Je me demande : « Comment peut-elle réussir à courir, à surveiller la circulation, à s’assurer que son bébé va bien, tout en prêtant attention à ce qui se dit dans ses écouteurs et parfois même en faisant un commentaire ou en posant une question ? »
C’est l’essence de pouvoir faire cinquante chose à la fois, et au-delà de cela, de télétravailler, cette accommodation moderne et flexible en vertu de laquelle un employé accomplit les tâches et responsabilités de son poste à partir d’un lieu de travail approuvé, autre que l’endroit d’où il travaillerait habituellement.
Je vois cela tout le temps et surtout en hiver quand les télétravailleurs font leur travail quotidien assis à côté de moi sur le télésiège. Je me demande alors quel est leur rendement auprès de leur employeur ? Est-ce 100 %, ou 90 %, voire 25 % ? Compensent-ils leur travail « partiel » par des horaires de travail plus longs ? Vous rigolez, non ?
Je me suis trouvé à leur place au début de ce siècle, alors que je travaillais depuis mon bureau à domicile la moitié de mon temps de travail. Ce que je peux dire, c'est que j'étais dans mon bureau, pas dans la cuisine, ni sur mon vélo ou mes skis pendant une journée de travail qui tournait autour de 10 heures.
Bien sûr, on peut souligner les gains de productivité réalisés dans l'intervalle grâce aux nouvelles technologies comme les téléconférences, etc., mais le travail reste toujours du travail et je ne peux m'empêcher de penser que ces personnes qui exercent leur tâches de manière flexible doivent également avoir une idée flexible de ce qu'est l'éthique du travail, et ce faisant, volent grossièrement leurs employeurs sans même y penser …
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