- Elle adore le ski et veut être excellente dans ce qu'elle fait.
- Elle a parfaitement assimilé toute la technique nécessaire pour réussir
- Elle a la forme physique requise pour alimenter sa technique exceptionnelle
- Elle est totalement concentré sur la victoire et ne se laisse pas distraire
- La somme de tout ce qui précède n'est pas juste ce dont elle a besoin, mais est bien au dessus, lui offrant ainsi une énorme marge sécuritaire
lundi, novembre 30, 2015
Le secret de Shiffrin
L'autre victoire de Mikaela Shiffrin hier, en slalom, m'a fait réfléchir sur ce qui pouvait la rendre invincible à ski ; voici donc les conclusions auxquelles je suis parvenu …
dimanche, novembre 29, 2015
L'exceptionnalisme américain (ski aux pieds)
Comme la plupart des spectateurs assidus des courses de ski, j'était sur un nuage quand j'ai vu Mikaela Shiffrin écraser ses concurrentes et gagner avec une avance record de 3 secondes 07 sur la deuxième.
En même temps, je me disais que l'équipe américaine de ski est remarquable dans la façon dont elle continue de gagner des courses avec des athlètes isolés, qui ne peuvent guère s'appuyer sur une forte équipe débordante de talents comme c'est le cas pour la plupart des autres grandes équipes qui gagnent.
C'est donc ça, les skieurs américains de haut niveau sont des « cas isolés », comme Billy Kid, les frères et sœurs Cochran, les jumeaux Mahre, Tamara McKinney, Bill Johnson, Daron Rahlves, Bode Miller, Lindsey Vonn, Ted Ligety et Mikaela Shiffrin, la prodige du jour, pour ne citer que les meilleurs et plus récents cas.
Que les États-Unis puissent produire autant de skieurs exceptionnels sans avoir une équipe solidement fournie à la base ne cesse pas de m’étonner et de me perplexer. Qui pourrait m'expliquer cela ?
En même temps, je me disais que l'équipe américaine de ski est remarquable dans la façon dont elle continue de gagner des courses avec des athlètes isolés, qui ne peuvent guère s'appuyer sur une forte équipe débordante de talents comme c'est le cas pour la plupart des autres grandes équipes qui gagnent.
C'est donc ça, les skieurs américains de haut niveau sont des « cas isolés », comme Billy Kid, les frères et sœurs Cochran, les jumeaux Mahre, Tamara McKinney, Bill Johnson, Daron Rahlves, Bode Miller, Lindsey Vonn, Ted Ligety et Mikaela Shiffrin, la prodige du jour, pour ne citer que les meilleurs et plus récents cas.
Que les États-Unis puissent produire autant de skieurs exceptionnels sans avoir une équipe solidement fournie à la base ne cesse pas de m’étonner et de me perplexer. Qui pourrait m'expliquer cela ?
samedi, novembre 28, 2015
La valeur des mauvaises expériences !
Hier, sur le télésiège, un homme d'une cinquantaine d’années me racontait une mauvaise expérience qui lui était arrivé quand il s’était hasardée sur l'une des pistes noires foncé de Jupiter.
Je lui ai dit qu'il avait du apprendre ainsi quelque chose de très important, car il n'y a pas de mauvaise expérience dans la mesure où tout ce qui nous fait mal ne nous tue pas, que succès et bonheur ne nous apprennent jamais rien, et que ce sont là des activités à éviter.
L'homme m'a bien écouté, a réfléchit un moment et m'a finalement déclaré qu'il était d'accord avec moi.
Je lui ai dit qu'il avait du apprendre ainsi quelque chose de très important, car il n'y a pas de mauvaise expérience dans la mesure où tout ce qui nous fait mal ne nous tue pas, que succès et bonheur ne nous apprennent jamais rien, et que ce sont là des activités à éviter.
L'homme m'a bien écouté, a réfléchit un moment et m'a finalement déclaré qu'il était d'accord avec moi.
Libellés :
l'art du ski,
philosophie
vendredi, novembre 27, 2015
L'importance d'un bon plan intérieur
Les deux premières maisons que j'ai fait construire avaient des problèmes liés à de mauvais plans d'étage. Les architecte ne sont guère capables de réaliser des plans intérieurs qui soient fonctionnels et où tout coule harmonieusement.
Au lieu de cela, ils se laissent emporter par le dessin de la coque externe de l'habitation et, ensuite, font de leur mieux pour forcer la distribution des pièces à l'intérieur de celle-ci. On ne dit jamais deux sans trois, et pour cette troisième maison, j'ai passé 80% de mon temps et de mes efforts à mettre au point les plans d’étages avant de passer à l'extérieur.
Au lieu de cela, ils se laissent emporter par le dessin de la coque externe de l'habitation et, ensuite, font de leur mieux pour forcer la distribution des pièces à l'intérieur de celle-ci. On ne dit jamais deux sans trois, et pour cette troisième maison, j'ai passé 80% de mon temps et de mes efforts à mettre au point les plans d’étages avant de passer à l'extérieur.
- D'abord, ceux-ci doivent prendre en compte tous les usagers de la résidence
- Ils doivent aussi correspondre à leur mode de vie (repas, repos, divertissement)
- Ils doivent offrir un flux de trafic naturel qui s'adapte aux besoins de chacun Ils doivent optimiser l'emplacement, la vue et l'ensoleillement
- Ils doivent absolument être créé en vues trois-dimensionnelles, de sorte que chaque partie prenante puisse voir et comprendre la fonctionnalité de l’ensemble y compris l'aspect des plafonds (détail très important !)
- Ils doivent enfin contenir meubles et accessoires d'ameublement pour éviter toute surprise de dernière minute
jeudi, novembre 26, 2015
La vraie histoire de Thanksgiving
L'image qu'ont la plupart des gens de Thanksgiving est une fête où de pieux pèlerins et d'heureux Indiens font un grand banquet ensemble, mais la réalité est différente.
Tout a commencé en 1614 lorsque des explorateurs sont rentrés en Angleterre avec un bateau chargé d'esclaves qui sont des Indiens de la tribu Patuxet. Avant de partir, ces mêmes anglais avaient bien évidemment contaminé les indigènes qui restaient par une épidémie de variole, qui allait ensuite anéantir tous ceux qui avaient échappé au raid.
Lorsqu'en 1620 les pèlerins emblématiques ont atteint la baie du Massachusetts, ils ont trouvé Squanto, un Indien, qui avait échappé à l'esclavage et parlait un peu anglais. Il leur a apprit à cultiver le maïs, à pêcher et leur avait permit de négocier un traité de paix avec la tribu Wampanoag.
Quand les nouvelles de ce nouvel eldorado sont parvenues en Angleterre, certains extrémistes religieux (un peu comme aujourd'hui) qu'on appelait « puritains », ont commencé à arriver en grand nombre. Comme les terrains n’étaient pas clôturés, ils se sont servit, ont capturés les jeunes indigènes les plus costauds pour en faire des esclaves et ont tué le reste.
La tribu Pequot qui n'a pas de traité de paix avec les puritains a alors riposté et s'est lancée dans l'une des guerres les plus sanglantes qui soit. En 1637, tout près de la ville de Groton dans le Connecticut, plus de 700 hommes, femmes et enfants de la tribu Pequot était rassemblée pour leur fête annuel du maïs vert, tout comme on célèbre Thanksgiving de nos jours.
Juste avant l'aube, les Indiens étaient encerclés par des mercenaires anglais et hollandais qui les ont fait sortir de leur hutte ; tous ont été massacrés tandis que leurs femmes et leurs enfants restés à l'intérieur étaient tous brûlés vifs. Le lendemain, le gouverneur de la colonie de la baie de Massachusetts proclamait « une journée d'action de grâce » pour marquer l'occasion.
Pour nous, Thanksgiving est tout à fait pacifique ; il s'agit tout simplement une fête de famille ponctuée par une délicieuse fondue et qui tient lieu de remerciement sincère pour se retrouver tous ensemble et en bonne santé.
Tout a commencé en 1614 lorsque des explorateurs sont rentrés en Angleterre avec un bateau chargé d'esclaves qui sont des Indiens de la tribu Patuxet. Avant de partir, ces mêmes anglais avaient bien évidemment contaminé les indigènes qui restaient par une épidémie de variole, qui allait ensuite anéantir tous ceux qui avaient échappé au raid.
Lorsqu'en 1620 les pèlerins emblématiques ont atteint la baie du Massachusetts, ils ont trouvé Squanto, un Indien, qui avait échappé à l'esclavage et parlait un peu anglais. Il leur a apprit à cultiver le maïs, à pêcher et leur avait permit de négocier un traité de paix avec la tribu Wampanoag.
Quand les nouvelles de ce nouvel eldorado sont parvenues en Angleterre, certains extrémistes religieux (un peu comme aujourd'hui) qu'on appelait « puritains », ont commencé à arriver en grand nombre. Comme les terrains n’étaient pas clôturés, ils se sont servit, ont capturés les jeunes indigènes les plus costauds pour en faire des esclaves et ont tué le reste.
La tribu Pequot qui n'a pas de traité de paix avec les puritains a alors riposté et s'est lancée dans l'une des guerres les plus sanglantes qui soit. En 1637, tout près de la ville de Groton dans le Connecticut, plus de 700 hommes, femmes et enfants de la tribu Pequot était rassemblée pour leur fête annuel du maïs vert, tout comme on célèbre Thanksgiving de nos jours.
Juste avant l'aube, les Indiens étaient encerclés par des mercenaires anglais et hollandais qui les ont fait sortir de leur hutte ; tous ont été massacrés tandis que leurs femmes et leurs enfants restés à l'intérieur étaient tous brûlés vifs. Le lendemain, le gouverneur de la colonie de la baie de Massachusetts proclamait « une journée d'action de grâce » pour marquer l'occasion.
Pour nous, Thanksgiving est tout à fait pacifique ; il s'agit tout simplement une fête de famille ponctuée par une délicieuse fondue et qui tient lieu de remerciement sincère pour se retrouver tous ensemble et en bonne santé.
mercredi, novembre 25, 2015
Notre congrès américain et ses priorités
Si vous écoutez les républicains au congrès, vous entendrez une litanie de « annulons le plan de santé d'Obama » ou « temps de mettre nos troupes sur le terrain en Syrie et en Irak », mais jamais un seul vote pour mettre fin aux « inversions d'entreprises ».
Celles-ci sont crées par des fusion entre une société américaine et une autre domiciliée à l’étranger afin de délocaliser le siège social hors des États-Unis, tout comme ce qui vient d’être annoncé lundi entre Allergan et Pfizer, pour quelque 160 milliards de dollars.
Ceci est le résultat direct de la corruption de nos représentants par « big pharma » ou par les grosses entreprises du pays. Nos politiciens ne font que ce qui est bon pour leur carrière politique au détriment de collecter les impôts là où il faut.
Il est grand temps que nos fainéants du congrès se mettent enfin au boulot pour ramener tout cet argent dans les caisses de l’état plutôt que dans les leurs pour assurer leur réélection !
Celles-ci sont crées par des fusion entre une société américaine et une autre domiciliée à l’étranger afin de délocaliser le siège social hors des États-Unis, tout comme ce qui vient d’être annoncé lundi entre Allergan et Pfizer, pour quelque 160 milliards de dollars.
Ceci est le résultat direct de la corruption de nos représentants par « big pharma » ou par les grosses entreprises du pays. Nos politiciens ne font que ce qui est bon pour leur carrière politique au détriment de collecter les impôts là où il faut.
Il est grand temps que nos fainéants du congrès se mettent enfin au boulot pour ramener tout cet argent dans les caisses de l’état plutôt que dans les leurs pour assurer leur réélection !
mardi, novembre 24, 2015
Un croissant américain bon et pas cher
J'adore les croissants et mon attachement pour ce gourmandise bien française a fait que nous en mangeons religieusement chaque week-end, depuis maintenant un bon bout de temps.
On peut trouver un croissant ordinaire pour environ 2 ou 3 euros dans une « boulangerie » américaine, alors qu'en France, la friandise ne coûte guère qu'autour d'un seul euro.
Généralement, leur goût, taille et qualité varient considérablement et acheter des croissants au hasard dans un point de vente inconnu reste souvent une loterie. La plupart du temps ils seront mauvais ou moyens, mais beaucoup plus rarement excellents. Cette observation vaut autant pour l'Europe que pour les États-Unis.
Autrefois, il nous arrivait d'acheter, certains week-ends des croissants auprès d'une boulangerie locale ; ils étaient chers et leur goût était assez irrégulier. Il y a environ trois ou quatre ans, Costco, notre magasin préféré, s'est mis à en offrir. Nous les avons essayé ; ils étaient confectionnés sur place, étaient bons et surtout incroyablement bon marché à moins de 50 centimes d'euro la pièce.
Résultat, l'Amérique peut encore fabriquer de bons produits à des prix compétitifs, depuis l'humble croissant de chez Costco à la fusée spatiale SpaceX !
On peut trouver un croissant ordinaire pour environ 2 ou 3 euros dans une « boulangerie » américaine, alors qu'en France, la friandise ne coûte guère qu'autour d'un seul euro.
Généralement, leur goût, taille et qualité varient considérablement et acheter des croissants au hasard dans un point de vente inconnu reste souvent une loterie. La plupart du temps ils seront mauvais ou moyens, mais beaucoup plus rarement excellents. Cette observation vaut autant pour l'Europe que pour les États-Unis.
Autrefois, il nous arrivait d'acheter, certains week-ends des croissants auprès d'une boulangerie locale ; ils étaient chers et leur goût était assez irrégulier. Il y a environ trois ou quatre ans, Costco, notre magasin préféré, s'est mis à en offrir. Nous les avons essayé ; ils étaient confectionnés sur place, étaient bons et surtout incroyablement bon marché à moins de 50 centimes d'euro la pièce.
Résultat, l'Amérique peut encore fabriquer de bons produits à des prix compétitifs, depuis l'humble croissant de chez Costco à la fusée spatiale SpaceX !
lundi, novembre 23, 2015
La règle d'or pour persuader ...
Récemment, j'ouvrais un biscuit chinois dont le petit message à l'intérieur disait : « Les gens ne sont pas convaincus par ce que nous disons, mais plutôt par ce qu'ils comprennent ... »
Ce petit conseil a eu toute mon attention et m'a rappelé toutes ces occasions où j'essayais de convaincre sans grand résultat. Je trouvais que mon laïus était bon, mais ce n’était pas du tout un avis partagé par ceux qui devaient l'écouter.
Fort de cette révélation, je vais désormais m'assurer de toujours bien vérifier ce que les gens auront retenu de mes conseils avant d'assumer qu'ils sont gagnés à ma cause. S'ils ne parviennent pas à répéter ce que je veux qu'ils se souviennent, je vais continuer d’améliorer mon histoire jusqu'à ce qu'elle ait tout l'impact voulu.
Ravi d'avoir encore appris cette bonne leçon qui ne s'applique pas seulement à la persuasion, mais à toutes les formes de communication !
Ce petit conseil a eu toute mon attention et m'a rappelé toutes ces occasions où j'essayais de convaincre sans grand résultat. Je trouvais que mon laïus était bon, mais ce n’était pas du tout un avis partagé par ceux qui devaient l'écouter.
Fort de cette révélation, je vais désormais m'assurer de toujours bien vérifier ce que les gens auront retenu de mes conseils avant d'assumer qu'ils sont gagnés à ma cause. S'ils ne parviennent pas à répéter ce que je veux qu'ils se souviennent, je vais continuer d’améliorer mon histoire jusqu'à ce qu'elle ait tout l'impact voulu.
Ravi d'avoir encore appris cette bonne leçon qui ne s'applique pas seulement à la persuasion, mais à toutes les formes de communication !
dimanche, novembre 22, 2015
Retour sur les planches !
Hier marquait mon premier jour de ski de la saison après une pause de six mois. C’était aussi le début de ma 63e saison d'hiver skis aux pieds (okay, je laisse les détails à votre imagination ...)
Comme d'habitude, je me rappelais encore des mouvements fondamentaux, prouvant, s'il le fallait, que mon soupçon d'angoisse avant de glisser vers le bas était totalement injustifié. Toute la fonction directionnelle a été parfaite (virages à gauche, à droite, et « schuss » dans le pente), mes jambes n’étaient pas trop en guimauve et, en dépit de conditions très marginales et beaucoup trop de gens sur la piste, j'ai envie de « remettre ça ».
Je me suis pointé à 14h15 et j'ai fais la fermeture. Cela m'a permis de trouver une excellent place pour garer mon auto et éviter l'encombrement chaotique qui régnait plus tôt dans la journée. Le ciel était clair et malgré un froid mordant, je me suis bien amusé pendant quelques heures.
Comme chaque skieur le sait, il n'y a jamais une seule journée skis aux pieds qui puisse être mauvaise. Conclusion, je suis satisfait et j'ai dédicacé un grand nombre de mes virages (et schuss) à des potes à qui j'avais promis ça ; cela dit, je n'ai pas encore décidé si je vais recommencer aujourd'hui!
Comme d'habitude, je me rappelais encore des mouvements fondamentaux, prouvant, s'il le fallait, que mon soupçon d'angoisse avant de glisser vers le bas était totalement injustifié. Toute la fonction directionnelle a été parfaite (virages à gauche, à droite, et « schuss » dans le pente), mes jambes n’étaient pas trop en guimauve et, en dépit de conditions très marginales et beaucoup trop de gens sur la piste, j'ai envie de « remettre ça ».
Je me suis pointé à 14h15 et j'ai fais la fermeture. Cela m'a permis de trouver une excellent place pour garer mon auto et éviter l'encombrement chaotique qui régnait plus tôt dans la journée. Le ciel était clair et malgré un froid mordant, je me suis bien amusé pendant quelques heures.
Comme chaque skieur le sait, il n'y a jamais une seule journée skis aux pieds qui puisse être mauvaise. Conclusion, je suis satisfait et j'ai dédicacé un grand nombre de mes virages (et schuss) à des potes à qui j'avais promis ça ; cela dit, je n'ai pas encore décidé si je vais recommencer aujourd'hui!
samedi, novembre 21, 2015
Libérer le côté ludique
Quand nous avons été élevés dans les privations, dans l'optique de bien s'occuper des siens et quand nous avons cette épée de Damoclès faite de peur et de prudence, suspendue au-dessus de notre tête toute la vie, il est très difficile de lâcher prise et de bien profiter de celle-ci avec insouciance et égoïsme.
Ce que je veux dire par là est qu'on se refuse trop souvent ce qui pourrait nous faire vraiment plaisir. Je ne parle pas de faire des imprudences ou du mal à qui que ce soit, mais tout simplement de faire ce qui semble être amusant, stimulant et appropriée pour le moment.
Je n'ai jamais tellement regardé ma façon de vivre de cette manière. Je n'ai guère pris du plaisir qu'au coup par coup, souvent en éprouvant une certaine culpabilité (certains pourraient ne pas être d'accord avec moi, mais encore une fois, ce n'est là que mon point de vue !).
Peut-être que le moment est venu d'en faire un peu plus ?
Ce que je veux dire par là est qu'on se refuse trop souvent ce qui pourrait nous faire vraiment plaisir. Je ne parle pas de faire des imprudences ou du mal à qui que ce soit, mais tout simplement de faire ce qui semble être amusant, stimulant et appropriée pour le moment.
Je n'ai jamais tellement regardé ma façon de vivre de cette manière. Je n'ai guère pris du plaisir qu'au coup par coup, souvent en éprouvant une certaine culpabilité (certains pourraient ne pas être d'accord avec moi, mais encore une fois, ce n'est là que mon point de vue !).
Peut-être que le moment est venu d'en faire un peu plus ?
vendredi, novembre 20, 2015
Si j’étais un migrant ...
Je serais ravi d'avoir quelqu'un originaire du terroir qui puisse me guider en me donnant une « feuille de route », comme par exemple:
Je dis tout cela, parce que je sais de quoi je parle; j’étais moi aussi un migrant. J'ai cherché, trouvé et appliqué les principes ci-dessus et cela nous a très bien servi, ma famille et moi. Notre vie dans notre pays d'accueil aura été à la fois réussie et heureuse pour chacun d'entre-nous.
- Faire de mon mieux pour me fondre et m'intégrer le plus parfaitement possible au sein de ma nouvelle société d'accueil.
- Apprendre la langue locale et en faire une priorité, y compris sur ma propre langue.
- Adopter les coutumes locales et célébrer les fêtes de mon nouveau pays.
- M'assurer de donner des noms à mes enfants qui fassent partie des noms traditionnels de mon pays d'accueil.
- Élever mes enfants comme s'ils appartenaient vraiment à leur nouvelle communauté; les encourager à choisir un grand nombre de leurs amis parmi les enfants locaux.
- M'habiller et me comporter comme la majorité des gens vivant dans mon pays d'accueil.
- Lorsque cela devient possible, et s'il le faut, changer ou modifier mes noms et prénoms de sorte qu'ils s'harmonisent avec ceux de la majorité.
- Faire un effort constant pour rencontrer et socialiser avec les gens du pays et pas seulement les ressortissants de mon ancien pays, s'il s'en trouve également dans ma communauté.
- Éviter les pratiques négatives (tabagisme, consommation d'alcool excessive ou autres comportements mal acceptés) qui pourrait me singulariser.
- Lorsque cela est possible, devenir citoyen, voter et participer activement à la vie et à l'avenir de la communauté.
Je dis tout cela, parce que je sais de quoi je parle; j’étais moi aussi un migrant. J'ai cherché, trouvé et appliqué les principes ci-dessus et cela nous a très bien servi, ma famille et moi. Notre vie dans notre pays d'accueil aura été à la fois réussie et heureuse pour chacun d'entre-nous.
jeudi, novembre 19, 2015
Un coup sur la tête ?
Au début du mois, je me suis mis à ressentir une douleur étrange dans ma tête. Je l'ais sentie à l'intérieur de la cavité crânienne, pas à l'extérieur. D'abord, c’était juste au lit et assez vite, de façon sporadique, pendant la journée.
Un matin, au moment du petit déjeuner, ma femme m'a raconté une histoire qu'elle avait lu à propos d'un jeune homme qui souffrait de maux de tête atroces et chez qui on avait trouvé un ver parasite enroulé autour de son cerveau, après y avoir navigué à travers son corps.
C'est là que je lui réponds : « C'est peut-être ce qui est en train de m'arriver avec le drôle de mal de tête que j'ai depuis une journée ! » D'abord, je ne sentais la douleur qu'au lit, en dormant sur le coté de mon os temporal gauche, et plus tard, j'ai ressentis la douleur de façon sporadique pendant la journée.
Cela n’était pas comme un mal de tête ordinaire, mais plutôt comme le résultat d'une blessure interne. Pire, quand je suis secouais ma tête latéralement, cela me faisait vraiment très mal, comme si mon cerveau tapait dans quelque chose de très sensible à l'intérieur de la cavité gauche.
Je suis immédiatement allé voir mon docteur qui a effectué une série de tests pour vérifier mon sens de l'équilibre, ma coordination ainsi que ma vision. Tout s'est avéré totalement négatif et je me suis sentis assez stupide d'avoir remué ciel et terre pour rien du tout.
Mes symptômes vieux de deux jours ont disparu progressivement au cours des 48 heures suivantes, mais pas avant qu'une marque étrange n'apparaisse sur ma tempe gauche avant de finalement s'effacer. Si j'avais joué au football américain quand j’étais jeune, j'aurai pu comprendre, mais ça n'a jamais été le cas, et à ce jour, ce mystère reste entier!
Un matin, au moment du petit déjeuner, ma femme m'a raconté une histoire qu'elle avait lu à propos d'un jeune homme qui souffrait de maux de tête atroces et chez qui on avait trouvé un ver parasite enroulé autour de son cerveau, après y avoir navigué à travers son corps.
C'est là que je lui réponds : « C'est peut-être ce qui est en train de m'arriver avec le drôle de mal de tête que j'ai depuis une journée ! » D'abord, je ne sentais la douleur qu'au lit, en dormant sur le coté de mon os temporal gauche, et plus tard, j'ai ressentis la douleur de façon sporadique pendant la journée.
Cela n’était pas comme un mal de tête ordinaire, mais plutôt comme le résultat d'une blessure interne. Pire, quand je suis secouais ma tête latéralement, cela me faisait vraiment très mal, comme si mon cerveau tapait dans quelque chose de très sensible à l'intérieur de la cavité gauche.
Je suis immédiatement allé voir mon docteur qui a effectué une série de tests pour vérifier mon sens de l'équilibre, ma coordination ainsi que ma vision. Tout s'est avéré totalement négatif et je me suis sentis assez stupide d'avoir remué ciel et terre pour rien du tout.
Mes symptômes vieux de deux jours ont disparu progressivement au cours des 48 heures suivantes, mais pas avant qu'une marque étrange n'apparaisse sur ma tempe gauche avant de finalement s'effacer. Si j'avais joué au football américain quand j’étais jeune, j'aurai pu comprendre, mais ça n'a jamais été le cas, et à ce jour, ce mystère reste entier!
mercredi, novembre 18, 2015
À la Galerie d'art ...
Vendredi dernier, nous visitions la galerie Renwick, située sur Pennsylvania Avenue, tout près de la Maison Blanche, à l'occasion de sa réouverture.
Il est bon de savoir que cette galerie fut le premier espace construit pour servir de musée d'art dans notre capitale fédérale de Washington. Après avoir été fermé pendant deux ans, le musée Renwick, dédié à l'artisanat et au design, fait partie du groupe de musées du Smithsonian. Ce jour là, on pouvait y voir le résultat de 30 millions de dollars de rénovation.
Parmi les pièces présentées, je suis tombé sous le charme de « Shindig », par Patrick Dougherty, un ouvrage basé sur un tissage complexe de saules en tous genres ...
Il est bon de savoir que cette galerie fut le premier espace construit pour servir de musée d'art dans notre capitale fédérale de Washington. Après avoir été fermé pendant deux ans, le musée Renwick, dédié à l'artisanat et au design, fait partie du groupe de musées du Smithsonian. Ce jour là, on pouvait y voir le résultat de 30 millions de dollars de rénovation.
Parmi les pièces présentées, je suis tombé sous le charme de « Shindig », par Patrick Dougherty, un ouvrage basé sur un tissage complexe de saules en tous genres ...
mardi, novembre 17, 2015
Terrorisme : Limites des renseignements
Si les attentats du 11 Septembre avaient demandé un niveau élevé de sophistication, ceux de Paris sont simples et faciles à reproduire. Ils auraient pu être commis par n'importe qui, sans moyens de communications trop avancées.
Une simple réunion entre assaillants et un accord sur le temps précis de l'attaque auraient suffi, ce qui signifie que de futures attaques identiques peuvent facilement être reproduites, tout comme le sont du reste la plupart des fusillades en masse que l'on voit couramment aux États-Unis.
Il est du reste difficile pour les services de renseignements de suivre tous les suspects de très près car cela demande beaucoup de temps et de moyens.
Cela signifie tout simplement qu'une attaque comme celle de vendredi à Paris est facile à mettre en œuvre, tant que les gouvernements ne se mettent pas à traiter les causes profondes des problèmes au lieu de répondre juste aux symptômes ...
Une simple réunion entre assaillants et un accord sur le temps précis de l'attaque auraient suffi, ce qui signifie que de futures attaques identiques peuvent facilement être reproduites, tout comme le sont du reste la plupart des fusillades en masse que l'on voit couramment aux États-Unis.
Il est du reste difficile pour les services de renseignements de suivre tous les suspects de très près car cela demande beaucoup de temps et de moyens.
Cela signifie tout simplement qu'une attaque comme celle de vendredi à Paris est facile à mettre en œuvre, tant que les gouvernements ne se mettent pas à traiter les causes profondes des problèmes au lieu de répondre juste aux symptômes ...
lundi, novembre 16, 2015
Je vous présente NPR !
Jeudi dernier, nous avons visité les studios de NPR (National Public Radio) à Washington. Les seuls studios radio que j'avais visité auparavant était ceux de Park City ; aussi, découvrir cette grande centrale de radiodiffusion américaine qu'est NPR, a été une expérience absolument géniale.
Les programmes de NPR sont écoutés par environ 21 millions d'Américains à travers 900 stations de radio affiliées, ce qui en fait la source d'information la plus populaire du pays.
Notre guide était vraiment excellente et j'etais ravis de découvrir enfin où nos émissions preferrées étaient crées, en particulier toutes les émissions d'information matinales que nous écoutons presque religieusement.
Nous avons pu voir certains journalistes dont nous ne connaissions guère que la voix et c'était très gratifiant. À une époque où les medias de qualité sont en voie de disparition, cette visite représentait une bouffée d'air frais, et m'aura enfin aidé à associer une image bien concrète à ma ration quotidienne de radio ...
Les programmes de NPR sont écoutés par environ 21 millions d'Américains à travers 900 stations de radio affiliées, ce qui en fait la source d'information la plus populaire du pays.
Notre guide était vraiment excellente et j'etais ravis de découvrir enfin où nos émissions preferrées étaient crées, en particulier toutes les émissions d'information matinales que nous écoutons presque religieusement.
Nous avons pu voir certains journalistes dont nous ne connaissions guère que la voix et c'était très gratifiant. À une époque où les medias de qualité sont en voie de disparition, cette visite représentait une bouffée d'air frais, et m'aura enfin aidé à associer une image bien concrète à ma ration quotidienne de radio ...
dimanche, novembre 15, 2015
Bernie et Hillary
La nuit dernière c'était au tour de Bernie et d'Hillary de s'affronter lors du 2ème débat présidentiel du parti démocrate.
Alors qu'Hillary est la politicienne parfaite qui tourne comme une girouette et ment parfaitement comme il faut et quand il faut, l'idéalisme de Bernie est irréaliste, car il veut beaucoup trop en faire en voulant tout changer, tout de suite.
Dans le monde réel, le genre de transformation et de changement « révolutionaires » que Bernie Sanders demande, n'est guère possible que sous une contrainte et un désespoir extrêmes, mais pas dans le contexte d'un débat politique long, ardu et désordonnée comme il serait réaliste de l'anticiper.
Cela fait d'Hillary Clinton la candidate inévitable - même si je déteste cette option – et par là même, notre prochain président.
Alors qu'Hillary est la politicienne parfaite qui tourne comme une girouette et ment parfaitement comme il faut et quand il faut, l'idéalisme de Bernie est irréaliste, car il veut beaucoup trop en faire en voulant tout changer, tout de suite.
Dans le monde réel, le genre de transformation et de changement « révolutionaires » que Bernie Sanders demande, n'est guère possible que sous une contrainte et un désespoir extrêmes, mais pas dans le contexte d'un débat politique long, ardu et désordonnée comme il serait réaliste de l'anticiper.
Cela fait d'Hillary Clinton la candidate inévitable - même si je déteste cette option – et par là même, notre prochain président.
samedi, novembre 14, 2015
Les nouveaux sauvages
Une fois de plus, le massacre de Paris montre clairement que lorsque des sauvages et des fous sont cachés parmi nous, nous ne sommes plus en sécurité. À partir de ce moment, il est temps de changer les règles.
Les « libertés », comme nous les connaissons, doivent être redéfinies, comme par exemple le « droit » du port d'arme pour un oui ou pour un non. De même, comme la religion semble être au cœur de toute cette sauvagerie, il ne faudra pas hésiter à la freiner et la contrôler.
Pas drôle pour ces quelques fous, mais beaucoup mieux pour la majorité des gens plutôt sains d'esprit.
Les « libertés », comme nous les connaissons, doivent être redéfinies, comme par exemple le « droit » du port d'arme pour un oui ou pour un non. De même, comme la religion semble être au cœur de toute cette sauvagerie, il ne faudra pas hésiter à la freiner et la contrôler.
Pas drôle pour ces quelques fous, mais beaucoup mieux pour la majorité des gens plutôt sains d'esprit.
vendredi, novembre 13, 2015
Panne de lentille de contact
Cela fait plus de 30 ans que je porte des lentilles de contact, et pour la première fois cette semaine, j'en ai eu une qui ne corrigeait rien. Hé oui, un placebo pur et simple.
Alors que je regardais la télé chez ma fille, je me demandais si ce je voyais était vraiment en haute définition, car l'image ne me paraissait pas très nette.
Je dois dire aussi que ma myopie est très légère et sur un seul œil. Donc, je me suis posé la question pendant deux bons jours jusqu'à ce que je mette mes lunettes de vue pour découvrir que c'était bien ça ; ma lentille ne corrigeait rien. Par chance, j'en avais une de rechange, je l'ai mise et tout de suite et le problème fut réglé sur le champ !
Cela démontre bien, s'il le fallait, que nul n'est jamais abri des problèmes de contrôle de la qualité ....
Alors que je regardais la télé chez ma fille, je me demandais si ce je voyais était vraiment en haute définition, car l'image ne me paraissait pas très nette.
Je dois dire aussi que ma myopie est très légère et sur un seul œil. Donc, je me suis posé la question pendant deux bons jours jusqu'à ce que je mette mes lunettes de vue pour découvrir que c'était bien ça ; ma lentille ne corrigeait rien. Par chance, j'en avais une de rechange, je l'ai mise et tout de suite et le problème fut réglé sur le champ !
Cela démontre bien, s'il le fallait, que nul n'est jamais abri des problèmes de contrôle de la qualité ....
jeudi, novembre 12, 2015
Le 4e débat Républicain
Je n'aime pas Hillary Clinton, mais je pense qu'elle se situe largement en tête de tous ces pauvres candidats républicains qui se sont entre-déchiré pendant la soirée de mardi.
Ce quatrième débat à montré d'importantes fractures dans l'idéologie de leur partie, leurs concepts de réformes fiscales autant incomplètes que naïves, leur idée de ce qui motive les entreprises à délocaliser (bas salaires, pas une question d'impôts, comme ils disent), leur seul front commun consistant à démolir Obamacare (le nouveau programme de santé publique) et partir en guerre contre le monde entier (sauf pour Rand Paul).
Il faut être désespérément stupide de continuer de croire en des candidats aussi incompétents et c'est la raison pour laquelle, si elle ne fait pas de grosses erreurs, Hillary est à peu près sure de devenir notre prochaine présidente.
Ce quatrième débat à montré d'importantes fractures dans l'idéologie de leur partie, leurs concepts de réformes fiscales autant incomplètes que naïves, leur idée de ce qui motive les entreprises à délocaliser (bas salaires, pas une question d'impôts, comme ils disent), leur seul front commun consistant à démolir Obamacare (le nouveau programme de santé publique) et partir en guerre contre le monde entier (sauf pour Rand Paul).
Il faut être désespérément stupide de continuer de croire en des candidats aussi incompétents et c'est la raison pour laquelle, si elle ne fait pas de grosses erreurs, Hillary est à peu près sure de devenir notre prochaine présidente.
mercredi, novembre 11, 2015
Vue du Monument de Washington
Toutes ces années, nous n'avions jamais eu l'occasion de nous hisser au sommet du Monument de Washington et c'est aujourd'hui qu'on allait enfin prévu d'y aller. Tous les astres et autres étoiles semblaient alignés à l'exception du temps qui est resté pluvieux toute la journée.
Quand nous sommes arrivés près du fameux obélisque, le vent soufflait si fort que notre parapluie en fut complètement retourné, mais cela ne nous a pas empêché de prendre notre courage à deux mains et de sauter dans l'ascenseur qui nous a emporté 170 mètres dans les nuages.
Là, toutes les fenêtres étaient ruisselantes de pluie et comme il n'y avait pas d'essuie-glaces, nous avons collé nos yeux à la vitre et fait marché nos imaginations du mieux que nous pouvions.
Nous avons vu la Maison-Blanche, avons salué président Obama de la main, mais nous n'avons pas pu voir s'il a répondu à notre salut amical. Toute cette pluie sur le carreau nous bloquait notre visibilité !
Quand nous sommes arrivés près du fameux obélisque, le vent soufflait si fort que notre parapluie en fut complètement retourné, mais cela ne nous a pas empêché de prendre notre courage à deux mains et de sauter dans l'ascenseur qui nous a emporté 170 mètres dans les nuages.
Là, toutes les fenêtres étaient ruisselantes de pluie et comme il n'y avait pas d'essuie-glaces, nous avons collé nos yeux à la vitre et fait marché nos imaginations du mieux que nous pouvions.
Nous avons vu la Maison-Blanche, avons salué président Obama de la main, mais nous n'avons pas pu voir s'il a répondu à notre salut amical. Toute cette pluie sur le carreau nous bloquait notre visibilité !
mardi, novembre 10, 2015
Bonzaï !
Notre première journée autour de la ville de Washington aura passé bien trop vite ; d'abord nous sommes allés visiter la ville toute proche d'Annapolis, qui est aussi la capitale du Maryland sur la baie de Chesapeake, et l'après-midi, le jardin botanique national à notre retour dans la capitale des États-Unis.
Étant donnée que visiter un jardin botanique en Novembre n'est pas nécessairement le meilleur moment de l'année, nous avons passé la plupart de notre temps à explorer le musée du bonsaï et du penjing qui est extraordinaire, et mets bien en évidence le travail à très longue haleine que représentent ces arts vivant exceptionnels.
En effet, de nombreuses pièces exposées ont prit naissance bien avant je fasse mon apparition sur cette terre, ce qui n'est pas peu dire. L'exposition est riche, variée et comprend les deux interprétations, tant japonaises que chinoises, de cette merveilleuse « sculpture végétale ».
C'est un art créatif que j'aime et qui m'inspire. J'adorerais l'apprendre le jour où j'arrête de skier, mais de vous à moi, j'ai bien peu que cela n'arrive jamais !
Étant donnée que visiter un jardin botanique en Novembre n'est pas nécessairement le meilleur moment de l'année, nous avons passé la plupart de notre temps à explorer le musée du bonsaï et du penjing qui est extraordinaire, et mets bien en évidence le travail à très longue haleine que représentent ces arts vivant exceptionnels.
En effet, de nombreuses pièces exposées ont prit naissance bien avant je fasse mon apparition sur cette terre, ce qui n'est pas peu dire. L'exposition est riche, variée et comprend les deux interprétations, tant japonaises que chinoises, de cette merveilleuse « sculpture végétale ».
C'est un art créatif que j'aime et qui m'inspire. J'adorerais l'apprendre le jour où j'arrête de skier, mais de vous à moi, j'ai bien peu que cela n'arrive jamais !
lundi, novembre 09, 2015
La constante évolution de l'ailerette
Je me souviens des ailettes (ou ailerettes) qui sont apparues sur les gros porteurs, comme le Boeing 747-400, vers la fin des années 80, et celles, en « râtelier », sur les premiers Airbus 319.
Depuis, ces ailettes se sont multipliées, en particulier depuis que le bon vieux 737 s'est mis au goût du jour en 2002, avec ses énormes ailerettes par rapport à la taille de l'appareil. Hier, alors que nous volions dans un Boeing 737 MAX flambant neuf, je remarquai un nouveau type de « winglet » qui était un hybride, entre une ailette mixte et une en râtelier.
C'est là que je me suis rappelé le condor et ses bouts d'ailes plutôt sophistiqués qu'il utilise admirablement pour exploiter les moindres courants ascendants.
Quand vas-t-on voir l'aboutissement de toutes ces conceptions d'ailettes atteindre une certaine maturation technique ? Il me semble que les ingénieurs aéronautiques n'ont jamais vraiment bien planché sur la question depuis que le principe a été découvert en 1975.
Cela indique aussi que - par rapport aux oiseaux – nos avions modernes ont encore pas mal de progrès à faire ....
Depuis, ces ailettes se sont multipliées, en particulier depuis que le bon vieux 737 s'est mis au goût du jour en 2002, avec ses énormes ailerettes par rapport à la taille de l'appareil. Hier, alors que nous volions dans un Boeing 737 MAX flambant neuf, je remarquai un nouveau type de « winglet » qui était un hybride, entre une ailette mixte et une en râtelier.
C'est là que je me suis rappelé le condor et ses bouts d'ailes plutôt sophistiqués qu'il utilise admirablement pour exploiter les moindres courants ascendants.
Quand vas-t-on voir l'aboutissement de toutes ces conceptions d'ailettes atteindre une certaine maturation technique ? Il me semble que les ingénieurs aéronautiques n'ont jamais vraiment bien planché sur la question depuis que le principe a été découvert en 1975.
Cela indique aussi que - par rapport aux oiseaux – nos avions modernes ont encore pas mal de progrès à faire ....
dimanche, novembre 08, 2015
Bourse aux skis ce week-end !
Chaque année, la bourse aux skis de Park City est quelque chose à ne pas manquer, surtout si vous n'avez aucune envie d'hypothéquer votre maison pour équipper toute la famille avant de la lâcher sur les pistes.
Le mot d'ordre est donc de ne pas rater cette manifestation annuelle qui s'étend sur trois jours, début novembre. C'est exactement ce que j'ai fait, d'abord Vendredi soir (c'était ouvert de 20 heures à 1 heure du matin), mais quand je suis arrivée sur place 10 minutes avant l'ouverture il y avait déjà une queue sans fin qui s'étirait sur tout le quartier.
Comme je ne voulais pas me geler en attendant dans un froid glacial, j'ai fais demi-tour et suis rentrée au maison. Le matin suivant, je tentais à nouveau l'expérience, cette fois-ci avec succès, en compagnie de mon épouse.
Nous avons regardé la marchandise qui était offerte. Je suis toujours à la recherche d'une ou plusieurs paires de « skis à caillasse » que j'ai tendance à consommer en assez grande quantité.
J'en ai effectivement trouvé une, déjà montée avec des fixations, utilisée deux ou deux fois, avec la semelle fraichement meulée, et nous l'avons donc ramenée à la maison.
Nous avons trouvé que la sélection de marchandise était bonne, du matériel en passant par les vêtements et tous les accessoires.
Celui qui continue d'acheter son équipement de ski en magasin est complètement fou car en venant à cette bourse aux skis, il va au moins économiser 40% sur les prix couramment pratiqués par les commerçants.
Si vous avez manqué cette occasion, marquez bien vos calendriers pour l'an prochain !
Le mot d'ordre est donc de ne pas rater cette manifestation annuelle qui s'étend sur trois jours, début novembre. C'est exactement ce que j'ai fait, d'abord Vendredi soir (c'était ouvert de 20 heures à 1 heure du matin), mais quand je suis arrivée sur place 10 minutes avant l'ouverture il y avait déjà une queue sans fin qui s'étirait sur tout le quartier.
Comme je ne voulais pas me geler en attendant dans un froid glacial, j'ai fais demi-tour et suis rentrée au maison. Le matin suivant, je tentais à nouveau l'expérience, cette fois-ci avec succès, en compagnie de mon épouse.
Nous avons regardé la marchandise qui était offerte. Je suis toujours à la recherche d'une ou plusieurs paires de « skis à caillasse » que j'ai tendance à consommer en assez grande quantité.
J'en ai effectivement trouvé une, déjà montée avec des fixations, utilisée deux ou deux fois, avec la semelle fraichement meulée, et nous l'avons donc ramenée à la maison.
Nous avons trouvé que la sélection de marchandise était bonne, du matériel en passant par les vêtements et tous les accessoires.
Celui qui continue d'acheter son équipement de ski en magasin est complètement fou car en venant à cette bourse aux skis, il va au moins économiser 40% sur les prix couramment pratiqués par les commerçants.
Si vous avez manqué cette occasion, marquez bien vos calendriers pour l'an prochain !
samedi, novembre 07, 2015
Les skis: un mariage forcé ?
Tout comme la plupart des oiseaux et beaucoup d'humains, les skis restent ensemble pour la vie. C'est un peu comme un mariage, mais une c'est en fait une union arrangée sans demander l'avis à chacune des deux planches. Bon, c'est quand même assez différent par rapport au mariage traditionnel car il n'y a pas vraiment de sexe, mais cependant beaucoup de plaisir, aussi que longtemps que les deux partenaires restent ensemble et soient bien dirigés.
Parfois, ils vont converger tout le temps, ce que certains appellent le temps du chasse neige. Une réunion bien spirituelle, car ce sont toujours que les spatules ou la partie supérieure du ski qui se concertent. Cependant, en général, les skis mènent d'avantage des vies parallèles et quand ils se mettent à diverger c'est toujours un mauvais signe.
Contrairement aux couples humains, les skis s'habillent toujours exactement de la même façon. Je dois aussi souligner que l’infidélité et le divorce n'existent pas entre skis. D'accord, j'ai vu des séparations temporaires qui durent tout au plus une heure ou deux ; à l'heure du déjeuner au restaurant d'altitude, par exemple, il arrive que le propriétaire d'une paire qui craint qu'on la lui vole, va la séparer et la disperser sur des râteliers éloignés.
C'est aussi vrai que la disparition d'un seul ski peut briser un couple. Je me souviens d'un jour de mai en 1995, quand l'un de mes skis s'est détaché en heurtant une pointe de sapin alors que je skiais en poudreuse sous le télésiège de Little Cloud à Snowbird. L'autre ski est resté veuf pour toujours et ne s'en est jamais remis (je crois que j'avais perdu la « femme » mais il se pourrait bien que les skis n'aient pas de sexe, ce qui m'est du reste parfaitement égal!).
Le mariage entre un ski droit et un ski gauche à beau être arrangé, il peut durer très, très longtemps. Bien sûr, au fil des années, les surfaces se rayent, tout comme nos visages se rident, il faut juste s'assurer que leurs bons cotés ne perdent jamais leur tranchant et leurs parties inférieures restent propres et lisses, mais vous saviez déjà que cela allait de soi !
Parfois, ils vont converger tout le temps, ce que certains appellent le temps du chasse neige. Une réunion bien spirituelle, car ce sont toujours que les spatules ou la partie supérieure du ski qui se concertent. Cependant, en général, les skis mènent d'avantage des vies parallèles et quand ils se mettent à diverger c'est toujours un mauvais signe.
Contrairement aux couples humains, les skis s'habillent toujours exactement de la même façon. Je dois aussi souligner que l’infidélité et le divorce n'existent pas entre skis. D'accord, j'ai vu des séparations temporaires qui durent tout au plus une heure ou deux ; à l'heure du déjeuner au restaurant d'altitude, par exemple, il arrive que le propriétaire d'une paire qui craint qu'on la lui vole, va la séparer et la disperser sur des râteliers éloignés.
C'est aussi vrai que la disparition d'un seul ski peut briser un couple. Je me souviens d'un jour de mai en 1995, quand l'un de mes skis s'est détaché en heurtant une pointe de sapin alors que je skiais en poudreuse sous le télésiège de Little Cloud à Snowbird. L'autre ski est resté veuf pour toujours et ne s'en est jamais remis (je crois que j'avais perdu la « femme » mais il se pourrait bien que les skis n'aient pas de sexe, ce qui m'est du reste parfaitement égal!).
Le mariage entre un ski droit et un ski gauche à beau être arrangé, il peut durer très, très longtemps. Bien sûr, au fil des années, les surfaces se rayent, tout comme nos visages se rident, il faut juste s'assurer que leurs bons cotés ne perdent jamais leur tranchant et leurs parties inférieures restent propres et lisses, mais vous saviez déjà que cela allait de soi !
vendredi, novembre 06, 2015
Une belle augmentation ...
Hier matin, j'ai eu une bonne surprise. Un mail m'invitant à vérifier le prochain montant qui sera viré sur mon compte par la caisse d'assurance vieillesse française. Je dois admettre que j’étais assez choqué d'apprendre que j'allais être augmenté !
Ici, aux États-Unis, avec l'indice des prix à plat, mon chèque mensuel n'a pas bougé, mais les français, qui sont aussi fauchés que nous, ont fait un bel effort et m'ont octroyé une augmentation de 0,1% à compter de ce mois (c'est ça, vous avez bien lu, un dixième de pour-cent). Je ne vais pas entrer dans le détail des montants, mais je veux juste dire que ce petit coup de pouce reste assez maigre.
Je comptais l'utiliser pour me payer une modeste Porsche Macan Turbo, histoire d'aider un peu le groupe Volkswagen qui en a bien besoin en ce moment, mais après avoir refais mes calculs deux ou trois fois, je n'ai pas réussi à déterminer quand je parviendrais à m'offrir ce petit bijou.
Bon, c'est pas grave, je boirais une bonne bière à la place !
Ici, aux États-Unis, avec l'indice des prix à plat, mon chèque mensuel n'a pas bougé, mais les français, qui sont aussi fauchés que nous, ont fait un bel effort et m'ont octroyé une augmentation de 0,1% à compter de ce mois (c'est ça, vous avez bien lu, un dixième de pour-cent). Je ne vais pas entrer dans le détail des montants, mais je veux juste dire que ce petit coup de pouce reste assez maigre.
Je comptais l'utiliser pour me payer une modeste Porsche Macan Turbo, histoire d'aider un peu le groupe Volkswagen qui en a bien besoin en ce moment, mais après avoir refais mes calculs deux ou trois fois, je n'ai pas réussi à déterminer quand je parviendrais à m'offrir ce petit bijou.
Bon, c'est pas grave, je boirais une bonne bière à la place !
jeudi, novembre 05, 2015
Les skis ont-ils une âme ?
Si vous posez cette question à un constructeur de ski français, vous entendrez un « oui ! » sans la moindre ambiguïté. Pendant des années, alors qu’américains ou allemands appelaient l’âme du ski « core » ou « kern », mes compatriotes préféraient utiliser le terme beaucoup plus spirituel d’âme.
Bien sûr, certaines personnes plus prosaïques dérapaient un peu et appelaient la partie centrale de leur skis « noyau » tout comme les étrangers, mais les vrais artistes, les constructeurs de ski sensibles et passionnés mettaient toujours une « âme » à l’intérieur des skis qu'ils fabriquaient.
C'est ainsi qu'on parlait d’âmes en frêne, en contreplaqué, en stratifié, et même parfois (au moment du casse-croûte) en sandwich. Pendant les années 70, les skis un peu moins nobles commençaient à recevoir des âmes en polyuréthane. Mais c'est Dynastar, qui a toujours eu le don de trouver une bonne raison « marketing » à tout ce qu'ils concoctaient, qui avait créé l’âme en Oméga, qui a parfois tournée acrylique quand la priorité était donnée à l'envol et la légèreté.
Dois-je oublier ces mystérieuses âmes vides ou creuses inventées par les frères Haldemann? Non, bien sûr. Ceci dit, je suis convaincu que les skis dotés d'une « âme » plutôt que d'un vulgaire noyau, ne meurent jamais. Ils se réincarnent en clôtures, en chaises rustiques ou en autres pièces de mobilier.
En dépit de toutes ces « âmes » délaissées qui errent un peu partout à Park City, je dois avouer qu'il me reste toujours à rencontrer des skis « zombies .. »
Bien sûr, certaines personnes plus prosaïques dérapaient un peu et appelaient la partie centrale de leur skis « noyau » tout comme les étrangers, mais les vrais artistes, les constructeurs de ski sensibles et passionnés mettaient toujours une « âme » à l’intérieur des skis qu'ils fabriquaient.
C'est ainsi qu'on parlait d’âmes en frêne, en contreplaqué, en stratifié, et même parfois (au moment du casse-croûte) en sandwich. Pendant les années 70, les skis un peu moins nobles commençaient à recevoir des âmes en polyuréthane. Mais c'est Dynastar, qui a toujours eu le don de trouver une bonne raison « marketing » à tout ce qu'ils concoctaient, qui avait créé l’âme en Oméga, qui a parfois tournée acrylique quand la priorité était donnée à l'envol et la légèreté.
Dois-je oublier ces mystérieuses âmes vides ou creuses inventées par les frères Haldemann? Non, bien sûr. Ceci dit, je suis convaincu que les skis dotés d'une « âme » plutôt que d'un vulgaire noyau, ne meurent jamais. Ils se réincarnent en clôtures, en chaises rustiques ou en autres pièces de mobilier.
En dépit de toutes ces « âmes » délaissées qui errent un peu partout à Park City, je dois avouer qu'il me reste toujours à rencontrer des skis « zombies .. »
mercredi, novembre 04, 2015
L'air pur de Chamonix ?
Quand j’étais un gamin en train de grandir dans les alpages Haut-Savoyards, je me rappelle entendre à tout bout de champs : « Tu en a de la chance de vivre à l'air pur ! »
Apparemment, les choses ont bien changé et aujourd'hui, la ville de montagne par excellence qu'est Chamonix est en train de tirer la sonnette d'alarme car toute sa vallée baigne désormais dans un nuage de pollution allant du violet, au jaune et au gris. Bien sûr, cela est dû en partie au passage annuel d'un demi-million de gros camions diesel à travers le tunnel du Mt. Blanc, mais aussi à toutes les cheminées à feu de bois qui continuent d'avoir la faveurs de la plus grande partie des chamoniards.
Ajoutez à cela le fait que Chamonix est l'antithèse d'une station « ski aux pieds » ; en effet, aller des Houches à Argentière, ou du Brévent à la Flégère, nécessite toujours l'utilisation d'une véhicule. En plus, il faut compter sur la pollution industrielle de la basse vallée de l'Arve qui trouve le moyen de remonter jusqu'au fond du bassin chamoniard pour tout réunir afin d'avoir un phénomène climatique pervers.
C'est bien ça ; le flancs abrupts des montagnes dans lesquelles Chamonix est encaissé favorise l'inversion de température en fond de vallée, qui piège les polluants dans un air stagnant, particulièrement pendant les journées ensoleillées d'hiver. Alors comment la capitale du ski et de l'alpinisme va-t-elle pouvoir s'en sortir ?
D'abord, comme avec toute forme de dépendance, il va falloir que Chamonix admettre qu'elle a un gros problème. C'est toujours l'étape la plus difficile à franchir avant d’entamer le processus de guérison. De là, rien n'est impossible!
Apparemment, les choses ont bien changé et aujourd'hui, la ville de montagne par excellence qu'est Chamonix est en train de tirer la sonnette d'alarme car toute sa vallée baigne désormais dans un nuage de pollution allant du violet, au jaune et au gris. Bien sûr, cela est dû en partie au passage annuel d'un demi-million de gros camions diesel à travers le tunnel du Mt. Blanc, mais aussi à toutes les cheminées à feu de bois qui continuent d'avoir la faveurs de la plus grande partie des chamoniards.
Ajoutez à cela le fait que Chamonix est l'antithèse d'une station « ski aux pieds » ; en effet, aller des Houches à Argentière, ou du Brévent à la Flégère, nécessite toujours l'utilisation d'une véhicule. En plus, il faut compter sur la pollution industrielle de la basse vallée de l'Arve qui trouve le moyen de remonter jusqu'au fond du bassin chamoniard pour tout réunir afin d'avoir un phénomène climatique pervers.
C'est bien ça ; le flancs abrupts des montagnes dans lesquelles Chamonix est encaissé favorise l'inversion de température en fond de vallée, qui piège les polluants dans un air stagnant, particulièrement pendant les journées ensoleillées d'hiver. Alors comment la capitale du ski et de l'alpinisme va-t-elle pouvoir s'en sortir ?
D'abord, comme avec toute forme de dépendance, il va falloir que Chamonix admettre qu'elle a un gros problème. C'est toujours l'étape la plus difficile à franchir avant d’entamer le processus de guérison. De là, rien n'est impossible!
mardi, novembre 03, 2015
L'invasion britannique de la Haute-Savoie ...
Le sujet reste encore tabou et les Haut-Savoyards de souche préfèrent ne pas en parler trop ouvertement. La réalité est que tous les anglais qui viennent s'établir dans leurs stations de montagne sont bel et bien en train de transformer leur coin et leur culture de manière irréversible.
Je parle de ma vallée natale de Morzine, qui se situe à environ une heure de l'aéroport de Genève et de ses vols Easyjet bons marché en direction de Londres. Tout le monde sait que quelque chose de déplaisant est en train de mijoter, mais personne ne peut dire quand et à quel point la marmite va entrer en ébullition et se mettre à déborder.
Les britanniques ont découvert l'endroit dans les années 1990 et depuis, ont acheté tout ce qui était à vendre (pour être parfaitement honnête et transparent, j'ai participé à ce transfert de biens quand j'ai vendu ma maison à des anglais en 1989 ...).
Face à cet assaut « envahisseur », la population locale s'est sentie totalement impuissante et c'est trouvée dans une position assez ambiguë parce que d'un coté elle profitait de cette manne économique en ayant, en plus, le sentiment déplaisant de trahir son propre patrimoine … Ceci est bien ce qui explique en grande partie cette crise sous-jacente dont on ne parle guère ouvertement.
En raison d'un pouvoir d'achat supérieur à celui des français, les britanniques ont pu acheter tout l'immobilier mis en vente dans les stations de montagne Haut-Savoyardes, et ce faisant, ont tiré les prix vers le haut, bloquant ainsi tout espoir d’accession des jeunes du coin à la propriété, à moins bien entendu qu'ils puissent hériter des biens de leur propre famille.
Trop souvent, il leur a parfois fallu vendre ces mêmes biens pour satisfaire des frais de succession ou encore le payement de l’impôt sur la fortune, ou ISF. C'est un peu ce que l'on appelle dans les Rocheuses américaines le « syndrome d'Aspen » ; pour expliquer, c'est ce qui se passe aussi dans mon patelin de Park City où les habitants de longue date, et même les « petits » millionnaires, sont chassés par des milliardaires !
Si cela n'était pas assez mauvais, il y a plus grave ; les britanniques transplantés en Haute-Savoie ne semblent pas vouloir s'intégrer parmi les français qui les entourent. Ils restent au contraire bien entre eux, solidement groupé dans leurs cellules anglophones, ne cherchant surtout pas à apprendre le français, mais n’hésitant pas à envoyer leurs enfants à l'école du village et à bien profiter du système de soins de santé français gracieusement mis à leur disposition par les contribuables locaux. Seuls les ménages biculturels (avec un conjoint du coin, ou pour le moins français) s’intègrent à la communauté et cela s’arrête là.
Pour exacerber un peu plus la situation, les « rosbifs », comme mes amis morzinois appellent les anglais, ont la spécialité des « chalets-gîtes » qui sont leur formule hôtelière préférée. Ces établissements sont gérés à partir du Royaume-Uni et tout vient de là, du personnel jusqu'aux provisions qui transitent à travers le tunnel sous la Manche.
Bien entendu, le personnel qui fait fonctionner ces chalets n'est généralement pas soumis au droit français du travail et ce faisant, ces systèmes para-hôteliers jouissent d'un avantage totalement injuste par rapport à l’hôtellerie et aux loueurs locaux.
Quand je questionne mes amis et ma famille à propos de cette anomalie, ceux-ci lèvent les bras au ciel en me répondant qu'on ne peut rien faire contre cet état de fait, et que les britanniques profitent de certains passe-droits qui font partie de la législation de l'union européenne. En plus de ces « chalets-gîtes », il existe toute une infrastructure d'entreprises plus ou moins artisanales venant se greffer sur les activités des « colons » anglais.
D'abord il y a toutes les agences immobilières tenues par des anglais, et ensuite il y a ces navettes d'aéroport qui fournissent une liaison impeccable à leurs compatriotes, en contournant les transports publics français en place, tels que taxis et autobus réguliers. Même choses pour les travaux de construction ou d’aménagement ; la main-d’œuvre est importés directement d'outre-manche.
Des services additionnels et spécialisés (tels que la livraison de ski de location au chalet ou à l'appartement, et copiés sur ce qui se fait aux États-Unis) rentrent en concurrence directe avec les service offerts par la population locale, qui n'ont d'autre alternative que de s'acquitter de leurs impôts locaux !
Combien de temps ces injustices économiques vont-elles durer ? Difficile à dire. Dans l’intervalle, il faudra voir si ces « envahisseurs » seront en mesure de s'adapter avec la vie plutôt spartiate qui règne pendant la morte-saison dans des villages comme Morzine, où il n'y a pas grand-chose à faire. Une petite ville comme Chamonix offre d'avantage d’activité et d'animation à cause de sa plus grande taille, de sa notoriété et de ses entre-saisons beaucoup plus courtes.
La question est donc de savoir si tous ces londoniens comblés et gâtés, qui vivent en autarcie, pourront supporter l'ennui de la morte-saison en montagne et s'entendre sur le long terme avec leur voisins francophones ? De plus, il est fort probable que la période actuelle de « lune de miel » continuera tant qu'il y aura quelque chose à gagner pour les gens du terroir, mais celle-ci risque de passer assez vite une fois qu'il n'y aura plus grand-chose à engranger.
À moins, bien sûr, que tous ces gens finissent par fusionner et s'intégrer dans leur creuset commun et former un nouveau mélange ethnique harmonieux. Si cela n'est pas le cas, il est à craindre que des affrontements assez âpres pourraient se produire entre autochtones et envahisseurs.
Comme toujours, qui vivra verra, mais cela promets des moments pour le moins intéressants ; donc pour l'instant, affaire à suivre !
Je parle de ma vallée natale de Morzine, qui se situe à environ une heure de l'aéroport de Genève et de ses vols Easyjet bons marché en direction de Londres. Tout le monde sait que quelque chose de déplaisant est en train de mijoter, mais personne ne peut dire quand et à quel point la marmite va entrer en ébullition et se mettre à déborder.
Les britanniques ont découvert l'endroit dans les années 1990 et depuis, ont acheté tout ce qui était à vendre (pour être parfaitement honnête et transparent, j'ai participé à ce transfert de biens quand j'ai vendu ma maison à des anglais en 1989 ...).
Face à cet assaut « envahisseur », la population locale s'est sentie totalement impuissante et c'est trouvée dans une position assez ambiguë parce que d'un coté elle profitait de cette manne économique en ayant, en plus, le sentiment déplaisant de trahir son propre patrimoine … Ceci est bien ce qui explique en grande partie cette crise sous-jacente dont on ne parle guère ouvertement.
En raison d'un pouvoir d'achat supérieur à celui des français, les britanniques ont pu acheter tout l'immobilier mis en vente dans les stations de montagne Haut-Savoyardes, et ce faisant, ont tiré les prix vers le haut, bloquant ainsi tout espoir d’accession des jeunes du coin à la propriété, à moins bien entendu qu'ils puissent hériter des biens de leur propre famille.
Trop souvent, il leur a parfois fallu vendre ces mêmes biens pour satisfaire des frais de succession ou encore le payement de l’impôt sur la fortune, ou ISF. C'est un peu ce que l'on appelle dans les Rocheuses américaines le « syndrome d'Aspen » ; pour expliquer, c'est ce qui se passe aussi dans mon patelin de Park City où les habitants de longue date, et même les « petits » millionnaires, sont chassés par des milliardaires !
Si cela n'était pas assez mauvais, il y a plus grave ; les britanniques transplantés en Haute-Savoie ne semblent pas vouloir s'intégrer parmi les français qui les entourent. Ils restent au contraire bien entre eux, solidement groupé dans leurs cellules anglophones, ne cherchant surtout pas à apprendre le français, mais n’hésitant pas à envoyer leurs enfants à l'école du village et à bien profiter du système de soins de santé français gracieusement mis à leur disposition par les contribuables locaux. Seuls les ménages biculturels (avec un conjoint du coin, ou pour le moins français) s’intègrent à la communauté et cela s’arrête là.
Pour exacerber un peu plus la situation, les « rosbifs », comme mes amis morzinois appellent les anglais, ont la spécialité des « chalets-gîtes » qui sont leur formule hôtelière préférée. Ces établissements sont gérés à partir du Royaume-Uni et tout vient de là, du personnel jusqu'aux provisions qui transitent à travers le tunnel sous la Manche.
Bien entendu, le personnel qui fait fonctionner ces chalets n'est généralement pas soumis au droit français du travail et ce faisant, ces systèmes para-hôteliers jouissent d'un avantage totalement injuste par rapport à l’hôtellerie et aux loueurs locaux.
Quand je questionne mes amis et ma famille à propos de cette anomalie, ceux-ci lèvent les bras au ciel en me répondant qu'on ne peut rien faire contre cet état de fait, et que les britanniques profitent de certains passe-droits qui font partie de la législation de l'union européenne. En plus de ces « chalets-gîtes », il existe toute une infrastructure d'entreprises plus ou moins artisanales venant se greffer sur les activités des « colons » anglais.
D'abord il y a toutes les agences immobilières tenues par des anglais, et ensuite il y a ces navettes d'aéroport qui fournissent une liaison impeccable à leurs compatriotes, en contournant les transports publics français en place, tels que taxis et autobus réguliers. Même choses pour les travaux de construction ou d’aménagement ; la main-d’œuvre est importés directement d'outre-manche.
Des services additionnels et spécialisés (tels que la livraison de ski de location au chalet ou à l'appartement, et copiés sur ce qui se fait aux États-Unis) rentrent en concurrence directe avec les service offerts par la population locale, qui n'ont d'autre alternative que de s'acquitter de leurs impôts locaux !
Combien de temps ces injustices économiques vont-elles durer ? Difficile à dire. Dans l’intervalle, il faudra voir si ces « envahisseurs » seront en mesure de s'adapter avec la vie plutôt spartiate qui règne pendant la morte-saison dans des villages comme Morzine, où il n'y a pas grand-chose à faire. Une petite ville comme Chamonix offre d'avantage d’activité et d'animation à cause de sa plus grande taille, de sa notoriété et de ses entre-saisons beaucoup plus courtes.
La question est donc de savoir si tous ces londoniens comblés et gâtés, qui vivent en autarcie, pourront supporter l'ennui de la morte-saison en montagne et s'entendre sur le long terme avec leur voisins francophones ? De plus, il est fort probable que la période actuelle de « lune de miel » continuera tant qu'il y aura quelque chose à gagner pour les gens du terroir, mais celle-ci risque de passer assez vite une fois qu'il n'y aura plus grand-chose à engranger.
À moins, bien sûr, que tous ces gens finissent par fusionner et s'intégrer dans leur creuset commun et former un nouveau mélange ethnique harmonieux. Si cela n'est pas le cas, il est à craindre que des affrontements assez âpres pourraient se produire entre autochtones et envahisseurs.
Comme toujours, qui vivra verra, mais cela promets des moments pour le moins intéressants ; donc pour l'instant, affaire à suivre !
lundi, novembre 02, 2015
Une autre course de Formule 1 ...
Je n'avais pas regardé de course de Formule Un depuis ce dimanche après-midi quand j’étais coincé dans ma chambre d'hôtel à Zurich, il y a plus de 20 ans.
Aujourd'hui, je viens de refaire la même chose en restant scotché devant le Grand Prix du Mexique pendant toute l'épreuve, mais cette fois-ci, dans le confort de notre maison. Bon sang, les choses ont bien changé!
D'abord, la carrosserie des bolides, bien sûr, mais surtout le volant qui est maintenant tout raplapla et rempli de plus de gadgets qu'un pilote rapide devrait avoir le temps de se servir. Il n'y guère que les palettes de changement de vitesses qui se retrouvent sur le volant de nos autos qui semblent être une bonne idée, mais le reste me semble un peu poussé …
En plus de cela, il faut maintenant enlever ce sacré volant pour entrer et sortir de la voiture. Je trouve ça bien mais un peu trop compliqué pour moi ; enfin, qu'est ce que j'y connais ?
Aujourd'hui, je viens de refaire la même chose en restant scotché devant le Grand Prix du Mexique pendant toute l'épreuve, mais cette fois-ci, dans le confort de notre maison. Bon sang, les choses ont bien changé!
D'abord, la carrosserie des bolides, bien sûr, mais surtout le volant qui est maintenant tout raplapla et rempli de plus de gadgets qu'un pilote rapide devrait avoir le temps de se servir. Il n'y guère que les palettes de changement de vitesses qui se retrouvent sur le volant de nos autos qui semblent être une bonne idée, mais le reste me semble un peu poussé …
En plus de cela, il faut maintenant enlever ce sacré volant pour entrer et sortir de la voiture. Je trouve ça bien mais un peu trop compliqué pour moi ; enfin, qu'est ce que j'y connais ?
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dimanche, novembre 01, 2015
Halloween: Un résultat lamentable ...
Pour cette deuxième année dans notre nouvelle maison, notre côté optimiste s'attendait à un nombre de visiteurs en hausse pour Halloween. Tout au moins, nous espérions en voir au moins autant que l'année dernière, ce qui n'était déjà pas brillant.
Donc, avec les meilleures intentions, nous avions bien éclairé la maison, préparé les bonbons et attendu les visiteurs, mais ceux-ci n'ont pas vraiment fait l'effort de se manifester, même aux niveaux modestes que nous espérions.
Lorsque nous avons fermé la boutique, éteint les lumières et récupéré notre stock de friandises non-distribuées qui va nous durer dix ans, nous étions 40% en dessous du niveau de l'an dernier. Pas bon pour quelqu'un qui a travaillé toute sa vie dans les ventes et le commercial !
Dieu merci, notre gagne-pain ne dépend pas uniquement de cette piètre performance à Halloween. De toute évidence, notre nouvel emplacement est bien trop calme. Faut-il vendre la maison et déménager dans un coin plus animé ?
Peut-être bien, mais avant de faire cela, nous pensons faire le tour du voisinage nous-mêmes déguisés en retraités français pour nous mettre carrément à la place de notre audience. Ça pourrait être intéressant ...
Donc, avec les meilleures intentions, nous avions bien éclairé la maison, préparé les bonbons et attendu les visiteurs, mais ceux-ci n'ont pas vraiment fait l'effort de se manifester, même aux niveaux modestes que nous espérions.
Lorsque nous avons fermé la boutique, éteint les lumières et récupéré notre stock de friandises non-distribuées qui va nous durer dix ans, nous étions 40% en dessous du niveau de l'an dernier. Pas bon pour quelqu'un qui a travaillé toute sa vie dans les ventes et le commercial !
Dieu merci, notre gagne-pain ne dépend pas uniquement de cette piètre performance à Halloween. De toute évidence, notre nouvel emplacement est bien trop calme. Faut-il vendre la maison et déménager dans un coin plus animé ?
Peut-être bien, mais avant de faire cela, nous pensons faire le tour du voisinage nous-mêmes déguisés en retraités français pour nous mettre carrément à la place de notre audience. Ça pourrait être intéressant ...
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