Regarder le Tour de France et la saison de VTT me rappellent au quotidien la nature cyclique de la vie, où tout est fait de hauts et de bas et où la souffrance alterne avec l'exaltation. Par sa nature même, et sans jeu de mots, le vélo est le modèle parfait du taoïsme avec sa façon troublante de jouer avec les « cycles, » qu'il s'agisse de ce que l'on peut ressentir, de la forme physique et de toutes sortes d'expériences. C'est un sport merveilleux dans lequel le mental joue toujours un rôle beaucoup plus important que ce que l'on pense.
Si vous vous sentez battu, vous l'êtes effectivement, si vous pensez que vous ne réussirez pas un virage très serré, vous irez droit dans le décor, si vous forcez trop, vous n'y arriverez pas. Toutes ces observations m'apportent une bonne dose de taoïsme à chaque fois que j'enfourche mon vélo et je ne peux guère que conclure par une citation bien appropriée du Grand Maître:
« En les laissant aller, les choses se font toutes seules. Ceux qui laissent tout aller maitrisent le monde, mais dès que l'on force trop, il n'est plus possible de le conquérir. » - Lao Tseu.
dimanche, juillet 18, 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire