Les 14 et 15 mai derniers, je faisais quelques suggestions sur ce qu'il faudrait faire pour reconstruire Haïti. Aujourd'hui, le reste du monde marque le cap des six mois ayant suivit le séisme; chacun évalue les progrès encore bien trop limités, constate l'impuissance du gouvernement Haïtien et le manque d'engagement des pays donateurs par rapport à ce qu'ils avaient promit. C'est justement à ce propos que m'est venu une nouvelle idée. Divisons Haïti en zones bien spécifiques pour chacun des pays qui ont promit de l'aide en fonction de leurs dimensions économiques et de leur engagements initiaux, donner ensuite à chacun d'eux la responsabilité d'un secteur bien particulier, créant ainsi une bonne émulation entre participants, à savoir qui sera le plus rapide à déblayer les décombres, à employer le plus grand nombre d'haïtiens, à reconstruire de la manière la plus écologique, durable et efficace, etc.
Les ONG en place poursuivraient leur travail et, idéalement, coordonneraient leur actions avec ces « centres d'excellence » multinationaux. Tous les six mois, un état d'avancement serait publié comparant les efforts en lice, soulignant les idées les plus performantes et efficaces, générant une collection de « bonnes pratiques » et le processus de reconstruction continuerai. Au lieu d'investir la fierté nationale des nations et de dépenser sans compter dans des événements sportifs tels que les Jeux olympiques et des championnats du monde de toutes sortes, ce serait là une bien meilleure façon de faire avancer les choses dans un pays qui semble gelé dans l'inaction. N'hésitez pas à commenter ...
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