jeudi, décembre 11, 2008

Écrire et courir

En course à pied, j'ai toujours penché en faveur du marathon, car c’est une épreuve longue, dure et qui représente véritablement la souffrance et la survie du plus fort ; cependant en comparant cette discipline au sprint, elle offre beaucoup plus de chances de rectifier une erreur, de rattraper le temps perdu ou de permettre un changement de stratégie pendant la course. À l’inverse, l’épreuve du cent mètres exige la perfection absolue du début à la fin. Le départ doit être sans faille et la concentration ainsi que la puissance doivent être présentes à cent pour cent. En y réfléchissant un peu, le sprint est beaucoup plus difficile. C’est la même chose pour l'écriture ; une longue histoire peut être bonne, avec ses hauts et ses bas et peut survivre avec une prose imparfaite. Le récit bref quand il est bon doit faire un travail énorme dans un espace étroit, être bien conçu et se raconter en très peu de mots particulièrement bien choisis. Il me semble que l’histoire brève a plus de chance de se graver dans l'esprit qu'une très longue histoire. J'aime ce genre de récits ...

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