jeudi, octobre 30, 2008
Mieux gérer ses souvenirs
Cet été aura servi à remuer mes vieux souvenirs alors que je construisais un site internet pour la promotion de mon lycée d’antan et devait à l’occasion me creuser la tête en recherchant au plus profond des sillons de mon cerveau qui n’en fini plus de se rabougrir. Ce travail m'a procuré énormément de plaisir ; peut-être parce que, comme le disait mon ami Bill Bocquet dans l'un de ses récents messages, "nous n'avons pas une foule d’amis et c’est peut-être pourquoi nous avons tendance à rejoindre ceux d’autrefois." Quoi qu’il en soit, je me suis mis à creuser au plus profond et j’ai redécouvert des tas de choses que j'avais totalement oubliées. Ceci m'amène à postuler une autre théorie, qui pourrait s’exprimer ainsi : Plus les expérience de notre vie sont tumultueuses, plus nombreux sont nos souvenirs et plus il devient difficile de tout stocker. Ainsi, des tas d’événements précieux sont mis de coté parce qu'il n'y a tout simplement pas assez de place disponible dans le casier de rangement réservé à ce qui devrait être immédiatement accessible. Le corollaire est que si certains d'entre nous ont choisit une vie plus tranquille, le film complet de leur passé reste toujours là, à portée de main. Lorsque nous choisissons des modes de vie plus disfonctionnels, il y a alors de forte chances que bon nombre de nos souvenirs seront déposés au fond des dédales de notre entrepôt mental et que nous mourrons sans jamais les revoir ; quel dommage ! Aujourd'hui, je parlais avec Bernard Gradel, un autre pote du même lycée qui me rappelait nos expériences communes en matière de ski. Entre autres, il se souvenait, qu’ensemble, nous avions effectué un stage de moniteurs de ski à Chamrousse en Décembre de 1969. Il m’a alors dit que j'avais subis des gelures aux doigts lors de l'un des derniers examens. Il avait tout à fait raison ; alors que je me rappelais parfaitement de cet incident, j'avais totalement oublié que Bernard était là. La morale de cette histoire est que nos souvenirs méritent un bien meilleur traitement que celui que nous leur accordons. Peut-être devrions nous écrire un journal, blogguer ou faire quelque chose dans ce genre, afin que rien ne passe au travers des mailles du filet, parce qu’en fin de compte, nos souvenirs sont les biens les plus précieux qui nous restent.
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