Une autre manière de résoudre la crise immobilière et financière consisterait à aider les propriétaires ayant des problèmes avec leurs prêts hypothécaires d'une façon à la fois juste et viable. L’idée dont je veux parler est très éloignée de celle récemment proposée par Sheila Bair qui dirige le FDIC.
Encore une fois, ce plan est fort simple ; lorsqu’un emprunteur se trouve en difficultés (sa maison valant désormais beaucoup moins que le montant du prêt, les taux d’intérêts étant sur le point d’être réajustés ou le propriétaire n’étant plus en mesure de faire face à ses paiements), l'institution financière qui détient l'hypothèque réduirait le montant de celle-ci afin de répondre à la situation ; par exemple, si la maison ne vaut plus que 300.000 dollars et l'hypothèque se monte encore à 450.000, celle-ci serait ramenée a 250.000, ce qui permettrait au propriétaire de conserver son bien ou de le liquider. Ce même propriétaire aurait cependant une dette sans intérêts auprès de la banque correspondant à la différence, soient 200.000 dollars, qui continuerait d’apparaître sur le titre de propriété et / ou dans les différents crédit affectés à son dossier, sous forme d'un débit variable qui « suivrait » toute transaction immobilière ou financière dans lesquelles celui-ci pourrait participer à l'avenir. Par exemple, si ce même individu conserve ainsi sa maison, et la vend dix ans plus tard, toute plus-value serait utilisée pour réduire ou satisfaire cette dette. Si le bien était vendu immédiatement, l'ex-propriétaire aurait toujours cette dette qui n’apparaîtrait pas dans son bilan personnel, mais resterait là pour satisfaire d'éventuelles futures plus-values immobilières ou financières. Il n'y aurait pas de garantie gouvernementale, le système serait particulièrement douloureux pour les banques et autres institutions financières, il resterait malgré tout très généreux pour tous ces propriétaires en difficultés, mais extrêmement juste pour ceux qui, comme vous et moi, vivent en dessous de leurs moyens ...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire