Ma citation préférée de Warren Buffet (et il y a des tas attribuées à cet investisseur légendaire) se traduit un peu comme ça: « Ayez peur quand le reste des gens sont cupides et ne soyez cupide que quand ces mêmes personnes sont effrayées. » Pour la première fois depuis des années, cette phrase remplie de sagesse commence à pénétrer à l'intérieur de ma petite tête bien dure. Aujourd'hui, quand je vois la bourse en train de monter de manière exubérante, je suis content – dans la mesure bien entendu où j'y ai de l'argent investit - mais il y a une petite voix en moi qui me rappelle que les hauts sont toujours suivit par des bas.
Tout à fait dans le sens de la philosophie taoïste à propos de la nature cyclique de la vie. Inversement, quand tout autour de nous semble indiquer que la fin du monde est imminente, je commence à me détendre. Est-ce là un signe que je suis sur le point de devenir un investisseur avisé et riche? Pas si vite! Je viens tout simplement d'atteindre une première étape dans le processus, à savoir celle d’être peureux quand les autres sont cupides. Il me reste encore à bien assimiler l'autre coté de l'équation ...
jeudi, mars 31, 2011
Temps printanier en dents de scie
Ces journées printanières ne sont jamais les mêmes quand on skie et la météo peut passer du coq à l’âne d'un instant à l'autre. Par exemple, hier le temps était sublime et aujourd'hui il est triste et assez affreux. C'est dans ces cas là qu'il est facile de croire que la saison est terminée. En fait, le plus souvent, quand le temps est mauvais au bas de la station, les conditions en altitude peuvent être tout simplement fantastiques.
Difficile à croire, mais pourtant vrai, et pour couronner le tout, une couverture nuageuse persistante à cette époque de l'année maintient la qualité de la neigeet apporte une expérience autant unique qu'innatendue. Donc, la morale de cette histoire est qu'un skieur ne doit jamais désespérer. Et ci vous n'aimez pas la météo à cet instant, attendez juste un quart d'heure!
Difficile à croire, mais pourtant vrai, et pour couronner le tout, une couverture nuageuse persistante à cette époque de l'année maintient la qualité de la neigeet apporte une expérience autant unique qu'innatendue. Donc, la morale de cette histoire est qu'un skieur ne doit jamais désespérer. Et ci vous n'aimez pas la météo à cet instant, attendez juste un quart d'heure!
mardi, mars 29, 2011
Le discours d'hier soir
Je pense que le discours du Président Obama à propos de l'intervention des États-Unis aux cotés des forces de la coalition était clair, raisonnable et représentait des arguments avec lesquels j’étais d'accord. Ce qu'Obama n'a cependant pas mentionné était le pouvoir dissuasif d'une telle intervention aux yeux d'autres dictateurs du Moyen-Orient comme en Syrie et partout dans la région où se trouvent d'importantes réserves d’énergie fossile.
Ne rien faire en Libye aurait encouragé tous ces tyrans et je souhaite que, dans une certaine mesure, cela puisse un peu inquiéter d'autres chefs d’état comme Gbagbo et Mugabe, qui tous deux, malheureusement, ne flottent pas sur des gisements de pétrole. Il est clair que maintenir nos 4x4 bien remplis d'essence à un prix raisonnable primera toujours sur la défense des droits de l'homme, mais ça, cela fait longtemps qu'on le sait ...
Ne rien faire en Libye aurait encouragé tous ces tyrans et je souhaite que, dans une certaine mesure, cela puisse un peu inquiéter d'autres chefs d’état comme Gbagbo et Mugabe, qui tous deux, malheureusement, ne flottent pas sur des gisements de pétrole. Il est clair que maintenir nos 4x4 bien remplis d'essence à un prix raisonnable primera toujours sur la défense des droits de l'homme, mais ça, cela fait longtemps qu'on le sait ...
Libellés :
affaires étrangères,
politique
lundi, mars 28, 2011
Je vous présente Santiago ...
Hier, alors que je skiais sous le télésiège Lady Morgan de Deer Valley à Park City, j'ai remarqué un moniteur de ski qui profitait des 30 cm de neige fraiche reçue pendant la nuit. Je ne vois pas beaucoup de moniteurs faire du ski « solo » ces jours, il semblent que la plupart d'entre eux sont d'avantage dans la profession pour l'argent que pour l'amour du ski. Je suis donc remonté en télésiège avec lui, nous avons bavardé un peu et je lui ais demandé si je pouvais le suivre en le filmant. Il a accepté et s'est aussitôt lancé dans la foret de « Centennial » à toute vitesse.
Le jeune argentin de Bariloche, avait probablement remarqué que j'étais déjà bien vieux et qu'il allait facilement me « semer » dans ce labyrinthe particulièrement raide, constitué d'énormes sapins et de trembles. A peine dix virages dans notre descente, et un peu à ma grande surprise, le jeune homme se ramassait une bonne gamelle ! Je l'aidais alors à remettre ses skis, à secouer la neige sur sa tenue et nous reprenions aussitôt notre descente en forêt à haut tempo. Il lui fallait encore s'arrêter peu de temps après pour qu'il puisse reprendre son souffle et nous sommes finalement bien arrivés au bas de la piste. Un peu choqué, il m'a dit « vous êtes un sacré skieur. » J'ai simplement répondu « Ça m'arrive encore ... » Santiago, qui avait a peine la moitié de mon âge, venait juste de me faire un merveilleux compliment!
Le jeune argentin de Bariloche, avait probablement remarqué que j'étais déjà bien vieux et qu'il allait facilement me « semer » dans ce labyrinthe particulièrement raide, constitué d'énormes sapins et de trembles. A peine dix virages dans notre descente, et un peu à ma grande surprise, le jeune homme se ramassait une bonne gamelle ! Je l'aidais alors à remettre ses skis, à secouer la neige sur sa tenue et nous reprenions aussitôt notre descente en forêt à haut tempo. Il lui fallait encore s'arrêter peu de temps après pour qu'il puisse reprendre son souffle et nous sommes finalement bien arrivés au bas de la piste. Un peu choqué, il m'a dit « vous êtes un sacré skieur. » J'ai simplement répondu « Ça m'arrive encore ... » Santiago, qui avait a peine la moitié de mon âge, venait juste de me faire un merveilleux compliment!
dimanche, mars 27, 2011
Rechute ...
Il y a environ un an, je participai dans une version « turbo » de la liaison à ski entre nos stations du nord de l'Utah et j'ai bien cru que j'allais mourir à chaque fois qu'il me fallais grimper d'horrible pentes abruptes. Même si je m’étais initialement promis de rester loin de activité auto-destructrice, je n'ai pas su dire non quand on m'a offert d'y participer une fois de plus, cette saison. Cette nouvelle édition allait du reste être truffée d'incidents imprévus. Tout à commencé sur un petit télésiège, en embarquant, ma spatule se plante dans la neige, je tombe et j'entraine dans ma chute mon ami et passager, lui cassant ses deux bâtons de ski et réussissant à lui tordre le genou ...
Si les bâtons étaient complètement fichus, son genou - Dieu merci - était seulement légèrement traumatisé, mais nous ne pouvions accomplir qu'une fraction de notre odyssée car le danger d'avalanche était tel que les cols de montagne qu'il nous fallait traverser venaient d’être fermés aux skieurs. Nous avons donc rebroussé chemin en direction de Park City sous un véritable ouragan qui par moment était prêt à nous emporter. Une bourrasque devait du reste arracher un troisième bâton des mains de mon malheureux ami, mais nous sommes tous arrivés sains et saufs et avons survécu à toutes ces horreurs. Comme notre itinéraire tronqué ne nous avait laissé que deux méchantes grimpées, j'ai bien pris mon temps et j'ai pu réussi à atteindre leurs sommets respectifs sans trop stresser. Il y aura-t-il un « prochain épisode » à toute cette histoire? Nous verrons l'an prochain ...
Si les bâtons étaient complètement fichus, son genou - Dieu merci - était seulement légèrement traumatisé, mais nous ne pouvions accomplir qu'une fraction de notre odyssée car le danger d'avalanche était tel que les cols de montagne qu'il nous fallait traverser venaient d’être fermés aux skieurs. Nous avons donc rebroussé chemin en direction de Park City sous un véritable ouragan qui par moment était prêt à nous emporter. Une bourrasque devait du reste arracher un troisième bâton des mains de mon malheureux ami, mais nous sommes tous arrivés sains et saufs et avons survécu à toutes ces horreurs. Comme notre itinéraire tronqué ne nous avait laissé que deux méchantes grimpées, j'ai bien pris mon temps et j'ai pu réussi à atteindre leurs sommets respectifs sans trop stresser. Il y aura-t-il un « prochain épisode » à toute cette histoire? Nous verrons l'an prochain ...
samedi, mars 26, 2011
Aller un peu plus vite ...
Comme vous le savez peut-être, cela fait plus de trente ans que je cours régulièrement et je dois avouer qu'au cours de toutes ces années, ma performance est en baisse de façon constante. Celle-ci a du atteindre son pic lorsque je participais à des courses de10 kilomètres au début des années quatre-vingt et je me souviens avoir alors été chronométré à environ 39 minutes. Cela représentait autour de 3 minutes 54 secondes par kilomètre. Il y a environ 15 à 20 ans de cela, un de nos voisins – qui du reste ne courrait pas – se permettait de nous dire que nous étions très lents lorsque nous courrions et qu'il n'était pas impressionné du tout. Nous l'avions compris, mais n'avions rien fait pour changer cet état de fait.
Cette semaine, j'ai du courir seul car mon épouse était en train de soigner une bronchite et c'est là que j'ai commencé à appuyer « sur le champignon » et ainsi réalisé sur deux ou trois jours que je pouvais améliorer ma vitesse si je m'y appliquais un peu. Comme il reste encore de la neige sur une partie importante de notre parcours, nous allons attendre jusqu'à ce qu'elle ait totalement disparu avant de nous mettre à une améliorer notre performance quotidienne. On ne fera pas ça pour pulvériser des records mais juste pour ralentir un tout petit peu notre déclin constant et insidieux!
Cette semaine, j'ai du courir seul car mon épouse était en train de soigner une bronchite et c'est là que j'ai commencé à appuyer « sur le champignon » et ainsi réalisé sur deux ou trois jours que je pouvais améliorer ma vitesse si je m'y appliquais un peu. Comme il reste encore de la neige sur une partie importante de notre parcours, nous allons attendre jusqu'à ce qu'elle ait totalement disparu avant de nous mettre à une améliorer notre performance quotidienne. On ne fera pas ça pour pulvériser des records mais juste pour ralentir un tout petit peu notre déclin constant et insidieux!
vendredi, mars 25, 2011
Quand la qualité demande plus de temps
Je suis actuellement au beau milieu d'un petit projet qui est est assez complexe, qui comporte de nombreux éléments allant dans tous les sens et que je tiens à porter à un niveau de qualité qui puisse me satisfaire. Je trouve l'ensemble du processus incroyablement fastidieux mais en même temps, j'apprécie ce qu'il m'apprends. Je sais que sans tout le temps que je lui consacre, le produit final ne pourra pas être aussi bon qu'il devrait. Une parfaite illustration de la loi des rendements décroissants et du principe de maturation qui ne peuvent guère se produire sans avoir le temps nécessaire.
Même si le produit final ne va surement pas changer le monde dans la plus petite mesure, je tiens à ce qu'il soit réussi. Cela va illustrer ce que je suis capable de faire et je veux aussi observer l'effet qu'aura un peu plus de maturation sur le résultat final. J’évoque assez souvent une idée de croissance qualitative par opposition a notre obsession pour tout ce qui est quantitatif, comme un nouveau concept que l'humanité ferai bien de considérer, et je suis convaincu que ce n'est pas une utopie, mais plutôt quelque chose que nous avons tous à notre portée, mais malheureusement que nous sommes encore trop souvent bien trop paresseux pour mettre en œuvre...
Même si le produit final ne va surement pas changer le monde dans la plus petite mesure, je tiens à ce qu'il soit réussi. Cela va illustrer ce que je suis capable de faire et je veux aussi observer l'effet qu'aura un peu plus de maturation sur le résultat final. J’évoque assez souvent une idée de croissance qualitative par opposition a notre obsession pour tout ce qui est quantitatif, comme un nouveau concept que l'humanité ferai bien de considérer, et je suis convaincu que ce n'est pas une utopie, mais plutôt quelque chose que nous avons tous à notre portée, mais malheureusement que nous sommes encore trop souvent bien trop paresseux pour mettre en œuvre...
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jeudi, mars 24, 2011
Génération multiples vivant ensemble?
Je n'ai jamais connu mes grands-parents, ils étaient tous partis quand j'étais juste assez grand pour m'en souvenir, mais ils faisaient partie d'une génération où aïeux, parents et enfants pouvaient vivre et coexister sous un même toit, à l'intérieur d'un même logement. Mes grands-parents et parents étaient des cultivateurs et ne se souciaient pas trop de savoir comment la société allait évoluer. Ces gens ne pensaient pas de cette façon. C'était l'époque glorieuse où une même mesure pour tous était la règle et si vous n'aimiez pas cela, vous pouvez toujours aller voir ailleurs. En raison de leur culture homogène, ces personnes pouvaient ainsi vivre ensemble et se tolérer.
Bien sûr, ça n'allait toujours tout seul, mais à part la différence d'âge, les valeurs de chacun étaient peu près les mêmes. Dans le même temps, on aurait pu transposer ma situation personnelle encore bien en retard avec les temps, avec celle d'une famille française plus typique où l'on aurait eu le schéma suivant: Les grands-parents auraient pu eux aussi être des agriculteurs, les parents, le produit de la révolution industrielle, et les enfants, la génération de la société d'information. Quand à table les enfants auraient consulté leurs messages sur des téléphone portables cachés sur leurs genoux, cela aurait fait grincer beaucoup de dents, et les grands-parents n'auraient pas non plus vu d'un très bon œil la consommation des parents à tous azimuts, quelque chose d'assez difficile à accepter pour des gens de leur âge.
Plus le temps semble passer, plus nous semblons être profondément marqués par tout ce qui nous touche et ne sentons guère capables de nous en sortir. Cette observation m'amène à postuler que les différentes générations vont trouver de plus en plus difficile, non seulement de vivre ensemble en harmonie, mais plus simplement de se supporter!
Bien sûr, ça n'allait toujours tout seul, mais à part la différence d'âge, les valeurs de chacun étaient peu près les mêmes. Dans le même temps, on aurait pu transposer ma situation personnelle encore bien en retard avec les temps, avec celle d'une famille française plus typique où l'on aurait eu le schéma suivant: Les grands-parents auraient pu eux aussi être des agriculteurs, les parents, le produit de la révolution industrielle, et les enfants, la génération de la société d'information. Quand à table les enfants auraient consulté leurs messages sur des téléphone portables cachés sur leurs genoux, cela aurait fait grincer beaucoup de dents, et les grands-parents n'auraient pas non plus vu d'un très bon œil la consommation des parents à tous azimuts, quelque chose d'assez difficile à accepter pour des gens de leur âge.
Plus le temps semble passer, plus nous semblons être profondément marqués par tout ce qui nous touche et ne sentons guère capables de nous en sortir. Cette observation m'amène à postuler que les différentes générations vont trouver de plus en plus difficile, non seulement de vivre ensemble en harmonie, mais plus simplement de se supporter!
mercredi, mars 23, 2011
Mes saisons de ski perdue ...
On dit que « l'absence attise les grandes passions, » et pour moi, ce proverbe s'applique parfaitement au ski. Tout a commencé quand j'ai fais mon service militaire dans l’armée de l'air française dans les années soixante, et me suis retrouvé affecté en Provence et en Corse. J'ai ainsi perdu une saison et demie de ski, ne pouvant guère fréquenter les pistes que durant des permissions bien trop courtes, faisant de ces courtes escapades une véritable torture. Plus tard, et juste parce que j'avais décidé de faire carrière dans la branche du ski et de venir m'installer en Amérique, j'ai passé huit autres hivers à New York au cours desquels mon ski, chaque saison, s'est limité au tout début à quelques sorties en Nouvelle-Angleterre ou même dans certaines petites stations locales qui m'ont parues horribles et qui ne valaient absolument pas la peine du déplacement.
Le seul bon ski que j'ai pu faire était durant certaines manifestations professionnelles, comme Ski Business Week, et lors de réunions de vente ou de séances de tests sur neige qui avaient tous généralement lieu dans l'Ouest, et où j'avais la chance de me retrouver sur la neige, mais ces expériences étaient si courtes et si limitées qu'elles finissaient par être, elles aussi, un véritable supplice. Pendant tout ce temps, je me sentais malheureux et avais hâte de retourner vivre à nouveau dans les montagnes où il possible de faire du bon ski.
Cette longue période de privation est la raison pour laquelle, un beau jour, sans crier « gare , » plus d'un quart de siècle plus tôt, j'ai pris le risque de déménager toute ma famille dans l'Utah et n'ai jamais regretté ce qui pouvait sembler être une petite folie. Je soupçonne aussi que cette séparation forcée est l'une des raisons pour laquelle ma passion pour ce sport est tellement forte et que le ski est pour moi une expérience vitale qui risque bien de durer jusqu'à ce que je ne puisse plus « chausser ... »
Le seul bon ski que j'ai pu faire était durant certaines manifestations professionnelles, comme Ski Business Week, et lors de réunions de vente ou de séances de tests sur neige qui avaient tous généralement lieu dans l'Ouest, et où j'avais la chance de me retrouver sur la neige, mais ces expériences étaient si courtes et si limitées qu'elles finissaient par être, elles aussi, un véritable supplice. Pendant tout ce temps, je me sentais malheureux et avais hâte de retourner vivre à nouveau dans les montagnes où il possible de faire du bon ski.
Cette longue période de privation est la raison pour laquelle, un beau jour, sans crier « gare , » plus d'un quart de siècle plus tôt, j'ai pris le risque de déménager toute ma famille dans l'Utah et n'ai jamais regretté ce qui pouvait sembler être une petite folie. Je soupçonne aussi que cette séparation forcée est l'une des raisons pour laquelle ma passion pour ce sport est tellement forte et que le ski est pour moi une expérience vitale qui risque bien de durer jusqu'à ce que je ne puisse plus « chausser ... »
mardi, mars 22, 2011
La patience paie toujours ...
C'est probablement une autre vérité fondamentale que nous découvrons au fur et à mesure que nous vieillissons. Cela semble toujours être un pari payant que d'être un peu plus patient. Des efforts soutenus dans un sens ou dans un autre finissent toujours par apporter l'effet escompté, un peu comme les glaciers créent des vallées en auge et les rivières se construisent des lits des plus impressionnants. Pourtant, ce n'est pas quelque chose qui peut être facilement observés. Beaucoup comparent cela à regarder l'herbe en train de pousser ou de la peinture en train de sécher. C'est probablement vrai, et à la fin de la journée, de l'année ou de la décennie, c'est finalement tout ce qui compte ...
lundi, mars 21, 2011
Ça ne s'arrange pas!
Hier, c'était le jour du « Natoconnect, » une odyssée à ski très privé et épuisante à laquelle j'ai le privilège de participer au sein d'un groupe de jeunes gens, principalement dans la quarantaine. L'édition de cette année a été semée d'incidents mémorables dont j'ai bien l'intention de faire état dans ce blog, lorsque j'aurai rassemblé tous les éléments nécessaires. Aujourd'hui, cependant, je voudrais mettre l'accent sur le formidable défi que représente l’acensions de pentes en compagnie des jeunes gens qui sont - en moyenne - 20 ans plus jeune que moi et très en très bonne forme.
Comme vous n'etes pas sans l'ignorer, notre condition physique baisse de manière spectaculaire au fur et à mesure que nous vieillissons. Il est également vrai que l'exercice est essentiel pour maintenir un semblant de forme. L'institut du cœur, poumon et sang à Bethesda, dans le Maryland, a étudié les changements dans la capacité aérobique de personnes saines à travers un éventail d'âge assez important. Leurs données portent sur 375 femmes et 435 hommes, âgés de 21 à 87 ans, et ont été mesurées au cours d'exercices sur tapis roulant, dans lesquels les participants étaient testés tous les quatre ans afin d'obtenir une perspective à long terme sur leur capacité aérobique, incluant la quantité d'oxygène consommée au cours de ces tests. Comme cela paraît logique, la capacité aérobique diminue quand l'activité physique baisse, quand on marche plus lentement et que tout effort physique devient épuisant, comme c’était le cas hier quand il m'a fallu gravir des pentes d'une raideur affreuse à 3.000 mètres d'altitude.
D’après leurs résultats, ces mêmes chercheurs ont calculé la variation de la capacité aérobique pour chaque décennie. Celle-ci baisse chez les hommes et les femmes, mais beaucoup plus fortement chez les plus âgés. Le déclin est de 3 à 6 pour cent par les personnes âgées entre 20 et 30 ans, mais c'est plus de 20 pour cent par décennie chez ceux qui sont au-dessus de 70 ans. Au début de la quarantaine, les hommes déclinent plus vite que les femmes quelle que soit leur activité physique. Par exemple, les hommes perdent une moyenne 8,3 pour cent de capacité aérobique dans leur quarantaine, et 23,2 pour cent par décennie des qu'il sont septuagénaires.
Pour contrer cette baisse liée à l'âge, il nous faut donc maximiser notre capacité aérobique par l'exercice. Faire du sport peut augmenter votre capacité aérobique entre 15 pour cent et 25 pour cent, ce qui, selon les chercheurs, est l'équivalent de 10 à 20 ans de jeunesse récupérée. Bien sûr, notre capacité aérobique décroît avec le temps, mais quelqu'un qui reste actif restera en meilleur force qu'un autre qui passe tout son temps devant la télévision. La baisse de la masse musculaire est un autre facteur qui contribue à la fragilité de tous ceux qui vieillissent, mais c'est également qui peut être contrée en maintenant un bon niveau d’activité. C'est donc assez simple ; nous sommes coincés et n'avons guère d'autre choix que de continuer à être très actifs!
Comme vous n'etes pas sans l'ignorer, notre condition physique baisse de manière spectaculaire au fur et à mesure que nous vieillissons. Il est également vrai que l'exercice est essentiel pour maintenir un semblant de forme. L'institut du cœur, poumon et sang à Bethesda, dans le Maryland, a étudié les changements dans la capacité aérobique de personnes saines à travers un éventail d'âge assez important. Leurs données portent sur 375 femmes et 435 hommes, âgés de 21 à 87 ans, et ont été mesurées au cours d'exercices sur tapis roulant, dans lesquels les participants étaient testés tous les quatre ans afin d'obtenir une perspective à long terme sur leur capacité aérobique, incluant la quantité d'oxygène consommée au cours de ces tests. Comme cela paraît logique, la capacité aérobique diminue quand l'activité physique baisse, quand on marche plus lentement et que tout effort physique devient épuisant, comme c’était le cas hier quand il m'a fallu gravir des pentes d'une raideur affreuse à 3.000 mètres d'altitude.
D’après leurs résultats, ces mêmes chercheurs ont calculé la variation de la capacité aérobique pour chaque décennie. Celle-ci baisse chez les hommes et les femmes, mais beaucoup plus fortement chez les plus âgés. Le déclin est de 3 à 6 pour cent par les personnes âgées entre 20 et 30 ans, mais c'est plus de 20 pour cent par décennie chez ceux qui sont au-dessus de 70 ans. Au début de la quarantaine, les hommes déclinent plus vite que les femmes quelle que soit leur activité physique. Par exemple, les hommes perdent une moyenne 8,3 pour cent de capacité aérobique dans leur quarantaine, et 23,2 pour cent par décennie des qu'il sont septuagénaires.
Pour contrer cette baisse liée à l'âge, il nous faut donc maximiser notre capacité aérobique par l'exercice. Faire du sport peut augmenter votre capacité aérobique entre 15 pour cent et 25 pour cent, ce qui, selon les chercheurs, est l'équivalent de 10 à 20 ans de jeunesse récupérée. Bien sûr, notre capacité aérobique décroît avec le temps, mais quelqu'un qui reste actif restera en meilleur force qu'un autre qui passe tout son temps devant la télévision. La baisse de la masse musculaire est un autre facteur qui contribue à la fragilité de tous ceux qui vieillissent, mais c'est également qui peut être contrée en maintenant un bon niveau d’activité. C'est donc assez simple ; nous sommes coincés et n'avons guère d'autre choix que de continuer à être très actifs!
dimanche, mars 20, 2011
Un nom qui en dit long...
Canyons et l'un des trois domaines skiables que compte Park City. Cette station compte une piste noire qui s'appele « yard sale » ce qui veut dire « vide-grenier, » celui du genre ou tous les articles sont étalés sur la pelouse du jardin. Dans le jargon de ski américain, ces mêmes termes s'appliquent à une « monstre gamelle » dans laquelle le skieur se trouve séparee de ses skis, bâtons, bonnet, lunettes, portable et portefeuille, et où tous ces objets se trouvent ainsi dispersés ou étalés sur une large surface, ressemblant ainsi à l’étalage des articles vus dans un vide-grenier traditionnel.
Cette piste qui n'est pas impossible à descendre, contrairement à ce que peut évoquer son nom, et en raison de son orientation sud-est est meilleure lorsqu'elle est skiée juste après une chute de neige ou lorsque le ciel reste couvert. Une de mes pistes préférées à Canyons et où je fais un point d'honneur à ne jamais me casser la figure pour éviter un « yard sale » ou vide-grenier !
Cette piste qui n'est pas impossible à descendre, contrairement à ce que peut évoquer son nom, et en raison de son orientation sud-est est meilleure lorsqu'elle est skiée juste après une chute de neige ou lorsque le ciel reste couvert. Une de mes pistes préférées à Canyons et où je fais un point d'honneur à ne jamais me casser la figure pour éviter un « yard sale » ou vide-grenier !
samedi, mars 19, 2011
Puissance et durée
Bien que sous le couvert du pseudonyme « Tout Droit » or encore « Go11 » je prétende aller tout « schuss, » la vérité est que l'art du ski tourne autour des virages. Pour chaque virage, ce qui compte le plus est ce qui se passe après avoir été déclanché. La phase de conduite de chaque changement de direction contient deux éléments fondamentaux: puissance et durée. La manière dont ceux-ci sont appliqués est elle aussi essentielle.
Les très bons skieurs utilisent une puissance minimale qu'il appliquent de manière permanente, tandis que tous les autres skieurs génèrent un effort sporadique et assez élevé pendant de brèves périodes qui ne suffiront pas pour compléter le virage et qu'il faudra répéter pour sauver la mise. La durée de l'effort passe donc par une concentration permanente. L'idéal est que celle-ci ne soit plus un effort conscient, mais devienne un réflexe. À ce niveau seulement, l'application permanente de l'effort peu se permettre d’être minimale. Appelons cela le secret du ski. C'est tout ce que j'avais à dire et cela suffira pour aujourd'hui ...
Les très bons skieurs utilisent une puissance minimale qu'il appliquent de manière permanente, tandis que tous les autres skieurs génèrent un effort sporadique et assez élevé pendant de brèves périodes qui ne suffiront pas pour compléter le virage et qu'il faudra répéter pour sauver la mise. La durée de l'effort passe donc par une concentration permanente. L'idéal est que celle-ci ne soit plus un effort conscient, mais devienne un réflexe. À ce niveau seulement, l'application permanente de l'effort peu se permettre d’être minimale. Appelons cela le secret du ski. C'est tout ce que j'avais à dire et cela suffira pour aujourd'hui ...
vendredi, mars 18, 2011
La montagne est-elle dans mon ADN?
Je bavardais récemment avec mon compatriote Alain Lazard, qui vit en Californie du Nord, et cela m'a fait un peu réfléchir sur certains conflits qui ont opposés montagnards et citadins dans les Alpes françaises, au cours des années soixante et soixante-dix. Ce sujet est si chargé qu'il pourra nourrir bien plus que ce blog et je vous promets du reste de continuer à l'explorer. Pour aujourd'hui, nous allons simplement nous pencher sur les plus grandes lignes. Je suis né et j'ai grandi dans un petit village de montagne des Alpes, dans une famille dont les parents ont « toujours » vécu dans leur petite vallée assez isolée. Je peux donc prétendre à une vraie origine montagnarde, profondément enracinée.
Ce qui est vrai c'est que j'aurais du mal à vivre hors de mes montagnes. Cela pourrait être dans les Alpes, les Rocheuses ou bien l'Himalaya, mais j'aurai toujours besoin de voir un certain relief autour de moi pour me sentir bien dans mon élément. Pour des raisons que je ne peux pas vraiment expliquer, je vois la montagne différemment que n'importe quelle autre personne née ailleurs, et peu y percevoir des détails qui échappent généralement à tous les autres. Ce n'est pas seulement les montagnes, mais le ciel, les nuages, la lumière et la neige. Ma relation avec mon environnement est instinctive. Je suis capable de « sentir » les avalanches et tous autres dangers avant de m'aventurer dans des endroits exposés ; mon comportement est capable de se modifier sans aucun effort conscient de ma part. Je n'ai rien appris de tout cela à l'école, ce sens est simplement innée. C'est juste là et n'a rien avoir avec une réponse apprise.
Quand je prends le temps de faire l'inventaire de ces talents, j'ai alors tendance à sentir que plus que personne, j'appartiens a ce milieu montagnard, à l'exclusion sans doute de tous ceux qui contrairement à moi, n'y sont pas nés et ne pourront jamais être en communion avec les éléments comme je suis capable de l’être. Si vous lisez ceci et venez de la plaine, de la ville ou d'une région côtière, vous ne serez sans doute pas d'accord, mais cela va être bien difficile de me faire changer d'avis.
Cela dit, plus j'y pense, plus toute cette histoire est en fait à propos de la résistance que nous avons tous à la diversité et si, à l'époque, il y avait eu davantage d'efforts fait en faveur d'un mixage harmonieux de toutes ces cultures, nous y aurions tous gagné, mais je vais réserver cette partie de la discussion pour de futurs blogs, donc une fois de plus, restez bien à l'écoute!
Ce qui est vrai c'est que j'aurais du mal à vivre hors de mes montagnes. Cela pourrait être dans les Alpes, les Rocheuses ou bien l'Himalaya, mais j'aurai toujours besoin de voir un certain relief autour de moi pour me sentir bien dans mon élément. Pour des raisons que je ne peux pas vraiment expliquer, je vois la montagne différemment que n'importe quelle autre personne née ailleurs, et peu y percevoir des détails qui échappent généralement à tous les autres. Ce n'est pas seulement les montagnes, mais le ciel, les nuages, la lumière et la neige. Ma relation avec mon environnement est instinctive. Je suis capable de « sentir » les avalanches et tous autres dangers avant de m'aventurer dans des endroits exposés ; mon comportement est capable de se modifier sans aucun effort conscient de ma part. Je n'ai rien appris de tout cela à l'école, ce sens est simplement innée. C'est juste là et n'a rien avoir avec une réponse apprise.
Quand je prends le temps de faire l'inventaire de ces talents, j'ai alors tendance à sentir que plus que personne, j'appartiens a ce milieu montagnard, à l'exclusion sans doute de tous ceux qui contrairement à moi, n'y sont pas nés et ne pourront jamais être en communion avec les éléments comme je suis capable de l’être. Si vous lisez ceci et venez de la plaine, de la ville ou d'une région côtière, vous ne serez sans doute pas d'accord, mais cela va être bien difficile de me faire changer d'avis.
Cela dit, plus j'y pense, plus toute cette histoire est en fait à propos de la résistance que nous avons tous à la diversité et si, à l'époque, il y avait eu davantage d'efforts fait en faveur d'un mixage harmonieux de toutes ces cultures, nous y aurions tous gagné, mais je vais réserver cette partie de la discussion pour de futurs blogs, donc une fois de plus, restez bien à l'écoute!
jeudi, mars 17, 2011
Si j'avais une seconde carrière ...
La nuit dernière, un des nombreux rêves dont j'ai pu me souvenir était que mon dernier employeur venait de m'offrir un travail au fin fond de l’échelle, avec la promesse que je pourrai grimper les barreaux dès que de meilleurs postes deviendraient disponibles, dans la mesure, bien sûr, où ma performance serait au moins aussi bonne que par le passé. J'ai accepté l'offre.
Tout cela m'avait suffisamment traumatisé pour me réveiller et me lancer dans une réflexion sur la façon dont j'avais rempli mes responsabilités dans ce dernier emploi, si je devais en effet me trouver en mesure de le récupérer. J'ai commencé à faire mon examen de conscience sur mon style professionnel et sur ma performance au travail et suis arrivé à la conclusion que je n’était pas si bon que ça.
J'ai donc décidé de tout reprendre à zéro en me concentrant uniquement sur les actions nécessaires pour faire croitre le volume d'affaires, beaucoup mieux communiquer avec mes collègues et subordonnés, bien m'assurer que je pourrai obtenir de francs commentaires et de fraiches idées de leur part et mieux adapter leurs actions en fonction de leurs capacités au lieu d'utiliser un gabarit unique pour tous.
Une autre découverte tout aussi révélatrice fut que j’éviterai de me lancer dans des programmes juste parce qu'ils me plaisent, mais qu'à leur place je ne poursuivrai que des initiatives parfaitement ciblées et capables de faire une différence bien concrète. C'est bien cela : d'avantage d’adéquation et moins de vanité. J'ai tellement hâte de me mettre au travail !
Tout cela m'avait suffisamment traumatisé pour me réveiller et me lancer dans une réflexion sur la façon dont j'avais rempli mes responsabilités dans ce dernier emploi, si je devais en effet me trouver en mesure de le récupérer. J'ai commencé à faire mon examen de conscience sur mon style professionnel et sur ma performance au travail et suis arrivé à la conclusion que je n’était pas si bon que ça.
J'ai donc décidé de tout reprendre à zéro en me concentrant uniquement sur les actions nécessaires pour faire croitre le volume d'affaires, beaucoup mieux communiquer avec mes collègues et subordonnés, bien m'assurer que je pourrai obtenir de francs commentaires et de fraiches idées de leur part et mieux adapter leurs actions en fonction de leurs capacités au lieu d'utiliser un gabarit unique pour tous.
Une autre découverte tout aussi révélatrice fut que j’éviterai de me lancer dans des programmes juste parce qu'ils me plaisent, mais qu'à leur place je ne poursuivrai que des initiatives parfaitement ciblées et capables de faire une différence bien concrète. C'est bien cela : d'avantage d’adéquation et moins de vanité. J'ai tellement hâte de me mettre au travail !
mercredi, mars 16, 2011
Japon: La critique est facile ...
Au cours de ces derniers jours, un grand nombre de soi-disant experts en matière nucléaire ont professé leur points de vue sur la façon dont les Japonais devraient ou auraient du avoir géré la crise difficile à laquelle ils sont confrontés, en plus de devoir faire face aux conséquences d'un tremblement de terre des plus graves et d'un tsunami encore plus dévastateur. Il ne se passe pas un jour sans que je lise, regarde ou écoute des gens qui prodiguent leurs conseils et semblent savoir mieux que quiconque ce que les Japonais devraient faire.
Tout cela me paraît poussé à l'extrême et il me semble que ces véritable encyclopédies humaines devraient commencer par prodiguer bénévolement tous leurs conseils auprès des autorités japonaises avant de dire n'importe quoi en s'adressant au grand public à propos d'événements qu'ils ne saisissent probablement pas très bien compte tenu de leur transformation constante et de leur complexité extrême. Pour ma part, je fais totalement confiance aux japonais; je pense qu'ils savent ce qu'ils font et qu'ils agissent dans l'intérêt de leur peuple, de leur pays et de leur culture.
Tout cela me paraît poussé à l'extrême et il me semble que ces véritable encyclopédies humaines devraient commencer par prodiguer bénévolement tous leurs conseils auprès des autorités japonaises avant de dire n'importe quoi en s'adressant au grand public à propos d'événements qu'ils ne saisissent probablement pas très bien compte tenu de leur transformation constante et de leur complexité extrême. Pour ma part, je fais totalement confiance aux japonais; je pense qu'ils savent ce qu'ils font et qu'ils agissent dans l'intérêt de leur peuple, de leur pays et de leur culture.
mardi, mars 15, 2011
Maintenir une vue sereine
Le Japon, la Libye, les marchés boursiers; qu'est ce qui va bien encore nous tomber sur la tête? Aujourd'hui, nous sommes en pleine dépression et c'est pourtant dans ces moments là que chacun de nous se doit de maintenir un moral fort et tout beaucoup de bon sens. C'est vrai, il faut éviter de trop s'appesantir sur toutes ces nouvelles tellement déprimantes. Ces nouvelles que nous entendons aujourd'hui, l'humanité les a entendues depuis qu'elle s'est mise à naviguer sur cette planète il y a déjà 250.000 ans quand elle s'est trouvée à même de réaliser qu'il s'agissait en effet de mauvaises nouvelles.
Aussi terribles que les dépêches que nous entendons puissent être, les invasions, les guerres, les épidémies, Tchernobyl ou encore le 11 Septembre, le ciel finit toujours par s'éclaircir et dans l'intervalle, il y a plein d'activités qui nous gardent occupés; bien sûr il y a toujours beaucoup de tension, d'insécurité, mais tout cela n'a pas empêché des milliards de personnes de traverser toutes ces crises. Quand nous restons conscients de ces réalités, nous nous rendons compte que, tant que nous ne sommes pas mort et que nous avons la chance de rester vivant en dépit du chaos et de la confusion et composer avec la situation, il ne faut pas désespérer.
C'est pourquoi le moindre optimisme qu'il nous est possible de trouver doit être nourri et amplifié pour nous permettre de bien traverser ces moments difficiles. Certes, les gens souffrent, notre planète prends des coups, mais nos énergies sont beaucoup mieux mobilisées pour trouver des solutions constructives que de nous voiler la face de désespoir.
Aussi terribles que les dépêches que nous entendons puissent être, les invasions, les guerres, les épidémies, Tchernobyl ou encore le 11 Septembre, le ciel finit toujours par s'éclaircir et dans l'intervalle, il y a plein d'activités qui nous gardent occupés; bien sûr il y a toujours beaucoup de tension, d'insécurité, mais tout cela n'a pas empêché des milliards de personnes de traverser toutes ces crises. Quand nous restons conscients de ces réalités, nous nous rendons compte que, tant que nous ne sommes pas mort et que nous avons la chance de rester vivant en dépit du chaos et de la confusion et composer avec la situation, il ne faut pas désespérer.
C'est pourquoi le moindre optimisme qu'il nous est possible de trouver doit être nourri et amplifié pour nous permettre de bien traverser ces moments difficiles. Certes, les gens souffrent, notre planète prends des coups, mais nos énergies sont beaucoup mieux mobilisées pour trouver des solutions constructives que de nous voiler la face de désespoir.
lundi, mars 14, 2011
Briser l'apathie
Cette année devrait être l'occasion de célébrer le 45e anniversaire de notre promotion à l'ancienne École d'Horlogerie de Cluses, mais il semble qu'il ne reste plus guère d'énergie et d'enthousiasme pour créer l'évènement. Il se pourrait que certains de mes anciens camarades de classe pensent qu'attendre encore cinq ans pour l'anniversaire du demi-siècle est justifiable. Comme je suis très pragmatique, je n'en suis pas si sûr et crains que beaucoup de mes vieux copains ne soient plus là ou encore ne puissent pas y assister pour de simples raisons physiques ou parce qu'il seront alors complètement démotivés; c'est pourquoi pour moi, cette année serait préférable à toute date ultérieure.
Comme je vis sur un autre continent, il me faut planifier ce déplacement, me procurer un billet d'avion à l'avance et préparer mon voyage de sorte que je n'ai pas à foncer vers l'aéroport au dernier moment. C'est ça, j'ai besoin d'un peu de temps pour me préparer, mais il me semble que le reste du groupe reste indiffèrent et n'a pas envie de s'embêter avec une telle préparation. Appelez cela de l'apathie, une forme de confort de fin de vie ou tout autre chose si vous voulez. Beaucoup d'entre eux insistent pour se retrouver très près de leur domicile afin que tout soit plus facile.
Moi, je pensais à une autre région de France, comme la Bretagne, l'Alsace ou la Corse. Beaucoup m'ont dit que si nous devions nous aller trop loin de Cluses, personne ne viendrait, mais j'ai bien l'impression que sur soixante-dix anciens élèves, ce sont toujours les mêmes qui vont participer quelque soit l'endroit où la réunion aura lieu. Aujourd'hui, je vais demander à tous ces gens s'ils ont vraiment encore envie de marquer l'anniversaire; c'est donc la question numéro un. Ensuite, nous déciderons de l'endroit et du nombre de jours. Ce sera la seconde étape. Enfin, s'il est possible d'arriver à un consensus, ce sera à moi de décider si l'occasion justifie bien les 15 heures de vol nécessaires ...
Comme je vis sur un autre continent, il me faut planifier ce déplacement, me procurer un billet d'avion à l'avance et préparer mon voyage de sorte que je n'ai pas à foncer vers l'aéroport au dernier moment. C'est ça, j'ai besoin d'un peu de temps pour me préparer, mais il me semble que le reste du groupe reste indiffèrent et n'a pas envie de s'embêter avec une telle préparation. Appelez cela de l'apathie, une forme de confort de fin de vie ou tout autre chose si vous voulez. Beaucoup d'entre eux insistent pour se retrouver très près de leur domicile afin que tout soit plus facile.
Moi, je pensais à une autre région de France, comme la Bretagne, l'Alsace ou la Corse. Beaucoup m'ont dit que si nous devions nous aller trop loin de Cluses, personne ne viendrait, mais j'ai bien l'impression que sur soixante-dix anciens élèves, ce sont toujours les mêmes qui vont participer quelque soit l'endroit où la réunion aura lieu. Aujourd'hui, je vais demander à tous ces gens s'ils ont vraiment encore envie de marquer l'anniversaire; c'est donc la question numéro un. Ensuite, nous déciderons de l'endroit et du nombre de jours. Ce sera la seconde étape. Enfin, s'il est possible d'arriver à un consensus, ce sera à moi de décider si l'occasion justifie bien les 15 heures de vol nécessaires ...
dimanche, mars 13, 2011
Jean-qui-rit, Jean-qui-pleure
Le ski de printemps est une bonne image de tous de nos hauts et nos bas. Un jour, le ciel est bleu, la neige parfaite; le lendemain matin, la nature vire sa cuti et tout semble horrible. En réalité, après une belle saison comme celle que nous avons eu jusqu'à présent, nous voici maintenant en plein régime de giboulées de Mars, avec de la pluie à Park City et de la neige en altitude et des tenues de ski bien trempées quand il est temps de rentrer à la maison. Pourtant, nous savons bien que d'ici la mi-avril, ou même en mai, selon les caprices du temps, nous allons rechausser pour d'autres merveilleuses journées de ski. Pour cela, il est nécessaire de bien se rappeler comment les choses se passent et de ne pas sombrer dans le désespoir du moment. Il faut donc conserver une imagination positive, une mémoire bien réelle et visualiser de manière un peu créative le retour à de meilleures conditions.
C'est du reste exactement la façon dont nous semblons fonctionner: Lorsque l'on s'apprête à passer au « point bas » nous nous retrouvons en chute libre et passons encore bien plus pas que le point où il serait approprie d'être désespérés. Je ne pense pas que l'exaltation marche de la même façon; nous touchons le sommet sans jamais arriver à la stratosphère. Nos pensées négatives, tout comme la loi de la pesanteur, ne font pas que nous tirer vers le bas, elles creusent un immense cratère à l'intérieur duquel toutes nos misères peuvent prendre racines. Comme tout le monde, je n'échappe pas à ce processus de me faire trop et c'est pourquoi je suis toujours en train de fouiller dans ma mémoire pour bien me dire qu'il y aura toujours du soleil après la pluie. Pour le prouver que cette théorie du cyclique fonctionne comme il se droit, aujourd'hui est une de ces journées magnifique et nous sommes de retour à la normale, donc aucune hésitation: Je vais skier!
C'est du reste exactement la façon dont nous semblons fonctionner: Lorsque l'on s'apprête à passer au « point bas » nous nous retrouvons en chute libre et passons encore bien plus pas que le point où il serait approprie d'être désespérés. Je ne pense pas que l'exaltation marche de la même façon; nous touchons le sommet sans jamais arriver à la stratosphère. Nos pensées négatives, tout comme la loi de la pesanteur, ne font pas que nous tirer vers le bas, elles creusent un immense cratère à l'intérieur duquel toutes nos misères peuvent prendre racines. Comme tout le monde, je n'échappe pas à ce processus de me faire trop et c'est pourquoi je suis toujours en train de fouiller dans ma mémoire pour bien me dire qu'il y aura toujours du soleil après la pluie. Pour le prouver que cette théorie du cyclique fonctionne comme il se droit, aujourd'hui est une de ces journées magnifique et nous sommes de retour à la normale, donc aucune hésitation: Je vais skier!
samedi, mars 12, 2011
Moniteur de ski … à vie!
Ma dernière saison complète d'enseignement du ski s'est terminée en 1974 et j'ai aussi enseigné de façon sporadique à Avoriaz, pendant l'hiver 76-77 alors que je préparais notre départ pour l'Amérique du Nord. Depuis ce temps, je n'ai plus officiellement enseigné le ski, mais j'ai passé bien des heures à skier en compagnie de mon épouse et de mes enfants et, ce faisant, me suis comporté avec eux comme je l'aurais fait, s'ils avaient été des clients. C'est exact, vous pouvez toujours essayer de sortir le skieur de son école de ski, mais vous pourrez jamais extraire le moniteur qui habite cet individu.
Le fait de me retourner de temps à autre quand je skie avec quelqu'un est une habitude qui reste profondément ancrée et il n'y a rien que je puisse faire pour m'en débarrasser. De plus, chez moi, les virages n'interviennent généralement pas par hasard (quand il m'arrive d'en faire,) ils sont parfaitement planifiés, choisis et aussi finement exécutée que cela m'est possible. Le résultat de ce comportement bien ancré est que je prends ma façon de skier très sérieusement; beaucoup plus en fait que je n'en ai besoin, et c'est sans doute ce qui maintient ma passion pour le sport parfaitement intacte.
Je vois la montagne, les autres usagers et la gestuelle du ski bien différemment de la plupart des gens qui sont sur la piste et c'est peut être ce qui explique que je ne manque jamais de découvrir un élément nouveau qui m'avait jusqu'alors échappé. Pour moi, le ski est une véritable dépendance dont je ne me séparerai pas tant que je pourrai la pratiquer ...
Le fait de me retourner de temps à autre quand je skie avec quelqu'un est une habitude qui reste profondément ancrée et il n'y a rien que je puisse faire pour m'en débarrasser. De plus, chez moi, les virages n'interviennent généralement pas par hasard (quand il m'arrive d'en faire,) ils sont parfaitement planifiés, choisis et aussi finement exécutée que cela m'est possible. Le résultat de ce comportement bien ancré est que je prends ma façon de skier très sérieusement; beaucoup plus en fait que je n'en ai besoin, et c'est sans doute ce qui maintient ma passion pour le sport parfaitement intacte.
Je vois la montagne, les autres usagers et la gestuelle du ski bien différemment de la plupart des gens qui sont sur la piste et c'est peut être ce qui explique que je ne manque jamais de découvrir un élément nouveau qui m'avait jusqu'alors échappé. Pour moi, le ski est une véritable dépendance dont je ne me séparerai pas tant que je pourrai la pratiquer ...
vendredi, mars 11, 2011
Passage au ski de printemps
Hier, alors que nous skiions à Deer Valley, il était finalement bien évident que la saison était en train de changer. L'hiver tirait sa révérence alors que le printemps entrait désormais en scène. L'abondante poudreuse que nous avions reçu quelques journées auparavant était confinée au pentes plus élevées et bien exposées au nord, mais sur les parties plates et les zones ensoleillées, la neige commençait à tourner en « soupe. »
Une nouvelle saison appelle de nouvelles tactiques où les pistes préparées et bien fraisées deviennent plus attrayantes et ou les bosses et les neiges en tout genre sont beaucoup moins hospitalières pour les skieurs moins doués. La lotion solaire devient tout à coup incontournable et le ski l'après-midi, une mauvaise idée. Avec encore quatre ou cinq semaines de ski possible à Park City, nous allons nous adapter mais aurons encore bien l'occasion de replonger dans de la bonne profonde, car l'hiver ne quitte jamais vraiment les Rocheuses avant le mois de mai ...
Une nouvelle saison appelle de nouvelles tactiques où les pistes préparées et bien fraisées deviennent plus attrayantes et ou les bosses et les neiges en tout genre sont beaucoup moins hospitalières pour les skieurs moins doués. La lotion solaire devient tout à coup incontournable et le ski l'après-midi, une mauvaise idée. Avec encore quatre ou cinq semaines de ski possible à Park City, nous allons nous adapter mais aurons encore bien l'occasion de replonger dans de la bonne profonde, car l'hiver ne quitte jamais vraiment les Rocheuses avant le mois de mai ...
jeudi, mars 10, 2011
Notre foi dans le pétrole ...
La politique étrangère américaine n'est pas motivé par un Dieu quelconque en qui nous faisons semblant de confiance, mais par le pétrole. C'est bien cela, cet or noir, bien gluant qui sort des entrailles de la terre. Il suffit de regarder ce que nous avons fait en Irak, un pays avec l'une des plus grandes réserves prouvées d'hydrocarbures et ce que nous ne faisons pas (encore) en Libye, qui ne représentent que 2% de ce que peut produire la planète dans ce même domaine. La crise en Côte-d'Ivoire, qui produit surtout du cacao, et le bras de fer entre Gbagbo et Ouattara sont largement ignorés par l'Amérique et franchement, l'on ne s'inquiète pas de ce qui se passe en Haïti qui n'a guère que des tourments à offrir a son peuple.
Bien sûr, nous parlons de nouvelles énergies alternatives et renouvelables, mais juste quand cela nous arrange et rien de bien sérieux ne semble jamais sortir de tous ces palabres. Maintenant, si l'essence atteint le seuil des 4 dollars par gallon, on devient carrément fous, cela équivaut à une véritable déclaration de guerre. Comment allons-nous pour étancher la soif de nos 4x4 géants? Je comprends encore mieux pourquoi notre ancien « de facto » président Dick Cheney, marchait uniquement au « brut » et n'était guère animée par quelque idéologie conservatrice et républicaine. Aujourd'hui, ma question phare est devenue: « peut-on on jour vraiment guérir d'une dépendance au pétrole? »
Bien sûr, nous parlons de nouvelles énergies alternatives et renouvelables, mais juste quand cela nous arrange et rien de bien sérieux ne semble jamais sortir de tous ces palabres. Maintenant, si l'essence atteint le seuil des 4 dollars par gallon, on devient carrément fous, cela équivaut à une véritable déclaration de guerre. Comment allons-nous pour étancher la soif de nos 4x4 géants? Je comprends encore mieux pourquoi notre ancien « de facto » président Dick Cheney, marchait uniquement au « brut » et n'était guère animée par quelque idéologie conservatrice et républicaine. Aujourd'hui, ma question phare est devenue: « peut-on on jour vraiment guérir d'une dépendance au pétrole? »
Un petit tour dans le Couloir Daly 2
Un autre journée de ski, un autre Couloir!
En fait, cette fois, je voulais faire une visite au couloir Daly 7, situe dans ce qui s'appelle la zone « Cataractes », mais son accès était fermé à cause de déclanchement d'avalanches. À la place, je m'étais alors rabattu sur le Couloir 2 dont l'impressionnante corniche avait attiré mon attention. Comme d'habitude, nous avons bavardé un peu:
Couloir 2: Je t'ai vu filer comme un avions, tu allais sans doute faire les « X-Files ... »
Go11: Pas vraiment, je voulais descendre Couloir 7, mais c'était fermé!
Couloir 2: As-tu vu cette belle corniche que le vent vient de me faire?
Go11: Assez impressionnante en effet; j'ai bien envie de la sauter; qu'en penses-tu?
Couloir 2: Si j'étais toi, je commencerai par m'entrainer avant de faire l'imbécile ...
Couloir 2: Non, je pense que ça ira, je vais me lancer, on verra bien!
Couloir 2: Bonne chance, mon grand!
La suite est sur la vidéo!
En fait, cette fois, je voulais faire une visite au couloir Daly 7, situe dans ce qui s'appelle la zone « Cataractes », mais son accès était fermé à cause de déclanchement d'avalanches. À la place, je m'étais alors rabattu sur le Couloir 2 dont l'impressionnante corniche avait attiré mon attention. Comme d'habitude, nous avons bavardé un peu:
Couloir 2: Je t'ai vu filer comme un avions, tu allais sans doute faire les « X-Files ... »
Go11: Pas vraiment, je voulais descendre Couloir 7, mais c'était fermé!
Couloir 2: As-tu vu cette belle corniche que le vent vient de me faire?
Go11: Assez impressionnante en effet; j'ai bien envie de la sauter; qu'en penses-tu?
Couloir 2: Si j'étais toi, je commencerai par m'entrainer avant de faire l'imbécile ...
Couloir 2: Non, je pense que ça ira, je vais me lancer, on verra bien!
Couloir 2: Bonne chance, mon grand!
La suite est sur la vidéo!
mercredi, mars 09, 2011
Décisions et politique ...
Habituellement, les bonnes décisions sont assez rapides et demandent toujours une certaine dose de courage ou de prise de risque. Prendre des décisions c'est un peu comme du sushi; vous ne pouvez pas attendre indéfiniment avant de le manger. Ce processus fonctionne souvent mal quand il faut prendre en compte un trop grand nombre d'opinions ou encore quand un trop grand nombre d'options sont alignés. Je parle essentiellement de la politique et de la Libye aujourd'hui, mais cela est assez vrai de manière générale. L'expérience joue aussi un grand rôle. Plus une personne est amenée à prendre de décisions au cours de sa vie, le plus il lui sera facile d'en prendre de nouvelles.
Prendre des décisions rarement est donc toujours extrêmement difficile. La qualité et le type de décisions prises peuvent également avoir une influence énorme sur une foule de choses. Une décision à moitié ou une décision un peu douteuse peut parfois s'avérer être préférable à une absence de décision. Cette dernière option est du reste souvent la pire, même si elle peut marcher de temps à autre. Bien sûr, toute décision a ses conséquences, et toutes ne réussissent pas toujours. En tous cas, il faudra toujours être capable de vivre avec leurs conséquences, bonnes ou mauvaises. C'est vrai, la prise de décision au bon moment n'est pas pour les faibles, ceux qui doivent toujours plaire aux autres et les perfectionnistes, c'est un exercice difficile qui a simplement besoin d'être engagé beaucoup plus souvent qu'on pourrait le souhaiter ...
Prendre des décisions rarement est donc toujours extrêmement difficile. La qualité et le type de décisions prises peuvent également avoir une influence énorme sur une foule de choses. Une décision à moitié ou une décision un peu douteuse peut parfois s'avérer être préférable à une absence de décision. Cette dernière option est du reste souvent la pire, même si elle peut marcher de temps à autre. Bien sûr, toute décision a ses conséquences, et toutes ne réussissent pas toujours. En tous cas, il faudra toujours être capable de vivre avec leurs conséquences, bonnes ou mauvaises. C'est vrai, la prise de décision au bon moment n'est pas pour les faibles, ceux qui doivent toujours plaire aux autres et les perfectionnistes, c'est un exercice difficile qui a simplement besoin d'être engagé beaucoup plus souvent qu'on pourrait le souhaiter ...
Libellés :
développement personnel,
politique
mardi, mars 08, 2011
Pourquoi je ski autant ...
Parfois, j'ai besoin de me pousser un peu pour aller skier. Une journée de mauvais temps comme hier, avec un mélange de neige et de pluie est assez typique. C'est justement dans ces moment là que je me dis « combien d'occasions comme celle-ci me reste-t-il pour bien profiter d'un de mes sports préférés? » Je ne sais pas si vous êtes d'accord, mais ces possibilités ne peuvent que diminuer et si aujourd'hui je suis dans ma soixantaine, je risque de skier beaucoup moins dans les prochaines décennies, si je suis assez chanceux de pouvoir le faire aussi longtemps. C'est ainsi que je justifie mon comportement actuel. Une occasion manquée d'être sur mes planches est une chance de plaisir perdue et de profiter d'un moment tout à fait unique, car chaque fois que je skie, mon expérience est autant différente que spéciale, et du reste - comme j'aime le dire – les « mauvais » jours de ski n'existent pas. C'est pourquoi je m'efforce de ne jamais gaspiller ces occasions d'aller sur la neige à chaque fois qu'elles se présentent. C'est du reste ce que j'ai fait hier; une fois de plus c'était le vrai bonheur!
lundi, mars 07, 2011
Allons-nous jamais apprendre?
Lorsque nous faisons nos courses ou allons skier, nous ne manquons jamais d'avoir des difficultés à retrouver nos véhicules sur le parking lorsque nous voulons rentrer à la maison, surtout si nous n'avons pas été très attentif à l'endroit où nous les avons garés. Je ne parle même pas de voiture de mon épouse qui est minuscule, mais j'écris cet article au sujet de mon auto qui est juste de « taille moyenne. » Celle ci est totalement noyée dans une mer de 4x4 monstrueux qui la cachent en totalité. Je dirais même que récemment, cette tendance a empiré et il est vrai que celle-ci se trouve exacerbée par les sociétés de voitures location qui cherchent toujours à pousser leurs clients vers de plus gros véhicules en leur faisant peur et en leur racontant que c'est ce qu'il faut pour aller en montagne.
Dans le même temps, alors que la crise libyenne persiste, le prix de l'essence continue à monter, un peu comme ce qui s'est passé il y a quelques années. Pourtant, la plupart des gens qui se déplacent autour de Park City sont tous assis dans des 4x4 gigantesques et commencent à se plaindre du plein à 100 dollars. Comme vous pourriez vous en doutez, je n'éprouve aucune compassion pour tous ces gens et souhaite simplement que notre gouvernement ait enfin le bon sens de taxer l'essence beaucoup plus fortement dès que les prix à la pompe vont commence à baisser - si jamais c'est le cas - quand la crise actuelle s'apaisera. Cela pourrait ramener nos autos à des tailles raisonnables et à abaisser notre consommation d'essence tout à fait incontrôlée.
Dans le même temps, alors que la crise libyenne persiste, le prix de l'essence continue à monter, un peu comme ce qui s'est passé il y a quelques années. Pourtant, la plupart des gens qui se déplacent autour de Park City sont tous assis dans des 4x4 gigantesques et commencent à se plaindre du plein à 100 dollars. Comme vous pourriez vous en doutez, je n'éprouve aucune compassion pour tous ces gens et souhaite simplement que notre gouvernement ait enfin le bon sens de taxer l'essence beaucoup plus fortement dès que les prix à la pompe vont commence à baisser - si jamais c'est le cas - quand la crise actuelle s'apaisera. Cela pourrait ramener nos autos à des tailles raisonnables et à abaisser notre consommation d'essence tout à fait incontrôlée.
dimanche, mars 06, 2011
Fréquence, qualité et quantité
En matière de ski, ce devrait qui compte en fait le plus, c'est la qualité de l'expérience, c'est du moins la conclusion que je commence à en tirer (il serait temps me direz-vous!) Après avoir tenté des tas de records toutes ces saisons passées, comme celui du dénivelé total skié, et en faisant mes comptes, j'ai adopté cette saison une attitude beaucoup plus décontractée par rapport au ski. Il y a sans doutes plusieurs raisons à cela. D'abord, je ne suis plus tout jeune, et j'ai aussi découvert la saison dernière qu'il existait un type plus vieux que moi qui avait trouvé le moyen de skier trois fois plus que moi. J'aurais sans doute pu égaler cet exploit ou même le dépasser, mais si j'avais choisi cette voie je serai devenu un véritable esclave.
C'est sans doute ce qui a produit le déclic et m'a forcé à me demander: Pourquoi tout ça? Cette introspection a donc eu un effet particulièrement salutaire sur ma vision du sport et m'a forcé à réévaluer la façon dont j'allais désormais skier. Jusqu'à présent, ce changement d'attitude a eu un impact très positif sur mon ski, le rendant beaucoup plus intéressant qu'il ne l'a été par le passé. D'abord, je ne stresse plus quand je décide de monter sur mes planches et en particulier, je n'ai pas à continuer jusqu'à ce que mes jambes me fasse mal et mes capacités physiques commencent à baisser.
Je skie sur des pentes et des terrains beaucoup plus intéressants, je skie plus souvent pendant des périodes un peu plus courtes et j'ajoute un zeste de créativité dans tout ce que je fais. Une approche beaucoup plus saine et beaucoup moins dangereuse vis à vis de mon deuxième sport favori. Une activité qui devrait ce que les gens normaux attendent: Rien que du plaisir!
C'est sans doute ce qui a produit le déclic et m'a forcé à me demander: Pourquoi tout ça? Cette introspection a donc eu un effet particulièrement salutaire sur ma vision du sport et m'a forcé à réévaluer la façon dont j'allais désormais skier. Jusqu'à présent, ce changement d'attitude a eu un impact très positif sur mon ski, le rendant beaucoup plus intéressant qu'il ne l'a été par le passé. D'abord, je ne stresse plus quand je décide de monter sur mes planches et en particulier, je n'ai pas à continuer jusqu'à ce que mes jambes me fasse mal et mes capacités physiques commencent à baisser.
Je skie sur des pentes et des terrains beaucoup plus intéressants, je skie plus souvent pendant des périodes un peu plus courtes et j'ajoute un zeste de créativité dans tout ce que je fais. Une approche beaucoup plus saine et beaucoup moins dangereuse vis à vis de mon deuxième sport favori. Une activité qui devrait ce que les gens normaux attendent: Rien que du plaisir!
samedi, mars 05, 2011
Le seuil de la peur
Imaginez cela: vous êtes arrêté sur une corniche et êtes prêt à vous laisser aller dans la pente ou le couloir, juste en dessous. Peu importe le genre de skieur que vous pouvez bien être, plusieurs questions ne vont pas manquer de vous passer par la tête, ne serai-ce que par instinct de survie: La taille et la projection de la corniche sur le vide, la pente qui y fait suite et l'espace disponible pour bien absorber votre réception et ensuite faire les virages qui s'imposent.
Que vous soyez donc un véritable « skieur de l'extrême » ou simplement un bon skieur qui veut s'offrir des sensations fortes, chaque centimètre supplémentaire de porte-à-faux, chaque degré d'inclinaison qui vient s'ajouter et chaque mètre de largeur en moins dans la pente qui se trouve en dessous de la corniche, ajoutent à l'anxiété que ressent celle ou celui qui est prêt à se lancer. En fonction du dosage de tous ces paramètres, l'intensité de la peur ressentie peut être exactement la même pour un grand nombre de gens avec des niveaux infiniment variés; seul en fait, le seuil change. Une même peur même pour des circonstances différentes, voilà bien un concept qui réuni tout le monde!
Que vous soyez donc un véritable « skieur de l'extrême » ou simplement un bon skieur qui veut s'offrir des sensations fortes, chaque centimètre supplémentaire de porte-à-faux, chaque degré d'inclinaison qui vient s'ajouter et chaque mètre de largeur en moins dans la pente qui se trouve en dessous de la corniche, ajoutent à l'anxiété que ressent celle ou celui qui est prêt à se lancer. En fonction du dosage de tous ces paramètres, l'intensité de la peur ressentie peut être exactement la même pour un grand nombre de gens avec des niveaux infiniment variés; seul en fait, le seuil change. Une même peur même pour des circonstances différentes, voilà bien un concept qui réuni tout le monde!
Une bonne raison de porter un casque
Il m'aura fallu longtemps avant d'abandonner mon bonnet de ski en faveur d'un casque. Les raisons pour lesquelles je n'en avait jamais portée auparavant sont à la fois personnelles, compliquées personnels, tissées dans mes traditions savoyardes, une pointe de nostalgie et, franchement, le fait d'en éprouver aucune nécessité.
C'est vrai, qu'en dépit de plus de 2.300 jours à mon actif, ma tête n'est jamais entré en contact direct avec quelque chose de dur, sauf pour quelques petites branches ou la piste lors de pirouettes occasionnelles et spontanées qui m'avaient fait atterrir sur la tête; tous les autres contact violents que j'ai pu subir se sont produits ailleurs sur mon corps ... Il est aussi vrai qu'alors que je pensais que le port du casque etait une sage décision, j'étais préoccupé par des tas de petites questions, comme la vision périphérique, les oreilles couvertes m'isolant un peu trop des bruits et des conversations et aussi une certaine forme de claustrophobie en ayant la tête un peu trop à l'étroit.
Tout cela c'était bien sûr jusqu'à ce que les caméscopes portables arrivent sur le marché. La saison dernière, je m'étais mis sérieusement à tourner des vidéos à ski avec les moyens du bord, en tenant le caméscope d'une main tout en skiant. Sur les pistes faciles ça allait à peu près, sur pentes plus fortes, cela devenait plus délicat, mais dans les bosses, c'était la catastrophe. Donc, déchiré entre mon désir de filmer tout en skiant et le besoin d'avoir une plate-forme stable pour y fixer la caméra, l'utilisation d'un casque semblait logique.
Bien sûr, j'avais envisagé de me passer de cet élément protecteur en utilisant les sangles fournie avec l'appareil, mais la fixation me paraissait guère stable et je me suis vite rendu à l'évidence que le casque était incontournable. J'en achetais donc un début Janvier, l'essayais d'abord en skiant avant d'y placer les montures destinées à recevoir le caméscope; c'est là que j'allais découvrir tout les autres avantages que m'apportait ce couvre-chef.
D'abord, un casque maintient la tête bien au chaud, surtout si vous êtes chauve comme moi. S'il arrivait de faire un peu chaud, au printemps, il y a un système de ventilation simple et efficace. L'autre grand avantage est que je n'ai pas a me soucier de mes lunettes de neiges. Elles restent attachées au casque, même si par un jour de très beau temps, je décidais de porter mes lunettes de soleil. Enfin, il y a « la prime de fin de journée; » quand il est temps de tout remballer, je prends le casque, je fourre mon cache-nez et mes gants à l'intérieur et il n'y a qu'un seul élément à se soucier. Oh oui, j'oubliais, ma tête est maintenant bien à l'abri!
C'est vrai, qu'en dépit de plus de 2.300 jours à mon actif, ma tête n'est jamais entré en contact direct avec quelque chose de dur, sauf pour quelques petites branches ou la piste lors de pirouettes occasionnelles et spontanées qui m'avaient fait atterrir sur la tête; tous les autres contact violents que j'ai pu subir se sont produits ailleurs sur mon corps ... Il est aussi vrai qu'alors que je pensais que le port du casque etait une sage décision, j'étais préoccupé par des tas de petites questions, comme la vision périphérique, les oreilles couvertes m'isolant un peu trop des bruits et des conversations et aussi une certaine forme de claustrophobie en ayant la tête un peu trop à l'étroit.
Tout cela c'était bien sûr jusqu'à ce que les caméscopes portables arrivent sur le marché. La saison dernière, je m'étais mis sérieusement à tourner des vidéos à ski avec les moyens du bord, en tenant le caméscope d'une main tout en skiant. Sur les pistes faciles ça allait à peu près, sur pentes plus fortes, cela devenait plus délicat, mais dans les bosses, c'était la catastrophe. Donc, déchiré entre mon désir de filmer tout en skiant et le besoin d'avoir une plate-forme stable pour y fixer la caméra, l'utilisation d'un casque semblait logique.
Bien sûr, j'avais envisagé de me passer de cet élément protecteur en utilisant les sangles fournie avec l'appareil, mais la fixation me paraissait guère stable et je me suis vite rendu à l'évidence que le casque était incontournable. J'en achetais donc un début Janvier, l'essayais d'abord en skiant avant d'y placer les montures destinées à recevoir le caméscope; c'est là que j'allais découvrir tout les autres avantages que m'apportait ce couvre-chef.
D'abord, un casque maintient la tête bien au chaud, surtout si vous êtes chauve comme moi. S'il arrivait de faire un peu chaud, au printemps, il y a un système de ventilation simple et efficace. L'autre grand avantage est que je n'ai pas a me soucier de mes lunettes de neiges. Elles restent attachées au casque, même si par un jour de très beau temps, je décidais de porter mes lunettes de soleil. Enfin, il y a « la prime de fin de journée; » quand il est temps de tout remballer, je prends le casque, je fourre mon cache-nez et mes gants à l'intérieur et il n'y a qu'un seul élément à se soucier. Oh oui, j'oubliais, ma tête est maintenant bien à l'abri!
vendredi, mars 04, 2011
Statistiques à la pelle ...
Je viens de lire que Bing, « l'autre moteur de recherche, » vient de sortir un outil de recherche visuelle pour aider les vacanciers du Royaume Uni à s'y retrouver parmi 486 destinations de ski dans le monde, et que basées sur les recherches internet, les stations de ski les plus en vogue sont : 1. Chamonix, 2. Morzine, 3. Tignes (tous trois en France), 4. Banff, Canada, 5. Meribel, 6. Val Thorens (tous deux en France) et 7. Aspen, États-Unis. Comme la plupart des statistiques transmises par communiqués de presse, ces derniers ne doivent jamais être pris sans une forte dose de scepticisme. J'ai jeté un coup d'œil sur le site en question, et j'ai trouvé que sa présentation qui est un damier de petites vignettes colorées est en fait plus déroutant que pratique dans la manière dont les stations y sont présentées. J'ai aussi vérifié au hasard certaines des informations contenues dans le site et les ai trouvé très approximatives, voire parfois carrément inexactes. Bien sûr, la popularité l'emporte sur avec Chamonix en tête de classement. Mon village de Morzine se hisse en deuxième place avec probablement d'assez bonnes raisons, après avoir été envahie par les Britanniques il y a 20 ans de cela et étant situé très près de Genève et son service Easyjet à très bas prix. En ce qui concerne la quatrième place obtenue par Banff, il est toujours agréable de rêver et de part sa situation au cœur des Rocheuses Canadiennes ce lieu présente certaines analogies avec Chamonix, de plus l'endroit est assez bien fréquenté par les Britanniques aisés qui ne craignent pas le décalage horaire. Finalement, pour ce qui est de la 7e place d'Aspen, j'y vois là d'avantage de rêves exotiques et de chasse aux gens célèbres que tout autre chose. Un classement bien fragile en effet!
jeudi, mars 03, 2011
Mon permis de conduire
Ce troisième jour de Mars occuppe une place très importante dans mes souvenirs personnels. C'est ce jour là que j'ai obtenu mon permis de conduire et représente ce que je considère comme mon plus beau succès scolaire, ce qui en dit long sur ma relation avec les études en général. Je n'oublierai jamais ce jour-là, j'avais passé l'examen à Cluses, en compagnie de Michel Vittoz, l'un de mes camarades de classe, sur une Simca 1000 blanche propriété de l'auto-école Alliot.
Pour moi, comme pour tant d'autres adolescents de sexe masculin, la conduite automobile se situait à l'apogée de la vie. Nous avions presque tous la passions des voitures, voulions conduire comme Fangio et rongions notre frein pour nous mettre au volant d'une voiture de sport. Pour mon compte, la seule voiture que j'ai pu conduire à l'époque était la 2 CV Citroën de mes parents, qui allait éventuellement devenir mon propre véhicule et ce jusqu'à environ 1972.
Pour moi, comme pour tant d'autres adolescents de sexe masculin, la conduite automobile se situait à l'apogée de la vie. Nous avions presque tous la passions des voitures, voulions conduire comme Fangio et rongions notre frein pour nous mettre au volant d'une voiture de sport. Pour mon compte, la seule voiture que j'ai pu conduire à l'époque était la 2 CV Citroën de mes parents, qui allait éventuellement devenir mon propre véhicule et ce jusqu'à environ 1972.
mercredi, mars 02, 2011
Le rapport entre curiosité et conviction.
Les convictions de nos dirigeants politiques sont souvent dogmatiques et rarement sujettes à un quelconque examen. Les gens, libéraux ou conservateurs, restent campés sur leurs positions, et très peu t'entre eux changent au fil du temps. Pourquoi? Peut-être parce que la plupart ne veulent pas admettre qu'ils pourraient s'être trompés. Il existe cependant une poignée d'individus plus ouverts d'esprit qui ont le courage de mettre en cause des arguments bien établis, de bien examiner certaines questions et, tout simplement, de rester plus curieux que la majorité.
Ils sont ainsi capables de changer leur point de vue sur certains sujets. Est-ce là une manifestation d'un esprit plus jeune, de plus grande flexibilité ou d'adaptabilité? C'est tout à fait possible. Une saine curiosité est le carburant nécessaire pour remettre en question les fait établis les plus profondément enracinés et les faire évoluer comme il se doit. J'aimerai beaucoup que d'avantage de nos dirigeants politiques fasse preuve d'une plus grande intelligence en se montrant un tout petit peu plus curieux!
Ils sont ainsi capables de changer leur point de vue sur certains sujets. Est-ce là une manifestation d'un esprit plus jeune, de plus grande flexibilité ou d'adaptabilité? C'est tout à fait possible. Une saine curiosité est le carburant nécessaire pour remettre en question les fait établis les plus profondément enracinés et les faire évoluer comme il se doit. J'aimerai beaucoup que d'avantage de nos dirigeants politiques fasse preuve d'une plus grande intelligence en se montrant un tout petit peu plus curieux!
mardi, mars 01, 2011
Skier « au naturel »
En Anglais, cette expression implique skier complètement nu, ce qui serait beaucoup trop froid pour moi et qui ne m'autoriserai absolument aucun risque de chute ou de frottement quelconque contre des sapins ou des arbustes dans une tenue minimum! Je cherchais plutôt à évoquer le sens propre de cette petite phrase en Français, comme skier sur un terrain tout à fait naturel. Dans cet esprit, j'adore skier sur un relief qui n'a pas été – ou a été très peu - modifié par l'homme. Par exemple, j'ai redécouvert le weekend dernier tout le charme que peu avoir le ski dans des couloirs boisés comme Condor Woods ou Deshutes à Canyons, et j'ai adoré.
J'aime aussi skier dans cette même station à 9990 ou encore tous les couloirs de Daly à Deer Valley. Ne croyez cependant que je n'irai jamais skier sur une piste méticuleusement fraisée de temps en temps, mais c'est loin d'être ma tasse de thé. Je préfère toujours skier en mauvaises neiges en terrain naturel ou même parfois dans les bosses, mais je ne pense pas que vous me verrez jamais évoluer dans un half-pipe ou sur des rails. C'est beaucoup trop « artificiel » pour moi, et en plus je pourrais me faire vraiment mal sur ces trucs!
J'aime aussi skier dans cette même station à 9990 ou encore tous les couloirs de Daly à Deer Valley. Ne croyez cependant que je n'irai jamais skier sur une piste méticuleusement fraisée de temps en temps, mais c'est loin d'être ma tasse de thé. Je préfère toujours skier en mauvaises neiges en terrain naturel ou même parfois dans les bosses, mais je ne pense pas que vous me verrez jamais évoluer dans un half-pipe ou sur des rails. C'est beaucoup trop « artificiel » pour moi, et en plus je pourrais me faire vraiment mal sur ces trucs!
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