lundi, août 13, 2018

L'âge de prudence

Au cours des dernières années (en fait, depuis que je suis à la retraite), j'ai eu un certain nombre d'accidents qui m'ont donné des leçons inestimables en matière d'auto-préservation.

Ce que certains auraient pu prendre pour une attitude « trompe-la-mort » de ma part, s'est progressivement transformée en une réduction importante de ma soif d'adrénaline.

Comme mes jours sur cette planète se réduisent au quotidien, je m'efforce beaucoup plus qu'auparavant de me maintenir en bonne santé et je voudrais faire durer mon corps le plus longtemps possible.

Franchir la barre des soixante-dix ans m'a finalement fait entrer dans l'ère de la prudence et des sensations beaucoup plus nuancées.

Arrêter de faire quelque chose qu'on aime pour la seule raison que c'est dangereux, ne devrait jamais être présenté comme une option obligatoire, car il est parfaitement normal de poursuivre les activités que nous aimons tant que cela est possible.

Il faut juste ajuster progressivement leur intensité. Cela s'appelle être plus prudent.

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