Cette histoire de trou noir n'est pas une aventure spatiale, mais plutôt un simple rappel qu'il faut rester extrêmement prudent à chaque fois que nous enfourchons nos vélos.
D'abord, imaginez une piste cyclable qui se rétrécit pour passer sous un tunnel étroit, partagé avec un petit cours d'eau. Comme tout passage souterrain, et malgré un peu d’éclairage, tout y est sombre, ce qui rend la visibilité assez difficile, surtout lors d'une journée ensoleillée qui demande une adaptation rétinienne très rapide.
C'est là que je me suis engagé avec mon épouse, ce vendredi, alors que nous nous remettions en selle pour la première fois cette saison. Comme la piste se rétrécit à environ 1,20 mètre de large à l'entrée du tunnel, celle-ci consiste en un plancher de bois, avec le mur du tunnel sur le côté droit et un parapet en béton d'une hauteur de 1,20 mètre à gauche.
Alors que j'abordais ce passage souterrain sans grande visibilité, j'ai presque immédiatement senti mon vélo déraper sur l'eau qui avait débordé du ruisseau et recouvrant le plancher étroit.
Ma bicyclette s'est alors dérobée sous mon corps, tandis que mon épaule droite frappait violemment le béton du tunnel sur ma droite, m’éjectant ainsi du vélo et me faisant ricocher vers la gauche où mon l'arrière de mon torse allais percuter le muret en ciment sur la gauche.
Quand je me suis retrouvé sur les fesses, le résultat final se montait à une douleur insupportable et 4 côtes cassées. Aie, aie, aie!
lundi, mai 28, 2018
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