J'ai longtemps été convaincu que la doctrine du « libre-échange » n'a rien fait d'autre que d'expédier à l'étranger tout notre savoir-faire en échange de biens de consommation très bon marché et l'enrichissement des entreprises multinationales. De la même façon, je reste persuadé que ce transfert a également démantelé notre façon de vivre, augmenté notre taux de chômage et contribué à augmenter le fossé entre riches et pauvres, pas seulement dans le monde entier, mais également dans nos pays développés. J'y vois là un processus identique à celui qui consiste à bruler le mobilier pour chauffer la maison.
Sans me lancer dans une analyse du commerce équitable qui est une variante proposé pour palier à certaines anomalie du libre-échange, je suis partisan d'une meilleure approche qui consisterait à avoir un système d'échanges équilibrés. J'avais déjà introduit cette idée dans mes blogs du 23 et 24 Mars, 2009, et pense que l'idée offre une excellente solution au problèmes cités plus haut. Une élément que je n'avais pas couvert à l'époque était l'élimination des subventions gouvernementales qui sont du reste la cause du concept de commerce équitable.
Encore une fois, ma proposition prévoirait un libre-échange dans le cas ou les échanges seraient égaux en valeur, entre pays, et lèverait des droits de douane dès que cet équilibre d'échange serait dépassé. Cela offrirait un mécanisme d'auto-régulation qui ne serait peut-être pas du goût de l'OMC mais qui justifierait une lutte entre la population planétaire et nos grandes multinationales.
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