Le nouveau mantra de Trump n’a rien de bien nouveau pour des gens comme moi qui ont conservé leur accent d’origine.
On m’a fait cette réflexion à plusieurs reprises, au cours des 42 années que j’ai passées aux États-Unis et au cours des trois décennies qui ont suivit ma naturalisation américaine.
Maintenant, la prochaine fois que quelqu'un me demande « D'où venez-vous ? », je commencerai par répondre en racontant l'histoire suivante:
« Quand j'étais petit, j'ai entendu parler de cet immense pays qui avait été enlevé aux indigènes après en avoir exterminés la plus grande partie et avoir parqués le peu de survivants dans quelques réserves isolées, alors qu’une considérable main-d'œuvre importée d’Afrique avait travaillé dans le pays, gratuitement, pendant de nombreuses années.
J’ignorais alors cette réalité historique. Cela dit, la vie en amérique semblait si facile et si confortable que j’ai décidé de m’y installer. C’est donc comme ça que j’ai fini en Amérique. Je présume [en fonction de mon évaluation personnelle de l'interrogateur] que vous - vos parents - vos ancêtres, avez fait exactement la même démarche, n'est-ce pas ?
Alors, s'il vous plaît, maintenant que vous connaissez mon histoire, ne me dites surtout pas de retourner en France, mon pays d’origine ! »
dimanche, juillet 21, 2019
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