Ma dernière saison complète d'enseignement du ski s'est terminée en 1974 et j'ai aussi enseigné de façon sporadique à Avoriaz, pendant l'hiver 76-77 alors que je préparais notre départ pour l'Amérique du Nord. Depuis ce temps, je n'ai plus officiellement enseigné le ski, mais j'ai passé bien des heures à skier en compagnie de mon épouse et de mes enfants et, ce faisant, me suis comporté avec eux comme je l'aurais fait, s'ils avaient été des clients. C'est exact, vous pouvez toujours essayer de sortir le skieur de son école de ski, mais vous pourrez jamais extraire le moniteur qui habite cet individu.
Le fait de me retourner de temps à autre quand je skie avec quelqu'un est une habitude qui reste profondément ancrée et il n'y a rien que je puisse faire pour m'en débarrasser. De plus, chez moi, les virages n'interviennent généralement pas par hasard (quand il m'arrive d'en faire,) ils sont parfaitement planifiés, choisis et aussi finement exécutée que cela m'est possible. Le résultat de ce comportement bien ancré est que je prends ma façon de skier très sérieusement; beaucoup plus en fait que je n'en ai besoin, et c'est sans doute ce qui maintient ma passion pour le sport parfaitement intacte.
Je vois la montagne, les autres usagers et la gestuelle du ski bien différemment de la plupart des gens qui sont sur la piste et c'est peut être ce qui explique que je ne manque jamais de découvrir un élément nouveau qui m'avait jusqu'alors échappé. Pour moi, le ski est une véritable dépendance dont je ne me séparerai pas tant que je pourrai la pratiquer ...
samedi, mars 12, 2011
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