Avant-hier, c'était le jour de mon bilan de santé. Avant de voir mon docteur, l'infirmière a vérifié mes signes vitaux, y compris mon poids qui annonçait 73 kg. Bien différent des 162 livres affichées normalement sur la balance de notre sale de bains.
Ce chiffre semble très élevé et l'est probablement, et c'est ainsi que cette observation m'a fait réfléchir: devrais-je passer (ou plutôt revenir) au système métrique et oublier le système de mesures suranné auquel l'Amérique continue de s'accrocher ?
Triste, mais vrai, qu'à ce jour, nous ne sommes quand même pas les seuls. Il reste le Liberia et le Myanmar pour tenir compagnie aux États-Unis. Comme vous pouvez le constater, nous sommes en très bonne compagnie et c'est probablement l'une des singularités qui « rendent à l'Amérique sa grandeur d'antan » comme le dirait Trump.
Seules la science, la médecine et la technologie utilisent officieusement le système métrique et si je les suivais, cela serait facile pour mesurer la température, mesurer et me peser. Certes, j'utilise déjà des grammes quand je prépare la fondue savoyarde, mais il me serait difficile passer aux kilomètres sans me mélanger les pinceaux avec les miles et me ramasser des procès-verbaux pour excès de vitesse.
Donc, la question que je me pose est assez simple. Dois-je attendre que l'Amérique change (il va probablement falloir que je vive jusqu'à 200 ans) ou faire semblant d'être métrique en m'embrouillant dans les deux systèmes? Cela me semble si compliqué qu'il me faudra donc plus de temps de réflexion, car il est désormais temps de siroter mes douze onces de bière !
vendredi, août 31, 2018
jeudi, août 30, 2018
Vail Resorts, Alterra et Sun Valley
Il se passe très peu de semaines sans qu'Alterra ou Vail Resorts n'annoncent pas une nouvelle acquisition ou un nouveau partenariat, ajouté à leur impressionnant portefeuille de stations de montagne.
Cette vague de « mariages » a laissé très peu de « prétendants » en lice, après que Jackson Hole, Telluride, Crested Butte et ses «stations soeurs» de l'est, Solitude, Taos et toutes les stations de Boyne Mountain, se soient vues en quelque sorte « mariées » aux deux géants américains du ski.
S'il restait encore une exception notable à cette ruée vers l'affiliation, il ne pourrait s'agir que de Sun Valley et de sa station jumelle Snowbasin, qui restent désespérément seules, attendant apparemment de voir quel prince charmant prévaudra et les ajouterait à son harem.
Pour moi, la question n'est plus si cela se passera, mais simplement quand. Quelqu'un a une idée ?
Cette vague de « mariages » a laissé très peu de « prétendants » en lice, après que Jackson Hole, Telluride, Crested Butte et ses «stations soeurs» de l'est, Solitude, Taos et toutes les stations de Boyne Mountain, se soient vues en quelque sorte « mariées » aux deux géants américains du ski.
S'il restait encore une exception notable à cette ruée vers l'affiliation, il ne pourrait s'agir que de Sun Valley et de sa station jumelle Snowbasin, qui restent désespérément seules, attendant apparemment de voir quel prince charmant prévaudra et les ajouterait à son harem.
Pour moi, la question n'est plus si cela se passera, mais simplement quand. Quelqu'un a une idée ?
mercredi, août 29, 2018
Aung San Suu Kyi, rendez votre prix Nobel !
À la suite du rapport de l’ONU qui accuse les hauts responsables militaire du Myanmar de génocide dans l’État de Rakhine, je pense que la chef de facto du gouvernement Myanmar, Aung San Suu Kyi, devrait au moins être déchue de son prix Nobel de la Paix pour n'avoir rien fait pour arrêter tous ces crimes.
Je vous accorde qu'elle n'est pas le premier prix Nobel à susciter la controverse. D'autres, comme Henry Kissinger, Yaser Arafat et même Barack Obama, ont été critiqués pour avoir reçu ce prix prestigieux.
Pourtant, le comité Nobel, composé de citoyens norvégiens nommés par leur parlement, n’a jamais retiré un prix et n’interviendra probablement pas non plus contre Aung San Suu Kyi.
C'est bien dommage, car cela ôte beaucoup de crédibilité à et ce que représente le prix Nobel de la Paix.
Je vous accorde qu'elle n'est pas le premier prix Nobel à susciter la controverse. D'autres, comme Henry Kissinger, Yaser Arafat et même Barack Obama, ont été critiqués pour avoir reçu ce prix prestigieux.
Pourtant, le comité Nobel, composé de citoyens norvégiens nommés par leur parlement, n’a jamais retiré un prix et n’interviendra probablement pas non plus contre Aung San Suu Kyi.
C'est bien dommage, car cela ôte beaucoup de crédibilité à et ce que représente le prix Nobel de la Paix.
mardi, août 28, 2018
La foi et moi
Le phénomène de la foi m'a toujours laissé perplexe. Comme, il en existe différents types, parlons des plus importantes :
D'abord la foi que l'on peu avoir dans les gens et les choses, comme par exemple, « Je suis convaincu à 99,99% qu'en me réveillant demain, la terre tournera toujours ... » ou encore « Je suis sûr à 67% que Tesla réussira malgré ses difficultés de production auxquelles ses usines sont confrontées en ce moment. »
Ensuite, il y a la foi religieuse, qui représente une croyance en Dieu ou dans des doctrines religieuses fondée sur une approche spirituelle plutôt que sur des preuves tangible.
Je ne suis pas très convaincu dans cette catégorie et mon niveau de foi assez bas en est la preuve. Par exemple, j'ai 0% de foi en la vie après la mort, mais je crois quand même à 99% dans la loi du Karma.
Si vous avez envie, faites le test et posez-vous les mêmes questions!
D'accord, il y a aussi des absolus, comme 100%. Croyez-vous en l'inéluctabilité de la mort et des impôts, comme on dit en Amérique ? Dans ce domaine, mon niveau de confiance monte à 100%.
Si vous avez du mal à y croire, un peu plus de foi ne serait pas du luxe ...
Ce qui m'amène à cette question pour conclure : comment se porte votre foi, inébranlable, faiblarde ou couci-couça ?
D'abord la foi que l'on peu avoir dans les gens et les choses, comme par exemple, « Je suis convaincu à 99,99% qu'en me réveillant demain, la terre tournera toujours ... » ou encore « Je suis sûr à 67% que Tesla réussira malgré ses difficultés de production auxquelles ses usines sont confrontées en ce moment. »
Ensuite, il y a la foi religieuse, qui représente une croyance en Dieu ou dans des doctrines religieuses fondée sur une approche spirituelle plutôt que sur des preuves tangible.
Je ne suis pas très convaincu dans cette catégorie et mon niveau de foi assez bas en est la preuve. Par exemple, j'ai 0% de foi en la vie après la mort, mais je crois quand même à 99% dans la loi du Karma.
Si vous avez envie, faites le test et posez-vous les mêmes questions!
D'accord, il y a aussi des absolus, comme 100%. Croyez-vous en l'inéluctabilité de la mort et des impôts, comme on dit en Amérique ? Dans ce domaine, mon niveau de confiance monte à 100%.
Si vous avez du mal à y croire, un peu plus de foi ne serait pas du luxe ...
Ce qui m'amène à cette question pour conclure : comment se porte votre foi, inébranlable, faiblarde ou couci-couça ?
lundi, août 27, 2018
Méfiez-vous des promesses de l'au delà !
Dimanche dernier, alors que nous roulions sur nos vélos de route et, nous sommes passés devant l’église mormone qui se trouvait sur notre itinéraire, et avons vus les fidèles, tous sur leur trente-et-un, qui se pressaient d'arriver à temps au service dominical.
Je suis sûr qu'ils nous toisaient en pensant: « Pauvres diables, faites bien du vélo aujourd'hui, demain vous serez tous en enfer pendant que nous profiterons de la vie éternelle, sur notre propre planète ! »
À mon tour, j'échangeais leur regard condescendant en pensant: « Pauvres cons, le paradis c'est maintenant, oui, tout de suite, et pas à la Saint Glinglin comme on l'a promit aux crédules de votre espèce ! »
D'accord, je reconnais que le risque qu'ont ces mormons de tomber de leur vélo et de se faire mal est quasiment nul comparé à nous, mais nos chances d’apprécier un autre dimanche en paradis sont maximisées.
Les paris ou les prévisions futures concernant les événements tangibles, les spéculations financières ou le lancement de nouveaux produits, sont toujours remplit de risques, et dans la plupart des cas ne se matérialisent jamais comme promis.
Maintenant, si vous vous risquez à faire de tels paris ou des prévisions soit-disant scientifiques sur des concepts irrationnels comme la religion, vos chances de succès vont s'amincir considérablement, pour ne pas dire tomber carrément à zéro.
Soyez donc réalistes, faites une randonnée ou allez faire du ski, de la voile, du golf ou même du vélo tous les week-end, dans ce bas monde, et vous aurez la garantie d'avoir pleinement expérimenté ce qu'est le véritable paradis !
Je suis sûr qu'ils nous toisaient en pensant: « Pauvres diables, faites bien du vélo aujourd'hui, demain vous serez tous en enfer pendant que nous profiterons de la vie éternelle, sur notre propre planète ! »
À mon tour, j'échangeais leur regard condescendant en pensant: « Pauvres cons, le paradis c'est maintenant, oui, tout de suite, et pas à la Saint Glinglin comme on l'a promit aux crédules de votre espèce ! »
D'accord, je reconnais que le risque qu'ont ces mormons de tomber de leur vélo et de se faire mal est quasiment nul comparé à nous, mais nos chances d’apprécier un autre dimanche en paradis sont maximisées.
Les paris ou les prévisions futures concernant les événements tangibles, les spéculations financières ou le lancement de nouveaux produits, sont toujours remplit de risques, et dans la plupart des cas ne se matérialisent jamais comme promis.
Maintenant, si vous vous risquez à faire de tels paris ou des prévisions soit-disant scientifiques sur des concepts irrationnels comme la religion, vos chances de succès vont s'amincir considérablement, pour ne pas dire tomber carrément à zéro.
Soyez donc réalistes, faites une randonnée ou allez faire du ski, de la voile, du golf ou même du vélo tous les week-end, dans ce bas monde, et vous aurez la garantie d'avoir pleinement expérimenté ce qu'est le véritable paradis !
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dimanche, août 26, 2018
Du courrier !
Il y a quelques jours, j'ai reçu une petite lettre remplie de cadeaux. À l'exception des circulaires publicitaires, de quelques factures et de pubs pour prothèses auditives et funérariums, rien d’intéressant ou de précieux arrive dans ma boîte aux lettres.
En ouvrant l'enveloppe, j'ai découvert une petite carte, quelques autocollants et un écusson brodé, me félicitant d'avoir atteint le statut de « Trail Master » (cador des pistes) pour la saison 2018-19.
Je serai donc l'un des 106 lecteurs de SeniorsSkiing.com qui on skié au niveau, ou au dessus du nombre de jours de ski qu'il comptent d'années (mon score était de 108 et, Dieu merci, mon âge est encore largement en dessous de ce chiffre).
Je ne sais pas où ils ont déniché cette information ; ils ont probablement demandé aux stations de ski leurs statistiques concernant les détenteurs de forfaits-saison.
Le site Web s'adresse aux skieurs de plus de 50 ans et, bien que je ne le lise pas souvent, son contenu traite de sujets « adultes » tels que, je suppose, l'incontinence sur les pistes, les articulations qui refusent de plier, etc...
En ouvrant l'enveloppe, j'ai découvert une petite carte, quelques autocollants et un écusson brodé, me félicitant d'avoir atteint le statut de « Trail Master » (cador des pistes) pour la saison 2018-19.
Je serai donc l'un des 106 lecteurs de SeniorsSkiing.com qui on skié au niveau, ou au dessus du nombre de jours de ski qu'il comptent d'années (mon score était de 108 et, Dieu merci, mon âge est encore largement en dessous de ce chiffre).
Je ne sais pas où ils ont déniché cette information ; ils ont probablement demandé aux stations de ski leurs statistiques concernant les détenteurs de forfaits-saison.
Le site Web s'adresse aux skieurs de plus de 50 ans et, bien que je ne le lise pas souvent, son contenu traite de sujets « adultes » tels que, je suppose, l'incontinence sur les pistes, les articulations qui refusent de plier, etc...
samedi, août 25, 2018
De Pareto au 1% des plus riches
La plupart d'entre nous se souviennent du principe de Pareto qui stipule que, pour de nombreuses choses, environ 80% des effets sont le résultat de 20% des causes.
De la même manière, on me dit, qu'il y a environ 1 000 agents immobiliers autour de Park City, mais je parie que seulement 50 d'entre eux contrôlent 95% de l'activité totale.
Cela signifie qu'une poignée de vendeurs vivent vraiment, très, très, bien, alors que la majorité restante soit crèvent de faim, soit se contentent des miettes restantes.
On pourrait avancer la même hypothèse dans les domaines des arts et du spectacle. Peut-on dire alors que 5% des chanteurs ou des groupes contrôlent 95% des revenus ? Même chose pour les artistes en tous genres, qu'ils soient acteurs, danseurs ou peintres ? Probablement.
Maintenant, parlons de ce 1% de gens parmi les plus riches des États-Unis, tant décriés. On nous dit que ces ménages gagnent plus de 400 000 dollars par an et que leur patrimoine se situe au dessus de 10 000 000 dollars.
Trop de zéros, pas assez de pourcentages!
De la même manière, on me dit, qu'il y a environ 1 000 agents immobiliers autour de Park City, mais je parie que seulement 50 d'entre eux contrôlent 95% de l'activité totale.
Cela signifie qu'une poignée de vendeurs vivent vraiment, très, très, bien, alors que la majorité restante soit crèvent de faim, soit se contentent des miettes restantes.
On pourrait avancer la même hypothèse dans les domaines des arts et du spectacle. Peut-on dire alors que 5% des chanteurs ou des groupes contrôlent 95% des revenus ? Même chose pour les artistes en tous genres, qu'ils soient acteurs, danseurs ou peintres ? Probablement.
Maintenant, parlons de ce 1% de gens parmi les plus riches des États-Unis, tant décriés. On nous dit que ces ménages gagnent plus de 400 000 dollars par an et que leur patrimoine se situe au dessus de 10 000 000 dollars.
Trop de zéros, pas assez de pourcentages!
vendredi, août 24, 2018
Fin d'été ?
À la mi-août, l'été est en train de faire ses valises et quitter Park City.
Après des chaleurs estivales battant tous les records, nous sommes enfin soulagés de redécouvrir des journées plus fraîches, des nuits froides et le contact des jeans sur la peau de nos jambes.
Ne vous trompez quand meme pas, le soleil continue à être chaud, mais pas aussi dardant qu'entre le 15 juin et le 15 août.
Il est maintenant parfaitement clair que l'automne est dans les air et chez nous, personne ne s'en plaint !
Après des chaleurs estivales battant tous les records, nous sommes enfin soulagés de redécouvrir des journées plus fraîches, des nuits froides et le contact des jeans sur la peau de nos jambes.
Ne vous trompez quand meme pas, le soleil continue à être chaud, mais pas aussi dardant qu'entre le 15 juin et le 15 août.
Il est maintenant parfaitement clair que l'automne est dans les air et chez nous, personne ne s'en plaint !
jeudi, août 23, 2018
Asiatiques bourrés aux as ?
En début de la semaine, nous avons vu « Crazy Rich Asians » (Asiatiques bourrés aux as), une comédie à propos d'une jeune femme sino-américaine qui accompagne son petit copain au mariage de son meilleur ami à Singapour.
En chemin, elle apprend que la famille du jeune homme est extrêmement riche et qu'il est considéré comme l'un des célibataires les plus en vue de ce petit pays. C'est une histoire très bien ficelée à propos des gens hyper-riches, de l’envie et des relations familiales manipulatrices.
Outre l’excellente histoire et sa cinématographie, c’est une histoire sur tout le mal qu'apporte l’excès d’argent et sur les raisons pour lesquelles certains imbéciles dans le pays où je vis, ou n'importe où sur cette planète, qui rêvent toujours de devenir milliardaires, sont manifestement mal inspirés.
Mon conseil est pour vous d'aller voir ce superbe film (celui-ci sortira en France le 10 octobre 2018), mais ne vous laissez pas entraîner à devenir trop riche.
Rappelez-vous simplement que l'argent c'est comme le pouvoir: « Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument ! »
En chemin, elle apprend que la famille du jeune homme est extrêmement riche et qu'il est considéré comme l'un des célibataires les plus en vue de ce petit pays. C'est une histoire très bien ficelée à propos des gens hyper-riches, de l’envie et des relations familiales manipulatrices.
Outre l’excellente histoire et sa cinématographie, c’est une histoire sur tout le mal qu'apporte l’excès d’argent et sur les raisons pour lesquelles certains imbéciles dans le pays où je vis, ou n'importe où sur cette planète, qui rêvent toujours de devenir milliardaires, sont manifestement mal inspirés.
Mon conseil est pour vous d'aller voir ce superbe film (celui-ci sortira en France le 10 octobre 2018), mais ne vous laissez pas entraîner à devenir trop riche.
Rappelez-vous simplement que l'argent c'est comme le pouvoir: « Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument ! »
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mercredi, août 22, 2018
Temps de tester une Tesla
Hier, j'ai finalement fait un tour au volant d'une Tesla. Pas le grand modèle « S » de haut de gamme, mais simplement la petite « 3 » qui vient de sortir et qui fait pas mal parler d'elle.
Ma première impression en mettant mes fesses dans le siège aura été le minimalisme de son design. Pas de cadrans, pas de boutons, juste un grand écran, bon à tout faire, mais qui intimide quand même au premier coup d’œil.
Une fois installé, harnaché et parfaitement ajusté à l’intérieur, ce qui m'a le plus frappé aura été le silence total qui régnait dans l'habitacle dès que l'auto a démarré. Lorsque j'ai grimpé sur la rampe de l’autoroute, l’accélération m'a littéralement collée au siège.
La conduite etait à la fois extrêmement précise et très agréable, le siège très confortable et j'ai adoré l’expérience.
J’étais un peu déçu de me rendre compte qu'il n'y avait pas de hayon arrière ; juste un simple coffre.
Cela sera-t-il ma prochaine auto ? Très probablement, mais je veux quand même y réfléchir encore un peu. Un achat sur le champ et à ce prix ne me ressemblerait pas !
Ma première impression en mettant mes fesses dans le siège aura été le minimalisme de son design. Pas de cadrans, pas de boutons, juste un grand écran, bon à tout faire, mais qui intimide quand même au premier coup d’œil.
Une fois installé, harnaché et parfaitement ajusté à l’intérieur, ce qui m'a le plus frappé aura été le silence total qui régnait dans l'habitacle dès que l'auto a démarré. Lorsque j'ai grimpé sur la rampe de l’autoroute, l’accélération m'a littéralement collée au siège.
La conduite etait à la fois extrêmement précise et très agréable, le siège très confortable et j'ai adoré l’expérience.
J’étais un peu déçu de me rendre compte qu'il n'y avait pas de hayon arrière ; juste un simple coffre.
Cela sera-t-il ma prochaine auto ? Très probablement, mais je veux quand même y réfléchir encore un peu. Un achat sur le champ et à ce prix ne me ressemblerait pas !
mardi, août 21, 2018
Envie et jalousie
Je n'ai jamais vraiment fait attention à la différence qui pouvait exister entre envie et jalousie. Disons que j'ai toujours pensé que l'envie était une forme de jalousie plus acceptable et plus civilisée, jusqu'à ce que je mette les pieds dans le plat.
Selon les psychologues - et pas les rigolos comme moi - l’envie se produit lorsque nous désirons un objet ou un attribut possédé par quelqu'un d’autre. En revanche, la jalousie entre en scène quand un bien dont nous avons déjà la jouissance, comme une relation personnelle, est menacé par un tiers.
En résumé, l’envie implique deux partis en cause, alors que la jalousie en implique trois. L'envie est une réaction face à l'absence d'un objet ou d'un attribut qu'on désire, mais qu'on n'a pas. La jalousie est l'autre réaction qui se développe dès que l'on a peur de perdre quelque chose (généralement une personne qui nous est chère).
Comme la plupart des gens, la raison pour laquelle je me suis emmêlé les pinceaux avec ces deux mots, est que trop souvent, nous mélangeons les mots « jalousie » et « envie ».
Beaucoup de gens disent qu'ils sont jaloux de la Porsche de leur voisin, alors qu'ils ne devraient être qu'envieux de celle-ci. Être jaloux n'est applicable que si votre conjoint danse avec quelqu'un qui flirte ouvertement et dangereusement.
Maintenant, je ne suis plus du tout envieux des gens qui connaissent la différence entre ces deux mots !
Selon les psychologues - et pas les rigolos comme moi - l’envie se produit lorsque nous désirons un objet ou un attribut possédé par quelqu'un d’autre. En revanche, la jalousie entre en scène quand un bien dont nous avons déjà la jouissance, comme une relation personnelle, est menacé par un tiers.
En résumé, l’envie implique deux partis en cause, alors que la jalousie en implique trois. L'envie est une réaction face à l'absence d'un objet ou d'un attribut qu'on désire, mais qu'on n'a pas. La jalousie est l'autre réaction qui se développe dès que l'on a peur de perdre quelque chose (généralement une personne qui nous est chère).
Comme la plupart des gens, la raison pour laquelle je me suis emmêlé les pinceaux avec ces deux mots, est que trop souvent, nous mélangeons les mots « jalousie » et « envie ».
Beaucoup de gens disent qu'ils sont jaloux de la Porsche de leur voisin, alors qu'ils ne devraient être qu'envieux de celle-ci. Être jaloux n'est applicable que si votre conjoint danse avec quelqu'un qui flirte ouvertement et dangereusement.
Maintenant, je ne suis plus du tout envieux des gens qui connaissent la différence entre ces deux mots !
lundi, août 20, 2018
Dur, le changement !
Ce week-end, l'éditorial du Park Record, le journal de Park City, déplorait le départ du directeur général de Deer Valley, Bob Wheaton, et toute l'incertitude que celui-ci engendrait.
Il faut dire que les stations de skis que compte Park City ont toujours été dirigées de manière très conservatrices, sans bousculer la routine et sans trop innover, jusqu'à ce que Vail Resorts fasse son entrée sur le marché en achetant Park City Mountain, il y a quelques années.
Ajoutez à cela le fait que les « Baby-boomers », désormais sur le déclin, ont toujours été à la tête de la renaissance de Park City qui est passée de vieille localité minière à une station de ski en plein essor aujourd'hui.
Pourtant, tout ce changement semble amener douleur et réticence chez ceux qui, jusqu’à présent, dirigeaient tout. Les gens de mon âge ne seraient donc pas bons joueurs, car ils croient toujours être les meilleurs et semblent persuadés qu'ils devraient durer éternellement.
Allez ; acceptez la réalités mes chers baby-boomers, applaudissez le changement et passez le relais avec le sourire !
Il faut dire que les stations de skis que compte Park City ont toujours été dirigées de manière très conservatrices, sans bousculer la routine et sans trop innover, jusqu'à ce que Vail Resorts fasse son entrée sur le marché en achetant Park City Mountain, il y a quelques années.
Ajoutez à cela le fait que les « Baby-boomers », désormais sur le déclin, ont toujours été à la tête de la renaissance de Park City qui est passée de vieille localité minière à une station de ski en plein essor aujourd'hui.
Pourtant, tout ce changement semble amener douleur et réticence chez ceux qui, jusqu’à présent, dirigeaient tout. Les gens de mon âge ne seraient donc pas bons joueurs, car ils croient toujours être les meilleurs et semblent persuadés qu'ils devraient durer éternellement.
Allez ; acceptez la réalités mes chers baby-boomers, applaudissez le changement et passez le relais avec le sourire !
dimanche, août 19, 2018
Enfants abusés sexuellement dans l'Église catholique
Le jour de l'Assomption de la Vierge Marie, un rapport juridique annonçait que des documents internes en provenance de six diocèses catholiques de Pennsylvanie, montraient que plus de 300 « prêtres prédateurs » étaient accusés d'avoir agressé sexuellement plus de 1 000 enfants depuis 1947.
Cette nouvelle d'une gravité sans précédent, n'a fait que suivre une série incessante de scandales et de dissimulations. La sensibilisation du public aux abus sexuels commis sur des enfants par le clergé catholique des États-Unis et du Canada s'est manifestée à la fin des années 70 et dans les années 80, à la suite d’une prise de conscience croissante des violences physiques infligées aux enfants.
Ce qui est étonnant, c’est que si les institutions catholiques d’Amérique du Nord, d’Australie, d’Irlande et d’Amérique du Sud semblent avoir été des prédateurs notoires, certaines communautés d’Europe comme la France, l’Italie, l'Espagne et le Portugal, semblent s’être sorties indemne de cet affreux fléau.
Est-ce parce que les prêtres dans ces pays sont dotés d'un sens moral rigoureux ou sont mieux éduqués qu'en Amérique? J'en doute sérieusement.
Au contraire, je pense que les mécanismes de répression dans ces pays majoritairement catholiques sont beaucoup plus puissants que l'on pourrait penser, ont l'appui de leurs gouvernements respectifs, et gardent parfaitement bien tous ces infâmes secrets à l'abri des regards trop inquisiteurs.
Il est vrai que pendant les 6 ans durant lesquels j'étais un enfant de cœur, j'ai côtoyé deux prêtres qui semblait être au dessus de tous soupçons, mais je connais d'autres personnes qui, dans d'autres contextes, n'ont pas eu ma chance.
Qu'en pensez-vous ?
Cette nouvelle d'une gravité sans précédent, n'a fait que suivre une série incessante de scandales et de dissimulations. La sensibilisation du public aux abus sexuels commis sur des enfants par le clergé catholique des États-Unis et du Canada s'est manifestée à la fin des années 70 et dans les années 80, à la suite d’une prise de conscience croissante des violences physiques infligées aux enfants.
Ce qui est étonnant, c’est que si les institutions catholiques d’Amérique du Nord, d’Australie, d’Irlande et d’Amérique du Sud semblent avoir été des prédateurs notoires, certaines communautés d’Europe comme la France, l’Italie, l'Espagne et le Portugal, semblent s’être sorties indemne de cet affreux fléau.
Est-ce parce que les prêtres dans ces pays sont dotés d'un sens moral rigoureux ou sont mieux éduqués qu'en Amérique? J'en doute sérieusement.
Au contraire, je pense que les mécanismes de répression dans ces pays majoritairement catholiques sont beaucoup plus puissants que l'on pourrait penser, ont l'appui de leurs gouvernements respectifs, et gardent parfaitement bien tous ces infâmes secrets à l'abri des regards trop inquisiteurs.
Il est vrai que pendant les 6 ans durant lesquels j'étais un enfant de cœur, j'ai côtoyé deux prêtres qui semblait être au dessus de tous soupçons, mais je connais d'autres personnes qui, dans d'autres contextes, n'ont pas eu ma chance.
Qu'en pensez-vous ?
samedi, août 18, 2018
Changement de garde à Deer Valley
Comme toujours, après le rachat de toute société, le nouvel acquéreur fait une pause pour évaluer la performance de son achat, avant d’opérer tout changement de personnel.
Ce ne fut guère différent après l'achat de Deer Valley par Alterra l’été dernier. Il y a quelques jours, Bob Weaton, directeur général de Deer Valley depuis 1988, a quitté son poste et sera remplacé par Todd Shallan, un professionnel de l’industrie hôtelière ; celui-ci a travaillé auparavant pour KSL Capital Partners, l'un des membres fondateurs d'Alterra.
Après avoir travaillé pendant près de quatre décennies à Deer Valley, et se trouvant au bon endroit au bon moment, Wheaton est devenu directeur général en 1988, exécutant la vision d'Edgar Stern qui voulait station de ski offrant une nourriture bien au dessus de l'horreur offerte partout ailleurs aux skieurs, un service amélioré, mais surtout pas de snowboard ni de « terrain park ».
En somme, une formule visant à satisfaire les plus âgés des « baby-boomers », qui est désormais devenue une catégorie en voie de disparition. Bob Wheaton, un homme de remontées mécaniques, s’assurait toujours qu'aucune de ses remontées ne grince en aucune façon et que toutes soient toujours parfaitement entretenues.
Après la disparition d’Edgar Stern, son fondateur, il y a 10 ans, Deer Valley, tout en respectant la formule commerciale de son père spirituel, a fait l’acquisition très discutable de Solitude Mountain Resort, et aujourd'hui Alterra, semble prêt à effectuer une sérieuse mise à jour de Deer Valley après 40 ans d’activité sans déviation ni évolution.
De son coté, Bob Wheaton s’apprête à prendre une retraite bien méritée, en faisant les foins et en étrillant ses chevaux à son ranch de Woodland, tout près de Park City !
Ce ne fut guère différent après l'achat de Deer Valley par Alterra l’été dernier. Il y a quelques jours, Bob Weaton, directeur général de Deer Valley depuis 1988, a quitté son poste et sera remplacé par Todd Shallan, un professionnel de l’industrie hôtelière ; celui-ci a travaillé auparavant pour KSL Capital Partners, l'un des membres fondateurs d'Alterra.
Après avoir travaillé pendant près de quatre décennies à Deer Valley, et se trouvant au bon endroit au bon moment, Wheaton est devenu directeur général en 1988, exécutant la vision d'Edgar Stern qui voulait station de ski offrant une nourriture bien au dessus de l'horreur offerte partout ailleurs aux skieurs, un service amélioré, mais surtout pas de snowboard ni de « terrain park ».
En somme, une formule visant à satisfaire les plus âgés des « baby-boomers », qui est désormais devenue une catégorie en voie de disparition. Bob Wheaton, un homme de remontées mécaniques, s’assurait toujours qu'aucune de ses remontées ne grince en aucune façon et que toutes soient toujours parfaitement entretenues.
Après la disparition d’Edgar Stern, son fondateur, il y a 10 ans, Deer Valley, tout en respectant la formule commerciale de son père spirituel, a fait l’acquisition très discutable de Solitude Mountain Resort, et aujourd'hui Alterra, semble prêt à effectuer une sérieuse mise à jour de Deer Valley après 40 ans d’activité sans déviation ni évolution.
De son coté, Bob Wheaton s’apprête à prendre une retraite bien méritée, en faisant les foins et en étrillant ses chevaux à son ranch de Woodland, tout près de Park City !
vendredi, août 17, 2018
Skieurs américains, année 1963
Je suis abonné à "Skiing History", un magazine très intéressant qui raconte l'aventure du ski au fil des années.
Dans le dernier numéro, j'y ai trouvé cette vieille publicité de la boisson 7Up qui date de 1963, mettant en vedette deux couples de skieurs en train de se divertir dans un chalet de montagne, après une bonne journée sur les pistes.
Cette pub est assez « cliché » pour son époque, très innocente, un peu même naïve, et tellement éloignée de la sophistication de nos jours, du coté snob et de tous ces autres aspects élitistes qui caractérisent désormais notre culture de ski contemporaine.
Ces skieurs ne connaissaient toujours pas la fourrure polaire, ils portaient encore des pulls tricotés en laine, les autographes sur les plâtres étaient un rite à ne pas manquer, et il était encore permit de faire une fondue au fromage accroupis sur le plancher et rincer tous ça avec un délicieux 7Up !
Dans le dernier numéro, j'y ai trouvé cette vieille publicité de la boisson 7Up qui date de 1963, mettant en vedette deux couples de skieurs en train de se divertir dans un chalet de montagne, après une bonne journée sur les pistes.
Cette pub est assez « cliché » pour son époque, très innocente, un peu même naïve, et tellement éloignée de la sophistication de nos jours, du coté snob et de tous ces autres aspects élitistes qui caractérisent désormais notre culture de ski contemporaine.
Ces skieurs ne connaissaient toujours pas la fourrure polaire, ils portaient encore des pulls tricotés en laine, les autographes sur les plâtres étaient un rite à ne pas manquer, et il était encore permit de faire une fondue au fromage accroupis sur le plancher et rincer tous ça avec un délicieux 7Up !
jeudi, août 16, 2018
Logement bon marché ?
Le coût des maisons et du logement dans les stations de ski n'est pas nouveau et demeure un véritable fléau qui ne fait que s'aggraver en attendant le prochain crash immobilier. Maintenant, il y a cher et super-cher, et c'est mon histoire pour la journée.
Il y a jours de cela, alors que ma femme et moi nous promenions en soirée dans notre quartier, nous avons vu un panneau « à louer » devant une petite maison. Le prix n'était pas affiché, mais était disponible sur Zillow.com, un site immobilier.
Quand j'ai vérifié, je n'étais pas sûr d'avoir bien lu le chiffre annoncé. C'était plus de deux fois le prix du marché !! Nous connaissons parfaitement bien ce genre de maison, d'abord sa surface habitable n’était pas les 186 m2 annoncés, mais plutôt 177 m2, et le prix mensuel de location était alors 6 125 euros.
Il a depuis été ramené à 5 730 euros, mais le propriétaire a oublié de mettre à jour ce montant dans le texte descriptif qui suit l’en-tête. Zillow estime à tord que le montant locatif ne devrait être que 2 290 euros, mais la valeur réelle est plus près des 2 820 euros.
Le texte explique aussi que si le propriétaire ne trouve pas un locataire à ce prix, la maison sera vendue. Il va même plus loin en affirmant que « la maison est évaluée à 1,057 million d’euros » alors qu’elle ne pourrait se vendre au maximum qu'à 793 000 euros.
On dirait qu'aujourd'hui tout le monde veut suivre l'exemple d'intégrité que nous donne M. Trump, ce fameux magnat de l'immobilier !
Il y a jours de cela, alors que ma femme et moi nous promenions en soirée dans notre quartier, nous avons vu un panneau « à louer » devant une petite maison. Le prix n'était pas affiché, mais était disponible sur Zillow.com, un site immobilier.
Quand j'ai vérifié, je n'étais pas sûr d'avoir bien lu le chiffre annoncé. C'était plus de deux fois le prix du marché !! Nous connaissons parfaitement bien ce genre de maison, d'abord sa surface habitable n’était pas les 186 m2 annoncés, mais plutôt 177 m2, et le prix mensuel de location était alors 6 125 euros.
Il a depuis été ramené à 5 730 euros, mais le propriétaire a oublié de mettre à jour ce montant dans le texte descriptif qui suit l’en-tête. Zillow estime à tord que le montant locatif ne devrait être que 2 290 euros, mais la valeur réelle est plus près des 2 820 euros.
Le texte explique aussi que si le propriétaire ne trouve pas un locataire à ce prix, la maison sera vendue. Il va même plus loin en affirmant que « la maison est évaluée à 1,057 million d’euros » alors qu’elle ne pourrait se vendre au maximum qu'à 793 000 euros.
On dirait qu'aujourd'hui tout le monde veut suivre l'exemple d'intégrité que nous donne M. Trump, ce fameux magnat de l'immobilier !
mercredi, août 15, 2018
Passeports à vendre
Si vous n'aimez pas l'endroit où vous vivez, avez une soif d'aventure insatiable, ou êtes un oligarque, vous pouvez toujours envisager l'achat d'un passeport étranger ou l'accession à la résidence permanente dans le pays de vos rêves.
Les prix varient énormément, tout comme le nombre de pays où le passeport offert est accepté sans visa d'entrée.
Certains pays, comme le Canada, ont été des pionniers dans ce secteur, mais en 2014, ils ont finalement annulé leur droit d'entrée de 800 000 dollars canadiens contre l’obtention de la résidence permanente; aujourd'hui, seul le Québec l'accepte toujours, avec quelques petites exigences supplémentaires.
Aux États-Unis, un étranger qui investit 500 000 dollars dans un projet qui créera au moins 10 emplois se verra offrir une carte verte. Cela peu prendre un peu de temps mais cela en valait largement la peine jusqu'à ce que Trump soit élu.
Les options les plus intéressantes sont Malte et Chypre. Leurs prix sont chers, mais d'un excellent rapport qualité-prix car ils ouvrent l'accès au reste de la Communauté Européenne.
Non, je n'ai pas encore vu de passeports zimbabwéens ou vénézuéliens à vendre, mais cela ne saurait tarder !
Les prix varient énormément, tout comme le nombre de pays où le passeport offert est accepté sans visa d'entrée.
Certains pays, comme le Canada, ont été des pionniers dans ce secteur, mais en 2014, ils ont finalement annulé leur droit d'entrée de 800 000 dollars canadiens contre l’obtention de la résidence permanente; aujourd'hui, seul le Québec l'accepte toujours, avec quelques petites exigences supplémentaires.
Aux États-Unis, un étranger qui investit 500 000 dollars dans un projet qui créera au moins 10 emplois se verra offrir une carte verte. Cela peu prendre un peu de temps mais cela en valait largement la peine jusqu'à ce que Trump soit élu.
Les options les plus intéressantes sont Malte et Chypre. Leurs prix sont chers, mais d'un excellent rapport qualité-prix car ils ouvrent l'accès au reste de la Communauté Européenne.
Non, je n'ai pas encore vu de passeports zimbabwéens ou vénézuéliens à vendre, mais cela ne saurait tarder !
mardi, août 14, 2018
Cendres voyageuses !
Pour les catholiques pratiquants, il y a le mercredi des cendres, mais pour nous à Park City, se sont les cendres au quotidien, pas juste une fois par an.
Il y a quelques blogs de ça, je me trompais un peu en qualifiant notre ciel gris et enfumé comme saturé de microparticules en provenance des feux de Californie.
Je suis certain que celles-ci étaient du voyage, mais j'avais trouvé le moyen d'ignorer qu'il y avait une sacré quantité de cendres en transit dans les airs et c’était franchement trop évident pour être ignoré, car tout était parfaitement visible à l'œil nu.
Nous ne parlions pas seulement de « particules fines », mais aussi de macro-particules, mieux connues sous le nom de cendres. C'est mon épouse qui m'a alerté sur la présence de ce tapis gris quand elle m'a montré que notre terrasse en était recouverte.
Cette saloperie avait parcouru entre 1 100 et 1 300 km dans les airs avant de se poser délicatement sur notre plancher extérieur !
Il y a quelques blogs de ça, je me trompais un peu en qualifiant notre ciel gris et enfumé comme saturé de microparticules en provenance des feux de Californie.
Je suis certain que celles-ci étaient du voyage, mais j'avais trouvé le moyen d'ignorer qu'il y avait une sacré quantité de cendres en transit dans les airs et c’était franchement trop évident pour être ignoré, car tout était parfaitement visible à l'œil nu.
Nous ne parlions pas seulement de « particules fines », mais aussi de macro-particules, mieux connues sous le nom de cendres. C'est mon épouse qui m'a alerté sur la présence de ce tapis gris quand elle m'a montré que notre terrasse en était recouverte.
Cette saloperie avait parcouru entre 1 100 et 1 300 km dans les airs avant de se poser délicatement sur notre plancher extérieur !
lundi, août 13, 2018
L'âge de prudence
Au cours des dernières années (en fait, depuis que je suis à la retraite), j'ai eu un certain nombre d'accidents qui m'ont donné des leçons inestimables en matière d'auto-préservation.
Ce que certains auraient pu prendre pour une attitude « trompe-la-mort » de ma part, s'est progressivement transformée en une réduction importante de ma soif d'adrénaline.
Comme mes jours sur cette planète se réduisent au quotidien, je m'efforce beaucoup plus qu'auparavant de me maintenir en bonne santé et je voudrais faire durer mon corps le plus longtemps possible.
Franchir la barre des soixante-dix ans m'a finalement fait entrer dans l'ère de la prudence et des sensations beaucoup plus nuancées.
Arrêter de faire quelque chose qu'on aime pour la seule raison que c'est dangereux, ne devrait jamais être présenté comme une option obligatoire, car il est parfaitement normal de poursuivre les activités que nous aimons tant que cela est possible.
Il faut juste ajuster progressivement leur intensité. Cela s'appelle être plus prudent.
Ce que certains auraient pu prendre pour une attitude « trompe-la-mort » de ma part, s'est progressivement transformée en une réduction importante de ma soif d'adrénaline.
Comme mes jours sur cette planète se réduisent au quotidien, je m'efforce beaucoup plus qu'auparavant de me maintenir en bonne santé et je voudrais faire durer mon corps le plus longtemps possible.
Franchir la barre des soixante-dix ans m'a finalement fait entrer dans l'ère de la prudence et des sensations beaucoup plus nuancées.
Arrêter de faire quelque chose qu'on aime pour la seule raison que c'est dangereux, ne devrait jamais être présenté comme une option obligatoire, car il est parfaitement normal de poursuivre les activités que nous aimons tant que cela est possible.
Il faut juste ajuster progressivement leur intensité. Cela s'appelle être plus prudent.
Libellés :
comportement,
mode de vie,
sport,
vieillir
dimanche, août 12, 2018
Quelle école, la pratique !
J'ai passé une partie de mon samedi à aider mon fils à installer une nouvelle porte d'entrée dans sa maison.
Le week-end précédent, il avait déjà pratiqué la même série de gestes en installant une autre porte d'entrée juste un plus petite. et avait appris des tas de choses en se heurtant à des problèmes imprévus et en faisant quelques erreurs.
Même si le gros du travail (avant isolation et finition) nous a quand même prit 6 heures, nous avons évité tous les problèmes qui l'avaient piégés au cours des 11 heures de temps qu'il avait passé le samedi précédent pour faire un travail identique.
Un simple rappel que la pratique est tellement importante et constitue l'étape nécessaire en vue d'un travail de qualité. Quelque chose à ne pas oublier ...
Le week-end précédent, il avait déjà pratiqué la même série de gestes en installant une autre porte d'entrée juste un plus petite. et avait appris des tas de choses en se heurtant à des problèmes imprévus et en faisant quelques erreurs.
Même si le gros du travail (avant isolation et finition) nous a quand même prit 6 heures, nous avons évité tous les problèmes qui l'avaient piégés au cours des 11 heures de temps qu'il avait passé le samedi précédent pour faire un travail identique.
Un simple rappel que la pratique est tellement importante et constitue l'étape nécessaire en vue d'un travail de qualité. Quelque chose à ne pas oublier ...
samedi, août 11, 2018
Rencontre inattendue
Hier matin, je faisait une petite randonnée entre Empire Pass et Jupiter Peak, le sommet surplombant Park City.
La dernière section de la montée sommitale se fait par une crête étroite avec du schiste qui part dans tous les sens et nécessite de faire tres attention, car le passage est au bord d'une falaise très exposée.
Alors que je me trouvais là où se trouve la flèche sur la photo, j'ai été surpris par deux vététistes qui surgirent au dernier moment et descendaient la crête à tombeau ouvert.
D'instinct, je me suis garé sur le coté, mais les deux risque-tout n'ont même pas ralenti en me croisant.
Je me suis dit, ces deux mecs jouent avec le feu et vont bientôt en prendre pour leur grade quand la peau de leur fesses va se râper sur les rochers !
La dernière section de la montée sommitale se fait par une crête étroite avec du schiste qui part dans tous les sens et nécessite de faire tres attention, car le passage est au bord d'une falaise très exposée.
Alors que je me trouvais là où se trouve la flèche sur la photo, j'ai été surpris par deux vététistes qui surgirent au dernier moment et descendaient la crête à tombeau ouvert.
D'instinct, je me suis garé sur le coté, mais les deux risque-tout n'ont même pas ralenti en me croisant.
Je me suis dit, ces deux mecs jouent avec le feu et vont bientôt en prendre pour leur grade quand la peau de leur fesses va se râper sur les rochers !
vendredi, août 10, 2018
Pourquoi est-il dur de confronter la réalité ?
Cela arrive souvent ; confrontés à une crise quelconque, de nombreuses personnes semblent être figées, comme si, pour des raisons mystérieuses, une crise qu'ils ont eu même causée, pouvait se dissoudre comme par enchantement.
Inutile de dire que je ne souscris pas du tout à cette approche, lui préférant toujours une réponse rapide et proactive, au lieu de faire une pause interminable, d’attendre un miracle et d’espérer que cela va s'arranger tout seul.
Remettre tout à plus tard porte rarement de bons fruits. Bien sûr, je ne mentionnerai pas la litanie d'excuses que nous entendons, comme « c'est pas de ma faute », « oh, ça s'arrangera » ou même « c'est quand même pas juste ».
Je ne suggère pas que sauter instantanément sur toute nouvelle crise pour l’étouffer, est la panacée, mais en prendre bonne mesure et s'efforcer de la contrôler est le plus souvent l'approche gagnante.
Ensuite, posons-nous quand même la question, à savoir, pourquoi les gens laissent-ils ainsi dériver leurs affaires ? J'imagine que dans de nombreuses situations, leur ego fait obstacle à leur bon jugement et qu'ils préfèrent une situation qui pourrit, mais reste cachée à la vue du public, pour éviter ainsi de s'y voir associé.
Qu'en pensez-vous ?
Inutile de dire que je ne souscris pas du tout à cette approche, lui préférant toujours une réponse rapide et proactive, au lieu de faire une pause interminable, d’attendre un miracle et d’espérer que cela va s'arranger tout seul.
Remettre tout à plus tard porte rarement de bons fruits. Bien sûr, je ne mentionnerai pas la litanie d'excuses que nous entendons, comme « c'est pas de ma faute », « oh, ça s'arrangera » ou même « c'est quand même pas juste ».
Je ne suggère pas que sauter instantanément sur toute nouvelle crise pour l’étouffer, est la panacée, mais en prendre bonne mesure et s'efforcer de la contrôler est le plus souvent l'approche gagnante.
Ensuite, posons-nous quand même la question, à savoir, pourquoi les gens laissent-ils ainsi dériver leurs affaires ? J'imagine que dans de nombreuses situations, leur ego fait obstacle à leur bon jugement et qu'ils préfèrent une situation qui pourrit, mais reste cachée à la vue du public, pour éviter ainsi de s'y voir associé.
Qu'en pensez-vous ?
jeudi, août 09, 2018
Petites histoires météo d'Utah
Jusqu'à présent, Park City a dû faire face à un temps estival très sec. Nous n'avons eu que 5 heures de pluie depuis la fin mai.
Cela dit, j'ai toujours affirmé que nous avions chaque année 250 jours sans précipitations, sans les avoir pour autant comptées.
C'est désormais chose faite : Voici le décompte de nos jours sans précipitations pendant toute l'année 2017 ; d'abord 214 jours parfaitement ensoleillés, 19 partiellement ensoleillés (c'est ça, avec de gros nuages) et 31 jours couverts. Cela équivaut à 264 jours, avec seulement 101 jours de précipitations (neige et pluie combinées).
Ai-je raison de dire qu'entre-temps Chamonix avait exactement l'inverse, à savoir 115 jours de soleil contre 250 jours de précipitations?
Qui a prit le temps de comparer tout cela ? Moi une fois de plus. Ce que j'ai trouvé c'est qu'en 2017, Chamonix n’a jouit que de 85 jours de « plein soleil », alors que Park City en recevait 214.
Le seul critère que les gens comptent vraiment en France sont les « heures de soleil ». Dans cette catégorie bien spécifique, Park City bat encore Chamonix par 1 000, avec 3 035 heures pour la station de ski d'Utah contre 2 030 pour "Cham".
De plus, dans ce classement horaire, Park City est à égalité avec les villes françaises le plus ensoleillées que sont Marseille ou Ajaccio en Corse. Maintenant, rentrons à l'ombre !
Cela dit, j'ai toujours affirmé que nous avions chaque année 250 jours sans précipitations, sans les avoir pour autant comptées.
C'est désormais chose faite : Voici le décompte de nos jours sans précipitations pendant toute l'année 2017 ; d'abord 214 jours parfaitement ensoleillés, 19 partiellement ensoleillés (c'est ça, avec de gros nuages) et 31 jours couverts. Cela équivaut à 264 jours, avec seulement 101 jours de précipitations (neige et pluie combinées).
Ai-je raison de dire qu'entre-temps Chamonix avait exactement l'inverse, à savoir 115 jours de soleil contre 250 jours de précipitations?
Qui a prit le temps de comparer tout cela ? Moi une fois de plus. Ce que j'ai trouvé c'est qu'en 2017, Chamonix n’a jouit que de 85 jours de « plein soleil », alors que Park City en recevait 214.
Le seul critère que les gens comptent vraiment en France sont les « heures de soleil ». Dans cette catégorie bien spécifique, Park City bat encore Chamonix par 1 000, avec 3 035 heures pour la station de ski d'Utah contre 2 030 pour "Cham".
De plus, dans ce classement horaire, Park City est à égalité avec les villes françaises le plus ensoleillées que sont Marseille ou Ajaccio en Corse. Maintenant, rentrons à l'ombre !
mercredi, août 08, 2018
Toujours en VTT à 70 ans !
Depuis mon accident en vélo à la fin mai, j'avais fortement envie de faire une première sortie sur mon vélo tout-terrain.
D'accord, j’étais un peu appréhensif, mais je m'étais toujours promis de toujours faire du VTT après mes septante ans.
Le thermomètre affichait 27 degrés, une température d'enfer pour mon goût quand j'ai enfourché ma vieille bécane et me suis lancé sur mon itinéraire habituel.
Une fois arrivé au sommet, je me suis rendu compte que j'avais encore toute l'endurance nécessaire, et bien que la descente fut un peu plus lente que d'habitude, elle se déroula sans le moindre accroc.
Je venais de défier ma peur, de découvrir aussi que l'âge, c'était de la rigolade et je suis maintenant repartis pour un tour dès que la température se refroidira un peu.
C'est bien ça ; j'ai renouvelé mon contrat !
D'accord, j’étais un peu appréhensif, mais je m'étais toujours promis de toujours faire du VTT après mes septante ans.
Le thermomètre affichait 27 degrés, une température d'enfer pour mon goût quand j'ai enfourché ma vieille bécane et me suis lancé sur mon itinéraire habituel.
Une fois arrivé au sommet, je me suis rendu compte que j'avais encore toute l'endurance nécessaire, et bien que la descente fut un peu plus lente que d'habitude, elle se déroula sans le moindre accroc.
Je venais de défier ma peur, de découvrir aussi que l'âge, c'était de la rigolade et je suis maintenant repartis pour un tour dès que la température se refroidira un peu.
C'est bien ça ; j'ai renouvelé mon contrat !
mardi, août 07, 2018
Ah, ces particules fines !
S'il est impossible de voir à l’œil nu les particules fines de pollution, il suffit cependant de jeter un un regard vers les montagnes de Park City pour s'apercevoir que rien n'est clair.
Celles-ci apparaissent toutes floues, comme s'il y avait du crachin, mais le temps sec et beau se maintient obstinément sur toute la région des Rocheuses, avec peut-être seulement 5 malheureuses heures de pluie depuis la fin mai.
En attendant, tout le Far-West brûle. Hier encore, on comptait plus de 40 gros incendies en Californie, en Oregon, en Idaho, au Nevada, en Utah et à Washington, tous en train de converger sur Park City et de contribuer d’avantage à nos panoramas enfumés.
Contrairement à septembre dernier, il ne s’agit aujourd'hui que de fumée, sans cette odeur âcre de combustible brûlé qui nous raclait la gorge et nous faisait pleurer, mais cette horrible odeur pourrait revenir avant que la saison des feux soit terminée.
En attendant, nous continuons à respirer ces fines microparticules, jour après jour, pas tout à fait certain qu'elles nous tueront plus tard que plut tôt ; en tout cas c'est ce que l'on espère !
Celles-ci apparaissent toutes floues, comme s'il y avait du crachin, mais le temps sec et beau se maintient obstinément sur toute la région des Rocheuses, avec peut-être seulement 5 malheureuses heures de pluie depuis la fin mai.
En attendant, tout le Far-West brûle. Hier encore, on comptait plus de 40 gros incendies en Californie, en Oregon, en Idaho, au Nevada, en Utah et à Washington, tous en train de converger sur Park City et de contribuer d’avantage à nos panoramas enfumés.
Contrairement à septembre dernier, il ne s’agit aujourd'hui que de fumée, sans cette odeur âcre de combustible brûlé qui nous raclait la gorge et nous faisait pleurer, mais cette horrible odeur pourrait revenir avant que la saison des feux soit terminée.
En attendant, nous continuons à respirer ces fines microparticules, jour après jour, pas tout à fait certain qu'elles nous tueront plus tard que plut tôt ; en tout cas c'est ce que l'on espère !
lundi, août 06, 2018
« Start-up » à la française
Il y a quelques jours, je regardais une émission d’actualités télévisées d'une chaîne française, qui montrait, entre autres, des « start-up » françaises traitant de vente par internet. Deux éléments m'ont instantanément frappé.
D’abord, mes compatriotes ne semble pas désireux de vouloir prendre beaucoup de recul afin de créer une entreprise, mais semblent plutôt heureux de mettre la main sur des concepts commerciaux même si ceux-ci sont minuscules, peu viables et souvent impossibles à faire croître en maximisant les économies d’échelles potentielles.
Il semble que ces entrepreneurs veulent avant tout créer une entreprise, mais souvent sans trop se soucier de sa viabilité à long terme.
De son coté, l’entrepreneur américain considère avant tout le potentiel de croissance de son idée et comment bien développer celle-ci, en commençant d’abord par bien la financer, ce qui permettra de lui faire rapidement atteindre un niveau performant.
Le deuxième élément que j'ai remarqué est la culture, typiquement française, qui semble utiliser les outils technologiques d'une manière très particulière, un peu amateur par rapport aux anglo-saxons, et, encore une fois, préférant se concentrer sur des micro-détails plutôt que sur une approche générique et purement « affaires ».
Le dénominateur commun de mes deux observations est probablement que les Américains sont dès le départ habitués à voir « grand » et à toujours rester «super efficaces», alors que les Français voient les affaires d'une façon beaucoup plus ludique, plus facile d’accès et conforme à leurs vues sociales.
Les affaires, comme de nombreuses autres activités humaines, restent toujours très fortement marquées par les traits culturels qui les entourent !
D’abord, mes compatriotes ne semble pas désireux de vouloir prendre beaucoup de recul afin de créer une entreprise, mais semblent plutôt heureux de mettre la main sur des concepts commerciaux même si ceux-ci sont minuscules, peu viables et souvent impossibles à faire croître en maximisant les économies d’échelles potentielles.
Il semble que ces entrepreneurs veulent avant tout créer une entreprise, mais souvent sans trop se soucier de sa viabilité à long terme.
De son coté, l’entrepreneur américain considère avant tout le potentiel de croissance de son idée et comment bien développer celle-ci, en commençant d’abord par bien la financer, ce qui permettra de lui faire rapidement atteindre un niveau performant.
Le deuxième élément que j'ai remarqué est la culture, typiquement française, qui semble utiliser les outils technologiques d'une manière très particulière, un peu amateur par rapport aux anglo-saxons, et, encore une fois, préférant se concentrer sur des micro-détails plutôt que sur une approche générique et purement « affaires ».
Le dénominateur commun de mes deux observations est probablement que les Américains sont dès le départ habitués à voir « grand » et à toujours rester «super efficaces», alors que les Français voient les affaires d'une façon beaucoup plus ludique, plus facile d’accès et conforme à leurs vues sociales.
Les affaires, comme de nombreuses autres activités humaines, restent toujours très fortement marquées par les traits culturels qui les entourent !
dimanche, août 05, 2018
Protégeons notre chère faune !
Si vous avez voyagé sur la route transcanadienne dans le parc national Banff, vous avez sûrement vu ces énormes ponts boisés permettant la traversée de la voie routière par les animaux sauvages.
D’après les autorités canadiennes, ceux-ci auraient réduit de 80% les collisions entre véhicules et animaux.
L'autoroute 80, qui relie New York à San Francisco, passe par Park City et, selon ce que j'ai lu récemment, cette petite portion de route a enregistré 106 accidents mortels sur une période de deux ans, incluant 98 cerfs, 3 orignaux, 2 wapiti, 2 ratons laveurs et 1 couguar, tous écrasés par des voitures et des camions.
Cette hécatombe régulière a provoqué un tollé de la part des amis des animaux, lequel a forcé l’Utah à réagir en construisant son tout premier pont pour faune au sommet du col de Parley, à 2 173 mètres d'altitude. Vu qu'il ne savent pas lire les panneaux de signalisation, comment font les animaux pour utiliser ce pont ?
Apparemment, ceux-ci n’auront guère de choix, car des barrières de protection hautes de 2 mètres 50 ont été placées des deux côtés du pont et le long de l’autoroute sur environ 6 km.
Le pont coûte 5 millions de dollars, fait 100 mètres de long et 15 mètres de large ; cela peut paraître cher, mais si vous reprenez les chiffres ci-dessus, il devrait être payé en 12 ans, rien que par le nombre de collisions évitées.
Je sais de quoi je parle car je me suis « fait » 3 chevreuils en 20 ans. Les travaux devraient être terminés avant l'hiver ; attendez-vous alors à voir beaucoup moins de viande déchiquetée le long de l'autoroute à partir de 2019 !
D’après les autorités canadiennes, ceux-ci auraient réduit de 80% les collisions entre véhicules et animaux.
L'autoroute 80, qui relie New York à San Francisco, passe par Park City et, selon ce que j'ai lu récemment, cette petite portion de route a enregistré 106 accidents mortels sur une période de deux ans, incluant 98 cerfs, 3 orignaux, 2 wapiti, 2 ratons laveurs et 1 couguar, tous écrasés par des voitures et des camions.
Cette hécatombe régulière a provoqué un tollé de la part des amis des animaux, lequel a forcé l’Utah à réagir en construisant son tout premier pont pour faune au sommet du col de Parley, à 2 173 mètres d'altitude. Vu qu'il ne savent pas lire les panneaux de signalisation, comment font les animaux pour utiliser ce pont ?
Apparemment, ceux-ci n’auront guère de choix, car des barrières de protection hautes de 2 mètres 50 ont été placées des deux côtés du pont et le long de l’autoroute sur environ 6 km.
Le pont coûte 5 millions de dollars, fait 100 mètres de long et 15 mètres de large ; cela peut paraître cher, mais si vous reprenez les chiffres ci-dessus, il devrait être payé en 12 ans, rien que par le nombre de collisions évitées.
Je sais de quoi je parle car je me suis « fait » 3 chevreuils en 20 ans. Les travaux devraient être terminés avant l'hiver ; attendez-vous alors à voir beaucoup moins de viande déchiquetée le long de l'autoroute à partir de 2019 !
samedi, août 04, 2018
Manivelle et roue de secours
Il n'y a pas très longtemps, je me suis arrêté chez le concessionnaire Tesla pour voir leur nouvelle voiture et quand j'ai ouvert le coffre arrière (oui, il y a aussi un coffre avant dans cette auto), j'ai réalisé qu'il n'y avait pas de roue de secours.
J'ai été un peu choqué de voir un constructeur s'en passer comme si de rien n’était, mais après avoir approfondi la question, j'ai découvert qu'aujourd'hui, aux États-Unis, un tiers des nouvelles voitures sont vendues sans roue de secours, pour économiser à la fois de l'argent et du poids.
Ces voitures sont soit équipées d'une bombe de réparation, ont des pneus à roulage à plat ou soit exigent que vous appeliez votre service d'assistance routière. Je ne sais pas pour vous, mais moi je n'aime pas du tout cette idée.
Cela m'a rappelé l'époque où je conduisais ma 2cv Citroën. équipée d'une manivelle pour la démarrer quand la batterie était à plat. Lorsque les constructeurs automobiles européens ont commencé à placer leurs moteurs transversalement dans les années 60, cela a également sonné la fin de la vénérable manivelle.
Les automobilistes n'étaient pas contents alors, tout comme ils ne le sont toujours pas aujourd'hui !
J'ai été un peu choqué de voir un constructeur s'en passer comme si de rien n’était, mais après avoir approfondi la question, j'ai découvert qu'aujourd'hui, aux États-Unis, un tiers des nouvelles voitures sont vendues sans roue de secours, pour économiser à la fois de l'argent et du poids.
Ces voitures sont soit équipées d'une bombe de réparation, ont des pneus à roulage à plat ou soit exigent que vous appeliez votre service d'assistance routière. Je ne sais pas pour vous, mais moi je n'aime pas du tout cette idée.
Cela m'a rappelé l'époque où je conduisais ma 2cv Citroën. équipée d'une manivelle pour la démarrer quand la batterie était à plat. Lorsque les constructeurs automobiles européens ont commencé à placer leurs moteurs transversalement dans les années 60, cela a également sonné la fin de la vénérable manivelle.
Les automobilistes n'étaient pas contents alors, tout comme ils ne le sont toujours pas aujourd'hui !
vendredi, août 03, 2018
Éternels, ces « Dead Heads ! »
Lors du dernier concert en plein air à Deer Valley, nous avons écouté Aiko, un groupe de Nashville, au Tennessee, formé en 1984, dans la même lignée et le même esprit que les Grateful Dead, ce groupe psychédélique fondé à San Francisco, à l’époque des hippies, dans les années 60.
Ces chanteurs avaient donné naissance aux « Dead Heads » comme s’appelaient ses fans qui étaient, et sont toujours, un phénomène américain tout à fait unique. Ce sont les mêmes fans qui, depuis les années 1970, ont toujours voyagé par monts et par vaux pour suivre ce groupe emblématique dans le plus grand nombre de spectacles ou de festivals possibles.
La soirée de Mercredi n’était pas différente car une foule de ces fans était en totale communion avec Aiko qui égrenait les airs des Grateful Dead comme on égrène un chapelet.
Ce qui fut remarquable, aura été d'observer cette foule de fans vieillissants, la plupart entre la cinquantaine et la fin des soixante-dix ans, avec certains d'entre eux à peine capables de marcher, mais faisant leur maximum pour danser devant l'orchestre, exprimant collectivement ce dernier hourra des Baby Boomers.
Cette génération spéciale ne mourra-t-elle donc jamais ?
Ces chanteurs avaient donné naissance aux « Dead Heads » comme s’appelaient ses fans qui étaient, et sont toujours, un phénomène américain tout à fait unique. Ce sont les mêmes fans qui, depuis les années 1970, ont toujours voyagé par monts et par vaux pour suivre ce groupe emblématique dans le plus grand nombre de spectacles ou de festivals possibles.
La soirée de Mercredi n’était pas différente car une foule de ces fans était en totale communion avec Aiko qui égrenait les airs des Grateful Dead comme on égrène un chapelet.
Ce qui fut remarquable, aura été d'observer cette foule de fans vieillissants, la plupart entre la cinquantaine et la fin des soixante-dix ans, avec certains d'entre eux à peine capables de marcher, mais faisant leur maximum pour danser devant l'orchestre, exprimant collectivement ce dernier hourra des Baby Boomers.
Cette génération spéciale ne mourra-t-elle donc jamais ?
jeudi, août 02, 2018
Bien engager ses adversaires politiques
La polarisation politique a atteint un tel niveau aux États-Unis, qu'elle décourage les discussions constructives entre ceux qui se tiennent de chaque extrémité de l'horizon idéologique et finit par encourager l'isolement, et briser ce qui auraient du être des relations amicales et de bon voisinage.
Face à cela, il n'y a qu'une seule façon de gérer la situation, en engageant nos « adversaires » de manière constructive, en discuter ouvertement, civilement, intelligemment et sans se crisper.
En général, j’éprouve pas mal de difficultés avec tout ça car la politique me tient à cœur et que j'ai trop souvent tendance à m’énerver pour des peccadilles. C'est un domaine où je dois m'améliorer en me maîtrisant beaucoup mieux.
Un autre domaine où j'ai des progrès à faire est dans ma capacité de convaincre par des faits concrets, un raisonnement base sur le bon sens et un sens de l'humour désarmant. Nous reviendrons sur la question quand je me serai amélioré et que j'aurai développé une stratégie qui tient la route.
En attendant, j'ai du pain sur la planche !
Face à cela, il n'y a qu'une seule façon de gérer la situation, en engageant nos « adversaires » de manière constructive, en discuter ouvertement, civilement, intelligemment et sans se crisper.
En général, j’éprouve pas mal de difficultés avec tout ça car la politique me tient à cœur et que j'ai trop souvent tendance à m’énerver pour des peccadilles. C'est un domaine où je dois m'améliorer en me maîtrisant beaucoup mieux.
Un autre domaine où j'ai des progrès à faire est dans ma capacité de convaincre par des faits concrets, un raisonnement base sur le bon sens et un sens de l'humour désarmant. Nous reviendrons sur la question quand je me serai amélioré et que j'aurai développé une stratégie qui tient la route.
En attendant, j'ai du pain sur la planche !
Libellés :
leadership,
politique,
psychologie
mercredi, août 01, 2018
Décisions sans regrets
Avez-vous déjà pris une décision que vous avez regrette tôt ou tard ? Si ce n'est pas le cas, vous avez une sacrée chance ; des tas de gens ont plutôt l’expérience inverse.
Ce qui est remarquable, c'est que dans le processus de prise de décision, d'innombrables techniques sont à notre disposition, à commencer par la fameuse « Table de Décision » que préconisait Ben Franklin sans mentionner de nombreuse techniques utilisant des approches mathématiques ou scientifiques, principalement axées sur le coté cartésien de la prise de décision .
Ce qui est manifestement absent dans ce processus, c'est ce que j'appellerais le « Facteur-Regret ». Cela fonctionne comme ceci; demandez-vous d'abord : « Si je prends (ou ne prends pas) cette décision, est-ce que je vais le regretterai un jour ? »
Ce qui est remarquable, c'est que dans le processus de prise de décision, d'innombrables techniques sont à notre disposition, à commencer par la fameuse « Table de Décision » que préconisait Ben Franklin sans mentionner de nombreuse techniques utilisant des approches mathématiques ou scientifiques, principalement axées sur le coté cartésien de la prise de décision .
Ce qui est manifestement absent dans ce processus, c'est ce que j'appellerais le « Facteur-Regret ». Cela fonctionne comme ceci; demandez-vous d'abord : « Si je prends (ou ne prends pas) cette décision, est-ce que je vais le regretterai un jour ? »
- Cela peut être exprimé dans le temps: tôt ou tard.
- En intensité: en souffrirai-je, cela sera-t-il mineur, déchirant ?
- En matière d'occasions: Ma seule chance, ou la situation se représentera-t-elle ?
- Entre vie et mort (sérieux!)
- En matière de fierté, de joie ou de honte, etc.
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