Il y a quelques jours, je regardais une émission d’actualités télévisées d'une chaîne française, qui montrait, entre autres, des « start-up » françaises traitant de vente par internet. Deux éléments m'ont instantanément frappé.
D’abord, mes compatriotes ne semble pas désireux de vouloir prendre beaucoup de recul afin de créer une entreprise, mais semblent plutôt heureux de mettre la main sur des concepts commerciaux même si ceux-ci sont minuscules, peu viables et souvent impossibles à faire croître en maximisant les économies d’échelles potentielles.
Il semble que ces entrepreneurs veulent avant tout créer une entreprise, mais souvent sans trop se soucier de sa viabilité à long terme.
De son coté, l’entrepreneur américain considère avant tout le potentiel de croissance de son idée et comment bien développer celle-ci, en commençant d’abord par bien la financer, ce qui permettra de lui faire rapidement atteindre un niveau performant.
Le deuxième élément que j'ai remarqué est la culture, typiquement française, qui semble utiliser les outils technologiques d'une manière très particulière, un peu amateur par rapport aux anglo-saxons, et, encore une fois, préférant se concentrer sur des micro-détails plutôt que sur une approche générique et purement « affaires ».
Le dénominateur commun de mes deux observations est probablement que les Américains sont dès le départ habitués à voir « grand » et à toujours rester «super efficaces», alors que les Français voient les affaires d'une façon beaucoup plus ludique, plus facile d’accès et conforme à leurs vues sociales.
Les affaires, comme de nombreuses autres activités humaines, restent toujours très fortement marquées par les traits culturels qui les entourent !
lundi, août 06, 2018
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