Je n'ai pas trop de succès avec mes résolutions de nouvel an, et la nuit dernière, alors que j’étais à moitie-éveillé, je pensais que ce serait parfait si je m'attelais à une grande cause pour mettre à profit ce dernier tiers de mon séjour sur la terre.
Un peu, si vous voulez, une manière de fêter ce dernier tour de piste. Ce n'est peut être pas ce qui s'appelle une résolution de nouvel an, mais plutôt une façon de clôturer une vie en bouquet final. Bien sûr, je sais parfaitement bien ce dont il s'agit, mais je veux juste vous laisser sur votre faim !
mardi, décembre 31, 2013
lundi, décembre 30, 2013
Phase III: Faire durer !
Pour moi, la vie est un tout, c'est comme la valeur 100% qui pourrait être assimilée à un potentiel de vie de cent ans. Dans cette optique, je mets un tiers de coté pour l'apprentissage de la vie, un autre tiers pour l’épanouissement et la réalisation, tandis que le tiers restant est consacré à profiter du temps qui nous reste et à le faire durer au maximum.
Cela veut dire qu'après 66 ans ou dans ces eaux là, l’idée est donc de faire durer tout ça au maximum. Tout faire pour que la machine ne se casse pas et que nous puissions profiter des années qui nous restent à vivre.
C'est pourquoi la plupart des gens tendent à se concentrer uniquement sur ça. Reste-t-il encore un peu de place pour d'avantage d'épanouissement ou de réalisation ? Je pense que oui, mais il faut que nous nous le rappelions à chaque instant, car cette option reste tellement gratifiante !
Cela veut dire qu'après 66 ans ou dans ces eaux là, l’idée est donc de faire durer tout ça au maximum. Tout faire pour que la machine ne se casse pas et que nous puissions profiter des années qui nous restent à vivre.
C'est pourquoi la plupart des gens tendent à se concentrer uniquement sur ça. Reste-t-il encore un peu de place pour d'avantage d'épanouissement ou de réalisation ? Je pense que oui, mais il faut que nous nous le rappelions à chaque instant, car cette option reste tellement gratifiante !
dimanche, décembre 29, 2013
Dieu existe-t-il ?
C'est incroyable de voir combien de questions existentielles et spirituelles une simple journée de ski peu apporter à nos esprits.
Quand j'observe tous ces skieurs s'entrecroisant sur les piste encombrées en ces vacances de fin d’année, je ne peux pas guère m'empêcher de penser qu'il doit y avoir un Dieu, au-dessus de ce trafic fou, occupé à régler la circulation.
Je ne parle même pas de la possibilité d'une vie après la mort ou après le ski, mais simplement de mon émerveillement en voyant toutes ces petites fourmis glisser vers le bas de la piste, comme des micro-pantins, tous reliés au réseau invisible de fils de nylon, contrôlés par le Grand Marionnettiste ...
Quand j'observe tous ces skieurs s'entrecroisant sur les piste encombrées en ces vacances de fin d’année, je ne peux pas guère m'empêcher de penser qu'il doit y avoir un Dieu, au-dessus de ce trafic fou, occupé à régler la circulation.
Je ne parle même pas de la possibilité d'une vie après la mort ou après le ski, mais simplement de mon émerveillement en voyant toutes ces petites fourmis glisser vers le bas de la piste, comme des micro-pantins, tous reliés au réseau invisible de fils de nylon, contrôlés par le Grand Marionnettiste ...
samedi, décembre 28, 2013
Skier, tard l’après-midi
Vous savez déjà que je ne suis pas très conformiste et encore beaucoup moins quand je skie. Je suis un de ces oiseaux rares qui skient en fin d'après-midi.
Aujourd'hui par exemple, qui se trouve être aussi l'une des journées de ski les plus encombrées de la saison, je me suis déguisé en skieur à 13h43, j'ai conduit jusqu'à la station et j'ai trouvé la seule place de parking vacante qui m'attendait pour y garer mon auto.
À 14 heures précise, j’étais déjà sur le télésiège. J'ai skié jusqu'à 15h45, je me suis faufilé à travers les embouteillage par mes petits raccourcis habituels et j'étais à la maison à 16 heures. J'ai fait 3,555 mètres de dénivelé sans être du tout gêné par la foule. Pas si mal ?
Aujourd'hui par exemple, qui se trouve être aussi l'une des journées de ski les plus encombrées de la saison, je me suis déguisé en skieur à 13h43, j'ai conduit jusqu'à la station et j'ai trouvé la seule place de parking vacante qui m'attendait pour y garer mon auto.
À 14 heures précise, j’étais déjà sur le télésiège. J'ai skié jusqu'à 15h45, je me suis faufilé à travers les embouteillage par mes petits raccourcis habituels et j'étais à la maison à 16 heures. J'ai fait 3,555 mètres de dénivelé sans être du tout gêné par la foule. Pas si mal ?
vendredi, décembre 27, 2013
L'art de survivre
Pendant quasiment toute sa vie, mon frère a du luter contre un handicap ou un autre. Plus récemment sa situation a encore évolué, et aujourd'hui il lui faut survivre à une affliction après une autre.
En dépit de tout cela, il a bien réussi sa vie et celle de sa famille et aujourd'hui, alors qu'il se trouve dans la pire des situation de santé imaginable, il continue de prendre des coups de partout et continue d'exceller dans ce qu'il fait le mieux, survivre.
En fait, quelle que soit l’horreur de la situation qui lui est présenté, il semble toujours mieux capable que quiconque de la surmonter et de continuer sa lutte. Il existe des tas de héros dans la vie, mais à mes yeux mon propre frère reste au sommet de cette catégorie et ne cessera jamais de m'épater !
En dépit de tout cela, il a bien réussi sa vie et celle de sa famille et aujourd'hui, alors qu'il se trouve dans la pire des situation de santé imaginable, il continue de prendre des coups de partout et continue d'exceller dans ce qu'il fait le mieux, survivre.
En fait, quelle que soit l’horreur de la situation qui lui est présenté, il semble toujours mieux capable que quiconque de la surmonter et de continuer sa lutte. Il existe des tas de héros dans la vie, mais à mes yeux mon propre frère reste au sommet de cette catégorie et ne cessera jamais de m'épater !
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jeudi, décembre 26, 2013
Bien filmer à ski
Après avoir trop longtemps insisté à placer mon caméscope sur le casque, j'en suis finalement arrivé à la conclusion que l'utilisation d'un harnais de poitrine est de loin le meilleur moyen pour filmer les vidéos de ski.
Il faut peut-être juste faire attention que les bras du skieur ne se baladent pas trop dans le champ de l'objectif, mais cela est tout à fait à la portée d'un bon skieur. Le casque n'est jamais assez bien solidaire de la tête, de plus celle-ci sautille et tourne juste au moment où il ne faudrait pas.
Enfin, la simple inertie du poids de l'appareil accentue tous ces mouvements. Affaire classée!
Il faut peut-être juste faire attention que les bras du skieur ne se baladent pas trop dans le champ de l'objectif, mais cela est tout à fait à la portée d'un bon skieur. Le casque n'est jamais assez bien solidaire de la tête, de plus celle-ci sautille et tourne juste au moment où il ne faudrait pas.
Enfin, la simple inertie du poids de l'appareil accentue tous ces mouvements. Affaire classée!
mercredi, décembre 25, 2013
Début de saison d'hiver ...
En cette ère de réponses instantanées et de disponibilité permanente, il est souvent difficile pour les skieurs de réaliser, encore moins d'accepter, que la neige ne soit pas au rendez-vous en grosses quantités, en début de saison.
Pourtant, quand je me retourne sur mes six décennies d'expérience à ski, je dois reconnaître que ce soit dans les Alpes ou dans les Rocheuses, la neige ne tombe pas toujours en grande quantité au début de la saison. Il existe a une vertu très importante et nécessaire qui s’appelle « patience » et que tous les skieurs passionnés doivent savoir apprivoiser.
Joyeux Noël à tous!
Pourtant, quand je me retourne sur mes six décennies d'expérience à ski, je dois reconnaître que ce soit dans les Alpes ou dans les Rocheuses, la neige ne tombe pas toujours en grande quantité au début de la saison. Il existe a une vertu très importante et nécessaire qui s’appelle « patience » et que tous les skieurs passionnés doivent savoir apprivoiser.
Joyeux Noël à tous!
mardi, décembre 24, 2013
Ski « extrême » de début de saison
Il y a quelques jours, toujours aussi curieux que j'ai tendance à être, je me suis aventuré dans « Son of Rattler » (Fils de Crotale) un passage assez accidenté parmi les sapins et dans un lit de ruisseau que j'ai déjà descendu de nombreuses fois à Deer Valley. Même si c'était le dernier jour d'automne (Hé oui, ce 20 Décembre, c’était encore du « ski d'automne » !)
Le manteau neigeux déjà mince au départ, l’était encore d'avantage dans la foret où les arbres gardent toute la neige sur leur branches. Au départ du passage - une clairière assez dégagée - tout allait bien, mais dès que je suis entré en foret, des cailloux, des souches et des obstacles de toutes formes se manifestèrent, me forçant à ralentir et à faire très attention.
La leçon que j'ai tiré de cette expérience est que skier hors des sentiers battus devrait toujours être réservé pour le milieu et la fin de saison. Être trop précoce n'est jamais une bonne idée !
Le manteau neigeux déjà mince au départ, l’était encore d'avantage dans la foret où les arbres gardent toute la neige sur leur branches. Au départ du passage - une clairière assez dégagée - tout allait bien, mais dès que je suis entré en foret, des cailloux, des souches et des obstacles de toutes formes se manifestèrent, me forçant à ralentir et à faire très attention.
La leçon que j'ai tiré de cette expérience est que skier hors des sentiers battus devrait toujours être réservé pour le milieu et la fin de saison. Être trop précoce n'est jamais une bonne idée !
lundi, décembre 23, 2013
Cerfs de passage
Un grand troupeau de cerfs hiverne juste au-dessus de notre quartier et quand je cours tôt le matin, je les vois souvent remonter vers le sommet de la pointe qui surplombe l’agglomération de Park Meadows à Park City.
Ces animaux affamés descendent sur le terrain de golf en début d'hiver, pour se restaurer avec les quelques brins d'herbe verte qui restent tout autour du golf ... Qui pourrait les en vouloir, tout le monde a besoin de casser la croûte !
Ces animaux affamés descendent sur le terrain de golf en début d'hiver, pour se restaurer avec les quelques brins d'herbe verte qui restent tout autour du golf ... Qui pourrait les en vouloir, tout le monde a besoin de casser la croûte !
dimanche, décembre 22, 2013
Ligety devrait-il se concentrer à nouveau sur le géant ?
Cette saison, Ted Ligety a cru voir bon de saisir l'occasion de capitaliser sur sa victoire en Super G lors des derniers championnats du monde et de viser la Coupe du Monde toutes disciplines ainsi que de répéter sa performance à Sotchi sous forme de trois médailles olympiques.
Pourtant, en essayant d'en faire trop, ses concurrents sont en train de lui souffler sa suprématie en géant. Certes, il est devenu le proverbial lièvre après qui tout le monde court, mais en essayant de tout faire avec des adversaires aussi forts qu'Hirscher et Pinturault, sa supériorité en géant a souffert.
Se remettre à fond sur le slalom géant ne serait pas une si mauvaise idée ...
Pourtant, en essayant d'en faire trop, ses concurrents sont en train de lui souffler sa suprématie en géant. Certes, il est devenu le proverbial lièvre après qui tout le monde court, mais en essayant de tout faire avec des adversaires aussi forts qu'Hirscher et Pinturault, sa supériorité en géant a souffert.
Se remettre à fond sur le slalom géant ne serait pas une si mauvaise idée ...
samedi, décembre 21, 2013
Ayez toujours une idée de ce que vous filmez !
Si vous faites des vidéos, prenez le temps de préparer ce que vous allez filmer, tout ira beaucoup mieux ! Ayez toujours une histoire bien « ficelée » et si vous n'avez pas le scenario en tête, couchez-le au moins sur papier.
Même moi, qui ait fait des centaines de clips, je me fais toujours avoir et je passe beaucoup trop de temps à improviser, à repartir de zéro et à rafistoler. Un petit peu de planification fait toujours une énorme différence sur le produit final !
Même moi, qui ait fait des centaines de clips, je me fais toujours avoir et je passe beaucoup trop de temps à improviser, à repartir de zéro et à rafistoler. Un petit peu de planification fait toujours une énorme différence sur le produit final !
vendredi, décembre 20, 2013
Pourquoi je n'ira pas à Sotchi ...
Même après que M. Poutine ai pardonné tout son monde, je n'irai quand même pas à Sotchi. Tout d'abord, je n'ai a y faire, et même si j’étais un vrai champion digne de faire ce voyage en Russie, je ne pense pas que j'irais là -bas.
Ces jeux au coût astronomique sont en fait pris en otage par l'oligarque, ancien membre du KGB qu'est le président Russe, et même si tout semble prêt en théorie, j'ai un pressentiment tellement mauvais que je pense qu'il serait plus sage de ne pas y aller ...
Ces jeux au coût astronomique sont en fait pris en otage par l'oligarque, ancien membre du KGB qu'est le président Russe, et même si tout semble prêt en théorie, j'ai un pressentiment tellement mauvais que je pense qu'il serait plus sage de ne pas y aller ...
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jeudi, décembre 19, 2013
Le coté sordide de la vente immobilière ...
Récemment, j'ai de nouveau fait l’expérience d'une transaction immobilière et celle-ci m'a confirmé, une fois de plus, qu'aux États-Unis tout est pourri dans ce secteur.
Non seulement la commission de six pour cent est excessive, surtout quand on le compare aux faible coûts d'enregistrement (au moins dans l'Utah) qui se montent a moins d'un demi-pour-cent, mais dans les derniers rebondissements de la négociation, quand nous avons demandé aux deux agents immobiliers de « faire un effort » sur leurs commissions de l'ordre de moins d'un pour-cent, ceux-ci n'ont trouvé rien de mieux que de demander à l'autre parti d'en absorber la plus grande partie.
Cela m'a bien confirmé que tous les agents immobiliers sont de vrais rapaces qui se foutent complètement de leur responsabilité fiduciaire à l’égard de leurs clients.
J'attends avec impatience le jour où un petit malin trouvera enfin une brèche dans le système pour mettre au grand jour la structure de cartel que représente l'association des agents immobiliers américains et de pousser le cas jusqu'en Cour Suprême.
Non seulement la commission de six pour cent est excessive, surtout quand on le compare aux faible coûts d'enregistrement (au moins dans l'Utah) qui se montent a moins d'un demi-pour-cent, mais dans les derniers rebondissements de la négociation, quand nous avons demandé aux deux agents immobiliers de « faire un effort » sur leurs commissions de l'ordre de moins d'un pour-cent, ceux-ci n'ont trouvé rien de mieux que de demander à l'autre parti d'en absorber la plus grande partie.
Cela m'a bien confirmé que tous les agents immobiliers sont de vrais rapaces qui se foutent complètement de leur responsabilité fiduciaire à l’égard de leurs clients.
J'attends avec impatience le jour où un petit malin trouvera enfin une brèche dans le système pour mettre au grand jour la structure de cartel que représente l'association des agents immobiliers américains et de pousser le cas jusqu'en Cour Suprême.
mercredi, décembre 18, 2013
La honte est-elle démodée ?
Dans ma jeunesse et ma culture, la honte jouait un rôle de régulateur important sur le comportement des gens. Au fil des années, cet élément social a perdu une grande partie de son mordant, au point que de nos jours, la honte n'a pratiquement plus cours dans nos vies.
C'est sans doute la promotion d'une saine image de soi chez les jeunes qui a conduit à ce dérapage vertueux, mais je pense aussi que l’évolution de nos meurs nous a donné un passe-droit pour nous débarrasser de ce qui pourrait sembler être devenu un sentiment démodé. L'acceptation de nos péchés et leur pardon systématique ont eu raison de ce sentiment.
Je dirai que c'est une honte !
C'est sans doute la promotion d'une saine image de soi chez les jeunes qui a conduit à ce dérapage vertueux, mais je pense aussi que l’évolution de nos meurs nous a donné un passe-droit pour nous débarrasser de ce qui pourrait sembler être devenu un sentiment démodé. L'acceptation de nos péchés et leur pardon systématique ont eu raison de ce sentiment.
Je dirai que c'est une honte !
mardi, décembre 17, 2013
Le pouvoir de persuasion
Dans la plupart des cas, quand on parle de vente, cela évoque établir de bonnes relations, trouver les bons mots, poser les bonnes questions et se servir de tas de techniques plus ou moins tirées par les cheveux. Trop souvent, hélas, on oublie l'acte le plus fondamental qui est celui de convaincre.
C'est vrai, convaincre est une démarche qui exige que nous puissions nous installer dans l'âme de la personne que nous voulons gagner à notre cause. Cela signifie que nous devons d'abord identifier, puis comprendre la principale préoccupation que peut avoir cet individu et d'en parler en termes bien choisis pour changer sa position.
Je reviendrai bientôt sur ce sujet crucial dont il est plus facile de parler que de le mettre en pratique !
C'est vrai, convaincre est une démarche qui exige que nous puissions nous installer dans l'âme de la personne que nous voulons gagner à notre cause. Cela signifie que nous devons d'abord identifier, puis comprendre la principale préoccupation que peut avoir cet individu et d'en parler en termes bien choisis pour changer sa position.
Je reviendrai bientôt sur ce sujet crucial dont il est plus facile de parler que de le mettre en pratique !
lundi, décembre 16, 2013
Le côté « glauque » de Facebook
Les médias sociaux offrent un coté assez glauque car ils font appels aux traits négatifs que la plupart d'entre nous recèlent. La vanité et la jalousie qui en font partie en sont peut-être les pires.
Tout comme pour les mails, il devrait y avoir un code de conduite volontaire qui n'autoriserait guère que les seuls sujets d’intérêt généraux, mais surtout pas les « selfies » (auto-portraits) et des photos prises à Tahiti pendant que le reste d'entre nous sommes coincés dans notre « trou » habituel … Êtes-vous d'accord?
Tout comme pour les mails, il devrait y avoir un code de conduite volontaire qui n'autoriserait guère que les seuls sujets d’intérêt généraux, mais surtout pas les « selfies » (auto-portraits) et des photos prises à Tahiti pendant que le reste d'entre nous sommes coincés dans notre « trou » habituel … Êtes-vous d'accord?
dimanche, décembre 15, 2013
Un boulot en Corée du Nord ?
Ce n'est pas tous les jours qu'on reçoit une lettre de Kim Jong-un, le grand patron de la Corée du Nord. En fait, j'en ai reçu une la semaine dernière. Kim Jong-un me propose de diriger sa nouvelle station de ski au col de Masik, qui devrait ouvrir sous peu.
Cela va être une superbe station de sports d'hiver offrant 110 kilomètres de pistes pour skieurs de tous niveaux, avec un hôtel, un héliport et plein de remontées mécaniques. Kim m'a aussi assuré qu'il s'agissait là d'une merveilleuse opportunité qui m'ouvrirai assez vite des tas de portes. Il m'a du reste dit: «D'ici à deux ans, si tu t'accroche, tu être le numéro deux de la Corée du Nord. »
Le problème est que mon épouse n'aime pas tellement l'idée, elle dit avoir un mauvais pressentiment, et reste bien trop négative à l’égard de ce pauvre M. Kim. Elle dit qu'elle n'a pas confiance dans ce type, qu'elle se fait du souci pour mon avenir avec lui, ce qui me paraît un peu parano.
J'espère qu'elle va vite changer d'avis, parce que je ne voudrais pas louper la chance de conclure ma carrière en beauté avant de prendre la retraite pour de bon !
Cela va être une superbe station de sports d'hiver offrant 110 kilomètres de pistes pour skieurs de tous niveaux, avec un hôtel, un héliport et plein de remontées mécaniques. Kim m'a aussi assuré qu'il s'agissait là d'une merveilleuse opportunité qui m'ouvrirai assez vite des tas de portes. Il m'a du reste dit: «D'ici à deux ans, si tu t'accroche, tu être le numéro deux de la Corée du Nord. »
Le problème est que mon épouse n'aime pas tellement l'idée, elle dit avoir un mauvais pressentiment, et reste bien trop négative à l’égard de ce pauvre M. Kim. Elle dit qu'elle n'a pas confiance dans ce type, qu'elle se fait du souci pour mon avenir avec lui, ce qui me paraît un peu parano.
J'espère qu'elle va vite changer d'avis, parce que je ne voudrais pas louper la chance de conclure ma carrière en beauté avant de prendre la retraite pour de bon !
samedi, décembre 14, 2013
Comment Ligety détermine-t-il sa limite?
Jusqu'à aujourd'hui, Ted Ligety a dominé ses concurrents en slalom géant. La question était de savoir quelle marge de supériorité pouvait-il encore gagner ? Facile, aujourd'hui, sur une course à la fois raide et glacée à Val d'Isère, il a découvert rapidement lorsque son angulation est poussée au delà de ses limites, la prise de carres se fait sur la chaussure et c'est la chute. Nous trouvons généralement nos limites supérieures en commettant la faute occasionnelle et c'est ainsi que nous nous améliorons. Facile à dire, pas vrai ?
vendredi, décembre 13, 2013
Compliquée cette technologie !
Trouver des solutions à nos problèmes techniques prend du temps et de la volonté. Ces deux engagements sont essentiels à l'acquisition de toute connaissance et il faut s'investir à fond dans le processus, sous peine de perdre encore plus de temps et de devenir un peu plus fou.
J’étais encore aux prises avec ce principe toute la semaine et j'ai du apprendre des sujets aussi divers que la capture de flux vidéo et la réparation d'un interrupteur électrique à vas et viens. Alors que j'ai réussi à résoudre mes problèmes de vidéo, j'ai encore du pain sur la planche avec mes interrupteurs, mais je garde bon espoir et reste convaincu que j'y arriverai. Merci, détermination!
J’étais encore aux prises avec ce principe toute la semaine et j'ai du apprendre des sujets aussi divers que la capture de flux vidéo et la réparation d'un interrupteur électrique à vas et viens. Alors que j'ai réussi à résoudre mes problèmes de vidéo, j'ai encore du pain sur la planche avec mes interrupteurs, mais je garde bon espoir et reste convaincu que j'y arriverai. Merci, détermination!
jeudi, décembre 12, 2013
Ligetys de demain à l’entraînement ?
Bien avant l'aube, la piste « Payday » de Park City est toute illuminée pour permettre à nos jeunes de s’entraîner, et - qui sait – de sauter un jour dans les chaussures de ski de Ted Ligety ! La question bien sûr est de savoir s'il y aura un jour un remplacement pour notre champion local ?
En vérité, les chances sont bien minces, car des skieurs exceptionnelles comme Ted ne sont se fabriquent pas, ils naissent grâce à leur passion dévorante et leur dévouement sans faille pour le sport.
Ils ne nous arrivent que très rarement et nous devons en profiter pendant qu'ils brillent au firmament du ski de compétition. Des gens comme ça, on ne les fabrique pas, ils sont uniques !
En vérité, les chances sont bien minces, car des skieurs exceptionnelles comme Ted ne sont se fabriquent pas, ils naissent grâce à leur passion dévorante et leur dévouement sans faille pour le sport.
Ils ne nous arrivent que très rarement et nous devons en profiter pendant qu'ils brillent au firmament du ski de compétition. Des gens comme ça, on ne les fabrique pas, ils sont uniques !
mercredi, décembre 11, 2013
Mots qui coûtent cher ..
En Novembre, un candidat à la mairie de Park City se présentait sur le slogan "Park City, Planet, Profit, People" (Park City, planète, bénéfices et gens), qui était une reprise de la formule connue du « triple bilan » qui tient compte de la performance sociale et environnementale ainsi que des résultats financiers. Le concept nous vient de John Elkington en 1994.
Le problème avec cette formule, quand elle se trouve transposée hors de son contexte de gestion, est que l’idée de « profits » éveille les suspicions et comme je l'avais dit au candidat en question, il aurait du lui substituer le terme « prospérité. »
Il ne l'a pas fait, prétextant qu'il était trop tard car tous ses panneaux électoraux qu'il avait « recyclés » après une élection précédente auraient du être refaits. Résultat, il a perdu l'élection, ce qui prouve une fois de plus les effets d'une terminologie bien choisie ...
Le problème avec cette formule, quand elle se trouve transposée hors de son contexte de gestion, est que l’idée de « profits » éveille les suspicions et comme je l'avais dit au candidat en question, il aurait du lui substituer le terme « prospérité. »
Il ne l'a pas fait, prétextant qu'il était trop tard car tous ses panneaux électoraux qu'il avait « recyclés » après une élection précédente auraient du être refaits. Résultat, il a perdu l'élection, ce qui prouve une fois de plus les effets d'une terminologie bien choisie ...
mardi, décembre 10, 2013
Négociation: Pas pour les mauviettes
Qui va baisser les yeux le premier ? C'est là une question déterminante en négociation. Habituellement, c'est le moins patient, le moins déterminé, celui qui a le moins d'expérience et qui en a marre. Bien négocier demande de l'endurance et cette qualité tends à s’évaporer quand on avance dans le processus. Ne vous y méprenez pas, ce n'est pas seulement un bonne technique de négociation qui est en jeu, mais c'est surtout un jusqu'au boutisme qui ne demande pas de compétences secrètes, que nous avons tous en soi, mais qui toujours, reste le facteur le plus déterminant dans le gain – ou la perte – qu'apporte un règlement négocié. Gardez bien ça en tête et ne baissez jamais les bras !
lundi, décembre 09, 2013
Surnoms américains ...
Depuis que je suis arrivé en Amérique , il y a plus de 36 ans , j'ai toujours ete frappee par l'usage etendu des surnoms dans ce pays . L'utilisation de tels surnoms est beaucoup plus répandue qu'en France et mon esprit a toujours été frappé par tous les Teds, Neds , Kims , Dicks et autres Kips qui valsaient sans cesse dans le creux de mon oreille.
Aujourd'hui, je sais ce que la plupart d'entre eux signifient ou au moins proviennent, et par pure solidarité j'ai depuis assez longtemps adopté la technique pour mon propre avantage ...
Aujourd'hui, je sais ce que la plupart d'entre eux signifient ou au moins proviennent, et par pure solidarité j'ai depuis assez longtemps adopté la technique pour mon propre avantage ...
dimanche, décembre 08, 2013
Skier avec et sans style !
Hier le slalom géant de Coupe du Monde à Beaver Creek offrait un spectacle qui mélangeait les numéros de corde raide que nous apportaient messieurs Pinturault et Miller , tandis que Ligety gagnait autant magistralement que tranquillement , en exécutant ce qu'il fait toujours à merveille , bien rester au milieu de ses skis et contrôler sa descente sans chercher à démolir la montagne, comme le font la plupart de ses concurrents .
J'ai regardé l'événement sur la chaîne anglaise Eurosport et la commentatrice qui ne savait pas trop de quoi elle parlait, soulignait la nécessité « d'attaque » et « d 'agressivité. » Ligety ne faisait ni l'un, ni l'autre. Il plaçait juste ses skis dans la bonne trajectoire et les a suivit jusque sous la ligne d’arrivée. C'est ça la véritable essence de ski !
samedi, décembre 07, 2013
Le skieur alpin polyvalent
En regardant les courses de début d'hiver à Lake Louise et Beaver Creek , je pensais , « où sont les skieurs polyvalents d'antan ? » Je veux dire par là des gars et des filles qui pourraient gagner aussi bien en slalom , slalom géant qu'en descente comme l'ont fait Toni Sailer , Jean- Claude Killy ou Annemarie Moser- Pröll en leur temps.
Aujourd'hui, c'est devenu bien difficile d'être bon partout en raison des exigences d’entraînement intenses que cela impose. On se retrouve donc avec deux types de skieurs , d'une part , les « skieurs de vitesse » qui se débrouillent bien en Descente, Super -G et Géant, et à de l'autre coté, les skieurs dit « techniques » qui sont plus fort en slalom et geant comme c'est le cas de Marcel Hirscher . Certains se spécialisent même dans une seule épreuve ( par exemple, le slalom géant), comme c'est le cas pour Massimiliano Bardone , Davide Simoncelli et Cyprien Richard ...
Aujourd'hui, c'est devenu bien difficile d'être bon partout en raison des exigences d’entraînement intenses que cela impose. On se retrouve donc avec deux types de skieurs , d'une part , les « skieurs de vitesse » qui se débrouillent bien en Descente, Super -G et Géant, et à de l'autre coté, les skieurs dit « techniques » qui sont plus fort en slalom et geant comme c'est le cas de Marcel Hirscher . Certains se spécialisent même dans une seule épreuve ( par exemple, le slalom géant), comme c'est le cas pour Massimiliano Bardone , Davide Simoncelli et Cyprien Richard ...
vendredi, décembre 06, 2013
Peut-il faire très froid à Park City?
Voici une question à laquelle il est toujours difficile de répondre. Je me souviens qu'il y a quelques années, à la fin Janvier 1989, nous avons atteint -39 C ou quelque chose comme ça. Quelle caillante !
Cette semaine semble bien partie pour aller dans cette direction. C'était -26 hier, -24 aujourd'hui avec très peu d'amélioration en vue. C'est là que mon épouse me demandé, « quelle a été la température la plus basse, l'hiver dernier ? »
Comme je consigne toute nos conditions météorologiques par écrit depuis 2006, j'ai donc consulté mes notes et lui ai répondu que nous étions descendu à -27 en Janvier dernier, et puis je me suis mis à réciter les statistiques que j'avais accumulé pour les autres années.
Si je n'avais pas écrit tout ça, comment aurais-je m'en rappeler ? Je n'ai pas encore été capable de trouver de bonnes statistiques historiques sur la toile …
Cette semaine semble bien partie pour aller dans cette direction. C'était -26 hier, -24 aujourd'hui avec très peu d'amélioration en vue. C'est là que mon épouse me demandé, « quelle a été la température la plus basse, l'hiver dernier ? »
Comme je consigne toute nos conditions météorologiques par écrit depuis 2006, j'ai donc consulté mes notes et lui ai répondu que nous étions descendu à -27 en Janvier dernier, et puis je me suis mis à réciter les statistiques que j'avais accumulé pour les autres années.
Si je n'avais pas écrit tout ça, comment aurais-je m'en rappeler ? Je n'ai pas encore été capable de trouver de bonnes statistiques historiques sur la toile …
jeudi, décembre 05, 2013
Agir avec classe et au bon moment
Parmi les trois stations de ski que compte Park City, il y en a deux qui se battent pour ouvrir le plus tot possible, avec un minimum de remontées mécaniques, de pistes et … de neige ! La troisième de nos stations, bien au contraire, préfère ouvrir un peu plus tard , mais le faire bien, avec suffisamment de remontées mécaniques, d'avantage de pistes et beaucoup de neige.
La station Deer Valley continue de planer au dessus de ces rivales dans notre petite ville qui est la plus grande station d'hiver de l'Utah, tandis que ses consœurs, Park City et Canyons, se précipitent toujours pour en faire bien trop peu et somme toute assez mal.
La station Deer Valley continue de planer au dessus de ces rivales dans notre petite ville qui est la plus grande station d'hiver de l'Utah, tandis que ses consœurs, Park City et Canyons, se précipitent toujours pour en faire bien trop peu et somme toute assez mal.
mercredi, décembre 04, 2013
Rester inébranlable
La vie est une constante succession de bons et de mauvais sentiments, de hauts et de bas, de félicitations et de gifles et ceux d'entre nous qui parviennent à survivre ce traitement sans trop broncher sont ceux qui généralement vont le plus loin et restent en prise avec la vie. Ça s'appelle être inébranlable; quel sacré cadeau !
mardi, décembre 03, 2013
Apprendre à adorer les revers ...
Parfois, quand les choses ne se passent pas tout à fait comme on voudrait, il faut retourner ces situations amères en défis qui serviront d'étalons par rapport à notre capacité de surmonter l’adversité.
Que ces situations soient le résultats de nos propres erreurs, de notre arrogance ou tout simplement de la malchance, nous pouvons y trouver une force formidable si l'on décide d'y faire face de front, au lieu de baisser les bras et nous mesurer directement à ces obstacles en voyant en eux une bénédiction cachée et une manière de nous défier.
Cela fait longtemps que je crois en cette approche, ce qui ne veut pas dire cependant que je l'ai toujours bien appliqué, mais aujourd'hui, alors que mes problèmes de construction ne cessent de m'assaillir, je vais les prendre comme de vrais défis et faire de chacun d'eux une immense source de force et d'auto-satisfaction!
Que ces situations soient le résultats de nos propres erreurs, de notre arrogance ou tout simplement de la malchance, nous pouvons y trouver une force formidable si l'on décide d'y faire face de front, au lieu de baisser les bras et nous mesurer directement à ces obstacles en voyant en eux une bénédiction cachée et une manière de nous défier.
Cela fait longtemps que je crois en cette approche, ce qui ne veut pas dire cependant que je l'ai toujours bien appliqué, mais aujourd'hui, alors que mes problèmes de construction ne cessent de m'assaillir, je vais les prendre comme de vrais défis et faire de chacun d'eux une immense source de force et d'auto-satisfaction!
lundi, décembre 02, 2013
Canyons serait-il enfin devenu « Epic » ?
Hier, comme le ciel était couvert et un peu triste, je me suis décidé à aller skier à Canyons pour la première fois cette saison. Je voulais voir si la transformation « Epic » (ca veut dire « épique » en Français) qui est le slogan représentant Vail Resorts, le nouveau locataire des lieux, et qui s'était promis d'influencer les lieux de manière positive.
En réalité, à peu près rien n'avait changé, sauf que les employés, encore vêtus de leurs vieille tenues marquées « The Canyons », me tiraient dessus avec leur pistolets numériques pour lire mon forfait. On pourrait trouver ce geste quelque peu agressif, mais que voulez-vous, on n’arrête pas la technologie !
Les conditions de neige étaient aussi limitées que jamais et un meilleur enneigement artificiel attendu n'avait toujours pas fait son apparition. Bien sûr, Vail doit payer une location annuelle de 25 millions de dollars, donc on ne peut pas tout avoir d'un seul coup, mais je reste confiant qu'en l'absence d'un bon « plan B », le plan A reste l'annexion de Park City Mountain Resort dans un avenir très proche. Ce sera alors vraiment « Epic! »
En réalité, à peu près rien n'avait changé, sauf que les employés, encore vêtus de leurs vieille tenues marquées « The Canyons », me tiraient dessus avec leur pistolets numériques pour lire mon forfait. On pourrait trouver ce geste quelque peu agressif, mais que voulez-vous, on n’arrête pas la technologie !
Les conditions de neige étaient aussi limitées que jamais et un meilleur enneigement artificiel attendu n'avait toujours pas fait son apparition. Bien sûr, Vail doit payer une location annuelle de 25 millions de dollars, donc on ne peut pas tout avoir d'un seul coup, mais je reste confiant qu'en l'absence d'un bon « plan B », le plan A reste l'annexion de Park City Mountain Resort dans un avenir très proche. Ce sera alors vraiment « Epic! »
dimanche, décembre 01, 2013
S’entraîner pour skier parmi les arbres ?
Skier en foret n'est pas du tout évident. Cela exige beaucoup de courage et encore d'avantage de pratique. Les plus malins s’empresseront d'ajouter que skier en foret demande des... arbres ! Bien sûr, une bonne disposition est aussi de mise, et enfin il faut un peu de neige. En fait, s’entraîner en début de saison n'est pas une si mauvaise idée, car avec peu de neige, tout le monde se retrouve sur la même piste.
Cela nous ramène à notre sujet de départ: Il est alors possible de prétendre que tous ces skieurs sont des arbres. Comme en pleine foret, vous allez les éviter comme on passe à coté des des trembles ou des épicéas, ce qui rend l’exercice tout de suite, très intéressant. En plus ces arbres fictifs bougent, une chose qui ne se produit jamais avec un arbre ordinaire, à moins que ce soit très tôt le matin et qu'on ait but un peu de trop veille.
Grâce à Dieu qui joue les aiguilleurs des pistes, skiez le plus vite possible en évitant les collisions et vous pourrez faire de spectaculaires progrès et serez ainsi prêt à aborder vos foret locales en slalomant d'un tronc à l'autre sans avoir vraiment à y penser !
Cela nous ramène à notre sujet de départ: Il est alors possible de prétendre que tous ces skieurs sont des arbres. Comme en pleine foret, vous allez les éviter comme on passe à coté des des trembles ou des épicéas, ce qui rend l’exercice tout de suite, très intéressant. En plus ces arbres fictifs bougent, une chose qui ne se produit jamais avec un arbre ordinaire, à moins que ce soit très tôt le matin et qu'on ait but un peu de trop veille.
Grâce à Dieu qui joue les aiguilleurs des pistes, skiez le plus vite possible en évitant les collisions et vous pourrez faire de spectaculaires progrès et serez ainsi prêt à aborder vos foret locales en slalomant d'un tronc à l'autre sans avoir vraiment à y penser !
samedi, novembre 30, 2013
Comment ai-je pu oublier ?
Hier soir, j'étais brutalement réveillé par un de mes rêves. Il y a quelque temps déjà, j'avais signé un bail pour un pas de porte de vente au détail à la station de Canyons, toute proche, et j'avais complètement oublié cette transaction.
Comme je me trouvais là pour la journée d'ouverture de la saison d'hiver, quelqu'un m'a demandé pourquoi je n'avais pas encore ouvert mon magasin ? J'étais abasourdi par la question, choqué par mon oubli et ne parvenais pas à trouver une bonne réponse ...
Comment avais-je pu oublier un truc pareil !
Comme je me trouvais là pour la journée d'ouverture de la saison d'hiver, quelqu'un m'a demandé pourquoi je n'avais pas encore ouvert mon magasin ? J'étais abasourdi par la question, choqué par mon oubli et ne parvenais pas à trouver une bonne réponse ...
Comment avais-je pu oublier un truc pareil !
vendredi, novembre 29, 2013
Le danger des spatules basses
Hier, alors que je montais le télésiège , j'observais une paire de skis Völkl avec une spatule quasiment inexistante, et je pensais : « Je me demande comment ce skieur peut bien faire pour éviter de se planter quand il tombe sur un changement de pente brutal ou se paye une vilaine bosse ? »
La réponse à cette question est que l'absence d'une spatule suffisamment bien formée amène un élément de danger qu'on ne peux ignorer. Un de mes potes est devenu quadriplégie quand sa spatule de ski Scott, a peine relevée, s'est plantée dans une grosse bosse et l'a violemment projeté vers l'avant , lui rompant ainsi les vertèbres cervicales.
Bien sûr, les grosses spatules d'autrefois ne sont plus du tout à la mode et les fabricants ne vont pas se gêner pour vous dire qu'une spatule basse offre moins de résistance en rotation en neige profonde, sans même parler d'un moment d'inertie réduit.
Je ne vais pas ajouter que c'est aussi beaucoup plus facile de fabriquer des planches toutes « plates » plutôt que des skis bien formés, mais en tant que skieur qui est passé trop souvent « au dessus du guidon » dans une multitude de conditions de neige et terrain, je dirais, faites-gaffe que vos spatules soient plutôt mieux formées avant de vous acheter votre prochaine paire de ski ...
La réponse à cette question est que l'absence d'une spatule suffisamment bien formée amène un élément de danger qu'on ne peux ignorer. Un de mes potes est devenu quadriplégie quand sa spatule de ski Scott, a peine relevée, s'est plantée dans une grosse bosse et l'a violemment projeté vers l'avant , lui rompant ainsi les vertèbres cervicales.
Bien sûr, les grosses spatules d'autrefois ne sont plus du tout à la mode et les fabricants ne vont pas se gêner pour vous dire qu'une spatule basse offre moins de résistance en rotation en neige profonde, sans même parler d'un moment d'inertie réduit.
Je ne vais pas ajouter que c'est aussi beaucoup plus facile de fabriquer des planches toutes « plates » plutôt que des skis bien formés, mais en tant que skieur qui est passé trop souvent « au dessus du guidon » dans une multitude de conditions de neige et terrain, je dirais, faites-gaffe que vos spatules soient plutôt mieux formées avant de vous acheter votre prochaine paire de ski ...
jeudi, novembre 28, 2013
Voir la forêt au delà du seul arbre
Les petits détails finissent toujours par dérailler notre attention alors que nous devrions toujours être en mesure de maintenir celle-ci sur le grand tableau de bord de la vie.
Pourtant, la douleur brûlante du moment, la colère passagère ou la déception récurrente ne manquent jamais de nous faire dévier et nous égarer par rapport à ce qui compte le plus, quand il s'agit en fait d'un nid de poule mineur le long de notre route.
C'est bien là un autre domaine qui demande une bonne dose de discipline, une concentration de tous les moments pour se transformer en bonne habitude qui nous aidera à atteindre nos grands objectifs. Un sens inné de la perspective n'est pas une qualité native, mais une autre habitude fondamentale que nous devons maîtriser à travers un prise de conscience et une détermination bien quotidienne ...
Pourtant, la douleur brûlante du moment, la colère passagère ou la déception récurrente ne manquent jamais de nous faire dévier et nous égarer par rapport à ce qui compte le plus, quand il s'agit en fait d'un nid de poule mineur le long de notre route.
C'est bien là un autre domaine qui demande une bonne dose de discipline, une concentration de tous les moments pour se transformer en bonne habitude qui nous aidera à atteindre nos grands objectifs. Un sens inné de la perspective n'est pas une qualité native, mais une autre habitude fondamentale que nous devons maîtriser à travers un prise de conscience et une détermination bien quotidienne ...
mercredi, novembre 27, 2013
Commencer par ce qui n'est pas attrayant
Souvent, comme pour la grande majorité des gens, je gravite d'avantage vers les tâches ou les activités qui me plaisent le plus. Les choses qui m'attirent par rapport aux corvées que je redoute ou qui me rebutent.
C'est ça, je remets tâches et autres activités désagréables à plus tard au lieu de m'en débarrasser le plus rapidement possible. C'est précisément là où réside le problème : Nous nous laissons « distraire » par des activités attrayantes au détriment de ce qu'il faut expédier le plus rapidement possible.
Si nous laissons cet état de chose devenir la norme, nous nous mettons vite dans des situations inextricables, et le pire est que nous nous sentons constamment mal dans notre peau. Si j'ai réussi à maîtriser pas mal de techniques dans ma vie pratique quotidienne, j'ai toujours du pain sur la planche dans ce domaine particulier et il faut que je m'y attelle dès que possible.
Seul cet effort peut m'amener à près de 99% de paix intérieure. Si j'y parviens, ce sera merveilleux, et quand je dis cela, je suis absolument sérieux!
C'est ça, je remets tâches et autres activités désagréables à plus tard au lieu de m'en débarrasser le plus rapidement possible. C'est précisément là où réside le problème : Nous nous laissons « distraire » par des activités attrayantes au détriment de ce qu'il faut expédier le plus rapidement possible.
Si nous laissons cet état de chose devenir la norme, nous nous mettons vite dans des situations inextricables, et le pire est que nous nous sentons constamment mal dans notre peau. Si j'ai réussi à maîtriser pas mal de techniques dans ma vie pratique quotidienne, j'ai toujours du pain sur la planche dans ce domaine particulier et il faut que je m'y attelle dès que possible.
Seul cet effort peut m'amener à près de 99% de paix intérieure. Si j'y parviens, ce sera merveilleux, et quand je dis cela, je suis absolument sérieux!
mardi, novembre 26, 2013
Banc d'essai (suite ...)
Dimanche après midi c'était au tour de mon autre paire de skis à caillasse, des Rossignol S3, à se mesurer aux conditions hivernales. Alors que le constructeur présente ces planches comme des skis toutes neiges, tous terrains avec une excellence portance, ils sont censés être « aussi bon en ski de piste qu'en hors-piste dans la poudreuse ... »
Pour moi ces skis étaient un peu plus stable et aussi plus lourd que les Salomons testés la veille. En toute logique ces derniers étaient plus légers, plus courts, donc plus réactifs et un peu plus maniables. Ce que j'ai retenu de mes tests du week-end c'est qu'acheter des planches à la foire aux ski est une bonne façon de s’équiper si l'on connaît un peu le matos et si l'on sait ce qu'on veut.
Une fois de plus j'ai beaucoup apprécié ces quelques heures passées sur la neige et découvert que ces deux paires de skis passe-partout se comportaient comme des skis flambants neufs. Je vais donc les bichonner comme s'ils sortaient du magasin. Maintenant, où sont mes skis à caillasse ?
Pour moi ces skis étaient un peu plus stable et aussi plus lourd que les Salomons testés la veille. En toute logique ces derniers étaient plus légers, plus courts, donc plus réactifs et un peu plus maniables. Ce que j'ai retenu de mes tests du week-end c'est qu'acheter des planches à la foire aux ski est une bonne façon de s’équiper si l'on connaît un peu le matos et si l'on sait ce qu'on veut.
Une fois de plus j'ai beaucoup apprécié ces quelques heures passées sur la neige et découvert que ces deux paires de skis passe-partout se comportaient comme des skis flambants neufs. Je vais donc les bichonner comme s'ils sortaient du magasin. Maintenant, où sont mes skis à caillasse ?
lundi, novembre 25, 2013
Banc d'essai : Skis à 30 Euros
Ce Samedi marquait l'ouverture de la saison de ski à Park City ; j'ai donc patiemment attendu jusqu'à 13h30 avant d'amener mon auto sur l'aire de stationnement de la station où j'ai trouvé une place qui venait juste d'être libéré par des skieurs qui était là depuis le début de la journée. Je n'ai eu qu'à marcher une vingtaine de mètres jusqu'au télésiège.
Mon principal objectif pour la journée était non seulement de vérifier si j'étais encore capable de tenir debout sur les ski et faire quelques virages, mais surtout d'essayer l'une des deux paires de skis « à caillasse » que j'avais acheté à la foire aux skis , au début du mois.
Pour ce premier jour, j'avais pris la moins cher des deux paires, des Salomon XW Tornado qui ne m'avaient coûté que 40 dollars (soient 30 Euros) et qui présentaient une semelle et des carres en parfait état. Dessus, j'avais monté une vieille paire de fixations Look qui ont passé de skis à skis au cours de ces 12 dernières années .
Je dois dire que cette première journée de ski aura été un plaisir à tous points de vue. D'abord, le temps était si froid qu'il n'y avait pas trop de monde sur les pistes, la neige était excellente, je me sentais en forme comme à 20 ans et les skis à 40 dollars m'ont franchement épaté.
Comme je ne compte pas prendre le départ du Hahnenkamm cette saison sur ces planches, mais plutôt m'en servir pour me faufiler entre les arbres et dans la pouf magique de l'Utah, on dira qu'ils sont parfaits !
Mon principal objectif pour la journée était non seulement de vérifier si j'étais encore capable de tenir debout sur les ski et faire quelques virages, mais surtout d'essayer l'une des deux paires de skis « à caillasse » que j'avais acheté à la foire aux skis , au début du mois.
Pour ce premier jour, j'avais pris la moins cher des deux paires, des Salomon XW Tornado qui ne m'avaient coûté que 40 dollars (soient 30 Euros) et qui présentaient une semelle et des carres en parfait état. Dessus, j'avais monté une vieille paire de fixations Look qui ont passé de skis à skis au cours de ces 12 dernières années .
Je dois dire que cette première journée de ski aura été un plaisir à tous points de vue. D'abord, le temps était si froid qu'il n'y avait pas trop de monde sur les pistes, la neige était excellente, je me sentais en forme comme à 20 ans et les skis à 40 dollars m'ont franchement épaté.
Comme je ne compte pas prendre le départ du Hahnenkamm cette saison sur ces planches, mais plutôt m'en servir pour me faufiler entre les arbres et dans la pouf magique de l'Utah, on dira qu'ils sont parfaits !
dimanche, novembre 24, 2013
Cinquantenaires en série (suite ...)
Aujourd'hui, c'est l'histoire d'un autre anniversaire, pas tellement observé, mais qui revêt tout autant d’importance pour moi. À l'époque, je vivais encore à quelques 8.586 km de Park City, dans un petit coin de Haute-Savoie qui lançait, lui aussi une nouvelle station au début de cette même saison de ski.
Un autre cinquantenaire ; celui d'Avoriaz , du fameux « repaire de skieurs » situé juste au dessus de Morzine, l’idée de Jean Vuarnet, l'enfant du pays et récent champion olympique de descente. Ces cinquante ans ne seront sans doute pas commémorés car toute l'attention allait se porter, non pas sur quelques remontées mécaniques, mais plutôt sur trois bâtiments, les Dromonds, le Sequoia et les Mélèzes, quelques années plus tard, quand l'architecture « mimétique » du site allait être enfin célébrée un peu partout.
Pour l'ouverture en 1963-64, on ne trouvait que le téléphérique « le plus rapide du monde, » un télésiège biplace ( Les Foillis ), un petit tire-fesses sur la Tête au Bœufs et un plus grand à Arare . Le seul problème était que cette saison allait connaître le pire enneigement que les Alpes aient vues de mémoire de skieur.
C’était en effet l'hiver pendant lequel les premiers Jeux olympiques d' Innsbruck eurent lieu ; à l'époque, l'armée autrichienne avait du mettre la main à la pâte et amener quelques 40.000 mètres cubes de neige au moyen de seaux sur les sites où avaient lieu les compétitions. À Avoriaz, le terrain particulièrement accidenté, pas encore travaillé par le bulldozer de Claude Pernet, ne permettait guère de skier, cette saison, avant Mars et Avril 1964, quand la neige se mit finalement à tomber en quantité suffisante pour couvrir toute cette rocaille.
C'est à la fin de cet hiver que j'ai du reste skié à Avoriaz pour la première fois ; j’étais fort impressionné au point que j'aurai bien aimé y travailler comme employé des remontées mécaniques. C'est à ce moment précis que j'ai du décider de faire tout mon possible pour un jour travailler la-haut ! Je me souviens particulièrement du téléski du « Plan Brazy » et de son tracé audacieux avec ce virage à angle droit brusque précédant une montée finale presque verticale !
Maintenant que vous savez tout cela, vous pouvez facilement comprendre pourquoi cette saison d'hiver a tant de signification pour moi!
Un autre cinquantenaire ; celui d'Avoriaz , du fameux « repaire de skieurs » situé juste au dessus de Morzine, l’idée de Jean Vuarnet, l'enfant du pays et récent champion olympique de descente. Ces cinquante ans ne seront sans doute pas commémorés car toute l'attention allait se porter, non pas sur quelques remontées mécaniques, mais plutôt sur trois bâtiments, les Dromonds, le Sequoia et les Mélèzes, quelques années plus tard, quand l'architecture « mimétique » du site allait être enfin célébrée un peu partout.
Pour l'ouverture en 1963-64, on ne trouvait que le téléphérique « le plus rapide du monde, » un télésiège biplace ( Les Foillis ), un petit tire-fesses sur la Tête au Bœufs et un plus grand à Arare . Le seul problème était que cette saison allait connaître le pire enneigement que les Alpes aient vues de mémoire de skieur.
C’était en effet l'hiver pendant lequel les premiers Jeux olympiques d' Innsbruck eurent lieu ; à l'époque, l'armée autrichienne avait du mettre la main à la pâte et amener quelques 40.000 mètres cubes de neige au moyen de seaux sur les sites où avaient lieu les compétitions. À Avoriaz, le terrain particulièrement accidenté, pas encore travaillé par le bulldozer de Claude Pernet, ne permettait guère de skier, cette saison, avant Mars et Avril 1964, quand la neige se mit finalement à tomber en quantité suffisante pour couvrir toute cette rocaille.
C'est à la fin de cet hiver que j'ai du reste skié à Avoriaz pour la première fois ; j’étais fort impressionné au point que j'aurai bien aimé y travailler comme employé des remontées mécaniques. C'est à ce moment précis que j'ai du décider de faire tout mon possible pour un jour travailler la-haut ! Je me souviens particulièrement du téléski du « Plan Brazy » et de son tracé audacieux avec ce virage à angle droit brusque précédant une montée finale presque verticale !
Maintenant que vous savez tout cela, vous pouvez facilement comprendre pourquoi cette saison d'hiver a tant de signification pour moi!
samedi, novembre 23, 2013
Cinquantenaires en série ...
Après une longue commémoration du cinquantième anniversaire de l'assassinat tu président Kennedy, nous continuons aujourd'hui avec une autre série de cinquantenaires, mais cette fois, quand même plus joyeux.
Aujourd'hui c'est au tour de la station de Park City qui ouvre ses piste en cette nouvelle saison d'hiver et fête aussi son 50e anniversaire. Bien sûr, je n'étais pas là quand Park City est devenu une station de ski en 1963, mais j'ai entendu comment la localité, qui représentait alors le plus grand gisement d'argent en Utah, s'est métamorphosée en station de sports d'hiver pour devenir le plus grand domaine skiable que compte l'Utah (et en fait, toute l’Amérique du Nord) à ce jour.
À Park City, la dernière société de mines encore en activité, « United Park City Mines », s’était en quelque sorte réinventée et convertie en station de ski grâce à un prêt du gouvernement fédéral pour empêcher que le petit village de montagne ne finisse pas en « ville fantôme » comme il en existe un peu partout dans l'Ouest Américain.
Cet emprunt de 1,2 millions de dollars avait acheté une télécabine, deux « lodges » , ces restaurants-abris typiques aux stations de ski outre-atlantique - en bas ainsi qu'en haut des pistes - un télésiège biplace, un tire-fesses et un terrain de golf de neuf trous . La station avait été baptisée « Treasure Mountain » (La Montagne au Trésor).
Les dirigeants de la compagnie minière avaient alors suppliés les habitants de ne pas vendre leurs maisons et de ne pas déserter les lieux, leur demandant de s'accrocher à leurs propriétés et leur promettant qu'un jour « ça prendrait de la valeur ... » À l'époque, les petites bicoques de Park City ne valait guère que 500 dollars la pièce …
Demain, j'évoquerai un autre 50e anniversaire dans la branche du ski, tout aussi cher à mon cœur ...
Aujourd'hui c'est au tour de la station de Park City qui ouvre ses piste en cette nouvelle saison d'hiver et fête aussi son 50e anniversaire. Bien sûr, je n'étais pas là quand Park City est devenu une station de ski en 1963, mais j'ai entendu comment la localité, qui représentait alors le plus grand gisement d'argent en Utah, s'est métamorphosée en station de sports d'hiver pour devenir le plus grand domaine skiable que compte l'Utah (et en fait, toute l’Amérique du Nord) à ce jour.
À Park City, la dernière société de mines encore en activité, « United Park City Mines », s’était en quelque sorte réinventée et convertie en station de ski grâce à un prêt du gouvernement fédéral pour empêcher que le petit village de montagne ne finisse pas en « ville fantôme » comme il en existe un peu partout dans l'Ouest Américain.
Les dirigeants de la compagnie minière avaient alors suppliés les habitants de ne pas vendre leurs maisons et de ne pas déserter les lieux, leur demandant de s'accrocher à leurs propriétés et leur promettant qu'un jour « ça prendrait de la valeur ... » À l'époque, les petites bicoques de Park City ne valait guère que 500 dollars la pièce …
Demain, j'évoquerai un autre 50e anniversaire dans la branche du ski, tout aussi cher à mon cœur ...
vendredi, novembre 22, 2013
Penser « annulaire » (suite ...)
Après avoir étudié ces anneaux concentriques – un peu comme celles des arbres - j'ai découvert que c'était en fait l'une des nombreuses adaptations d'une représentation visuelle dite de Schneiderman. Ben Shneiderman est professeur en informatique à l'Université du Maryland et c'est à lui que l'on doit ce schéma, appelé « cercles de relations. »
Cela consiste en plusieurs ovales concentriques (centrées sur le sujet) qui illustrent comment la confiance a tendance à diminuer quand on se dirige vers l'extérieur. C'est çà, en nous éloignant de nos proches, nous nous méfions d'avantage. Généralement, ces « cercles de relations » sont définis par l'interdépendance , le partage des connaissances et la confiance.
Ils comprennent :
Cela consiste en plusieurs ovales concentriques (centrées sur le sujet) qui illustrent comment la confiance a tendance à diminuer quand on se dirige vers l'extérieur. C'est çà, en nous éloignant de nos proches, nous nous méfions d'avantage. Généralement, ces « cercles de relations » sont définis par l'interdépendance , le partage des connaissances et la confiance.
Ils comprennent :
- L'espace personnel (intimité, confidentialité et sécurité )
- Famille et amis ( petit nombre de personnes avec une relation durable , un niveau élevé de confiance et d'ouverture )
- Collègues et voisins ( plus grand groupe de personnes avec rencontres fréquentes , intérêts communs , moins de confiance )
- Citoyens et Marchés - Culture ou nation ( moins d'interaction , peu en commun )
- Certains suggèrent également un cinquième cercle représentant le monde extérieur qui nous est hostile ( étrangers , ennemis, peur et forte suspicion . )
jeudi, novembre 21, 2013
Penser « annulaire »
Hier, totalement par hasard , je suis tombé sur une merveilleuse façon de visualiser nos relations. Tout est parti d'un article paru dans le Los Angeles Times sur la façon de communiquer avec ceux qui sont dans la peine ou qui souffrent de difficultés ou de maladie. J'ai trouvé que ce genre d'approche était à la fois innovatif et efficace, surtout avec l'illustration qui accompagnait le texte et aidait à bien visualiser le concept.
Ce que j'en ai retenu était que les individus ( dans ce cas, la victime ou la personne souffrante) qui se trouvaient dans l'anneau central pouvaient dire tout ce qu'ils voulaient à n'importe qui et n'importe où. Ils pouvaient se plaindre, geindre et gémir autant qu'ils voulaient. Bien sûr, tout autre personne située dans les anneaux périphériques pourrait également s'exprimer en toute liberté, mais seulement en direction de ceux qui étaient situés dans de plus grands anneaux.
L'idée était que si vous parliez à une personne dans un anneau plus petit que le vôtre, donc plus proche du centre de la « crise, » l'objectif était d'aider, sachant bien que dans la plupart des cas, une écoute attentive s’avérerait bien plus utile que de parler.
Fondamentalement, cela signifie que si vous allez aborder une personne située dans un anneau plus petit que celui dans lequel vous vous trouvez, posez vous d'abord la question : « est-ce que je suis sur le point de dire va offrir confort et soutient à cette personne ? » Si ce n'est pas le cas, fermez-là! Je trouve donc que c'est approche est autant utile qu'impressionnante et j'ai l'intention de creuser ce sujet un peu plus profondément.
Demain, je parlerai d'autre découvertes que j'ai fait à propos de cette représentation visuelle sous forme d'anneaux.
Ce que j'en ai retenu était que les individus ( dans ce cas, la victime ou la personne souffrante) qui se trouvaient dans l'anneau central pouvaient dire tout ce qu'ils voulaient à n'importe qui et n'importe où. Ils pouvaient se plaindre, geindre et gémir autant qu'ils voulaient. Bien sûr, tout autre personne située dans les anneaux périphériques pourrait également s'exprimer en toute liberté, mais seulement en direction de ceux qui étaient situés dans de plus grands anneaux.
L'idée était que si vous parliez à une personne dans un anneau plus petit que le vôtre, donc plus proche du centre de la « crise, » l'objectif était d'aider, sachant bien que dans la plupart des cas, une écoute attentive s’avérerait bien plus utile que de parler.
Fondamentalement, cela signifie que si vous allez aborder une personne située dans un anneau plus petit que celui dans lequel vous vous trouvez, posez vous d'abord la question : « est-ce que je suis sur le point de dire va offrir confort et soutient à cette personne ? » Si ce n'est pas le cas, fermez-là! Je trouve donc que c'est approche est autant utile qu'impressionnante et j'ai l'intention de creuser ce sujet un peu plus profondément.
Demain, je parlerai d'autre découvertes que j'ai fait à propos de cette représentation visuelle sous forme d'anneaux.
mercredi, novembre 20, 2013
Baisser la dose ...
Courir est bon pour des tas de choses, mais pas trop bénéfique pour les articulations. Jusqu'à présent, j'ai eu de la chance avec mes chevilles, mes genoux et mes hanches, mais je ne peux pas dire combien de temps mes articulations vieillissantes pourront absorber autant de chocs à répétition.
Résultat, j'ai décidé de pécher par excès de prudence et d’économiser mon corps qui ne rajeunit plus en réduisant le dosage. De combien? Pas grand chose, vingt pour cent tout au plus. Ma carrière de coureur sera-t-elle être prolongée dans la même proportion?
Peut-être, mais comme je n'ai aucune idée de mon état actuel et de ce qui me reste en réserve, cette considération ne veut pas dire grand chose. Le temps que je passe à courir sera un peu raccourci, en tout cas pour l'instant !
Résultat, j'ai décidé de pécher par excès de prudence et d’économiser mon corps qui ne rajeunit plus en réduisant le dosage. De combien? Pas grand chose, vingt pour cent tout au plus. Ma carrière de coureur sera-t-elle être prolongée dans la même proportion?
Peut-être, mais comme je n'ai aucune idée de mon état actuel et de ce qui me reste en réserve, cette considération ne veut pas dire grand chose. Le temps que je passe à courir sera un peu raccourci, en tout cas pour l'instant !
mardi, novembre 19, 2013
Faire avancer des incapables ...
Il n'y a pas si longtemps, en arrivant au terme de ma carrière professionnelle, j'étais soulagé de ne plus avoir à diriger des gens, ou plutôt, de les « baby-sitter », comme j'avais l'habitude de le dire. J'ignorais alors que quelques années plus tard, je me retrouverai au beau milieu de gens qu'il me faudrait à nouveau « gérer » et ce dans la pire des situations jamais rencontrée!
Mon projet de construction actuel me mets face à des personnages qui ne sont pas du tout réalistes, qui sont particulièrement incompétents et semblent offrir un cas des plus désespérés qui soient. Pourtant, un contrat me lie avec eux et chercher à le résilier n'irait pas dans le sens de mes intérêts, donc je vais faire du mieux que je peux avec ce que j'ai et cela va exiger que je chemine sur la corde raide entre obtenir ce qui est juste et éviter de trop contrarier ces partenaires.
D'ici à quatre mois, je serai en mesure de révéler le secret de mon succès en matière de gestion. Bien sûr, j'ai tout à fait l'intention de gagner la partie !
Mon projet de construction actuel me mets face à des personnages qui ne sont pas du tout réalistes, qui sont particulièrement incompétents et semblent offrir un cas des plus désespérés qui soient. Pourtant, un contrat me lie avec eux et chercher à le résilier n'irait pas dans le sens de mes intérêts, donc je vais faire du mieux que je peux avec ce que j'ai et cela va exiger que je chemine sur la corde raide entre obtenir ce qui est juste et éviter de trop contrarier ces partenaires.
D'ici à quatre mois, je serai en mesure de révéler le secret de mon succès en matière de gestion. Bien sûr, j'ai tout à fait l'intention de gagner la partie !
lundi, novembre 18, 2013
Onze ans ...
C'est exactement le temps que nous avons vécu dans notre petite maison de Park City, après avoir passé les douze années précédentes dans un logement beaucoup plus grand. Cette maison, tout comme la petite « salt box » de nouvelle Angleterre que nous avons gardé cinq ans à Chappaqua, dans la banlieue nord de New York, auront été nos résidences préférées parmi les six que nous avons eu la chance de posséder entre la France et l'Amérique.
Notre maison actuelle est adorable, nous y avons beaucoup travaillé et nous apprécions beaucoup chaque instant que nous y passons. Aujourd'hui, il est presque certain que cette 12e année qui commence aujourd'hui, pourrait très bien être la dernière. Si c'est le cas, nous allons garder des souvenirs ineffables de cette charmante petite habitation.
Notre maison actuelle est adorable, nous y avons beaucoup travaillé et nous apprécions beaucoup chaque instant que nous y passons. Aujourd'hui, il est presque certain que cette 12e année qui commence aujourd'hui, pourrait très bien être la dernière. Si c'est le cas, nous allons garder des souvenirs ineffables de cette charmante petite habitation.
dimanche, novembre 17, 2013
Remèdes miracles sur Internet ...
Je suis retombé dans le panneau ! Hier, un de mes amis m'envoyait un de ces mails « recyclé » moult fois, vantant quelque « truc magique », ou autre remède de bonne femme. Comme un imbécile j'ai mordu à l’hameçon et repassé ce même message à d'autres personnes. J'avais quand même averti que je n'avais pas essayé ce remède en personne.
Un de mes destinataires a eu la délicatesse de m'informer que ma suggestion n’était qu'un canular ; j'ai vérifié et me suis rendu compte que c'était vrai ; la communauté médicale avait depuis longtemps recommandé une marche à suivre beaucoup plus efficace, logique et bénéfique.
Cela m'a laissé avec une excellente résolution: ne jamais plus transmettre d'histoire douteuse sans d'abord la vérifier !
Un de mes destinataires a eu la délicatesse de m'informer que ma suggestion n’était qu'un canular ; j'ai vérifié et me suis rendu compte que c'était vrai ; la communauté médicale avait depuis longtemps recommandé une marche à suivre beaucoup plus efficace, logique et bénéfique.
Cela m'a laissé avec une excellente résolution: ne jamais plus transmettre d'histoire douteuse sans d'abord la vérifier !
Libellés :
communication,
technologie
samedi, novembre 16, 2013
Comment je gère mes états d’âme ...
Quand je sens que mon humeur dérape, j'essaie de me concentrer sur ce sentiment de perte de contrôle qui caractérise le moment et je fais un effort de prendre bien mon temps et d'observer ce qui se passe. Je ne suis pas au volant sur une mauvaise route verglacée, donc je peux me permettre de prendre mon temps et de trouver la bonne stratégie pour répondre aux circonstances.
Un truc qui marche pour moi est d'imaginer des gens que j'admire, et de les placer dans les mêmes circonstances. Je vois d’emblée que ce qu'ils feraient serait probablement « cool », réfléchit, impliquerait un minimum d'efforts, mais les garderaient sur la bonne voie, à tel point que les témoins de la scène, tout comme moi s’écrieraient: Wow!
Un truc qui marche pour moi est d'imaginer des gens que j'admire, et de les placer dans les mêmes circonstances. Je vois d’emblée que ce qu'ils feraient serait probablement « cool », réfléchit, impliquerait un minimum d'efforts, mais les garderaient sur la bonne voie, à tel point que les témoins de la scène, tout comme moi s’écrieraient: Wow!
vendredi, novembre 15, 2013
Gestion d'humeur
Que l'on soit un athlète de haut niveau ou un professionnel chevronné, si l'on est capable de toujours avoir un esprit clair quel que soient les frustration et les ennuis que chaque instant nous apporte, c'est une assurance supplémentaire que l'on pourra toujours évoluer au « top niveau ».
Bien gérer ses humeurs en continu représente sûrement une clé du succès et reste un art si difficile à maîtriser que bien peu de gens tentent de l'apprivoiser et qu'il y a encore moins de ressources disponibles pour y arriver. Aides-toi, le ciel t'aidera !
Bien gérer ses humeurs en continu représente sûrement une clé du succès et reste un art si difficile à maîtriser que bien peu de gens tentent de l'apprivoiser et qu'il y a encore moins de ressources disponibles pour y arriver. Aides-toi, le ciel t'aidera !
jeudi, novembre 14, 2013
Sentiments, objectifs et stratégie
Parfois, sentiments et pulsions font irruption dans notre quotidien et ont tendance à tout bousculer, à colorer nos choix et à changer nos directions. En général, cela arrive d'avantage quand on est plus jeune et il nous est alors beaucoup plus facile de tomber dans le piège remplit de confusion en leur abandonnant nos décisions les plus importantes.
Bien sûr, nos objectifs - si nous avons prit le soin de les établir - peuvent nous maintenir sur les rails grâce à la stratégie que nous aurons prit soin de développer pour les accompagner. Les influences des sentiments et des pulsions en tous genres sont alors beaucoup moins puissantes en présence d'un plan bien boulonné et si on a les yeux rivetés sur ce à quoi l'on tient.
S'il vous arrive donc de vous trouver tiraillé par des idées contradictoires, des expériences déroutantes ou encore des sentiments parfaitement irrationnels, gardez toujours la tête bien froide, rappelez-vous vos objectifs, suivez bien la stratégie qui leur est assortie, ajustez le mélange s'il le faut absolument et vous devriez être sur la bonne voie !
Bien sûr, nos objectifs - si nous avons prit le soin de les établir - peuvent nous maintenir sur les rails grâce à la stratégie que nous aurons prit soin de développer pour les accompagner. Les influences des sentiments et des pulsions en tous genres sont alors beaucoup moins puissantes en présence d'un plan bien boulonné et si on a les yeux rivetés sur ce à quoi l'on tient.
S'il vous arrive donc de vous trouver tiraillé par des idées contradictoires, des expériences déroutantes ou encore des sentiments parfaitement irrationnels, gardez toujours la tête bien froide, rappelez-vous vos objectifs, suivez bien la stratégie qui leur est assortie, ajustez le mélange s'il le faut absolument et vous devriez être sur la bonne voie !
mercredi, novembre 13, 2013
Aller de l'avant...
Pour moi, le secret d'une vie heureuse et réussie est d’être capable de voir les corvées sous forme de nouveaux projets, les efforts déplaisants comme des défis à relever, les situations terrifiantes comme des occasions de mesurer notre vrai courage.
Si nous sommes capables de voir ce qui nous entoure de cette manière à tout moment, nos vies seront beaucoup plus radieuses. En fait, cette approche est à la fois mon credo et mon modus operandi. Ce n'est pas que je ne me sente jamais anxieux, appréhensif ou même déprimé.
Cela m'arrive de temps en temps, comme cela arrive à la plupart des gens, mais je m'efforce d’écourter ces instants et de revenir le plus vite possible à un etat d'esprit positif où je rebondis et me rappelle qu'il faut continuer d'avancer plutôt que de rêvasser, d’espérer mollement ou de m'abandonner aux peurs du moment.
Avancer est mon moteur de vie et j'espère bien que cela va durer jusqu'à mon dernier souffle. Toujours résoudre les problèmes, anticiper les étapes, être prêt, présent,et impatient de participer dans cette vie passionnante qui est la nôtre ...
Si nous sommes capables de voir ce qui nous entoure de cette manière à tout moment, nos vies seront beaucoup plus radieuses. En fait, cette approche est à la fois mon credo et mon modus operandi. Ce n'est pas que je ne me sente jamais anxieux, appréhensif ou même déprimé.
Cela m'arrive de temps en temps, comme cela arrive à la plupart des gens, mais je m'efforce d’écourter ces instants et de revenir le plus vite possible à un etat d'esprit positif où je rebondis et me rappelle qu'il faut continuer d'avancer plutôt que de rêvasser, d’espérer mollement ou de m'abandonner aux peurs du moment.
Avancer est mon moteur de vie et j'espère bien que cela va durer jusqu'à mon dernier souffle. Toujours résoudre les problèmes, anticiper les étapes, être prêt, présent,et impatient de participer dans cette vie passionnante qui est la nôtre ...
mardi, novembre 12, 2013
Offre, demande et ventes immobilières
Aujourd'hui, dans mon petit quartier de Park Meadows à Park City, il n'y a que 3 maisons à vendre en dessous d'un million de dollars et ... 14 résidences offertes entre 1 et 2 millions de dollars.
Si vous souscrivez à l'idée (logique) qu'il existe une pyramide du pouvoir d'achat où les acheteurs potentiels les plus nombreux sont a la base de celle-ci, vous pourriez vous demander pourquoi tant de maisons beaucoup chères ne trouvent pas acquéreur.
La réponse toute simple est que notre marché l'immobilier local a un sérieux problème d'offre totalement inversé par rapport à une demande tout à fait normale!
Si vous souscrivez à l'idée (logique) qu'il existe une pyramide du pouvoir d'achat où les acheteurs potentiels les plus nombreux sont a la base de celle-ci, vous pourriez vous demander pourquoi tant de maisons beaucoup chères ne trouvent pas acquéreur.
La réponse toute simple est que notre marché l'immobilier local a un sérieux problème d'offre totalement inversé par rapport à une demande tout à fait normale!
lundi, novembre 11, 2013
Foire aux skis : Les skis comme les pneus ...
Ce week-end, j'ai fais un tour à la foire aux skis de Park City, une manifestation qui prend chaque année un peu plus d'ampleur. Mes deux paires de skis à caillasse étant foutus, il fallait bien que je les remplace.
J'ai trouvé une paire de Rossignol 186 cm, avec fixations, et une paire de Salomon 180 cm nus et les deux paires m'ont coûté moins de 250 dollars. La semelle et les carres étaient en parfait état et c’était pour moi l'essentiel.
Pour moi les skis sont comme les pneus de voiture ; vous pouvez être un fan de Michelin ou préférer Continental, mais soyons honnêtes, quand vous avez conduit avec des nouveaux pneus pendant un certain temps, si les trains sont de bonne qualité, qui va vraiment se soucier de leur performances et qui peut vraiment sentir la différence ?
C'est tout à fait vrai, nous nous adaptons à tout et je suis content de bientôt m'adapter à mes nouveaux skis à caillasse. Il y a de fortes chances que je vais finir par m'en servir beaucoup plus que mes « nouveaux skis », même si nous sommes ensevelis sous des tonnes de neige cet hiver !
J'ai trouvé une paire de Rossignol 186 cm, avec fixations, et une paire de Salomon 180 cm nus et les deux paires m'ont coûté moins de 250 dollars. La semelle et les carres étaient en parfait état et c’était pour moi l'essentiel.
Pour moi les skis sont comme les pneus de voiture ; vous pouvez être un fan de Michelin ou préférer Continental, mais soyons honnêtes, quand vous avez conduit avec des nouveaux pneus pendant un certain temps, si les trains sont de bonne qualité, qui va vraiment se soucier de leur performances et qui peut vraiment sentir la différence ?
C'est tout à fait vrai, nous nous adaptons à tout et je suis content de bientôt m'adapter à mes nouveaux skis à caillasse. Il y a de fortes chances que je vais finir par m'en servir beaucoup plus que mes « nouveaux skis », même si nous sommes ensevelis sous des tonnes de neige cet hiver !
dimanche, novembre 10, 2013
La saga de l'école de ski d'Avoriaz
6e et dernier épisode
Après de nombreuses consultations auprès du Syndicat des Moniteurs de Ski accompagnées d'interventions par notre avocat, une ultime réunion avait lieu le 17 Décembre 1973, à l'école de ski . Je ne pouvais pas m'y rendre car j'étais encore retenu en Allemagne jusqu'à la fin de mon stage linguistique.
Lors de cette réunion, un vote eu lieu pour décider si les membres exclus de l'école de ski pourraient être enfin réintégrés au sein du groupe ou démarrer une école de ski parallèle (ce qui n'était pas une option prévue, mais qui aurait été une conséquence inévitable). Le vote fut assez serré , mais cette fois la raison prévalu et nous, les trois membres exclus retrouvèrent leur statuts au sein de l’école.
Même s'ils appartenaient au « camp adverse », Anselme Baud et Danielle Couttet, sa future épouse, votèrent en notre faveur et firent toute la différence. Sans leurs votes , nous serions sans doute toujours des Zombies du ski! Nous recevions alors une autre lettre qui nous avisait de notre réintégration. Que de temps et d'énergie gaspillés !
L'épreuve était enfin terminée et avec elle, ma motivation pour poursuivre mon métier. Dès cet instant, je me suis mis à travailler sérieusement en vue de trouver une bonne stratégie de sortie. Dans les mois qui suivirent, je m'employais à trouver un travail dans la branche du ski qui mettrait un terme définitif à ma carrière de « vendeur de virages ».
À bien des égards , je regarde ces moments comme une chance inouïe qui m'a fait sortir de cette activité saisonnière et m'a ouvert tout grand les portes d'une carrière passionnante et diversifiée. Une initiative qui , avec le recul, était la plus importante que j'ai pu prendre au début de ma vie professionnelle.
Aujourd'hui, cette histoire est bien loin derrière moi et toutes les rancunes et autres ressentiments se sont effacés depuis bien longtemps, tout est pardonné et nous voici rendus au terme de notre longue histoire !
Après de nombreuses consultations auprès du Syndicat des Moniteurs de Ski accompagnées d'interventions par notre avocat, une ultime réunion avait lieu le 17 Décembre 1973, à l'école de ski . Je ne pouvais pas m'y rendre car j'étais encore retenu en Allemagne jusqu'à la fin de mon stage linguistique.
Lors de cette réunion, un vote eu lieu pour décider si les membres exclus de l'école de ski pourraient être enfin réintégrés au sein du groupe ou démarrer une école de ski parallèle (ce qui n'était pas une option prévue, mais qui aurait été une conséquence inévitable). Le vote fut assez serré , mais cette fois la raison prévalu et nous, les trois membres exclus retrouvèrent leur statuts au sein de l’école.
Même s'ils appartenaient au « camp adverse », Anselme Baud et Danielle Couttet, sa future épouse, votèrent en notre faveur et firent toute la différence. Sans leurs votes , nous serions sans doute toujours des Zombies du ski! Nous recevions alors une autre lettre qui nous avisait de notre réintégration. Que de temps et d'énergie gaspillés !
L'épreuve était enfin terminée et avec elle, ma motivation pour poursuivre mon métier. Dès cet instant, je me suis mis à travailler sérieusement en vue de trouver une bonne stratégie de sortie. Dans les mois qui suivirent, je m'employais à trouver un travail dans la branche du ski qui mettrait un terme définitif à ma carrière de « vendeur de virages ».
À bien des égards , je regarde ces moments comme une chance inouïe qui m'a fait sortir de cette activité saisonnière et m'a ouvert tout grand les portes d'une carrière passionnante et diversifiée. Une initiative qui , avec le recul, était la plus importante que j'ai pu prendre au début de ma vie professionnelle.
Aujourd'hui, cette histoire est bien loin derrière moi et toutes les rancunes et autres ressentiments se sont effacés depuis bien longtemps, tout est pardonné et nous voici rendus au terme de notre longue histoire !
samedi, novembre 09, 2013
La saga de l'école de ski d'Avoriaz
5e épisode
La lettre écrite la veille m'avait été envoyé, il y a juste quarante ans, le 9 Novembre 1973. Elle m'informait de mon expulsion de l'école de ski d'Avoriaz, sans raison apparente. Je n'ai jamais été viré pendant toute ma vie active, sauf dans ce cas précis. De plus, chaque membre d'une école de ski était un travailleur indépendant et son directeur était élu par chaque moniteur.
Rien dans les statuts de notre école ne permettait à Claude Pernet de m'exclure unilatéralement, arbitrairement, sans avertissement et sans entretient préalable comme il l'avait fait . Je n’était du reste pas la seule victime de ce « licenciement. » Xavier Guiot, mon futur beau-frère, et Henri Marullaz avaient reçu la même lettre.
Sur le coup, je me suis demandé ce qui avait bien pu se passer dans la tête de M. Pernet quand il avait mit ces lettres à la poste ? Probablement pas grand-chose de bon, car je pensait qu'il fallait vraiment être bête, méchant et lâche pour composer de tels avis et les expédier ainsi à ses collègues. Ma mémoire reste plutôt vague sur tout cet épisode. Aujourd'hui, je ne parviens toujours pas à me rappeler des sentiments que j'ai pu ressentir en prenant connaissance de cette missive.
J'ai du penser que la situation n’était pas si grave que ça, et que nous allions nous débrouiller pour tous nous en sortir et retrouver nos places dans l'école de ski . Je ne me souviens pas m'être trop inquiété . J’étais peut-être déjà parti pour Tübingen, en Allemagne, quand la lettre recommandée est arrivée chez moi, et pendant un certain temps il valait autant en ignorer le contenu. J'étais juste très en colère !
À suivre ...
La lettre écrite la veille m'avait été envoyé, il y a juste quarante ans, le 9 Novembre 1973. Elle m'informait de mon expulsion de l'école de ski d'Avoriaz, sans raison apparente. Je n'ai jamais été viré pendant toute ma vie active, sauf dans ce cas précis. De plus, chaque membre d'une école de ski était un travailleur indépendant et son directeur était élu par chaque moniteur.
Rien dans les statuts de notre école ne permettait à Claude Pernet de m'exclure unilatéralement, arbitrairement, sans avertissement et sans entretient préalable comme il l'avait fait . Je n’était du reste pas la seule victime de ce « licenciement. » Xavier Guiot, mon futur beau-frère, et Henri Marullaz avaient reçu la même lettre.
Sur le coup, je me suis demandé ce qui avait bien pu se passer dans la tête de M. Pernet quand il avait mit ces lettres à la poste ? Probablement pas grand-chose de bon, car je pensait qu'il fallait vraiment être bête, méchant et lâche pour composer de tels avis et les expédier ainsi à ses collègues. Ma mémoire reste plutôt vague sur tout cet épisode. Aujourd'hui, je ne parviens toujours pas à me rappeler des sentiments que j'ai pu ressentir en prenant connaissance de cette missive.
J'ai du penser que la situation n’était pas si grave que ça, et que nous allions nous débrouiller pour tous nous en sortir et retrouver nos places dans l'école de ski . Je ne me souviens pas m'être trop inquiété . J’étais peut-être déjà parti pour Tübingen, en Allemagne, quand la lettre recommandée est arrivée chez moi, et pendant un certain temps il valait autant en ignorer le contenu. J'étais juste très en colère !
À suivre ...
vendredi, novembre 08, 2013
La saga de l'école de ski d'Avoriaz
4e épisode
Les détails de la saison d'hiver 1972-1973 m’échappent encore aujourd'hui ; peut-être est-ce le fait que les luttes intestines qui continuaient au sein de l’école avait fini par vicier complètement l’atmosphère au point que ma mémoire n'avait plus envie de s'encombrer de souvenirs aussi désagréables.
La seule bonne nouvelle avait été ma nomination dans l'équipe de démonstration du ski français. Cet automne là, j'avais participé à un stage de formation et je m’étais rendu en Suède début Décembre. Cette distinction avait au moins eu pour effet de renforcer mon statut au sein de l'école de ski.
Quoi qu'il en soit, j'étais arrivé au printemps totalement épuisé , autant physiquement que moralement. J'avais initialement prévu de retourner à Mount Buller en Australie et y travailler pour le compte de l'école de ski autrichienne, mais au vu de ma forme, je décidais finalement de rester en Europe. Je me rendais d'abord à Paris pour vendre les skis Duret pendant un mois (il s'agissait d'avantage de prospection plutôt que de vente) ; en fait, je n'ai pas vendu une seule paire de ski, mais j'ai beaucoup appris et découvert que mon futur pourrait bien s'orienter sur la commercialisation du matériel de ski.
En Juin , je décidais de « pousser » jusqu'à Grainau, en Bavière, pour y apprendre l'allemand . J'avais trouvé un emploi de serveur dans cette station de montagne, mais je ne m’étais pas suffisamment « accroché » aux difficultés que comprenait le projet, je m’étais « dégonflé » et j’étais vite revenu en France pour aider mon frère dans son magasin de souvenirs.
Début Septembre, nous élisions un nouveau comité de gestion avec les résultats duquel nous n’étions pas d'accord et protestions une fois de plus. Le 27 Septembre 1973, nous étions convoques au siège du syndicat des moniteurs, à Grenoble, pour essayer de débloquer l'impasse dans laquelle nous nous trouvions, malheureusement sans résultats. Le 11 Octobre, de guerre lasse, je démissionnais enfin du comité de gestion. .
Comme les tensions continuaient de s'intensifier à l’école de ski, je décidais de retourner en Allemagne à l'automne, pour y suivre des cours d'allemand intensifs pendant six semaines. Tous mes projets d'entre-saison commençaient à laisser entrevoir un sérieux tournant dans ma carrière !
À suivre ...
Les détails de la saison d'hiver 1972-1973 m’échappent encore aujourd'hui ; peut-être est-ce le fait que les luttes intestines qui continuaient au sein de l’école avait fini par vicier complètement l’atmosphère au point que ma mémoire n'avait plus envie de s'encombrer de souvenirs aussi désagréables.
La seule bonne nouvelle avait été ma nomination dans l'équipe de démonstration du ski français. Cet automne là, j'avais participé à un stage de formation et je m’étais rendu en Suède début Décembre. Cette distinction avait au moins eu pour effet de renforcer mon statut au sein de l'école de ski.
Quoi qu'il en soit, j'étais arrivé au printemps totalement épuisé , autant physiquement que moralement. J'avais initialement prévu de retourner à Mount Buller en Australie et y travailler pour le compte de l'école de ski autrichienne, mais au vu de ma forme, je décidais finalement de rester en Europe. Je me rendais d'abord à Paris pour vendre les skis Duret pendant un mois (il s'agissait d'avantage de prospection plutôt que de vente) ; en fait, je n'ai pas vendu une seule paire de ski, mais j'ai beaucoup appris et découvert que mon futur pourrait bien s'orienter sur la commercialisation du matériel de ski.
En Juin , je décidais de « pousser » jusqu'à Grainau, en Bavière, pour y apprendre l'allemand . J'avais trouvé un emploi de serveur dans cette station de montagne, mais je ne m’étais pas suffisamment « accroché » aux difficultés que comprenait le projet, je m’étais « dégonflé » et j’étais vite revenu en France pour aider mon frère dans son magasin de souvenirs.
Début Septembre, nous élisions un nouveau comité de gestion avec les résultats duquel nous n’étions pas d'accord et protestions une fois de plus. Le 27 Septembre 1973, nous étions convoques au siège du syndicat des moniteurs, à Grenoble, pour essayer de débloquer l'impasse dans laquelle nous nous trouvions, malheureusement sans résultats. Le 11 Octobre, de guerre lasse, je démissionnais enfin du comité de gestion. .
Comme les tensions continuaient de s'intensifier à l’école de ski, je décidais de retourner en Allemagne à l'automne, pour y suivre des cours d'allemand intensifs pendant six semaines. Tous mes projets d'entre-saison commençaient à laisser entrevoir un sérieux tournant dans ma carrière !
À suivre ...
jeudi, novembre 07, 2013
La saga de l'école de ski d'Avoriaz
3e partie
Les nouvelles élections qui eurent lieu a St. Gervais firent basculer les forces en présence et donnèrent l'avantage au clan d'Edmond Denis. Ce 3 Juin, Claude Pernet était élu à la tête de l'école de ski avec Jacques Simon comme directeur technique. Je me représentait et était à nouveau élu au comité de gestion. Nous protestions alors avec véhémence contre le processus électoral et les résultats qui en résultaient, mais nos revendication restaient lettre morte auprès du Syndicat des moniteurs. .
Le samedi 12 Août 1972 alors que j'enseignais le ski une saison de plus en Australie, je recevais un télégramme m'informant de la mort de Dominique Mollaret , celui qui avait été très brièvement notre nouveau directeur d'école de ski. Le télégramme était en retard et le pauvre Dominique allait être enterré à Morzine le jour même. L'accident était survenu sur le versant italien du Mont -Blanc alors qu'il faisait une course en solo sur la face nord de l'Aiguille de Peuterey.
J’étais non seulement attristé parce que je connaissais un peu Dominique mais aussi profondément atterré parce que nous venions de perdre un leader qualifié pour continuer notre lutte. Quand je suis rentré en Octobre, c'était de nouveau la panique générale, avec encore plus de ressentiment de tous côtés. Après avoir retenu un avocat pour nous représenter, nous adressions le 17 Octobre 1972, une lettre de protestation officielle auprès du Syndicat de moniteurs.
À partir de là , je ne pouvais guère entrevoir qu'une rétribution systématique, mais je choisissais de maintenir le combat en restant membre du comité exécutif . Inconsciemment , je savais que ma carrière de moniteur n'allait plus durer éternellement et pour la première fois de ma vie, je me suis préparé mentalement à planifier ma sortie.
Je continuais à travailler dur en devenant l'un des moniteurs les plus productifs de l'école et à jongler avec mon rôle de chef de file de la nouvelle minorité. Un autre hiver bien déplaisant se déroulait ainsi, présageant un futur assez sombre ...
À suivre .
Les nouvelles élections qui eurent lieu a St. Gervais firent basculer les forces en présence et donnèrent l'avantage au clan d'Edmond Denis. Ce 3 Juin, Claude Pernet était élu à la tête de l'école de ski avec Jacques Simon comme directeur technique. Je me représentait et était à nouveau élu au comité de gestion. Nous protestions alors avec véhémence contre le processus électoral et les résultats qui en résultaient, mais nos revendication restaient lettre morte auprès du Syndicat des moniteurs. .
Le samedi 12 Août 1972 alors que j'enseignais le ski une saison de plus en Australie, je recevais un télégramme m'informant de la mort de Dominique Mollaret , celui qui avait été très brièvement notre nouveau directeur d'école de ski. Le télégramme était en retard et le pauvre Dominique allait être enterré à Morzine le jour même. L'accident était survenu sur le versant italien du Mont -Blanc alors qu'il faisait une course en solo sur la face nord de l'Aiguille de Peuterey.
J’étais non seulement attristé parce que je connaissais un peu Dominique mais aussi profondément atterré parce que nous venions de perdre un leader qualifié pour continuer notre lutte. Quand je suis rentré en Octobre, c'était de nouveau la panique générale, avec encore plus de ressentiment de tous côtés. Après avoir retenu un avocat pour nous représenter, nous adressions le 17 Octobre 1972, une lettre de protestation officielle auprès du Syndicat de moniteurs.
À partir de là , je ne pouvais guère entrevoir qu'une rétribution systématique, mais je choisissais de maintenir le combat en restant membre du comité exécutif . Inconsciemment , je savais que ma carrière de moniteur n'allait plus durer éternellement et pour la première fois de ma vie, je me suis préparé mentalement à planifier ma sortie.
Je continuais à travailler dur en devenant l'un des moniteurs les plus productifs de l'école et à jongler avec mon rôle de chef de file de la nouvelle minorité. Un autre hiver bien déplaisant se déroulait ainsi, présageant un futur assez sombre ...
À suivre .
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