samedi, juillet 31, 2010

Un après-midi à la plage ...

Je ne suis pas quelqu'un qui aime la plage, mais j'adore celles qui se trouvent au nord de la ville de San Francisco. Hier, nous sommes allés à Stinson Beach et en plus de la route panoramique qui y mène, nous avons eu la chance d'avoir eu un temps magnifique et j'ai vraiment apprécié l'excursion. La nature y est magnifique, l'architecture toute simple, l'atmosphère sans prétention, même un peu simplette. Cet endroit me rappelle la petite station de ski de Sundance en Utah. C'est un peu difficile d'accès, mais reste si peu développé et, surtout à cause de cela, que les lieux sont magnifiques de simplicité. La même chose pourrait être dite à propos de la Corse et ces jours-ci, des lieux comme ceux-ci sont vraiment devenus bien trop rares.

vendredi, juillet 30, 2010

Lake Tahoe, déjà 35 ans!

C'était en Avril 1975 que je découvrais le lac Tahoe pour la première fois, alors que mon bon ami Denys Liboz était technicien à l'équipe américaine de ski pour les fixations Look. Il restait encore beaucoup de neige, plus de 2 mètres au moins, et nous avions skié à Heavenly Valley et à Mt Rose à l'époque. J'étais littéralement tombé sous le charme des lieux, avec ses paysages uniques et ses arbres imposants.

Depuis, je suis retourné à cet endroit une bonne douzaine de fois, et à chaque occasion je continue de tomber sous le charme. C'est sans aucun doute un lieu où je pourrais avoir vécu et avoir été très heureux avec un climat exceptionnel, du bon ski et un emplacement parfait, tout près de Reno et pas trop loin de San Francisco. Cela n'a évidemment pas été le cas et bien je ne le regrette pas, je prends toujours beaucoup de plaisir à y aller et de bien profiter de chaque instant où je me retrouve dans cet dans son environnement si particulier ...

jeudi, juillet 29, 2010

Ces odieux touristes (français)!

Après 9 longues heures de route, nous sommes finalement arrivés hier soir sur la rive du Lake Tahoe, côté Nevada. Heureusement nous avions réservé un grand hôtel tout près du rivage et immédiatement après avoir enregistré, nous nous sommes rendus à la plage. Là, nous nous sommes assis à la terrasse d'un petit restaurant pour y boire une bière et voir ce que le menu avait à nous offrir. L'endroit était magnifique et depuis le coté sud du lac nous avons regardé le soleil se coucher sur la Sierra, observé l'activité de la plage et nous nous sommes bien détendus tout en dinant.
C'était un peu avant que deux couples de touristes français fassent irruption à une table voisine et s'attablent pour dîner, eux aussi. L'un des deux hommes n'en avait que pour lui, parlait très fort, avait bien évidemment tout fait, tout vu et avait un avis sur le monde entier. Il ne se rendait bien évidemment pas compte que nous entendions et surtout comprenions tout ce qu'il disait. Nous étions dans cette position privilégiée dans laquelle nous participions à la conversation sans avoir à y été invitées. Une forme de voyeurisme auditif, si vous voulez ... Par moment, c'était un peu gênant aussi d'entendre – en tant que français – un de nos compatriotes décrier sans se gêner notre mode de vie américaine. Une fois de plus, cette situation étrange me rappela la citation célèbre d'Alfred Capus: « L'homme aimable est celui qui écoute en souriant les choses qu'il sait, dites par quelqu'un qui les ignore. »

mercredi, juillet 28, 2010

Nous ne pouvons plus nous payer l'Afghanistan ...

Cela fait déjà longtemps que j'en parle, mais le sport conjugué de guerre, de reconstruction et le jeu d'influence semble désormais terminée pour les États-Unis. Avec deux préoccupations majeures, comme les coûts de retraite et des soins de santé pour sa population vieillissante, le pays ne peut plus se permettre de maintenir sa présence en Irak et en Afghanistan. Notre défense nationale doit redevenir purement défensive et de bons services d'espionnage combinés à des interventions « coup de poing »
par des commandos spéciaux devraient suffire pour déjouer les attaques terroristes, à moins bien sûr, que nous nous décidions finalement décidé de prendre le conflit israélo-palestinien au sérieux et d'y pousser une solution le résolvant. Les guerres coloniales ne sont désormais plus une option que les États-Unis d'Amérique peuvent se permettre.

mardi, juillet 27, 2010

L'aspect sacré du temps ...

Nous entendons surtout parler du caractère sacré de la vie et je dois dire que même si je ne suis ni en faveur des avortements triviaux ni un adepte de la peine capitale, j'ai été coupable, tout au long de ma longue vie, de gaspiller ce temps qui nous est si précieux.
Pourtant, le temps est le seul élément dont nous disposions de manière égale tant que nous sommes en vie, et cela que nous soyons jeune ou vieux, riche ou pauvre, gagneur ou perdant; ces différents stades de la vie ne font aucune différence sur le temps qui s'écoule exactement au même rythme pour tous.

Comme j'aime à le dire, plus nous avançons dans le jeu de la vie, le moins de temps nous disposons et ce peu qui nous reste devient de plus en plus précieux. En tant que lève-tôt et étant une personne aujourd'hui toujours ponctuelle à ses rendez-vous, je contribue à l'élévation de la notion du temps là où il devrait être. Je me posais justement la question s'il existait un saint patron de temps, mais je n'ai pas réussis à en trouver un seul, ce qui en dit long sur les progrès qui restent à faire afin que nous prenions enfin ce temps qui nous est si cher un peu plus au sérieux ...

lundi, juillet 26, 2010

Un autre Tour de France ...

C'est bien la première fois que nous avons vraiment suivit le Tour de France avec autant d'intensité et de régularité. Sauf peut-être pour le ski et certaines épreuves olympiques, nous ne regardons pratiquement jamais les sports à la télé, mais cette année, nous avons trouvé que le spectacle en valait la peine et pour la première fois dans ma vie, j'ai commencé à comprendre comment cette fonctionnait cette grande « classique. »

Je n'ai certainement toujours pas réussi à comprendre toutes les subtilités de cette épreuve, y compris stratégies et tactiques, et je doute fort que j'y parviendrai, mais je suis juste un peu moins ignorant au sujet de la grande boucle qu'il y a encore quelques semaines. Il m'aura fallu seulement six décennies pour tout rattraper! Quelle que soit la couleur de leur maillots, nous avons admiré la force des deux-cents athlètes, leur endurance, leur belle forme physique et avons conclu que le cyclisme était un vrai sport, tout comme un marathon, mais répété au quotidien pendant trois semaines. Nous sommes devenus des fans du Tour!

dimanche, juillet 25, 2010

L'optimisme et son ombre ...

Même en tant qu'individu qui se dit « optimiste", je laisse toujours un peu de place pour une bonne dose de doute et une certaine crainte protectrice. Je ne suis pas naïf au point de croire que tout est rose dans notre existence et pratique un rôle d'avocat du diable toujours bien présent et en éveil, qui projète dans mon esprit un scénario du « pire » quand je m'attaque à d'important projets. Je ne suis pas obsédé par cette pratique compensatoire, mais elle reste toujours activée en arrière-plan. Cela me permet de prendre des mesures correctives, d'anticiper les mauvaises évolutions possibles et d'être toujours prêt si le projet venait à s'effondrer. La plupart des gens pourraient appeler cela une bonne dose de réalisme, mais il n'en reste pas moins que ce qui me motive le plus reste l'optimisme qui éclaire ma route et nourrit ma détermination.

samedi, juillet 24, 2010

Le névé de Jupiter

Quand je grandissait aux Lindarets, je regardais la dernière plaque de neige fondre sur la Pointe de Vorlaz. Depuis que nous avons vécu à Park City, j'ai toujours observé l'évolution du névé situé sur les flancs de Jupiter Peak, qui domine notre petite communauté de ses 3.047 mètres. Je me souviens du moment où le 16 Juin, 1985, j'avais visité pour la première fois la maison nous étions sur le point d'acheter et j'avais, pour l'occasion loué un caméscope pour en montrer une vidéo VHS à mon épouse restée à New-York.
Notre première résidence avait une fenêtre en œil de bœuf à travers laquelle j'avais cadré Jupiter Peak et où il restait un minuscule pavé de neige juste en dessous du sommet. Depuis, je n'ai jamais cessé de noter la date à laquelle la neige fondrait à cet endroit. En règle générale, dès que toute trace de neige a disparu l'été est vraiment arrivé. Au cours des 25 ans passés en l'Utah, la disparation de la neige sur ce sommet s'est étalée entre le 18 Juin et le 27 août; cette année c'était le 16 Juillet. Cela peut paraître trivial, mais ce genre de détails est important pour moi ...

vendredi, juillet 23, 2010

À personnes différentes, vitesses différentes

Nous traversons tous la vie à des vitesses très différentes et, ce faisant, comptons souvent sur les autres pour s'adapter à notre propre allure. Par exemple, si vous allez vous promener avec quelqu'un, l'expérience est plus plaisante si les deux individus se déplacent au même rythme. Si l'un d'entre eux va trop vite, l'autre se fatigue ou a du mal à suivre et vice-versa.

En affaires et dans la vie, on a souvent tendance à s'attendre à ce que nos partenaires répondent à nos besoins de la façon dont nous aimerions, à savoir dans les temps que nous escomptons, dans le style de communication que nous préférons et - trop souvent – avec des résultats identiques à ce que nous le voulons. La réalité est évidemment tout autre, et ce genre d'attente à sens unique est plus fréquent dès que nous sortons de la vie active pour nous diriger vers la vie de retraité, quand nous avons bien trop de temps à notre disposition et quand les seules choses qui semblent compter sont nos précieuses priorités. Un autre sujet pour lequel nous avons d'excellentes raisons de cultiver simultanément modération et flexibilité ...

jeudi, juillet 22, 2010

Le piège du cynisme

En vieillissant, l'enthousiasme innocent commence à baisser et il est souvent difficile d'être gonflé à bloc en vue d'un événement attendu, d'un changement de situation ou encore d'un nouveau départ.
Il y a de fortes chances que nous ayons déjà vécu tout cela, pas vrai? Cette forme de pragmatisme, tout en s'avérant fort utile dans de nombreux cas, peut également jeter un froid amener une sur-dose de cynisme trop dans nos vies. Pour cette raison, il est trop facile de devenir vieux et ronchon et de voir le verre à moitié vide. Il est donc salutaire de pouvoir équilibrer ce réalisme bien sobre avec des perspectives alléchantes et faire assez de place pour une vision optimiste du monde qui nous entoure. Nous en avons tous besoin et c'est aussi une exigence de la vie qui continue. Un principe à bien garder en tête quand la maturité prends le dessus!

mercredi, juillet 21, 2010

Quand fleurit le professionnalisme

Hier soir, nous sommes allés voir Wynona Judd à l'amphithéâtre en plein air de Deer Valley, et même si je ne suis pas un fan de musique « country, » ne connais pas vraiment son répertoire et ne possède pas un seul de ses CDs, nous avons été impressionnés par sa présence sur scène et son professionnalisme. Non seulement, sait-elle bien chanter, mais elle sait tout aussi bien « travailler » son public et l'intégrer dans sa prestation. Ses qualités on fait passer les 90 minutes pendant lesquelles elle était sur scène si vite que nous étions choqués de nous retrouver si vite en fin de spectacle. D'accord, cette chanteuse a une extrêmement forte opinion d'elle-même, mais trouvez-moi en une qui rase les murs! Ma femme l'a adorée et elle a réussi à m'impressionner énormément.

Une annecdote intéressante au sujet de Wynona est que sa mère, Naomi, l'a trainée sur les planches contre son gré alors qu'elle était toute jeune. Tout ça pour dire que quoi que l'on fasse, que l'on soit ébéniste, maçon, ingénieur ou concierge, si l'on arrive à travailler à la perfection, en y mettant tout son cœur et en améliorant sa prestation sur une carrière toute entière,
le résultat final sera spectaculaire. Vous n'avez peut-être pas à adorer ce que vous faites au départ, mais l'engouement peut se manifester, l'attachement s'épanouir en une véritable passion peut naitre de tout cela. Peut-être que cela s'apparente à une révélation, mais cela montre bien en tout cas que ce que nous faisons dans la vie peut être élevé à un rang auquel nous pouvons être fiers de nous identifier ...

mardi, juillet 20, 2010

L'optimisme et moi ...

Il se pourrai bien que je sois la personne la plus optimiste de la famille. D'une manière générale, je vois le bon côté des choses dans la plupart des cas, suis très tenace et prêts à assumer plus que ma part de risque et, Dieu merci, j'ai toujours réussi à retomber sur mes pieds . Étais-je toujours comme ça? Peut-être, mais franchement, je n'en suis pas trop sûr. J'ai eu des moments de désespoir et de mécontentement, mais ceux-ci étaient sans doute justifiés. Quand je suis arrivé en Amérique, je suis me suis entiché de la théorie de « pensée positive » et celle-ci a gouverné ma vie professionnelle. Ensuite, il y avait toujours eu mon coté rêveur, imaginatif, ma soif d'aventures et de découvertes, tous nourris par une curiosité sans bornes.

Avant mon arrivée en Amérique, deux expériences ont marqué ma vie. Tout d'abord, ma mère s'inquiétait pour la moindre chose et j'ai très vite réalisé qu'une telle préoccupation constituait un terrible gaspillage de temps et de ressources. Cette habitude est bien trop stressante est aussi dévorante et dans 99% des cas, totalement injustifiée. Plus tard, quand j'étais au lycée, mon camarade de classe Mychel Blanc proclamait que tant que nos profs, surveillants et directeurs d'école ne nous avait pas exécuté par pendaison, tout allait bien. Aussi infantile que cette vue puisse paraître, cela m'a inspiré et guidé dans plus d'une situation désastreuse qu'il m'est arrivé de rencontrer.

Comme je l'indiquais plus tôt, mon courage a également été un pilier essentiel de mon optimisme, et il a fallu que je commence à collectionner quelques accidents de ski pour me calmer un peu. Toutefois, dans l'ensemble, je crois profondément aux avantages de l'optimisme, et suis si heureux de voir le bon coté des choses que j'ai l'intention de travailler à perfectionner ce trait entre aujourd'hui et le reste de ma vie!

lundi, juillet 19, 2010

Accro ... du fil dentaire

Ce soir, alors que nous dinions en compagnie de mon fils, son épouse et notre petit-fils, nous parlions des soins dentaires et avons brièvement abordé le sujet du fil dentaire, qui fait partie de ma vie quotidienne depuis 24 ans et que j'aurai beaucoup aimé avoir commencé à utiliser il y a plus d'un demi-siècle, mais c'est une toute autre histoire ... Le fil dentaire a été « inventé » en 1815 par un dentiste La Nouvelle-Orléans. Il a pourtant fallu énormément de temps pour le faire entrer dans les mœurs, essentiellement en raison de l'absence d'un produit pratique et adapté.

Aujourd'hui, alors que presque tous les américains se brossent régulièrement les dent, seule une fraction d'entre eux (on ne sait pas vraiment, peut-être entre 10 et 40%) utilise le fil dentaire au quotidien. Son utilisation n'est pourtant pas compliquée, elle demande seulement un peu de pratique, de patience et exige de son utilisateur qu'il s'accroche à cette pratique pendant au moins trois bonnes semaines avant d'en faire une habitude de vie.

Bien que certains avantages du fil dentaire soient assez évidents, comme l'élimination d'un fragment de salade qui peut trainer sur le devant des dents et le maintient d'une bonne hygiène dentaire, ses autres atouts, en combinaison avec le brossage, évitent des tas d'ennuis comme les maladie de gencives, la mauvaise haleine et les caries. Cette corvée quotidienne est aussi liée à une réduction des maladies respiratoires, à une diminution des maladies cardiaques, des naissances prématurée et devrait augmenter l'espérance de vie. Comme toutes ces maladies ne m'intéressent guère, je trouve ce dernier avantage extrêmement important, j'ai l'intention de continuer à utiliser le fil dentaire religieusement pendant au moins ces quarante prochaines années!

dimanche, juillet 18, 2010

Le Tao du cyclisme

Regarder le Tour de France et la saison de VTT me rappellent au quotidien la nature cyclique de la vie, où tout est fait de hauts et de bas et où la souffrance alterne avec l'exaltation. Par sa nature même, et sans jeu de mots, le vélo est le modèle parfait du taoïsme avec sa façon troublante de jouer avec les « cycles, » qu'il s'agisse de ce que l'on peut ressentir, de la forme physique et de toutes sortes d'expériences. C'est un sport merveilleux dans lequel le mental joue toujours un rôle beaucoup plus important que ce que l'on pense.

Si vous vous sentez battu, vous l'êtes effectivement, si vous pensez que vous ne réussirez pas un virage très serré, vous irez droit dans le décor, si vous forcez trop, vous n'y arriverez pas. Toutes ces observations m'apportent une bonne dose de taoïsme à chaque fois que j'enfourche mon vélo et je ne peux guère que conclure par une citation bien appropriée du Grand Maître:

« En les laissant aller, les choses se font toutes seules. Ceux qui laissent tout aller maitrisent le monde, mais dès que l'on force trop, il n'est plus possible de le conquérir. » - Lao Tseu.

samedi, juillet 17, 2010

Un monde constellé de pansements adhésifs

En examinant mes anciens blogs, je constate mon obsession pour la recherche d'une vue d'ensemble, « à vol d'oiseau » en toutes circonstances. Malgré cela, je vois que nous continuons de vouloir résoudre les problèmes du monde au coup-par-coup. La nuit dernière, je regardais l'entrevue télévisée d'un docteur appartenant à « Médecins sans Frontières » qui se plaignait de la composition de l'aide alimentaire fournie par les États-Unis pour enfants, comme n'étant pas suffisamment nutritive et n'atteignant pas le but recherché. Bien que je sois d'accord avec cette vue, je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi nous nous obstinons sur ces symptômes bien spécifiques, au lieu de - conjointement et simultanément – rechercher à éradiquer la cause du problème, qui dans ce cas, comme tant d'autres (questions environnementales, théorie de croissance économique) reste la surpopulation planétaire ...

vendredi, juillet 16, 2010

L'envie de courir

S'il y a un sport dont je profite abondamment - dose quotidienne, au moins cinq fois par semaine – c'est bien la course à pied. Pourtant, partout où que je sois et n'importe quand, si je vois quelqu'un en train de courir, j'ai envie d'y aller aussi; je suis envieux, je veux participer. Je préfère courir tôt le matin et c'est pourquoi il m'arrive constamment de voir des gens au pas de course le reste de la journée et parfois même en soirée; à chaque fois que cela se produit, j'en suis presque malade de jalousie. La raison pour toute cette avidité est que la course à pied me consomme vraiment, un peu à mon insu, crée un vraie dépendance et fait tellement partie de moi qu'elle est devenue un réflexe de vie comme la respiration ... En vérité, je ne peu pas me goinfrer de course à pied, sinon mon corps serait peut-être déjà en miettes! Les accidents de ski occasionnels qui me mettent sur la touche sont en fait d'horribles punitions que je crains comme la peste. La course est si riche et m'offre tellement de satisfactions que je n'arrive pas à imaginer ma vie sans elle.

jeudi, juillet 15, 2010

Park City a trouvé sa religion

Il y a autour de 20 lieux de culte à Park City, et je me demande comment ceux-ci peuvent rivaliser avec les sports d'hiver, le golf, le vélo et même le ski nautique, mais la religion qui est en train de monter en flèche sont les concerts en plein air gratuits hebdomadaires qui sont offert pendant les mois d'été, à Deer Valley, The Canyons et Kimball Junction. Les foules qui assistent à ces événements sont énormes et ne cessent d'augmenter.
Les gens amènent gamins, pique-nique, bonne humeur, vin, bière et cocktails, s'étendent sur la pelouse et écoutent des prestations d'excellente qualité tout en bavardant entre amis, en observant la foule ou en rêvassant.

Chaque site a ses habitués et, tout comme à l'église, quelle merveilleuse occasion pour recharger ses batteries, se détendre, écouter de la bonne musique, regarder les nuages et bien apprécier toutes les bonnes choses que la vie nous apporte. La tenue vestimentaire est décontractée, l'attitude détendue, vieux, ados et bambins peuvent tous participer en se mélangeant et en dansant devant la scène. La foule nombreuse dégage une énergie positive incroyable grâce à l'appréciation de tous pour cette forme de divertissement bon enfant et en plein air. Mon service religieux préféré!

mercredi, juillet 14, 2010

Une autre idée pour Haïti

Les 14 et 15 mai derniers, je faisais quelques suggestions sur ce qu'il faudrait faire pour reconstruire Haïti. Aujourd'hui, le reste du monde marque le cap des six mois ayant suivit le séisme; chacun évalue les progrès encore bien trop limités, constate l'impuissance du gouvernement Haïtien et le manque d'engagement des pays donateurs par rapport à ce qu'ils avaient promit. C'est justement à ce propos que m'est venu une nouvelle idée. Divisons Haïti en zones bien spécifiques pour chacun des pays qui ont promit de l'aide en fonction de leurs dimensions économiques et de leur engagements initiaux, donner ensuite à chacun d'eux la responsabilité d'un secteur bien particulier, créant ainsi une bonne émulation entre participants, à savoir qui sera le plus rapide à déblayer les décombres, à employer le plus grand nombre d'haïtiens, à reconstruire de la manière la plus écologique, durable et efficace, etc.

Les ONG en place poursuivraient leur travail et, idéalement, coordonneraient leur actions avec ces « centres d'excellence » multinationaux. Tous les six mois, un état d'avancement serait publié comparant les efforts en lice, soulignant les idées les plus performantes et efficaces, générant une collection de « bonnes pratiques » et le processus de reconstruction continuerai. Au lieu d'investir la fierté nationale des nations et de dépenser sans compter dans des événements sportifs tels que les Jeux olympiques et des championnats du monde de toutes sortes, ce serait là une bien meilleure façon de faire avancer les choses dans un pays qui semble gelé dans l'inaction. N'hésitez pas à commenter ...

mardi, juillet 13, 2010

Mesurer le bonheur des autres ...

Hier soir, après une longue et agréable promenade nous nous sommes assis sur notre banc de pierre et j'ai proposé à mon épouse un jeu consistant à noter le niveau de bonheur chez des personnes que nous connaissions. Nous donnions simplement des points sur une échelle de 1 à 10, 10 étant le bonheur parfait. Cet exercice a eu pour effet de nous ouvrir les yeux. Bien sûr, nous partions d'hypothèses autant générales qu'arbitraires; pour chaque nom jugé, nous comparions nos notes - qui se trouvaient être incroyablement semblables - et passions aussitôt au suivant ...

L'exercice fut purement intuitif, sans même chercher à définir ce qu'était le bonheur; plus tard, dans la nuit, je pensais à certains critères particuliers comme la santé, la vie sociale, l'argent, mais j'ai vite réalisé que le vraie « mesure » était notre état d'âme. Cet exercice, venait d'ouvrir un nouveau sujet passionnant vers lequel je compte vite retourner. N'est-ce pas après tout cette recherche du bonheur qui fait que nous nous accrochons si fortement à la vie? Vous pourriez vous demander si nous avons fait ce test sur nous et quels furent les résultats. Plutôt satisfaisants; nos notes furent largement au-dessus de la moyenne!

lundi, juillet 12, 2010

Pour l'amour des montagnes ...

Cela m'a donné chaud au cœur de regarder la 8ème étape du Tour de France grimper jusqu'au sommet d'Avoriaz, dans la vallée de Morzine où j'ai grandi. Il m'était facile de reconnaître tous les coins et recoins de la route, de deviner quelles vues allaient s'offrir au virage suivant, comme si j'étais encore là, même si je n'y pas vécu depuis à peu près 35 ans. Le paysage étaient aussi beau que jamais et alors que j'adorerai être en Haute-Savoie, je ne supportais jamais de quitter les Rocheuses. Me voici ainsi pris entre deux-feux, Alpes et Montagnes Rocheuses, jouant au yo-yo entre les deux!
Je pourrais tout aussi bien dire que « vous pourriez me sortir des Rocheuses ou des Alpes, mais jamais extraire les montagnes qui vivent en moi ... » et je ne pourrai jamais imaginer finir mes jours à Bora-Bora, Maui ou Dunkerque. Je fais partie de la montagne et les montagnes sont plantées en moi comme un organe sans lequel je ne pourrais pas vivre. Ainsi, j'accepte de rester un vrai montagnard, pas citadin pour deux sous et surement jamais marin!

dimanche, juillet 11, 2010

Vivre avec des snobs

Comme beaucoup de stations de montagne, Park City peut se vanter d'avoir une bonne portion de sa population qui est tout à fait « snob. » En Décembre j'essayais d'expliquer comment certains d'entre nous parviennent à pénétrer ce club unique, mais illimité quand à la possibilité de pouvoir y adhérer, et aujourd'hui, je voulais explorer comment des gens qui pensent avoir les pieds sur terre peuvent naviguer parmi cette tranche de population sans se sentir frustrés, jaloux ou même sans s'énerver. Ma première ligne de défense serai de devenir un observateur, un peu comme un ornithologue amateur, et admirer les plumages et le ballet fort élaboré mis en scène par chacun d'eux.
C'est un peu comme si je devenais un anthropologues dans ce domaine bien particulier. Ensuite, je me forcerai à me comporter de la façon la plus naturelle possible. C'est ça; être moi-même, avec toutes mes bizarreries, y compris l'éventail tous mes traits, des plus sympathiques aux plus détestables. Cet effort me forcerai sans doute à une véritable renaissance et une redécouverte dans la façon dont je peux être très ordinaire, ennuyeux et sans intérêt quand je veux vraiment en faire l'effort. Si jamais je réussi, le reste du monde (normal) pourra voir à quel point je peux devenir un … snob à l'envers!

samedi, juillet 10, 2010

Propriétaires et locataires victimes de leur imagination!

Mon bon ami Bill Bocquet est en train de renégocier un bail commercial à New York pendant que je suis sur le point d'arriver à un accord dans une opération similaire à Park City avec un locataire. Même si nous sommes dans des positions parfaitement opposées, nous avons tous deux des besoins, des désirs et des attentes qui ne vont pas nécessairement dans le sens de l'autre parti. Chacun de nous est victime de scénarios imaginaires qui sont en fait bien plus difficiles et compliqués qu'ils ne devraient être. Chaque coté est préoccupé par ses prises de position, le maintient de ses acquis et l'obtention d'avantages maximum au cours de ce long processus de négociations. Pourtant, comme le recommande le Bouddha, il existe cette « voie moyenne » qu'aucun des deux partis est capable de bien visualiser et sur laquelle il n'arrive pas à se concentrer.

Cette situation existe non seulement en affaires mais s'étend aussi à nos vies personnelles. Nous sommes difficiles, cupides et cyniques et, par conséquent, nous ne semblons capable de nous battre que pour des positions extrêmes, nos meilleurs intérêts et oublions trop souvent que le résultat idéal, celui qui engendrerai harmonie et bonheur, est situé à mi-chemin entre ces pôles. Serait-il possible d'aller droit au but, de bâtir à partir de cette « voie moyenne » et de tout traiter rapidement et sans tension? Ce serait sans doute trop facile ...

vendredi, juillet 09, 2010

Le tour du monde en courant!

La course à pied a vraiment commencé pour moi l'été 1977, dans le climat chaud et moite de New York. Depuis, j'ai fait un peu plus que le tour monde en courant. Pour parler chiffres, j'ai déjà couvert un peu plus de 40.000 kilomètres, et, ce faisant, usé plus de 30 paires de chaussures de course, peut-être une demi-douzaine de shorts, quatre tenues de survêtement et quelques douzaines de t-shirts. Voilà un sport bien peu coûteux, facile à pratiquer et qui me procure beaucoup de bien-être à la fois psychologique et physique. Mon but est d'arriver à faire deux boucles autour de notre petite planète avant que ma carrière de coureur ne touche à sa fin. Pour ceux d'entre vous qui adorent prendre des notes, il faudra encore attendre 23 ans (c'est juste je cours maintenant d'avantage et suis un sacré optimiste), mais après tout, il reste encore au moins 140 pays où je ne me suis pas encore élancé au pas de course!

jeudi, juillet 08, 2010

Bien en vue au concert

Nos étés à Park City brillent autant par le nombre de concerts en plein air que par les étoiles qui scintillent au firmament au fur et à mesure que la nuit tombe. Avec tout le plaisir que cela comporte, il y a également les milliers de spectateurs qui se trouvent là. Laissez-moi d'abord de dire que ceux-ci se rendent à ces concerts pour des tas de raisons bien différentes. Certains sont simplement des mélomanes, d'autres veulent combiner plein air, pique-nique et divertissement, tandis que d'autres veulent juste être vu, avec bien sûr pas mal de nuances entre tous ces groupes. Ceux qui veulent être remarqués sont évidemment les plus intéressants car ils se comportent comme des oiseaux bigarrés. En général, ils savent très ressortir de la foule; Ils s'habillent (ou se déshabillent) juste comme il faut, ils se déplacent beaucoup, parlent très fort et font absolument tout pour être vu; il est donc impossible de ne pas les avoir dans le champ de vision.
Ils sont bien sûr en compétition avec ce qui se passe sur scène - orchestre ou chanteur - le temps splendide, les boissons qui coulent à flot et la nourriture contenue dans les assiettes et les paniers, et parviennent généralement assez bien à rester au dessus du lot. Nous connaissons un type qui ne manque aucun concert (gratuit) et divertit régulièrement un groupe de vingt à trente personnes, secouant son shaker à cocktails dans toutes les directions, produisant un flot incessant de Martinis pendant qu'il tourne le dos à la scène. C'est vrai qu'il existe une autre catégorie de spectateurs dont je n'ai pas encore parlé, il s'agit de ceux qui adore regarder cet entourage agité tout en écoutant de la musique et en dînant. C'est de celle-ci dont nous faisons partie ...

mercredi, juillet 07, 2010

Le petit effort supplémentaire ...

Nous savons tous que la différence entre champions et entre gagner et perdre se manifeste le plus souvent en différences minuscules qui sont souvent de l'ordre de un ou deux pour-cents, si cela n'est pas moins, mais les vainqueurs se retrouvent en tête grâce à tous ces efforts supplémentaires, qui les hissent là où ils veulent arriver. L'aspect encourageant de tout cela est que nous sommes tous capables d'intégrer ce régime d'impulsions supplémentaires afin d'en faire une habitude de vie, pas juste dans le sport, mais aussi dans nos vies professionnelles et personnelles. C'est souvent une question de ne jamais mettre à plus tard ce qui pourrait être fait tout de suite.

Au fil du temps, cette succession de « petits efforts » nous amènent dans une bien meilleure position quelque soit la catégorie choisie. Pour que tout cela fonctionne et que cette philosophie apporte les résultats recherchés, cela exige bien évidemment que nous continuions à croire en nous et en ce que nous faisons. J'ai tendance à appeler ça « l'effet cumulatif » et tout comme en prenant quelques verres de plus par jour on devient on « bon alcoolique, » des efforts supplémentaires continus au quotidien nous tirent vers le haut beaucoup plus vite que nous pourrions l'espérer!

mardi, juillet 06, 2010

Leçons tirées de la peinture ...

Chaque été, appliquer une couche d'enduit protecteur sur nos entrées de garage et d'habitation est devenu une corvée incontournable. Au fil des ans, la qualité de mon travail s'améliore, tout simplement parce que je passe plus de temps sur la préparation et l'organisation de ce travail. Ceux d'entre nous qui font un peu de peinture à la maison savent que ce travail représente 80% de préparation (sinon plus) et 20% d'exécution.

Ce genre de tâche n'est pas sans générer beaucoup d'appréhension car il nous paraît à la fois écrasant et compliqué; cependant si nous la réduisons en petits morceaux bien distincts accompagnés d'une bonne stratégie, celle-ci peut se transformer en un jeu intéressant qui va se dérouler sans le moindre accroc. Lorsque cet entretien est répétitif, comme ce que je viens de réaliser hier, il nous est possible d'intégrer tout enseignement appris grâce aux erreurs passée ainsi que tous les bons trucs récupérés au fil du temps. C'est ainsi que cette année, ce qui était juste une autre corvée, s'est finalement transformé en jeu fort intéressant!

lundi, juillet 05, 2010

Quand tout devient « court terme »

Nous vivons dans un monde en constante évolution, demandant des décisions rapides, des réactions éclair et dans l'attente permanente de résultats instantanés. Pourtant, quand j'observe mon jardin potager et ses légumes semés très tard cette saison, alors que je soignais mon lumbago et que j'attendais d'en finir avec l'hiver, je me rends compte que ce comportement rapide ne s'applique pas à mes salades qui - comme toujours – prennent un temps fou pour pousser. D'avantage de gens devraient jardiner pour mieux apprécier cette réalité; en l'absence d'engrais chimiques et d'autres moyens plus ou moins suspects, la nature prend toujours le temps dont elle a besoin pour faire pousser tout ce qui nous entoure.

Nous semblons tous avoir simplement oublié ce « pouvoir temporel. » Nous vivons dans un monde que nous avons dégradé par des années de mauvaise gestion et de négligence délibérée, nous n'avons pas entretenu ce dont nous étions responsables, mais nous espérons quand même que notre économie se remettra sur pied instantanément, que notre environnement sera nettoyé en un tour de main et pourtant, rien de tout cela n'arrive aussi vite dans la vie réelle. Nous ne semblons guère disposés qu'à accepter ce que nos généraux annoncent à propos des guerres en Afghanistan, en Irak et ailleurs, en ce sens qu'elles prendront « d'avantage de temps » pour être totalement résolues. Comme nous avons généralement perdu toute notion de temps est aussi oublié que la patience était une vertu, jardiner serait peut être une bonne idée de resynchroniser toutes nos pendules avec les réalités de ce monde.

dimanche, juillet 04, 2010

Plus prudent – Deuxième partie

Le 21 avril dernier, je parlais de l'importance d'être plus prudent dans la pratique de mes sports favoris, qu'il s'agisse du ski, du VTT et toutes autre d'activité en plein air. Il n'y a pas encore si longtemps, j'avais pris la mauvaise habitude de me comporter en véritable « animal » prêt à tout, et aujourd'hui, je suis soudainement devenu bien plus docile. Mes accidents à ski et même en salle de bains (hé oui, si vous pouvez croire ça!) ainsi que des problèmes de dos capricieux m'ont donné des tas de bonnes raisons d'opter pour d'avantage de prudence à l'égard des risques physiques.

Trois jours plus tard après avoir écrit sur ce sujet, j'apprenais que mon bon ami François Feuz avait été victime d'une chute bien banale mais qui venait de bouleverser sa vie alors qu'il skiait aux Trois Vallées. Cet événement allait encore d'avantage télégraphier le mot « danger » dans toute ma petite tête. Aujourd'hui, je rends compte de jour en jour que le temps qui m'est alloué sur cette planète devient de plus en plus précieux – que dis-je, n'a pas de prix! - et il m'incombe désormais de devenir beaucoup plus attentionné avec ce corps qui est le mien et qui m'a si bien servi jusqu'à présent dans cette merveilleuse aventure qu'est la vie.

samedi, juillet 03, 2010

« Hair, » quarante-deux ans plus tard ...

La nuit dernière, nous sommes allés voir « Hair, » la comédie musicale rock qui se produisait à l'Egyptian Theater de Park City. Je n'avais jamais vu ce spectacle auparavant et j'avais également raté le film qui en avait été fait en 1979; je suppose que j'étais trop occupé à murir pendant toute cette période. Alors que nous nous promenions dans la rue principale de notre petite ville, nous tombions à pic sur le guichet à l'entrée de la sale de spectacle, achetions deux billets et ce fut aussi simple que ça! Nous nous sommes trouvés transportés dans le milieu de la contre-culture des années soixante et avons ainsi passé une soirée très agréable avec de très bons acteurs et une excellente prestation d'ensemble. Cela montre bien que rien n'est jamais trop tard ...

Pourquoi l'économie continue-t-elle de stagner?

Alors que les marchés boursiers fondent sur eux-mêmes, que le chômage n'arrive pas à se résorber et que le reste du monde est en chute libre, chacun se désespère, a bien juste titre, de voir notre économie si malade. En fait, nous sommes tous collectivement coupable de cet état de fait en acceptant de nous baigner et de rester à barboter dans un océan de négativité.

On peut commencer par l'opposition républicaine, qui n'est capable que de s'opposer à toute initiative en provenance de la Maison Blanche, sauf bien entendu quand il s'agit de rester en guerre. Ce groupe politique est à mon avis le coupable le plus notoire; ensuite il y a les médias qui ne peuvent se concentrer que sur la marée noire de BP, faisant de ce désastre un véritable évènement sportif qui pourrait s'apparenter à des « Jeux olympiques de démolition. » Enfin il y a tout le reste du cortège, à commencer par les batailles rangées entre les cartels de la drogue mexicains, la crise grecque et sa cohorte de désaccords sur la meilleure façon de faire face à l'endettement des gouvernements, jusqu'à ce cher Pape Benoît XVI qui refuse de faire face aux problèmes de pédophilie qui ravagent son Église.

Comment est-ce possible pour la plupart des gens de se sentir bien sous cet incessant bombardement négatif? Ne pourrions nous tous pas dépenser un peu plus pour relancer l'économie? Non, nous avons tous beaucoup trop peur. Il est désormais grand-temps que quelqu'un bien en vue (notre président Obama?) prenne le taureau par les cornes et contre-carre toute cette propagande destructrice en trouvant enfin un moyen créatif de nous redonner une vue des choses beaucoup plus positive dans l'intérêt vital de l'Amérique.

vendredi, juillet 02, 2010

Réforme de l'immigration: Comme BP ...

Le président Obama vient de ressusciter le débat sur l'émigration, à temps il semble, pour les élections de Novembre. Comme pour le cas de la marée noire de BP, il me semble évident que tout effort doit commencer par réparer et stopper la « fuite. » Ce que je veux dire par dans le cas de notre politique d'immigration et de commencer par faire respecter la loi et agressivement traquer les clandestins. Je sais de quoi je parle, je suis venu ici en tant qu'immigrant et j'ai suivit toutes les filières obligatoires pour obtenir mon statut de résident permanent, en passant littéralement par des trous de souris, avant d'obtenir ma citoyenneté. Mon point de vue sur le sujet est simple. Chacun devrait avoir une carte biométrique qui devrait être produite à chaque fois que les autorités en font la demande que l'on soit blanc, jaune, brun ou noir.

Si aucune documentation ne peut être fournie, l'individu est renvoyé dans son pays d'origine à ses frais ou aux frais de son gouvernement, et interdit à tout jamais de revenir en Amérique. Les employeurs qui ne vérifient pas les données biométriques d'un requérant d'emploi seraient sommairement fermé. Ces quelques mesures devraient bloquer la fuite une fois pour toute. Pour tous ceux qui sont déjà ici illégalement, ils leur faudrait alors se déclarer, remplir une demande de résidence, prouver que leurs compétences sont en demande ou qu'ils sont employés (quoique illégalement), être prêts à payer une amende très importante, payable à tempérament comme un prêt étudiant, et s'ils n'ont pas commis de crimes, ont acquitté tous leurs impôts et autres obligations telles que les contributions à la retraite et aux assurances-maladie, ils pourraient alors obtenir leur statut de résident permanent.

jeudi, juillet 01, 2010

Libre-échange, commerce équitable ou équilibré?

J'ai longtemps été convaincu que la doctrine du « libre-échange » n'a rien fait d'autre que d'expédier à l'étranger tout notre savoir-faire en échange de biens de consommation très bon marché et l'enrichissement des entreprises multinationales. De la même façon, je reste persuadé que ce transfert a également démantelé notre façon de vivre, augmenté notre taux de chômage et contribué à augmenter le fossé entre riches et pauvres, pas seulement dans le monde entier, mais également dans nos pays développés. J'y vois là un processus identique à celui qui consiste à bruler le mobilier pour chauffer la maison.

Sans me lancer dans une analyse du commerce équitable qui est une variante proposé pour palier à certaines anomalie du libre-échange, je suis partisan d'une meilleure approche qui consisterait à avoir un système d'échanges équilibrés. J'avais déjà introduit cette idée dans mes blogs du 23 et 24 Mars, 2009, et pense que l'idée offre une excellente solution au problèmes cités plus haut. Une élément que je n'avais pas couvert à l'époque était l'élimination des subventions gouvernementales qui sont du reste la cause du concept de commerce équitable.

Encore une fois, ma proposition prévoirait un libre-échange dans le cas ou les échanges seraient égaux en valeur, entre pays, et lèverait des droits de douane dès que cet équilibre d'échange serait dépassé. Cela offrirait un mécanisme d'auto-régulation qui ne serait peut-être pas du goût de l'OMC mais qui justifierait une lutte entre la population planétaire et nos grandes multinationales.