samedi, février 28, 2009
PIB mondial, crise et prévisions
Le produit intérieur brut mondial pour 2008 s'élève à 71.000 milliards de dollars, ce qui signifie un peu plus de 10.000 dollars par habitant. Aujourd'hui, « les pays développés » revendiquent un PIB par habitant se situant entre 30 et 50.000 dollars. Ma théorie est que tant qu'il y aura des gens sur cette planète disposés à travailler pour beaucoup moins d'argent que d'autres, nous allons continuer d’assister à un transfert d'emploi vers ces pays à faible coût. Cela prendra encore des années, risque de passer à coté de l'Afrique, avec l’activité centrée principalement sur l’Asie, et - dans une moindre mesure – sur l’Amérique du Sud, mais nous verrons que cette tendance continuer à se développer. L’évolution de la population mondiale vers 9 ou 10 milliards d’habitants contribuera elle aussi à cette croissance. Inversement, nous atteindrons une limite pratique pour transporter les matières pondéreuses par voie maritime, tout comme le passage d'énergies non renouvelables à des à des formes d’énergies plus durables augmenteront le coût du développement. Finalement, si l’on garde la crise économique actuelle à l'esprit, je prédis que, dans un avenir proche, le PIB mondial augmentera légèrement, que celle des pays émergeant le fera de façon assez impressionnante alors que les pays développés souffiront une chute proportionnelle. Ne manquons pas de revoir toutes ces prévisions en 2014 et en 2020 !
vendredi, février 27, 2009
La foi religieuse vient-elle toute seule ?
Comme je l'avouais dans un blog précédent, la foi religieuse ne m'ait jamais venue « naturellement. » Je suis allé à l'église un certain temps parce qu'on m'y contraignait, mais cela n'est jamais venu de moi-même. Je comprends que l'un des principe fondamentaux de la foi est que l’on doit enseigner des sujets empiriques aux enfants, dans l'espoir que ceux-ci, lorsqu’ils ont acquis suffisamment d'expérience de vie et de bon sens, peuvent alors les accepter d’eux-mêmes. Mais que se passe-t’il si ces sujets sont mauvais ou tout simplement sans fondement ? C'est là qu’à mon avis se pose le problème. J'aurais tendance à croire que l'instinct naturel de l'homme reste un indicateur beaucoup plus fiable que ce qu’on peut appeler la foi. Mon instinct me fait croire en l'avenir, au fait d’avoir une progéniture ainsi qu’à vivre en bonne harmonie avec tous mes frères humains. Mon instinct me donne aussi parfois des petites idées supplémentaires sous forme de prémonition, d'inspiration et m’indique parfois des chemins mystérieux que je me fais toujours un plaisir de découvrir. Il n’a cependant pas réussi jusqu'ici à m’indiquer la bonne foi religieuse parmi toutes les options en compétition. Il se peut aussi que je sois un étourdi et que je devrais faire un peu plus attention ... Et vous, auriez-vous été plus attentif que moi à cet appel spirituel ?
jeudi, février 26, 2009
Henri Patty frappe et voit juste !
Il y a quelques jours, je parlais avec mon ami Henri sur les difficultés continues que connaît la branche du ski et en particulier celles des fabricants de matériel qui sont maintenant confrontés à un double défi : D’abord la récession à l'échelle mondiale qui pourrait faire fondre une belle saison de neige dans les Alpes, et ensuite le transfert des produits de vente au détail vers un matériel de plus en plus centré sur la location et de la diminution d'unités que cela représente. Nous avons évoqué l’avenir de certaines grandes entreprises; Amer, avec Atomic et Salomon, Mont-Blanc & Chartreuse avec Rossignol et Dynastar et Jarden avec K2 et Völkl. Ces sociétés de holding sont confrontées à l'énorme difficulté de mener deux marques avec des gestions et des infrastructures qui sont à peu près les mêmes, les plaçant ainsi dans la même situation que General Motors avec Chevrolet et Pontiac, ou dans un contexte européen, Peugeot et Citroën. Dans ces conditions, le stress règne en maître et chacun se bat pour mettre de coté le meilleur produit, avoir le positionnement le plus enviable ou encore l'assurance que sa propre division va survivre. Tous ces conflits constituent la trame quotidienne de ce nœud gordien. Pour illustrer l'absurdité d’ensemble que ces conflits représentent, Henri Patty utilise l’analogie au combien vraie de deux clous que l’on voudrait enfoncer en même temps d’un seul coup de marteau, une tâche ô combien difficile !
mercredi, février 25, 2009
Un sujet délicat
Hier, en début d'après-midi, Evelyne et moi décidions d’aller skier. Le temps était ensoleillé et doux et nous rappelait d’avantage avril que la fin février.
Nous avons prit les « oeufs » aux Canyons et nous sommes trouvés en compagnie d’une skieuse dans la quarantaine. Nous entamions immédiatement la conversation, et comme toujours, elle voulait savoir d’où nous étions originaire et je ne manquais pas de la faire « travailler » un peu pour trouver la bonne réponse. Comme elle était tout à fait charmante, nous l’avons un peu aidé à découvrir que nous étions d’origine française. Après avoir parlé de tout et de rien, elle nous a dit qu’elle venait de Charlotte en Caroline du Nord ; c’est là qu’elle n’a pas trouvé mieux de nous demander ce que « nous autres Français » pensions de Barack Obama. Comme elle n'avait pas l’air d’être un supporter de notre nouveau président, je pouvais voir à travers ses lunettes de soleil, les deux éléphants, symboles du parti républicain qui s’agitaient et me regardaient avec leurs petits yeux de pachydermes inquisiteurs ... C’est là que nous lui avons dit qu'Obama faisait un bon travail et était en fait beaucoup mieux que son horrible prédécesseur. Elle corrigeait notre intervention en soulignant qu’ Obama était devenu « trop négatif, » et qu'il aurait dut se montrer plus favorable aux réductions d'impôt en tant qu’outils de relance. Du tac au tac, je luis répondait que cette tactique était le seul mot que les républicains avaient sur la bouche, que l'époque de Reagan était morte et enterrée et que nous nous trouvions maintenant confrontés à un changement d'ampleur tectonique. Elle en est restée bouche-bée, la télécabine s’est arrêtée, nous étions arrivés ...
Nous avons prit les « oeufs » aux Canyons et nous sommes trouvés en compagnie d’une skieuse dans la quarantaine. Nous entamions immédiatement la conversation, et comme toujours, elle voulait savoir d’où nous étions originaire et je ne manquais pas de la faire « travailler » un peu pour trouver la bonne réponse. Comme elle était tout à fait charmante, nous l’avons un peu aidé à découvrir que nous étions d’origine française. Après avoir parlé de tout et de rien, elle nous a dit qu’elle venait de Charlotte en Caroline du Nord ; c’est là qu’elle n’a pas trouvé mieux de nous demander ce que « nous autres Français » pensions de Barack Obama. Comme elle n'avait pas l’air d’être un supporter de notre nouveau président, je pouvais voir à travers ses lunettes de soleil, les deux éléphants, symboles du parti républicain qui s’agitaient et me regardaient avec leurs petits yeux de pachydermes inquisiteurs ... C’est là que nous lui avons dit qu'Obama faisait un bon travail et était en fait beaucoup mieux que son horrible prédécesseur. Elle corrigeait notre intervention en soulignant qu’ Obama était devenu « trop négatif, » et qu'il aurait dut se montrer plus favorable aux réductions d'impôt en tant qu’outils de relance. Du tac au tac, je luis répondait que cette tactique était le seul mot que les républicains avaient sur la bouche, que l'époque de Reagan était morte et enterrée et que nous nous trouvions maintenant confrontés à un changement d'ampleur tectonique. Elle en est restée bouche-bée, la télécabine s’est arrêtée, nous étions arrivés ...
mardi, février 24, 2009
Rester positif dans un monde négatif
Il n'y a pas un jour qui passe sans son cortège de mauvaises nouvelles: Bourse qui plonge, nouveaux scandales financiers ou politiques, pertes d'emplois en masse et catastrophes naturelles. Comment ne pas devenir fou, et au minimum garder une attitude positive dans toute cette agitation dépressive ? Peut-être avons besoin d'aller à contre-courant, et nous rappeler que tout est cyclique ; qu’après la pluie, le soleil reviendra ou quelque chose dans ce genre. Tant que je peux encore respirer et sentir la vie sous ma peau, je considère que je n'ai absolument pas le droit de me plaindre. C’est donc ma responsabilité de bien m'adapter aux circonstances et de produire une antidote contre toutes ces terribles nouvelles qui assombrissent ma journée. Tout en fait est parfaitement complémentaire ; quand la bourse tombe, il est temps d’acheter, quand l'immobilier s'effondre, le lopin terre devient bon marché, etc.. C’est là qu’il est temps de transformer ce brouet négatif en un jeu amusant et créatif qui ne peut qu'améliorer le monde dans lequel nous vivons ! Est-ce que j’entends une meilleure suggestion?
lundi, février 23, 2009
Sommes-nous (déjà) au paradis ?
Si vous croyez en la vie après la mort et en un ciel céleste, cet article n'est pas pour vous. J'écris pour ceux d'entre nous qui doutent de l’existence même de ces lieux ou pour ceux qui comme moi sont convaincus que le paradis se déroule bien ici, sur terre. Tout cela m'amène naturellement à cette question si essentielle qui est de savoir comment pouvons-nous dire que nous avons atteint ce lieu ? Faisons d’abord une première expérience en demandant à des petits enfants - disons jusqu'à l'âge de dix ans - comment est leur vie, en supposant qu'ils reçoivent suffisamment d'amour, d'attention, de nourriture et de protection. Si nous sommes attentifs à ce qu'ils vont nous dire, ils exprimeront, pour la plupart, que leur vie est en fait tout comme un paradis sur terre. Après cet âge enfantin les choses vont commencer à dégringoler en direction de l'enfer. Où est le fond du puits ? C'est assez difficile à définir, car cela varie avec les individus, mais disons qu’entre ce moment et jusqu'à ce que quelqu'un n’ait plus du tout à travailler, il existe une forte dose d'enfer dans la vie de chacun. Quels en sont les principaux ingrédients ? La peur de tout, les tensions, les besoins incessants, les pressions de toutes sortes, l'apprentissage la vie sur le tas, les accidents, le maladies, le manque de chance et tout un tas d'autres luttes. Est-ce que chacun fait ce voyage en enfer ? Je pense que pour la plupart, la réponse est affirmative. À moins que l’on découvre une vocation parfaite et que l’on puisse en tirer une vie entière de bonheur et d’immense satisfaction, personne n'est à l'abri des coups que la vie se fait un malin plaisir de distribuer si généreusement. Je ne dis pas qu'il n'y ait pas d’éclaircies ça et là, mais pour le plus grand nombre, le ciel de la vie reste gris et menaçant bien longtemps. Ceci dit, je suis d'avis que le paradis commence à se profiler dès que l’on commence à se libérer de toutes ses craintes et de ses inquiétudes, ce qui coïncident généralement avec le moment de la retraite. Comment puis-je savoir alors que je suis enfin rendu au paradis ? Parce que je ne me suis jamais senti aussi libre ; sans stress, je peux faire tout ce que je veux, j'ai plaisir à faire les choses que j'aime et je me sens encore bien physiquement. Il y a beaucoup moins de négativité dans ma vie et je me sens en paix avec moi-même. Le seul élément qui me manque un peu est le temps, mais cela me force à établir des priorités. Si tout cela n'est pas le paradis, dites-moi à quoi cela ressemble !
dimanche, février 22, 2009
Où en sont mes prévisions économiques?
Le 13 Novembre 2008, je prédisait que le Dow Jones pourrait atteindre 7.040 d'ici à mi-Janvier. En comparant mes prévisions à la réalité, il est bien clair que j'étais un peu bas et un peu trop tôt (7.365 ce 20 février dernier.) Dans cet esprit, où en suis-je aujourd'hui? Je ne pense pas que les choses se soient améliorées de manière spectaculaire et, en fait, je serais encore plus pessimiste qu'en Novembre ; c’est donc un Dow Jones à 6.750 que je vois pour la fin Mars de cette année. À partir de ce moment, on verra une montée lente et bien anémique et il faudra attendre une bonne décennie avant de rejoindre le record de l’index à 14.164,53, atteint le 9 octobre 2007 ... Qu’en pensez vous ?
samedi, février 21, 2009
Visite de Marc Lumet
Comme De Gaulle, Hercule Poirot, ou l'inspecteur Clouzot ont sans doute dit, « si vous ne pouvez pas vous rendre en France, amenez donc un morceau de France en Amérique. » C'est précisément ce que mon ancien patron et très bon ami Marc a fait en nous rendant visite à Park City avec une groupe assortit de parents et d’amis. Cela nous a fourni une excellente excuse de se joindre à eux pour skier et faire la fête. À certains moments, nous étions dix personnes sur les piste et il devait y avoir plusieurs dieux bossant sans relâche pour éviter une collision entre ces fous de skieurs français - y compris mon épouse et moi-même. La semaine a passé aussi vite que l'éclair et je me suis réveillé ce samedi matin en réalisant combien il serait difficile de remplacer ce groupe de joyeux drilles. Je me sens tellement déprimé que je pense rester au lit toute la journée au lieu d’aller skier ...
vendredi, février 20, 2009
Suivez-moi !
C'est en général ce que disent les moniteurs de ski à leurs clients, et je pense que cela ne marche pas si mal... Hier, alors nous faisions du ski avec notre groupe d'amis français, j'ai offert à certains membre de l’équipe de me suivre en restant sur mes talons afin de les aider à négocier les parties les plus difficiles du parcours. Mon initiative s’est avérée être un succès car les personnes qui m’ont suivi ont pu passer là où il fallait sans avoir peur et sans trop réfléchir, et atteindre le bas de la piste sans trop se rendre compte de ce qui se passait. Parce qu'elle est très indépendante et aussi parce que je suis son mari, mon épouse refuse quasiment de me suivre, mais si elle le faisait, le ski serait beaucoup plus facile pour elle car il aurait éliminé l'une des décisions les plus difficiles pour tout skieur, le choix du terrain. C'est ça, la sélection de la trajectoire optimum reste le secret du bon skieur et c’est pourquoi lorsque les élèves suivent leurs moniteur, ce n'est pas seulement beaucoup plus facile, mais cela crée aussi une dépendance qui, si les skieurs en ont les moyens financiers, devra absolument être maintenue. Cette observation m'amène à l’idée que les moniteurs de ski français ont toujours mis l’accent sur un bon style et une bonne technique, en faisant passer la pédagogie au second plan alors que la plupart de leurs homologues nord-américains ne savent pas skier, mais comprennent très bien la technique et se font un plaisir de l’expliquer dans ses détails les plus profonds. Mais au bout du compte lequel des deux groupes gardent ses clients pour la vie? Les Français, tout simplement, parce qu'ils ne donnent pas leurs secrets et se contentent d'exploiter l’addiction de leurs clients en leur demandant de les suivre religieusement, et de les retenir pendant des journées complètes à l’engagement aussi longtemps qu’ils sont en vie ou peuvent encore skier, alors que la grande majorité de moniteurs de ski américains sont si ennuyeux que leurs élèves ne les reprennent qu’assez rarement pour d’autres leçons. Est-ce que vous me suivez toujours ?
jeudi, février 19, 2009
Ode à l'imagination
L'imagination est l'une de nos plus précieuses qualités que nous n’utilisons malheureusement pas assez, et à laquelle nous devrions accorder d’avantage d'attention. Nous devrions en faire notre source d'énergie mentale essentielle. Il me semble qu’en vieillissant, je trouve de plus en plus fatigant d'y puiser au point que trop souvent, je finis par ignorer. Il est clair que l'imagination ouvre la porte à toutes nos grandes idées, notre inspiration, notre créativité, et nous devrions garder celle-ci large ouverte et l'utiliser comme le carburant essentiel à notre croissance personnelle. J'ai aussi découvert que, même si je me considère comme une personne assez positive, les pensées négatives qui assombrissent l'imagination arrivent bien plus vite que leur homologues positives. J’aimerai bien revenir à mon imagination enfantine remplie d’effervescence et regorgeant d’idées ; en tout cas, j'ai bien l'intention de m’y atteler ... Et vous, comment gérez-vous votre richesse imaginative ?
Libellés :
développement personnel,
psychologie
mercredi, février 18, 2009
La tyrannie des choix multiples
Hier soir, alors que nous dînions avec des amis qui visitait le coin, une grande décision devait être prise sur le lieu où le groupe irait skier dans les jours suivants. Il est vrai que l'Utah offre l’embarras du choix en matière de stations de ski. Quelques noms étaient alors proposés, de Park City, les Canyons, Deer Valley, Alta, Snowbird et même Snowbasin, tous situés à une distance de route comprise une et soixante minutes. Après de longs palabres, une décision était finalement prise à la satisfaction des uns et la consternation des autres. Cette pléthore de choix illustre trop bien ce qui ne va pas avec la société d'abondance dans laquelle nous vivons. Choisissez un film, un enregistrement musical, une bouteille de vin ou un mets au restaurant, et chaque fois, l’excès d’options transforme votre décision en torture. Lorsque j'étais enfant, ces options n’existaient pas, la vie était simple et je dirais, beaucoup moins névrosée. Aujourd'hui, la plupart des gens sont en proie à des tentations qui ne semblent jamais en finir et sont toujours à la poursuite « du meilleur des mondes. » Cette surabondance paralyse notre processus de décision et gâche tout, à moins qu’elle apparaisse obscène au vu de la pauvreté abjecte dans laquelle trop de gens vivent. La grave récession dans laquelle nous nous trouvons réduira-t’elle le nombre étourdissant de choix qui nous confrontent ? J’espère ; mais franchement, j’en doute ...
mardi, février 17, 2009
Boîte à suggestions pour Obama
Après un processus législatif chaotique qui a donné naissance au plan de stimulation économique que le président Obama va signer aujourd'hui, on peut s'interroger sur la capacité à légiférer de notre cher Congrès. D'un coté, nous avons la majorité démocrate qui ne semble pas vraiment sure d’elle et fait preuve d’un assez grand manque d’imagination et de l'autre, il y a nos "obstructionniste" républicains coincés sur de vieilles idéologies dépassées, qui ont encore moins d'imagination que la majorité. En conclusion, notre congrès n’est capable de faire qu’une seule chose: Trouver des tonnes d'argent pour se faire élire et rester au gouvernement le plus longtemps possible. Que faire alors en tant que nation ? Ne désespérez pas, il existe des tas d’américains intelligents qui savent comment ramener le pays sur le bon chemin. Je dis cela parce que je suis de façon régulière les commentaires faits par les lecteurs de ces articles de presse qui donnent le plus à réfléchir. La grande majorité d'entre eux saisissent très bien ce qu’il convient de faire et un grand nombre d’entre eux sont simplement ... brillants ! Leurs idées s’appuient sur un bon-sens et une connaissance profonde, pas sur de bas calculs politiques ! Comment pouvons nous alors capter ces bonnes idées ? En mettant à disposition de l’administration Obama une boîte à suggestions organisée par catégories, conçue pour être interactive, en supervisée par un groupe de travail nommé par le président capable de passer toutes ces idées au crible et de sélectionner les meilleures avant de les pousser au Congrès!
Je compte développer cette idée dans un futur proche ; en attendant, restez à l'écoute ...
Je compte développer cette idée dans un futur proche ; en attendant, restez à l'écoute ...
lundi, février 16, 2009
Réponse d'Alain Lazard
La réponse à mon blog d’hier d’Alain Lazard, un ancien coureur du GUC, entraineur et aujourd'hui conseiller à la retraite dans la branche du ski et qui vit au pied des Sierras de Californie, était à la fois tellement complète et intéressante que j’ai jugé quelle méritait d’être publiée aujourd’hui ...
Un commentaire tout d'abord sur ton introduction. Je suis tout à fait d'accord avec toi que le Super G est une épreuve inutile, techniquement parlant. De plus, cela coûte beaucoup d'argent pour organiser une quatrième discipline alors que l'organisation des épreuves de ski Alpins sont déjà très coûteuses sans cela.
Les descentes boulevards sont aussi sans intérêts. En fait, une épreuve intermédiaire enter le SG et la descente actuelle remplacerait avantageusement les deux. Je pense à des profils comme la verte des Houches par exemple.
Pour ce qui du slalom, je ne suis pas d'accord avec toi. Je ne pense pas que les nouveaux piquets escamotables et les skis courts à taille fine aient changé les choses dramatiquement. On fait plus tourner les tracés pour une même ligne de course avec les chaussures passant aux ras des piquets au lieu que ce soient les épaules comme à notre époque. Les slalomeurs de nos jours ressemblent à des gladiateurs en armures des pieds à la tête. C'est une épreuve très différente des autres disciplines Alpines où les qualités intrinsèques de skieur passent au second plan, derrière la vélocité, l'influx nerveux, etc. Je peux te citer l'exemple d'un gars comme Gérard Bonnevie qui a fini quatrième au slalom des Championnats du Monde de Saint Moritz (1974) et que je ne qualifierais pas de bon skieur. Il aurait beaucoup de mal à te suivre à ta treizième descente de Thaynes, spécialement si un pied de poudreuse recouvrirait la piste.
Pour ce qui est des qualités nécessaires pour gagner à ski, je suis grosso modo d'accord avec ton analyse, mais j'approcherait la description différemment en introduisant deux catégories supplémentaires et en incorporant le "meilleur" moyen pour atteindre ces qualités:
1- Pour moi, la qualité primordiale est celle que l'on ne peut acquérir qu'en ski libre: Sentir la neige, ou "l'intelligence des pieds" comme l'appelait un certain entraîneur très controversé. J'irai même plus loin et je prétends que la pratique de la compétition trop tôt est contreproductive. J'ai expérimenté cela quand j'étais en charge du Far West pour le USSA/USST. Les parents inscrivaient leur gamins de 10-12 ans à une ou deux courses par week-end (25 à 30 courses par saison) afin qu'ils fassent des points … et de ce fait ne skiaient jamais. Pour contrecarrer cette situation j'avais établis un système de points qui comptait les deux meilleurs résultats par discipline et qui enlevait 10% de ces points par départ pour toutes courses accomplies dans la saison au delà de 6 courses dans la même discipline ou 12 courses au total pour la saison. Parallèlement à cela, j'organisais des stages où les gamins faisaient du ski libre à longueur de journée derrière des bons skieurs naturels comme Philippe Mollard. Tamara McKinney est passé par ce programme et ça ne l'a pas trop endommagée.
2a - La deuxième phase des qualités techniques –dans les portes- ne doit intervenir qu'après un avancement important dans la première phase du ski "naturel". Pour un skieur accompli, ce n'est pas un pas difficile à franchir. Les qualités requises de l'entraîneur sont très différentes de celles de la première phase. Certains entraîneurs excellent dans une des phases, d'autre dans l'autre, très peu dans les deux et un bon nombre dans aucunes des deux.
2b - La pratique des portes est sans doute suffisante pour améliorer les qualités servo-motrices sauf si des points faibles sont décelés et des exercices spécifiques existent pour les palier. L'élément indispensable pour progresser dans ce domaine est d'être exposé relativement tôt à des skieurs de très haut niveau. C'est un problème pour les grands pays Alpins qui ont pléthore de coureurs qui reste sur le circuit de la coupe du monde jusqu'à un âge avancé et qui de ce fait barre la route à des jeunes de talents qui les dépasseraient rapidement avec la propre exposition aux ténors de l'époque.
3 - Pour ce qui est de l'entraînement physique, aucuns doutes de son importance. L'aspect cardio-vasculaire doit être proche de ce qui se fait en athlétisme pour les coureurs de 400m à 1.500m, quoiqu'une partie endurance est nécessaire pour faire face aux longues journées sur la neige. La musculation doit combiner puissance (surtout pour les descendeurs) et puissance-vitesse (surtout pour les slalomeurs).
4 - Pour ce qui est du mental, le problème est vraiment différent d'un individu à l'autre. C'est là que les entraîneurs peuvent faire le plus grand bien … ou le plus grand mal. Certains skieurs arrivent sur les circuits armés de nerfs d'aciers et n'ont pratiquement besoin de personne pour s'en sortir. D'autres sont hyper sensibles et ont des performances très inégales d'une saison sur l'autre, voire d'une course à l'autre, sans parler d'exploits à l'entraînement et de résultats décevants en course. C'est un domaine que je connais mal et qui demande de vrais spécialistes que rarement les équipes ont à leur disposition.
Pour faire un classement des qualités nécessaires je mettrai les qualités de skieur intrinsèque (#1) en première position à 40%, puis le mental (#4) à 25%, la technique propre à la compétition (#2 a & b) à 20% et finalement les qualités physiques (#3) à 15%.
Ce classement est très arbitraire et l'absence d'un des ingrédients est suffisant pour annuler tous les bienfaits des autres, à l'exception peut-être des qualités mentales dont l'absence peut laisser la place à un exploit une fois dans sa carrière mais interdit toute régularité dans les résultats.
Il faut aussi tenir compte de l'interaction des qualités ci-dessus l'une sur l'autre. Sans une solide technique et le potentiel de bons résultats, un moral d'acier a peu d'utilité sinon de faire perdurer une carrière sans avenir. La base nécessaire demeure donc bien une solide technique qui ouvre la porte sur des résultats. La réalisation de ces derniers permet au moral de suivre et prendre le dessus.
Les éléments servomoteurs s'acquièrent beaucoup plus facilement tôt dans la vie. À partir d'un certain âge c'est beaucoup plus difficile sinon impossible. L'amélioration de la condition physique et du mental est réalisable plus tardivement. Faisons donc les choses dans l'ordre, ce que les programmes nationaux de sélection ne facilitent pas en général.
Un dernier point: J'insiste sur l'importance de ce que tu appelles "ne faire qu'un avec l'élément" soit la qualité de skieur naturel. Une fois ceci acquis, l'esprit est libre de se concentrer sur les questions techniques, tactiques, etc. et permet de progresser dans les autres domaines. Ne mettons pas la charrue avant les bœufs!
On n'a rien dit de l'équipement. Il est évident qu'il faut qu'il soit de qualité et adapté au style du skieur.
Tout cela fait un peu brouillon, mais c'est ce qui m'est passé par la tête ce beau dimanche de février.
Alain Lazard, Penn Valley, Californie
NDLR: Ne manquez pas de lire tous les autres commentaires qui apparaissent au bas du blog précédent et apportent des tas d'arguments supplémentaires omis dans mon analyse bien succinte...
Un commentaire tout d'abord sur ton introduction. Je suis tout à fait d'accord avec toi que le Super G est une épreuve inutile, techniquement parlant. De plus, cela coûte beaucoup d'argent pour organiser une quatrième discipline alors que l'organisation des épreuves de ski Alpins sont déjà très coûteuses sans cela.
Les descentes boulevards sont aussi sans intérêts. En fait, une épreuve intermédiaire enter le SG et la descente actuelle remplacerait avantageusement les deux. Je pense à des profils comme la verte des Houches par exemple.
Pour ce qui du slalom, je ne suis pas d'accord avec toi. Je ne pense pas que les nouveaux piquets escamotables et les skis courts à taille fine aient changé les choses dramatiquement. On fait plus tourner les tracés pour une même ligne de course avec les chaussures passant aux ras des piquets au lieu que ce soient les épaules comme à notre époque. Les slalomeurs de nos jours ressemblent à des gladiateurs en armures des pieds à la tête. C'est une épreuve très différente des autres disciplines Alpines où les qualités intrinsèques de skieur passent au second plan, derrière la vélocité, l'influx nerveux, etc. Je peux te citer l'exemple d'un gars comme Gérard Bonnevie qui a fini quatrième au slalom des Championnats du Monde de Saint Moritz (1974) et que je ne qualifierais pas de bon skieur. Il aurait beaucoup de mal à te suivre à ta treizième descente de Thaynes, spécialement si un pied de poudreuse recouvrirait la piste.
Pour ce qui est des qualités nécessaires pour gagner à ski, je suis grosso modo d'accord avec ton analyse, mais j'approcherait la description différemment en introduisant deux catégories supplémentaires et en incorporant le "meilleur" moyen pour atteindre ces qualités:
1- Pour moi, la qualité primordiale est celle que l'on ne peut acquérir qu'en ski libre: Sentir la neige, ou "l'intelligence des pieds" comme l'appelait un certain entraîneur très controversé. J'irai même plus loin et je prétends que la pratique de la compétition trop tôt est contreproductive. J'ai expérimenté cela quand j'étais en charge du Far West pour le USSA/USST. Les parents inscrivaient leur gamins de 10-12 ans à une ou deux courses par week-end (25 à 30 courses par saison) afin qu'ils fassent des points … et de ce fait ne skiaient jamais. Pour contrecarrer cette situation j'avais établis un système de points qui comptait les deux meilleurs résultats par discipline et qui enlevait 10% de ces points par départ pour toutes courses accomplies dans la saison au delà de 6 courses dans la même discipline ou 12 courses au total pour la saison. Parallèlement à cela, j'organisais des stages où les gamins faisaient du ski libre à longueur de journée derrière des bons skieurs naturels comme Philippe Mollard. Tamara McKinney est passé par ce programme et ça ne l'a pas trop endommagée.
2a - La deuxième phase des qualités techniques –dans les portes- ne doit intervenir qu'après un avancement important dans la première phase du ski "naturel". Pour un skieur accompli, ce n'est pas un pas difficile à franchir. Les qualités requises de l'entraîneur sont très différentes de celles de la première phase. Certains entraîneurs excellent dans une des phases, d'autre dans l'autre, très peu dans les deux et un bon nombre dans aucunes des deux.
2b - La pratique des portes est sans doute suffisante pour améliorer les qualités servo-motrices sauf si des points faibles sont décelés et des exercices spécifiques existent pour les palier. L'élément indispensable pour progresser dans ce domaine est d'être exposé relativement tôt à des skieurs de très haut niveau. C'est un problème pour les grands pays Alpins qui ont pléthore de coureurs qui reste sur le circuit de la coupe du monde jusqu'à un âge avancé et qui de ce fait barre la route à des jeunes de talents qui les dépasseraient rapidement avec la propre exposition aux ténors de l'époque.
3 - Pour ce qui est de l'entraînement physique, aucuns doutes de son importance. L'aspect cardio-vasculaire doit être proche de ce qui se fait en athlétisme pour les coureurs de 400m à 1.500m, quoiqu'une partie endurance est nécessaire pour faire face aux longues journées sur la neige. La musculation doit combiner puissance (surtout pour les descendeurs) et puissance-vitesse (surtout pour les slalomeurs).
4 - Pour ce qui est du mental, le problème est vraiment différent d'un individu à l'autre. C'est là que les entraîneurs peuvent faire le plus grand bien … ou le plus grand mal. Certains skieurs arrivent sur les circuits armés de nerfs d'aciers et n'ont pratiquement besoin de personne pour s'en sortir. D'autres sont hyper sensibles et ont des performances très inégales d'une saison sur l'autre, voire d'une course à l'autre, sans parler d'exploits à l'entraînement et de résultats décevants en course. C'est un domaine que je connais mal et qui demande de vrais spécialistes que rarement les équipes ont à leur disposition.
Pour faire un classement des qualités nécessaires je mettrai les qualités de skieur intrinsèque (#1) en première position à 40%, puis le mental (#4) à 25%, la technique propre à la compétition (#2 a & b) à 20% et finalement les qualités physiques (#3) à 15%.
Ce classement est très arbitraire et l'absence d'un des ingrédients est suffisant pour annuler tous les bienfaits des autres, à l'exception peut-être des qualités mentales dont l'absence peut laisser la place à un exploit une fois dans sa carrière mais interdit toute régularité dans les résultats.
Il faut aussi tenir compte de l'interaction des qualités ci-dessus l'une sur l'autre. Sans une solide technique et le potentiel de bons résultats, un moral d'acier a peu d'utilité sinon de faire perdurer une carrière sans avenir. La base nécessaire demeure donc bien une solide technique qui ouvre la porte sur des résultats. La réalisation de ces derniers permet au moral de suivre et prendre le dessus.
Les éléments servomoteurs s'acquièrent beaucoup plus facilement tôt dans la vie. À partir d'un certain âge c'est beaucoup plus difficile sinon impossible. L'amélioration de la condition physique et du mental est réalisable plus tardivement. Faisons donc les choses dans l'ordre, ce que les programmes nationaux de sélection ne facilitent pas en général.
Un dernier point: J'insiste sur l'importance de ce que tu appelles "ne faire qu'un avec l'élément" soit la qualité de skieur naturel. Une fois ceci acquis, l'esprit est libre de se concentrer sur les questions techniques, tactiques, etc. et permet de progresser dans les autres domaines. Ne mettons pas la charrue avant les bœufs!
On n'a rien dit de l'équipement. Il est évident qu'il faut qu'il soit de qualité et adapté au style du skieur.
Tout cela fait un peu brouillon, mais c'est ce qui m'est passé par la tête ce beau dimanche de février.
Alain Lazard, Penn Valley, Californie
NDLR: Ne manquez pas de lire tous les autres commentaires qui apparaissent au bas du blog précédent et apportent des tas d'arguments supplémentaires omis dans mon analyse bien succinte...
dimanche, février 15, 2009
Recette pour gagner à ski
Alors que se terminent les championnats du monde de ski alpin à Val d'Isère, j'ai eu la chance de suivre la plupart des épreuves sur Universal Sports, la chaîne numérique de NBC. Le slalom géant reste mon épreuve préférée, encore avant la descente (que je trouve trop lisse et trop « aseptisée, » même sur l’impressionnante piste de Bellevarde.) Je ne suis pas non plus fou du slalom avec ses skis super court et ses portes escamotables, et pense que le Super G est tout à fait inutile. Ceci dit, alors que je regardais toutes ces compétitions, je pensais que trois éléments sont nécessaires pour qu’un athlète puisse gagner. Dans le passé, en plaisantant, j'avais postulé que le ski est « 90% dans la tête. » Cela peut s’avérer vrai pour certains skieurs qui, comme moi, ne skient que pour le plaisir, mais pas pour des champions comme Lindsey Vonn. En fait, je vois trois points absolument essentiels pour gagner des courses à ski:1. Excellente technique: De toute évidence, savoir bien skier, mais plus encore, « sentir » la neige, ne faire qu’un avec l’élément, et avoir chaque mouvements parfaitement programmé en tête. Beaucoup de kilométrage de qualité, d’excellent entraîneurs et un sens aigu de l'observation sont d’autres éléments essentiels pour l'acquisition d’une technique parfaite.
2. Forme physique optimum: Cela commence avec une bonne physiologie; ensuite il faut être en condition, point barre. C’est là ou il est nécessaire de s'entrainer, de courir, de faire vélo, de la musculation, enfin de faire ce qu’il faut pour encaisser les accélérations qui « décoiffent, » les chocs ininterrompus, et pouvoir contrôler les skis sur la glace au lieu de se faire malmener par ses propres planches.
3. Attitude mentale inébranlable: L’athlète doit parfaitement contrôler ses états d’âme, rester de glace, se concentrer à fond, mais aussi ne pas trop s’attacher au résultat final. Cet aspect mental est de loin l’élément le plus important ; celui qui fait la différence entre les athlètes qui montent régulièrement sur le podium, et ceux, qui bien qu’excellent, doués et persistants ne semblent jamais y arriver. D’accord, cela ne prend pas en considération des tas d’autres paramètres comme la visibilité ainsi que les conditions de neige, la pente ou la météo, mais tous ceux-ci affectent les concurrents de manière assez égale.
Au vu de tout cela, je suis aujourd’hui prêts à donner un poids égal d’un tiers (33,33%) pour chacune de ces trois catégories. Êtes-vous d'accord avec ce partage ou proposez vous une attribution différente ?
2. Forme physique optimum: Cela commence avec une bonne physiologie; ensuite il faut être en condition, point barre. C’est là ou il est nécessaire de s'entrainer, de courir, de faire vélo, de la musculation, enfin de faire ce qu’il faut pour encaisser les accélérations qui « décoiffent, » les chocs ininterrompus, et pouvoir contrôler les skis sur la glace au lieu de se faire malmener par ses propres planches.
3. Attitude mentale inébranlable: L’athlète doit parfaitement contrôler ses états d’âme, rester de glace, se concentrer à fond, mais aussi ne pas trop s’attacher au résultat final. Cet aspect mental est de loin l’élément le plus important ; celui qui fait la différence entre les athlètes qui montent régulièrement sur le podium, et ceux, qui bien qu’excellent, doués et persistants ne semblent jamais y arriver. D’accord, cela ne prend pas en considération des tas d’autres paramètres comme la visibilité ainsi que les conditions de neige, la pente ou la météo, mais tous ceux-ci affectent les concurrents de manière assez égale.
Au vu de tout cela, je suis aujourd’hui prêts à donner un poids égal d’un tiers (33,33%) pour chacune de ces trois catégories. Êtes-vous d'accord avec ce partage ou proposez vous une attribution différente ?
samedi, février 14, 2009
Le parti obstructionniste républicain
Maintenant que le programme de stimulation économique a enfin été adopté, son processus de développement a montré que les Républicains sont devenus obstructionnistes. Bien que je ne soutienne pas à fond le plan, je suis outré par la façon dont les républicains ont choisit d'ignorer un débat constructif et ont ainsi refusé de participer au processus démocratique. À l'instar de Bush et Cheney, leurs modèles politiques, il semble que le coté républicain du congrès n'a pas les facultés intellectuelles requises pour travailler en concert avec le coté démocrate, et ne peut guère utiliser qu’une rhétorique usée qui affirme que les réductions d'impôts sont la potion magique universelle. Lorsque vous écoutez ces mêmes républicains, leur attachement aux réductions d'impôts est si fort qu'il croient que cela suffirait à faire voler un cochon ou faire marcher un Hummer sur des milliers de kilomètres. J'espère seulement que le peuple américain verra au travers de cette idéologie naïve et fatiguée qui rappelle un peu l'interprétation littérale de la bible. Les républicains sont maintenant devenus une force obsolètes qui devra bien vite se transformer si elle veut contre-balancer de façon constructive la nouvelle administration Obama ...
vendredi, février 13, 2009
Raisons supplémentaires pour une Palestine unie
Unifier Israël, la bande de Gaza et la Cisjordanie en un seul pays avec citoyenneté et égalité des droits pour tous, indépendamment de l’ethnicité ou de la religion, aurait des conséquences positives incalculables pour notre planète. La principale étant la création d'une communauté en harmonie avec l'époque dans laquelle nous vivons ; nous sommes entassés sur une petite planète qui n'a pas de place pour le sectarisme, l'étroitesse d’idées et la théocratie. En dépit de toutes ses difficultés, le « melting pot » américain fourni un excellent exemple de ce qui pourrait être une Palestine unie ; plus tolérante et animée d’une vie saine et normale, une société où chacun de ses habitants serait d’avantage préoccupé par l’épanouissement de tous que par l'oppression du voisin. Cette solution d'état unifié permettrait le démantèlement de la force nucléaire israélienne (ce qui pourrait être négocié contre la dénucléarisation du Pakistan et de l'Inde), l’élimination des sommes d’argent obscènes et autres ressources engagées pour la défense israélienne (environ 10% du PIB, soient vingt milliards de dollars ) sans compter tous les autres milliards que le reste du monde doit constamment débourser pour réparer et reconstruire ce qui est régulièrement et idiotement détruit par les belligérants (les destruction massives à Gaza et au Liban sont représentatives de ce vandalisme gratuit.) Les six milliards de dollars fournis annuellement par les États-Unis à Israël et à l'Égypte pour « faire passer » le conflit actuel pourrait alors être investis afin d’amener la population arabe a un niveau plus proche de la société juive et faciliter son intégration dans une société désormais solidaire. Une telle fusion amoindrirait considérablement les passions « islamo-terroristes », aiderait à normaliser les relations entre l'Occident et le monde musulmans et économiserait encore plus de précieuses ressources. Bien que cette solution d'un seul état n'aie pas la faveur des esprits rétrogrades qui semblent se complaire dans la dégradation irresponsable, la solution de deux états est à rejeter afin de mettre fin à ce cycle de violence schizophrène et destructrice ... Quelqu’un a-t’il une meilleure idée ?
jeudi, février 12, 2009
Palestine en perspective
Avec une population dépassant les 7 millions et comprenant plus de 1,5 millions d'arabes de nationalité Israélienne, l'état juif qui ne représente qu’un pour mille de la population mondiale réussi cependant à dominer l’ordre du jour de la planète depuis plus d'un demi-siècle. Le territoire de Palestine qui comprend l’état d’Israël, la bande de Gaza et la Cisjordanie, compte une population de plus de 11 millions de personnes à peu près également réparties entre juifs et arabes (environ 5,5 millions pour chaque groupe.) Si l’on inclus leurs colonies de Cisjordanie, les juifs jouissent d'environ 80% de la superficie de la Palestine alors que le même nombre d'arabes doit se contenter des 20% restants. Encore plus extrême, le PIB par habitant en Israël est de 22.500 Euros alors que celui de la bande de Gaza et de Cisjordanie n'est qu'un dixième de celui-ci à 2.250 Euros. Cet état de pauvreté absolue est, entre autres raisons, à l'origine d'un taux de natalité explosif de 2,7% contre 1,7% pour Israël. Ces simples faits indiquent que la solution de deux États ne sera jamais viable. Non seulement les deux enclaves séparées de Gaza et de Cisjordanie ne pourront jamais fonctionner de manière unie, mais aussi avec une population arabe contenues dans ce qui correspond à des camps de concentration, celle-ci ne peut que continuer d’exploser, être de plus en plus misérable, mécontente et va ainsi continuer à alimenter le conflit. À terme cela finira par radicaliser Israël à un point tel que l’état hébreux finira par justifier l’élimination pure et simple de cette population arabe. Plus clairement cette idée n’a pas d’avenir et c'est la raison pour laquelle la solution d’un état palestien unique et uni, où arabes et juifs sont obligés de se tolérer et de partager le même destin, est la seule réponse viable pour l'avenir de cette région.
mercredi, février 11, 2009
Geithner panique Wall Street
L'événement économique d’hier m'a rappelé le temps où mon carnet scolaire était horrible et que je faisais tout en mon pouvoir pour le cacher à mes parents. Personne ne veut entendre parler de mauvaises nouvelles, et encore moins les accepter quand elles deviennent réalité. Dans ses déclarations publiques, Timothy Geithner n'a pas du tout plut à Wall Street et les principaux indices boursiers en ont prit un sérieux coup (près de 5% de perte pour la journée!) La raison pour tout cela est que nous n'avons pas encore vu la fin de la crise financière et, ce qui est pire, Wall Street ne veut toujours pas en entendre parler. En fait, par ses déclarations d’hier, Geithner a simplement « préparé le malade. » Je l'ai déjà dit, nos grandes banques sont confrontées à des milliers de milliards de dollars de pertes dues principalement à la chute continue du marché immobilier ; dès que le trésor américain commencera à radiographier les bilans de ces mêmes banques, il sera vite évident que celles-ci ne sont plus solvables. C'est en partie pourquoi le plan de Geithner reste assez obscur pour ne pas paniquer le peuple, mais dès que tout sera dévoilé, le gouvernement devra trouver entre 3 et 4.000 milliards de dollars pour nationaliser Citigroup, Bank of America et JP Morgan Chase, parmi les principaux « suspects. » Bien sur, l’idéal serait de débarrasser ces banques de leurs « actifs toxiques, » mais à quel prix? Valent-ils 50% de leur valeur nominale ou seulement 10 % si nous voulons que des investisseurs courageux puisse profiter un peu de leur témérité ? Le « trou » est si gros que personne n’ose s’en approcher, mais si nous voulons sortir de cette crise, il nous faudra d'abord accepter cette réalité, tout comme l'alcoolique chronique doit reconnaître son problème avant que le traitement ne puisse commencer...
mardi, février 10, 2009
Ski-thérapie
Voulez-vous vraiment vider votre esprit? Chasser vos soucis, vos problèmes et tous ces petits détails qui empoisonnent votre existence, pour quelques heures ou pour une journée complète? Allez skier. Tout comme la méditation, la prière, ou tout autre nettoyage mental, le ski va suspendre ce qui bouillonne dans votre tête et écarter toutes vos petites tracasseries. Ce conseil ne s'applique ni aux skieurs débutants ni à ceux qui pourraient s'aventurer sur des pistes dépassant leurs capacités. Vous le savez, dès que vous êtes sur les planches, il faut vraiment faire attention, être tout-à-fait présent et ne jamais perdre sa concentration, même pour quelques secondes. C’est là que vous devenez témoins du moment, que vous voyez clairement l'obstacle, l’endroit où se trouve la mauvaise neige, la vilaine bosse, ou le couloir raide et étroit. Vous êtes juste là pour bien voir et transformer cet impulsion visuelle en action. Vous n'êtes pas activement en train de penser, et cependant vous êtes clairement conscients de tout. Votre esprit est libre, pur et sans encombres. Vous « vivez » le moment présent à fond, votre esprit est parfaitement détendu et vous avez atteint ce que j’appelle à défaut d’une meilleure expression la « nirvana-sur-neige. » Quand je skie seul, en général j’écoute de la musique, mais s’il ne s’agit pas d’un morceau que j'affectionne particulièrement, je ne l’entends même pas et le son ne fait que traverser mes oreilles ... Ressentez-vous quelque chose de similaire lorsque vous skiez ?
lundi, février 09, 2009
Puiser de l’énergie dans l'adversité
En Novembre 2007, j'écrivais un petit essai sur l'adversité et comment y puiser de la force. Le sujet était très général, et hier, alors que je skiais dans des conditions plutôt difficiles (neige fraîche, visibilité variable et méchantes bosses) ceci m'a rappelé que dans de nombreux domaines nous ne pouvons nous améliorer qu’en rencontrant de manière délibérée des conditions difficiles and en fournissant l’effort nécessaire pour les vaincre. Alors que l'objet de cet ancien blogue traitait de la meilleure façon de tirer parti des situations déplaisantes, ma pensée cette fois ci allait dans le sens d'une recherche volontaire de l'adversité afin d'acquérir plus de force, plus de connaissances et plus d'expérience. Si l’on accepte bien cette idée, nous n’avons plus à craindre quoi que ce soit de la vie, car toute situation constitue un marche-pied vers notre épanouissement personnel. Seul un décès précoce qui pourrait être évité, reste le seul élément négatif dont nous devons chercher à nous prémunir tant que nous tenons assez à la vie ... Dites-moi, comment voyez-vous l'adversité?
dimanche, février 08, 2009
La stimulation économique réussira-t’elle ?
Je ne suis pas du tout fan du plan de stimulation économique. Tout d'abord, lorsque les choses vont mal, il y a toujours deux options : Essayer d’agir ou ne rien faire. Parfois, cette dernière voie est préférable à faire quelque chose pour le simple plaisir d'avoir bonne conscience. Ceci dit, je suis d'accord avec les républicains que le projet proposé initialement par le congrès contient beaucoup trop de programmes à caractères démagogiques, mais là où j'ai un gros problème avec ces mêmes républicains est que leur seule proposition est un retour vers le passé et vers des solutions qui ont prouvé leur inefficacité: Réductions d'impôt en masse. Cela montre que le parti républicain américain est bien à court d'idées nouvelles et, tout comme un troupeau de dinosaures, semble en bonne voie d'extinction - une bonne chose que ce qui me concerne. D’accord, la critique est facile, mais qu’aurai-je proposé si j'avais passé un peu plus de temps à étudier le sujet ? Je n’aurai recommandé que des crédits d'impôts liés à la création d’investissements de production, j'aurais ensuite pondéré ceux-ci beaucoup plus fortement en faveur d’activités économiques tournées vers l'avenir (énergies renouvelables, haute technologie, infrastructures de télécommunications et fondation d'une véritable réforme des soins de santé) . Vous voulez plus de détails ? Posez vos questions et je vous répondrais !
samedi, février 07, 2009
La religion et moi
Après avoir vu « Religulous » le film du comédien Bill Maher, un documentaire humoristique qui donne cependant beaucoup à réfléchir sur les croyances religieuses, mon épouse me demandait comment ma spiritualité avait évolué au fil du temps. Au demeurant, cette question pourrait donner lieu à une réponse bien longue ; je vais donc faire de mon mieux pour être bref. Élevé dans la religion catholique, je suis allé au « cathé » et suis devenu enfant de chœur avant que tout s’arrête à 17 ou 18 ans. Je pense n’avoir jamais eu la foi en Dieu ; d’abord le personnage m’effrayait, m’apparaissant comme un être méchant et tortionnaire. De plus, la perspective de mourir et d’aller en enfer me donnait la chair de poule car je pensais que la « barre » était placée bien trop haut pour avoir accès au « ciel. » D'accord, je pensais que Jésus était un bien brave type, mais je ne pouvais pas vraiment le suivre car je trouvais son enseignement beaucoup trop exigeant et tout-à-fait à l’opposé du système capitaliste qui alors m’attirais. J'aimais assez bien les aspects techniques inclus dans la pratique religieuse alors que j’étais un enfant de chœur (en échange, j'avais un abonnement gratuit à Fripounet et Marisette, un magazine pour la jeunesse catholique), la manipulation des hosties, le mélange de l'eau et du vin, l’ambiance de la semaine sainte et tous ces tas de mystères inexplicables. Ce qui m’a peut-être accroché un peu plus longtemps à la religion était la peur maladive qu’avaient mes parents à propos des histoires de sorcellerie locales. Adolescent, j'était fortement tiraillé entre les principes de foi et les pulsions sexuelles, et c'est précisément ce qui allait contriber au déraillement final de ma pratique religieuse. Le temps passant et le conte de fée se dissipant, je découvrais qu'il n'y avait beaucoup plus dans la vie que toutes ces croyances mythiques qui dévoraient mon temps déjà si précieux. Progressivement, la religion m’est apparue comme un outil de manipulation hors-pair et comme l’activité aux conséquences les plus meurtrières de toute la planète. Tout cela montre bien que nos opinions sont destinées à évoluer énormément pendant tout une vie et j’en suis fort reconnaissant. Et vous, quelle est votre relation avec la religion?
vendredi, février 06, 2009
Sarko-analyse
Hier, Nicolas Sarkozy était le centre d’attention, questionné par quatre journalistes, pendant une séance de questions et réponses télévisée de 90 minutes traitant de la crise économique actuelle. Au départ, nous étions sceptiques à propos d’un homme que les médias ont dépeint comme étant plus préoccupé par son statut de célebrité que par son travail de chef d’état, mais très vite, face à des représentants de la presse qui étaient tous fort médiocre en matière de leur connaissances économiques et leur façon de poser des questions, l'homme fit preuve d'une grande maîtrise en y répondant avec beaucoup de détails. Nous pensons qu’il avait eu connaissance des questions au préalable, ce qui expliquerait sa facilité d’évolution et la parfaite chorégraphie de sa danse autour de chacune d’elles. Il est indéniable que le président français est un populiste aux talents démagogues très développés, mais c’est aussi quelqu'un qui semble être au courant des moindres choses se passent dans son gouvernement et qui fait preuve d’une très capacité d’organisation, de concentration et de travail. Il réussi en effet à bien répondre aux multiples questions qui lui étaient soumises et, à quelques exceptions près, n'a pas trop cherché les à éluder ou à fournir de vagues réponses. Ses intentions apparaissaient sincère et ma seule critique est que Sarkozy semble un peu trop obnubilé par les détails, et assez peu enclin à prendre le recul qu’on attendrait de la part d’un homme d’état. Il semble en effet peu enclin à déléguer et laisser ses collaborateurs s’attaquer eux-mêmes aux détails du travail. Tout comme De Gaulle, Sarkozy est un autocrate, c’est sans doute le style de meneur d’homme dont le peuple français a vraiment besoin, surtout en l’absence d’une opposition sérieuse. Après avoir été témoins de sa performance, je crois pouvoir dire qu’il est sans doute le leader dont la France a besoin. Maintenant, peut-t’on le comparer à Obama? C'est une question bien difficile, car les épreuves dont fait face la France sont minuscules en comparaison avec celles auxquelles le président Obama se trouve confronté. Je pense que Barack Obama possède à la fois une intelligence supérieure et une bien meilleure approche des problèmes qui déferlent sur sa nouvelle administration. Aux États-Unis, et au vu de la composition de notre congrès, Nicolas Sarkozy n’aurait aucune chance, mais en France, son approche pragmatique et populiste devrait suffire à produire des résultats ...Si vous avez vu l'entrevue, ou si vous avez une opinions à propos de M. Sarkozy, partagez la avec nous !
jeudi, février 05, 2009
Ski, golf et satisfaction
Chaque fois que j’interroge un joueur de golf à propos de son jeu, j'obtiens toujours une réponse assez ambivalente « j'aime bien ça, mais je suis tellement mauvais » ou une autre évaluation négative dans le genre. N'est-il pas étonnant que la plupart des joueurs de golf semblent vouloir se rabaisser et porter leurs misères comme une médaille d’honneur ? Certains joueurs avouent traverser de longues périodes « sèches » au cours desquelles leur jeu est tout simplement horrible et plus rien ne semble aller bien. Cela n'arrive jamais en ski ... Alors que je souscris à l'idée qu'une mauvaise journée de ski n’existe pas et que je représente une vue extrémiste de l’optimisme sur deux planches, la plupart des skieurs interrogés après une journée de ski moyenne, dans des conditions décentes, vous diront qu’ils se sont parfaitement bien amusés. Peu se plaignent de leur forme, de leur technique ou de leur matériel ; d’accord, certains détails pourraient être meilleurs, mais vous n'entendrez pas beaucoup de skieurs s’en plaindre. Ma conclusion est que les golfeurs doivent être des gens très difficiles et constituent une groupe d’individus auxquels il est impossible de plaire, alors que les skieurs sont toujours contents, simples et fondamentalement heureux. Peut-être que les médecins devraient se mettre à prescrire les sports d'hiver à leurs patients déprimés et la vie prendrait soudainement une bien meilleure tournure. Peut-être qu’en mettant plus de gens sur les pistes, et moins sur les terrains de golf, nous n’aurions plus besoin de stimulus économique, après tout ... Et vous, où vous situez-vous dans ces humeurs variables entre golf et ski ?
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mercredi, février 04, 2009
Jésus a gagné ...
...et a inspiré les masses au moment où hier, Daschle retirait sa candidature au ministère de la santé ! Comment était-ce possible, s’agissait-il vraiment d’une intervention divine? Pas tout à fait ; à mon avis, la voix populaire a triomphé à travers la puissance gigantesque de l'internet. Pendant ces trois derniers jours, tous les articles de journaux en ligne qui invitaient les opinions de lecteurs ont été inondés de commentaires négatifs à propos de Tom Daschle, pas seulement en raison de ses notions « élastiques » en matière de fiscalité, mais surtout en raison de son rôle de lobbyiste et d’orateur auprès des entreprises de santé, qui entre autres sources de revenus lui on rapporté la petite fortune de 5 millions de dollars en moins de quatre ans. L'internet a permit d'installer Barack Obama à la Maison Blanche, mais c’est aussi un puissant outil à double tranchant qui aux mains d’une armée de citoyens internautes ne semble plus tolérer les moindres écarts par rapport à un gouvernement éthique et juste. Même Jésus, aujourd'hui doit se rendre à l’évidence que l’internet règne en maître ! Maintenant, à vos claviers ; gardez l’œil et restez vigilants ...
mardi, février 03, 2009
Que ferait Jésus-Christ ?
Bon, nous savons tous qu’Obama a du boulot par dessus la tête et se trouve sous une pression incroyable pour prendre des tas de décisions, mais excusez-moi, Monsieur le Président, en ce qui concerne Tim Geithner (notre ministre des finance) et Tom Daschle (le ministre de la santé que vous nous avez proposé) il y a de gros problèmes. Tous deux ont « oublié » de payer une partie de leurs impôts. Pourtant, ils sont très instruits, ils sont allés dans les meilleures universités et ont atteint des postes très importants avant leur récentes nominations. L'un d'entre eux (Daschle) est un ancien sénateur, donc un législateur, c’est à dire quelqu'un qui est censé « pondre » les lois et - je suppose - bien en connaître leur signification, tandis que l'autre (Geithner,) est maintenant le grand patron du recouvrement de nos impôts. Moi, je ne suis jamais allé à l’université, je n'ai jamais été une célébrité, mais j’en sais cependant assez sur de ne pas prendre des risques inutiles avec le fisc ; de plus, j’ai toujours constaté qu’avec un minimum de bon sens, il m’était facile de trouver une bonne réponse à la plupart de mes questions liés à la fiscalité. Encore une fois, cher Président Obama, si vous êtes trop occupés pour pondérer la valeur morale de vos collaborateur et décider sur leur maintien, posez vous simplement la question « que ferait Jésus ? » C’est précisément ce que j’ai fait à votre place, et après l’avoir invoqué, le charpentier de Nazareth m’a répondu sans hésiter : « Ces deux individus pourraient vendre des voitures d’occasions ou pourraient démarcher de l’immobilier, mais on ne peu guère leur faire confiance au gouvernement ! » Ce qu’il est intelligent ce Jésus, même plus que vous, président Obama !
lundi, février 02, 2009
Dieu merci pour les mormons !
Tout le monde sait que l'Utah est la capitale mondiale du mormonisme. Quand nous y sommes arrivés il y a de cela près d'un quart de siècle, les mormons représentaient 70% de la population de l'État. Aujourd'hui, ce pourcentage est tombé à 60% grâce à l'afflux de nouveaux arrivants en général et des hispaniques en particulier. Nous devrions attendre jusqu'à 2030 pour voir la fin de la prépondérance des « saints des derniers jours. » Je sais, tout cela ne sont que des statistiques, mais si vous êtes un passionné de sports d’hiver, vous savez qu’il y a toujours trop de monde sur les pistes le week-end car c'est principalement pendant ces deux jours que les gens peuvent s’amuser. C’est précisément là qu’il est extrêmement avantageux de vivre en Utah, car si les Mormons envahissent bien nos montagnes le Samedi avec leurs multiples femmes et enfants, lorsque vient le dimanche, la montagne nous revient en totalité quand ces gens pieux se ruent sur leurs lieux de culte pour y étudier les saintes écritures, manger des gâteaux bien sucrés, sucer des flans gélatineux et boire de l’orangeade tout le matin avant de retourner à la maison pour continuer leur pratique spirituelle l’après-midi. Cela laisse les stations de ski quasiment vides pour ceux d'entre nous qui croient en différents dieux ou en rien du tout. Nous pouvons alors nous adonner au ski ou au snowboard sans aucune retenue, ni files d’attente. Ceci est bien évidemment la raison essentielle pour laquelle je compte skier un maximum d’ici à 2030!
dimanche, février 01, 2009
Plaisir de fin de semaine
Un des meilleurs cotés de notre Samedi et Dimanche est que nous n'avons pas à aller courir le matin ; c’est ça, nous sommes de « congé. » Nous prenons deux jours de vacances au cours desquels nous n’avons pas à courir, à nous battre pour atteindre le haut de la côte en tentant d'oublier à quel point c’est dur. Bien sûr, si nous ratons un jour à cause des conditions météorologiques, de circonstances particulières ou d’une maladie occasionnelle, nous faisons une règle de « rattraper » pendant ces deux jours de repos, mais cela n’arrive pas chaque semaine. Ce calendrier nous permet d’anticiper avec plaisir cette pause bien méritée. L’autre avantage est dès qu’arrive le lundi, nous nous sentons en pleine forme physique, littéralement prêt à grimper aux murs. Votre programme d’entraînement personnel inclut-il des dispositions similaires ?
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