Alors que nous aimons, recherchons et faisons tout pour avoir un maximum de plaisir dans nos vies, nous devons accepter qu'en raison de la nature cyclique du monde dans lequel nous vivons, notre réalité aura également sa part de douleur.
Le bouddhisme reconnaît largement cette vérité dans le préambule de sa doctrine, connue sous le nom de Première Noble Vérité. Celle-ci dit que la souffrance, la douleur et la misère font partie de nos vies. Cela n’est pas tellement réjouissant, mais il semblerai qu’accepter la souffrance peut en fait nous rendre plus fort, car nous pouvons alors contrôler notre réaction à son égard.
En fait, plus nous acceptons les imperfections de la vie, moins notre existence devient stressante. Cela peut ne pas sembler très évident de devoir accepter les côtés sombres de la vie comme un antidote à la souffrance. Cela dit, si nous prenons le temps d’y réfléchir, lorsque nous souffrons, ou éprouvons un gros chagrin, la douleur ne fait qu’augmenter si on essaie d’y résister.Le bouddhisme nous dit qu’ignorer toutes ces émotions ne peut qu'empirer les choses et nous forcer à agir de façon malsaine et destructrice. Toujours plus malin que tout le monde, Bouddha dit que toutes les formes de souffrance, qu'elles soient physiques ou émotionnelles, peuvent être attribuées à un facteur unique ; l'impermanence de la vie, où tout change constamment.
En ces jours de pandémie où nous nous sentirions beaucoup mieux si nous avions d’avantage de certitudes, nous avons tous tendance à nier la simple réalité que tout change, tout le temps. C’est alors qu’au lieu d’accepter cette nature changeante que nous nous y opposons.
Nous voulons que les choses restent exactement les mêmes; notre métier, notre famille, nos amis et notre façon de vivre. C’est au moment précis où le monde qui nous entoure change, que la colère, la tristesse et la frustration prennent racines dans nos vies.
Je ne suis pas bouddhiste, mais j'aime bien ses conseils et je vais essayer de les suivre à la lettre !
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