Au cours des dix à quinze dernières années, le terme « passif-agressif » est devenu à la mode pour décrire une foule de comportements qui sont parfois associés à tord à ce que l’on entend vraiment par çà.
On m’a même souvent accusé d’en être coupable. Cela semble être une étiquette bien pratique à coller quand des gens sont incapables d'identifier ou de saisir la réponse que leurs réflexions ou leurs comportement peuvent susciter sur d’autres personnes.
En fait, un comportement passif-agressif est caractérisé par une forme d'hostilité passive et le fait d’éviter une communication directe.Par exemple, un simple manque d’action où une action incongrue dans un contexte social peut constituer une stratégie passive-agressive typique (arriver en retard à un rendez-vous, rester silencieux quand une réponse est posée, etc.). Un peu une forme d’hypocrisie.
Ce genre de comportement peut être une façon d’exprimer des difficultés à maîtriser des émotions négatives. Un tel acte lorsqu’il est occasionnel et ne gène pas trop la communication, devient rapidement une habitude s'il est utilisé constamment.
Pourtant, beaucoup trop de comportements peu communs et un peu bizarres passent pour « passifs-agressifs » alors qu'ils devraient en fait être classés comme de la vraie méchanceté, c'est-à-dire lorsqu'ils prennent la forme de remarques délibérément blessantes ou malveillantes, ou même quand ils proviennent de personnes avec des personnalités assez particulières qui ne cherchent pas à jouer ce genre de petit jeu.
Donc, comme pour toute chose dans la vie, il y a une gradation ou une gamme d'intensité, ainsi que des personnalités ou des langages corporels spécifiques qui peuvent qualifier ou disqualifier ce comportement auquel beaucoup trop de gens ont droit.
Soyons juste prudent avant de classer tout ce qui peut nous déranger dans le fourre-tout « passif-agressif», rappelons-nous une fois de plus, que dans la vie, rien n'est jamais totalement noir ou blanc…
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