Le jour de l'Assomption de la Vierge Marie, un rapport juridique annonçait que des documents internes en provenance de six diocèses catholiques de Pennsylvanie, montraient que plus de 300 « prêtres prédateurs » étaient accusés d'avoir agressé sexuellement plus de 1 000 enfants depuis 1947.
Cette nouvelle d'une gravité sans précédent, n'a fait que suivre une série incessante de scandales et de dissimulations. La sensibilisation du public aux abus sexuels commis sur des enfants par le clergé catholique des États-Unis et du Canada s'est manifestée à la fin des années 70 et dans les années 80, à la suite d’une prise de conscience croissante des violences physiques infligées aux enfants.
Ce qui est étonnant, c’est que si les institutions catholiques d’Amérique du Nord, d’Australie, d’Irlande et d’Amérique du Sud semblent avoir été des prédateurs notoires, certaines communautés d’Europe comme la France, l’Italie, l'Espagne et le Portugal, semblent s’être sorties indemne de cet affreux fléau.
Est-ce parce que les prêtres dans ces pays sont dotés d'un sens moral rigoureux ou sont mieux éduqués qu'en Amérique? J'en doute sérieusement.
Au contraire, je pense que les mécanismes de répression dans ces pays majoritairement catholiques sont beaucoup plus puissants que l'on pourrait penser, ont l'appui de leurs gouvernements respectifs, et gardent parfaitement bien tous ces infâmes secrets à l'abri des regards trop inquisiteurs.
Il est vrai que pendant les 6 ans durant lesquels j'étais un enfant de cœur, j'ai côtoyé deux prêtres qui semblait être au dessus de tous soupçons, mais je connais d'autres personnes qui, dans d'autres contextes, n'ont pas eu ma chance.
Qu'en pensez-vous ?
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