mardi, novembre 30, 2010

Wikileaks, vous et moi

Contrairement à Berlusconi, Karzaï et Merkel, parmi bien d'autres, on n'a pas parlé de moi sur Wikileaks. S'il y avait eu un commentaire sur ma vraie nature, ça aurait probablement été ce que tout le monde savait déjà, juste comme Sarkozy y est décrit en tant que « le roi nu … »
En fait, pas si vite, cela devient intéressant, ce qui serait arrivé si les gens comme vous et moi a été épinglé par le Corps Diplomatique américain et sommairement étiquetés pour ce nous sommes en réalité. Sur mon compte, ils auraient pu dire quelque chose comme: « Ce petit rigolo pense avoir un avis sur tout mais n'y connait strictement rien, » peut-être aussi « il ferait mieux de travailler un peu plus et de skier beaucoup moins » ou des insinuations désagréables dans ce genre. Maintenant, je propose que nous nous mettions tous au travail. Assurez-vous d'abord qu'on ne parle pas de vous sur Wikileaks et si c'est le cas, envoyez-moi ce que vous pensez que les États-Unis pourraient bien dire à votre sujet si vous faisiez l'objet de leur critiques non-officielles. Quand j'aurai reçu tous les résultats, nous les présenterons sur ce blog ...

lundi, novembre 29, 2010

Produits bien complexes

Nous n'avons jamais eu beaucoup de chance avec nos appareils de lecture vidéo; des cassettes VHS aux DVD, nous ne les avons jamais bien suffisamment utilisés pour vraiment en tirer partie, et le plus souvent, ils sont devenus obsolètes ou sont tombés en panne avant que nous n'ayons vraiment pu les apprécier. C'est pourquoi quand nous avons décidé de nous acheter un lecteur DVD au goût du jour, j'ai fait pas mal de recherches avant de me retrouver dans un chaos technique sans précèdent, remplit à la fois de confusion et d'ignorance. Tout était changé, les produits étaient maintenant dénommés « blue-ray, » était « prêts pour l'internet » et semblaient capable d'accomplir d'avantage de fonctions que le couteau de l'armée suisse le plus compliqué qui soit.
Afin de rafraichir mes connaissances, je me suis alors plongé dans le web et j'ai acquis – tout au mieux - une impression assez floue de toutes les options qui m'étaient proposées. J'ai dû aller faire un voyage d'éducation spécial à Best Buy (c'est notre magasin d'électronique) afin de m'entretenir avec plusieurs vendeurs-techniciens, mais aussi et surtout afin de voir, toucher et tripoter les vrais produits - avant de pouvoir finalement me faire une bonne idée de ce que je pouvais raisonnablement espérer en matière de performance. J'ai ensuite lu des tas de commentaires d'utilisateurs (ça c'était sur le web) et je me suis franchement attendu au pire en déballant la machine et en la raccordant au téléviseur. À mon grand étonnement, ça a marché du premier coup! Le système s'est miraculeusement connecté à notre réseau wi-fi et était prêt en quelques minutes, c'était presque un jeu d'enfant! Je me suis alors senti très fier d'avoir temporairement repris pied dans ce monde technique pourtant si compliqué!

dimanche, novembre 28, 2010

Tout déréglé

Ces derniers mois, nous avons eu des pannes techniques assez bizarres avec notre matériel électronique. Tout a commencé avec l'ordinateur de mon épouse qui ne pouvait plus produire aucun son à chaque fois qu'elle voulait visionner une vidéo. Je pensais que la carte audio était fichue et j'était prêt d'en acheter une nouvelle. C'est alors que j'ai réalisé qu'une molette qui contrôlait le volume sonore avait été mystérieusement tournée à fond. Ensuite, c'était au tour de notre réveil-radio de tomber en panne, et après une remise en route bien laborieuses je parvenais enfin à le « ressusciter. » Jeudi dernier, c'était l'ampli de notre chaine hi-fi qui tournait de l'œil. Plus de radio, plus d'iPod ou de flux audio. Nous nous sommes alors résignés en nous disant qu'après 19 ans de bons et loyaux services il était temps d'en acheter un autre; j'ai cependant bataillé quelques heures le lendemain, pour tenter de comprendre ce qui n'allait pas et je parvenait enfin à trouver la cause de la panne.

Ces trois incidents avaient tous un dénominateur commun, et c'était Finn, notre petit-fils adoré! C'est vrai, le petit gars adore jouer avec tout ce qui est électronique et ne manque jamais de nous laisser quelques souvenirs de son passage à la maison, et aussi bizarre que ce soit, nous sommes toujours incapables de faire le rapprochement entre sa présence et toutes ces pannes. Comme on dit « jamais deux sans trois, » nous devrions maintenant nous en souvenir la prochaine fois!

samedi, novembre 27, 2010

Leçons élémentaires

Canyons, un de nos massifs de ski locaux a grandement besoin de cours de rattrapage en matière de bonnes pratiques commerciales et de communication moderne. En fin d'été, alors que la station annonçait son programme de forfaits de ski pour la saison, celle-ci se vantait d'avoir construit deux télésièges débrayables et d'offrir un accès beaucoup plus facile à sa télécabine. Canyons voulait aussi être perçu comme étant devenu l'alternative à Deer Valley, notre autre station locale votée numéro 1 en Amérique du nord par les lecteurs de Ski Magazine. C'était très important, car Talisker, son propriétaire est dans l'immobilier de luxe et ne pouvait supporter d'être perçu comme le numéro 3 à Park City. Après avoir d'abord bien augmenté les prix de ses forfaits saison, Canyons y a inclus des tas de services que les utilisateurs de forfait n'avait pas vraiment besoins ainsi que tout un train de mesures futiles est uniquement commerciales pour tenter de se hisser un peu plus haut en espérant notamment de dépasser Park City Mountain Resort pour la place de numéro 2.

Ça ne s'est pas passé car Canyons a fait quelques erreurs cardinales dans la façon dont ils ont mené leurs campagne. D'abord, leur promesse d'ouverture à une date prédéfinie, avec tous les travaux prévus, s'est retournée contre eux, ensuite il ont négligé de bien communiquer le changement de date d'ouverture auprès de leur clients en laissant le soin aux tiers de parler abondamment de leurs fiasco et enfin de ne pas offrir immédiatement un bon remède à tous ceux qui s'estimaient lésés. Après toutes ces erreurs de navigation, Canyons assumera un peu plus longtemps son rôle de lanterne rouge sur le marché Park City et va devoir à apprendre à mieux exécuter avant de pouvoir aspirer à cette gloire à laquelle il se croit destiné. Canyons a pourtant le meilleur domaine skiable mais ses prestations de service restent largement en dessous de la moyenne. Ceci dit, si vous êtes un vrai skieur, c'est un endroit absolument merveilleux. Comme quoi certains commerciaux ne semblent jamais savoir comprendre comment positionner leur produit correctement!

vendredi, novembre 26, 2010

Poste à la baisse ...

La semaine dernière, les service postaux américains avouaient avoir perdu 8,5 milliards de dollars pour l'année, mettant carrément la faute sur une baisse continue du courrier. La quantité de celui-ci a bel et bien diminué de 3,5%, comme la plupart des gens payent leurs factures en ligne et n'utilisent guère que le téléphone, les courriels et autres messages instantanés pour communiquer.
La poste américaine est le deuxième employeur après Wal-Mart, avec plus d'un demi-million de salariés et les frais de personnel représentent 85% de son budget. En dépit de tout cela, nos postiers continuent à distribuer le courrier et à rester ouvert au public le samedi! S'il y a un service gouvernemental qui devrait être privatisé, c'est bien celui là, et afin d'aider notre gouvernement dans ce sens, nous avons décidé de n'envoyer aucune carte de Noël cette année. À la place, nous aurons une vidéo sur Youtube et nos amis qui n'ont pas encore l'internet auront droit à un coup de fil ...

jeudi, novembre 25, 2010

Un club fermé et régressif

Aujourd'hui, c'est Thanksgiving (La Fête de l'Action de Grâces comme l'appellent nos voisins Québécois) et c'est aussi une journée particulièrement froide à Park City. Moins quinze degrés Fahrenheit, ce matin! C'est combien en degrés Celsius? Bonne question, je viens de le rechercher sur Google: Moins 26, impressionnant n'est ce pas? Ce qui m'amène au sujet du jour; le système métrique est le système officiel de mesure pour le monde entier sauf en Birmanie, au Libéria et aux États-Unis. Comme vous pouvez le voir, notre pays est bien accompagné! Le système métrique a été adopté par la France en 1791, mais avait d'abord été proposé par John Wilkins en 1668; c'était alors le premier secrétaire de la Société Royale de Londres.
À l'époque, les Britanniques ne pensait pas que l'idée valait la peine et je suis convaincu que nous autres américains continuons de résister à la vague métrique car ça n'était notre idée. Ceci dit, notre singularité nous coûte des milliards de dollars en matière de duplication de stocks, d'inefficacités en tous genres et de perte de ventes à l'exportation. Je sais, nous n'avons plus les moyens de passer au système métrique comme la poursuite d'une guerre « juste » en Afghanistan nous coute chaque mois des milliards de dollars que nous n'avons pas ...

mercredi, novembre 24, 2010

Boycotter la Chine?

Comment faire pression sur la Chine est en même temps un vrai problème et une question assez stupide. Nos pays sont tellement liés que je ne vois pas comment notre gouvernement peut exercer une grande influence sur ce nouveau géant économique. Entre les questions de taux de change et le soutien tacite de l'Iran ou de la Corée du Nord, il y aurait de nombreux domaines où les Chinois pourraient faire beaucoup mieux, mais ils n'essaient même pas. Nous devons aussi être vigilants pour tenter de récupérer notre base industrielle et - si ce n'est déjà pas trop tard - empêcher également la fuite notre savoir-faire vers ce pays.

La seule solution efficace que je vois, est pour nous, les consommateurs, de nous mettre à boycotter ses produits. Cela ne sera pas facile, car tout depuis l'iPhone jusqu'aux chaussettes est maintenant fabriqué là-bas, mais si nous nous y mettons sérieusement, si nous prenons bien conscience d'où viennent les produits que nous consommons, nous pourrions être en mesure de lutter plus efficacement ou tout au moins ralentir ce tigre vorace. Bien sûr, nous ne pouvons pas nous arrêter de consommer « chinois » du jour au lendemain; Il faudra du temps, mais nous devons nous préparer à ce boycott pendant qu'il en est encore temps. Ceci dit, je ne peux désormais plus m'empêcher de penser que la Chine est le trafiquant de stupéfiants et nous les drogués ...

mardi, novembre 23, 2010

Heureux d'être en vie

Le plus important, c'est d'être bien vivant et de se trouver en mesure de participer d'une manière ou d'une autre dans un monde peuplé de 6,8 milliards d'habitants. Appelons cela le parfait réseau social, les vrais amis Facebook! Nous prenons tous cela pour acquis, moi le premier, mais quand je fais l'effort d'y penser, vivre est de loin l'élément qui m'est le plus cher.
Ce matin, je me suis réveillé; après m'être rendu à l'évidence que j'étais bien vivant, j'ai procédé à passer en revue toutes mes pensées pour la journée. Chaque élément de mon corps semblait fonctionner parfaitement, j'étais heureux qu'aucune nouvelle douleur soit apparue et je me suis dit, tirons le meilleur de cette nouvelle journée. J'ai des tas de choses à faire; ranger mon bureau, me mettre à dessiner une carte postale pour les fêtes, déneiger, finir d'écrire un texte sur lequel j'ai trop trainé et emballer un cadeau de Noël que je viens de terminer.

C'est vrai, si je n'étais pas en vie, toute cette activité me manquerai terriblement. Ce qui me pèserait le plus serai de ne plus être en contact avec le reste du monde, de ne pas apporter ma contribution, quelle que soit celle-ci. D'accord, j'ai l'impression que cela serait terrible, mais en fait, je ne me rendrait compte de rien, je ne ferai simplement plus partie de ce « club planétaire. » Tout cela m'amène à une autre réflexion que nous ne prenons jamais vraiment au sérieux, et que nous finissons toujours par négliger; si chacun d'entre nous - je veux dire ces mêmes 6,8 milliards des gens qui nous côtoient, partageaient une vision des choses remplie de bon sens et tiraient tous dans la même direction, nous pourrions enfin nous débarrasser de nos politiciens corrompus qui ne sont bons qu'à empoisonner nos vies. Une autre bonne raison d'être en vie et de démarrer une révolution positive pendant qu'il en est encore temps!

lundi, novembre 22, 2010

Devoir mon gagne-pain au tourisme

Ça y est; ce week-end nous a apporté notre première importante chute de neige de ce début d'hiver, tout est maintenant blanc et nous voilà fins prêts pour une autre saison de ski. Comme je le dis toujours sans trop penser au sens des mots, « la neige est notre gagne-pain. » C'est là que je me suis mis à réfléchir d'avantage sur la portée de cette petite phrase et me suis rendu compte que, fondamentalement, toute ma vie, j'ai eu un emploi et j'ai gagné ma vie, plus ou moins directement, grâce au tourisme. Je n'ai pas activement participé à la construction d'un monde meilleur, inventé de nouvelles technologies ou contribué de manière spectaculaire à l'amélioration de la condition humaine. J'ai tout simplement gagné ma vie en apportant amusement et divertissement à des touristes et des sportifs.

Était-ce là une contribution stérile, un gaspillage de mes talents, ou quelque sorte d'un peu utile? Je ne suis pas prêt à répondre à ces questions, mais il faut bien reconnaitre que je dois tout ce que j'ai - et tout ce que je continue d'avoir - aux loisirs et au tourisme. L'enseignement que je peux en tirer immédiatement est que je dois être très, très gentil avec tous nos visiteurs et que je devrais probablement trouver un moyen de rendre quelque chose
à cette industrie en y contribuant sous une forme ou sous une autre. A chaque fois que j'ai tenté de me renouveler et de me reconvertir dans un domaine plus sérieux et au demeurant, plus utile à notre société, je ne semble pas avoir été capable d'y parvenir. Ça doit être le destin ...

dimanche, novembre 21, 2010

Imbroglio technique ...

Au début de cette semaine, notre téléphone fixe expirait et il nous a fallu en acheter un autre. J'ai fait ma recherche en m'axant sur les systèmes et les marques qui semblaient recevoir la faveur des utilisateurs. Je suis ensuite allé m'acheter ce qu'il me fallait, j'ai apporté tout ça à la maison et j'ai immédiatement mis le système en place. Tout s'est bien passé et à part quelques petites différences avec notre ancien téléphone, j'étais assez satisfait. Quand j'ai alors voulu montrer à ma femme comment utiliser la messagerie vocale, et plus particulièrement comment récupérer les messages et les effacer, elle m'a dit qu'elle faisait toujours ça depuis son ordinateur.

Je lui ai répondu que c'est absolument impossible, que c'était quelque chose que j'étais incapable de faire depuis mon ordi, donc il était impossible qu'elle puisse le faire. J'étais absolument certain de ce que je disais, et j'en allait même à me demander si mon conjoint n'était pas en train de perdre la boule, et bien entendu, celle-ci pensait exactement la même chose! Cela fait maintenant plus de quatre ans que nous avons le téléphone sur internet et je l'avais alors mis en place afin que puissions recevoir une notification par mail lorsque nous avions un message sur notre boite vocale, mais ne savais pas qu'il était possible d'écouter ces mêmes messages directement depuis nos l'ordinateur sans avoir à toucher au téléphone. Pour éviter tout débordement, je suis alors allé voir ce qui se passait sur l'ordinateur de mon épouse et me rendait bien compte qu'en effet, elle pouvait bel et bien y écouter nos message vocaux. Je me sentais vraiment stupide et pendant quelques instants, me demandais même si j'aurai pu manquer de voir le message audio joint à mes mails pour les communications que nous avions manqué.

Je suis alors retourné sur mon ordi et me suis rendu compte que mes mails liés à nos messages vocaux étaient différents de ceux de ma femme en ce sens qu'ils n'étaient pas accompagnés d'un fichier sonore. C'était un véritable micmac dans lequel aucun d'entre nous ne pouvait pas comprendre qui des deux était devenu « fou. » J'ai alors essayé de revoir tous les réglages de mon téléphone, mais ne pouvait pas saisir où se situait le problème; j'ai dû appeler le service client et un technicien m'a gentiment guidé à travers une procédure que je n'avais pas parfaitement saisis lors de la mise en place initiale. Maintenant, si je le veux, je pourrais également être en mesure d'écouter nos messages vocaux directement à partir de mon ordinateur. N'est-il pas bien vrai que nous apprenons quelque chose de nouveau tous les jours?

samedi, novembre 20, 2010

Retour de l'« homme en noir! »

Comme nous sommes en pleine morte-saison, il n'y a beaucoup d'artistes connus qui se bousculent pour venir se produire à Park City. Hier soir, nous avions beaucoup de chance d'avoir un sosie de Johnny Cash qui nous a chanté la plupart des grands succès du célèbre artiste, disparu il y a déjà sept ans, tout près de chez nous, à l' « Egyptian Theatre » de Park City. Jackson Cash qui a 56 ans, a une voix très proche de celle de son modèle, s'habille de la même façon et a commencé son travail d'imitation à Branson, dans le Missouri, au cœur de l'Amérique bête et profonde. Pour la première partie du spectacle nous n'avons eu droit qu'à une bande sonore pour accompagner l'artiste, ce qui nous a passablement déçu, mais trois vieux musiciens sont arrivés pour fournir un bon accompagnement pour l'autre moitié de la prestation et cela a suffit pour nous nous satisfaire. Nous avons passé une bonne soirée, en avons eu pour nos sous et avons eu un peu de pitié pour ce brave chanteur en réalisant que nous avions eu beaucoup de chance de ne pas nous être lancés dans le showbizness ...

vendredi, novembre 19, 2010

Excellent livre sur les "Stones"

Je viens de finir de lire « Life, Mémoires », de Keith Richards et de James Fox. C'est un récit intéressant de la vie des Rolling Stones et des tribulations de ce groupe vu par l'un de ses membres et fondateurs. Si vous aimez le rock and roll et vous souvenez encore de la vie des années 60 et du début des années 70, cet ouvrage de 600 pages est un autre résumé de ces années vraiment folles qui vaut la peine d'être lu. Le livre apporte un éclairage intéressant sur Richards qui s'efforce de prouver son influence déterminante sur le succès du groupe, et tente de se hisser à égalité avec Mick Jagger, son acolyte encore plus flamboyant et de loin le plus en vue, sans toutefois me convaincre entièrement, avec sa carrière musicale profondément marquée par les excès de drogue et des tas d'autres comportements hors du commun. Ce qui est remarquable, c'est que Keith Richards soit parvenu à survivre à l'horrible traitement qu'il a imposée à son corps. Cela en dit long sur la qualité de ses gènes! Un livre très bien écrit et qui s'avèrera difficile à poser si vous aimez les Rolling Stones et leur saga qui n'en fini pas de nous étonner ...

jeudi, novembre 18, 2010

Formation continue

Est-ce que ca vaut la peine de dépenser beaucoup d'argent pour l'éducation? C'est bien possible pour ce que nous apprenons au-delà de l'école secondaire. Les universités américaines qui sont les plus chères du monde semblent toujours être ce qu'il y a de mieux en la matière. Récemment, les Britanniques habituellement si flegmatiques, sont descendus dans la rue pour protester contre l'augmentation météoriques des frais d'inscriptions universitaires. Il se pourrait cependant fort bien que ce qui coûte quelque chose reçoit toujours plus d'attention et de respect que toutes ces choses gratuites que nous adorons tous.

Si nous élargissons cette théorie à notre vie quotidienne, les meilleures leçons sont souvent celles qui nous coûtent d'une manière ou d'une autre; sous forme de notre temps, de nos efforts, d'une certaine souffrance, d'une production créative, de douleurs émotionnelles ou tout simplement du coté du portefeuille. Ces expériences ont tendance à laisser une empreinte à la fois forte et durable, car elles viennent vraiment de nous-mêmes et représentent un vrai sacrifice. Ce qui m'amène à la confirmation de l'idée ou plutôt du précepte selon lequel « on a rien sans rien, » et une vie menée trop tranquillement
nous empêchera d'atteindre notre vrai potentiel. Certains obstacles et des difficultés, ça et là, pourraient bien constituer notre programme de formation continue, que nous en soyons conscient ou non et que nous soyons capable d'en tirer profit ou pas.

mercredi, novembre 17, 2010

Le Pape approuve la pratique du ski

Il y a deux jours, notre Pape Benoît XVI a accueilli une délégation de moniteurs de ski italiens (voir vidéo) et leur a dit qu'ils étaient sur la bonne voie avec leur sport tant qu'ils ne prenaient pas de stéroïdes et faisaient assez de virages pour bien contrôler leur vitesse. Il a également mis en garde tous ces « marchants de virages » de ne pas devenir trop narcissiques, de s'abstenir de considérer leur corps comme un objet et de se mettre à l'adorer. Je pense que ses conseils étaient empreints de sagesse, car c'est toujours une bonne idée de faire attention à ce qu'on fait quand on skie et un peu de modestie s'avère toujours utile si on ne veut pas finir par embrasser un arbre.

Les moniteurs transalpins, dirigés par le ministre Italien des affaires étrangères, Franco Frattini, lui-même moniteur diplômé, avaient offert à Benoît XVI un magnifique anorak et une paire de skis qui semblaient des modèles démarqués d'il y a deux ans (je crois savoir que sa Sainteté avait refusé une paire de « skis rockers » comme la boîte de ski papale Thule ne pouvait pas les accommoder et qu'il a lui-même avoué que des planches pareilles risquaient de le faire passer pour un pape un peu trop branché.) Quoi qu'il en soit, je me réjoui profondément que le Saint-Siège soutienne enfin mon sport préféré (je sais, Jean-Paul II avait déjà la passion du ski, mais ne l'avait jamais exprimé avec autant d'aplomb que Benoît, lundi dernier.) De cette façon, lorsque je ferais un peu trop de ski cette saison, je ne vais plus avoir à culpabiliser, vais trouver un peu plus de salut dans chaque virage et peut-être découvrir une voie céleste au bout de chacun de mes schuss.

mardi, novembre 16, 2010

Vous n'aimez pas souffrir?

Si vous vivez aux États-Unis, j'ai la solution parfaite; votez républicain! J'ai finalement compris pourquoi les républicains et leurs acolytes du Tea Party ont réalisé un si bon score lors des dernières élections, si l'on ne tient pas compte de leur obstruction continue et du bon lavage de cerveau opéré sur l'Américain moyen de race bien blanche.
Vous voyez, ce parti a compris depuis bien longtemps que la plupart des Américains veulent être « rasés gratuitement, » et surtout qu'ils ne tolèrent absolument aucune douleur. De la césarienne, au crédit sans limites et à « l'épargne négative, » les sacrifices ne sont plus du tout leur tasse de thé. Servir dans l'armée est juste bon pour les pauvres et tout peut être miraculeusement résolu par des réductions d'impôts aux pouvoirs magiques.

Il faut dire que nos valeurs bien chrétiennes et le soutien qu'elles apportent à la droite valident cette approche de « politique-vaudou » inventée et mise en place par ce cher Président Reagan. Alors qu'au Royaume-Uni, David Cameron est en train d'infliger des souffrances à ses sujet en ce moment même, nos démocrates aux États-Unis vont quand même retarder toute cette douleur pour la passer à nos enfants et à nos petits-enfants qui ne se sentiront son horrible morsure qu'un peu plus tard. Il est donc bien logique que tout le monde préfère la prescription totalement indolore des républicain!

lundi, novembre 15, 2010

Nos vrais besoins politiques

Nous avons tous des opinions différentes, des idées, des philosophies et des intérêts économiques à protéger. Tout ceci influence nos besoins politiques et face à deux partis dominants, on ne peut trouver que quelques pièces éparses dans leurs programmes qui vont peut-être répondre à nos besoins. Je ne parle même pas du fait qu'il existe un gouffre entre ce qui sort de la bouche des politiciens et ce à quoi ils croient vraiment ainsi que ce pour quoi ils vont réellement se battre. Ceci dit, ce processus de représentation ne fonctionne pas comme il devrait dans la forme finale du produit qui nous est offert, c'est au mieux une approximation très grossière de nos vrai besoins. Dans les produits de consommation qui nous entourent, l'adéquation entre ce qui est offert à l'achat et nos désirs ou besoins est désormais devenu extrêmement plus proche de nos attentes.

Y aurait-il un moyen d'obtenir une meilleure représentation politique en forçant les politiciens à adapter leurs programmes autour de nos vrai besoins, plutôt que de devoir s'accommoder du dogme de leur parti? Je pense que oui, mais pour y parvenir, nous devons nous organiser. C'est quand même un monde qu'Apple puisse créer des produits qui nous font craquer et dépassent souvent nos attentes alors que que le deuxième plus vieux métier du monde reste malheureusement incapable de nous donner quelque chose qui s'approche de ce dont nous avons vraiment besoin. Pour commencer, essayez de construire votre propre « programme » comme vous l'envisagez. Je partagerai le mien dans un prochain blog ...

dimanche, novembre 14, 2010

Vous êtes malade, voici ce qu'il faut faire ...

Vous venez de prendre connaissance de votre bilan de santé annuel; alors que vous pensiez que tout allait très bien, votre toubib vous dit que vous avez de l'hypertension, que votre cholestérol est trop élevé et qu'en plus, vous avez du diabète. Elle continue en vous prescrivant un régime plutôt austère et difficile à suivre. Comme vous préférez vivre plutôt que mourir, vous tombez d'accord avec son diagnostic et commencez à vous soigner ... Retour maintenant sur ce début de semaine aux États-Unis quand Erskine Bowles et Alan Simpson, les coprésidents de la commission anti-déficit nommée par Barack Obama, entrouvrent leur avant-projet de réforme pour nous donner un avant goût de ce qui nous attends. Eux savent que le « patient » est déjà dans un état lamentable, et montrent ce qu'il faut faire pour réduire le déficit à 2,2% et de stabiliser la dette à 69% du PIB d'ici à 2015.

Pour moi, c'était la première fois que j'entendais quelque chose d'intelligent sortir de la bouche de politiciens, surtout après avoir été arrosée d'une sur-dose de rhétorique idiote par les candidats du « tea-party » tout au long de la campagne électorale que nous venons de subir. Lorsque cette information est devenue publique, les autres politiciens de tous bords ont commencé à trouver des tas de problème liés à cet ensemble de recommandations. Les citoyens ont également pris la mouche contre la suggestion de supprimer les sacro-saintes déductions d'intérêts d'emprunts. Il se pourrait bien que l'Amérique toute entière porte en elle un désir suicidaire secret et préfère être morte que fiscalement saine!

samedi, novembre 13, 2010

Mon point de vue sur Georges Joubert

Au début du mois, ce célèbre entraineur et technicien du ski français décédait. Personnage controversé, il était surtout connu pour avoir décapité l'équipe de ski français en 1973. Alain Lazard, un de mes amis qui est en train de retracer cet incident m'a demandé de partager mon opinion sur le sujet ...

Il est tout à fait vrai qu'à l'époque, il existait un fossé assez profond entre les skieurs élevés en montagne et leurs homologues citadin, ces derniers étant généralement plus loquaces, mieux affirmés et un peu plus instruits. De leur coté, les montagnards restaient simples et pratiques, très près de la nature et assez taciturnes. Les citadins voulaient changer le monde du ski, y apporter des éclaircissements, faire preuve de leur valeur afin d'être finalement acceptés par les populations des stations.

Jean Vuarnet, l'acolyte de Joubert depuis bien longtemps, était un hybride, ayant été partiellement élevé à Morzine, mon pays, mais n'avais jamais été vraiment accepté par la population locale qui restait méfiante par rapport à son « instruction » et ce n'est que très récemment que Morzine l'a enfin reconnu quand cela est devenu une occasion incontournable de promouvoir la station. If faut bien souligner que dans les années 60 et 70 les « montagnards » ne discutaient absolument pas les dogmes de l'ENSA (École Nationale de Ski et d'Alpinisme), ils les appliquaient tout simplement à la lettre. De son coté Joubert, était trop iconoclaste pour être accepté par ce groupe, et laissé en dehors de la tente, il ne pouvait guère que défier ce qui était en France l'équivalent du Vatican pour la religion du ski. Bien sûr, il est dommage que l'ENSA n'ai pas eu le courage d'engager Joubert; le ski dans son ensemble se serait considérablement enrichit de cette confluence ...

Joubert qui était un bon observateur de skieurs de haut niveau s'était mis à écrire des livres et amener un peu de théorie dans un monde resté très dogmatique, non seulement en France, mais aussi en Autriche, l'aile opposée de la culture du ski de l'époque. Son analyse technique fondée sur l'observation des champions du moment, apportait quelques bonnes observations, mais présentait aussi pas mal de lacunes dans son approche. L'équipement, déjà en constante évolution, constituait l'une de ces importantes charnières et la méthodologie offerte par Joubert ne tenait guère la route, restant très fragmentaire par rapport au petit opuscule de l'ENSA, connu sous le titre « Mémento du Ski Français. »

À mon avis, Joubert était sur la bonne piste, mais n'a jamais creusé suffisamment pour découvrir et élaborer une méthode d'enseignement liant bien toutes ses observations. Quoi qu'il en soit, je pense toujours que Joubert a contribué énormément à la promotion du ski en y apportant un point de vue alternatif, mais n'a pas réussit à vraiment faire le tour du sujet. Je sais aussi que Joubert a joué un rôle important dans les ski-tests publiés par le magazine Français « Ski, » mais je ne les ait pas suffisamment disséqués pour pouvoir exprimer une opinion sur ceux-ci.

En ce qui concerne les événements de Val d'Isère, comme la plupart de ceux qui en parlent encore aujourd'hui, je n'étais pas présent lorsque Joubert, Vuarnet (son associé,) Martel (le président de la fédération) et Mazeaud (le ministre des Sports) ont annoncé qu'ils allaient jeter le bébé et l'eau du bain. La question que l'on est tous en droit de se poser est bien sûr, qui a fait pencher la balance? Était-ce un consensus partagé entre les quatre participants, n'y a-t-il eu qu'un seul, deux ou trois d'entre eux qui ont tiré sur la gâchette, nous ne le saurons jamais, mais il suffit de dire que leur réaction était trop épidermique et qu'elle était sans doute le sous-produit de frustration de la part des deux entraîneurs qui avaient affaires à des athlètes poussés dans leurs retranchement, sans doute un peu prima-donnas et à qui le tandem Joubert-Vuarnet n'avaient pas été capable de « vendre » sa philosophie d'entrainement.

Une autre grande leçon à tirer de ce fiasco est que les décisions hâtives et irrévocables sont toujours à éviter. Encore une fois, Georges Joubert n'était pas seul impliqué dans ce processus décisionnel. Il est aussi utile de rappeler qu'avant sa mission auprès des équipes de France, Jean Vuarnet avait travaillé dans des circonstances assez similaires, en capacité de conseiller auprès de la « Squadra Azzurra, » l'équipe Italienne, qui se mit à rafler toutes les victoires en ski masculin au début des années 70. Je pense qu'en fait, Vuarnet a d'avantage aidé à organiser le pool de fournisseurs italien qu'à montrer à Gros, Stricker et Thoeni là où ils devaient planter le bâton.
Ceci dit, je crois que la décision de guillotiner les équipes féminines et masculines françaises a été fait beaucoup trop rapidement et a été une punition tout à fait disproportionnée par rapport a la situation sur le terrain. Je pense encore que les conséquences de se geste se sont fait sentir sur l'équipe française pendant des décennies et perdurent peut-être encore aujourd'hui. Le quatuor de Val d'Isère aurais simplement dû suspendre certains athlètes, mais je pense qu'aujourd'hui il est un peu tard pour repousser la pâte à l'intérieur du tube de dentifrice. C'est pour le moins mon opinion.

vendredi, novembre 12, 2010

Inspire-moi!

Les circonstances, les sentiments et les gens nous inspirent à différents niveaux. Quand je voyageais beaucoup, mes pensées les plus fortes me sont souvent venues en jetant un œil par le hublot et en observant des icebergs à la dérive sur l'océan ou le lever de soleil sur un continent. Ceci dit, mes inspirations les plus fortes sont venues d'individus en chair et en os. Quelques amis ont joué ce rôle important, certains champions et même des vedettes du rock and roll! Pour avaler tous les désagréments de la vie, il nous faut une bonne dose quotidienne d'inspiration, comme il nous faut de quoi manger, boire et respirer.

Dernièrement, celui qui m'a le plus fortement touché a été mon ami François Feuz. Chaque fois que je bavarde avec lui, il me donne beaucoup plus en force morale que je suis capable de lui fournir. Son état d'esprit va au delà de la maitrise personnelle, c'est une forte détermination qui indique que tout ne peut qu'aller mieux. Bien évidemment, il est toujours trop facile de sombrer dans le cynisme, la routine et de voir le verre « à moitie vide. » Il y a quelques jours, je recevais une série de photos exceptionnelles montrant François sur un terrain de golf, en train de redécouvrir la sensation d'avoir un club de golf en main, juste quelques mois après son accident. La légende sous la photo disait tout simplement: « Pourquoi pas? Dans la vie il faut toujours y croire ... » C'est tellement vrai.

jeudi, novembre 11, 2010

L'oiseau dans la cheminée

S'il y a une pièce que nous utilisons assez rarement dans notre maison, c'est bien la salle de séjour du bas, située juste à côté de mon bureau. En ce moment, je m'en sers pour terminer un projet qui servira de cadeau de Noël, et ce mardi, nous avons senti une odeur étrange et nauséabonde en provenance de la cheminée. Nous avons là un foyer alimenté au gaz naturel. Pendant un moment nous nous sommes demandés ce que cette odeur pouvait bien être, mais très vite mon épouse s'est souvenue avoir entendu des bruits étranges provenant de cette pièce il y déjà quelques jours.

Comme il était encore trop pour la visite du père Noël, nous sommes assez vite arrivés à la conclusion qu'il devait s'agir d'un oiseau qui était tombé dans la cheminée et qui avait lutté désespérément pour en échapper; en effet, Evelyne avait entendu une série de bruits d'ailes battant contre la parois intérieure pendant plusieurs heures. Le problème était qu'à moins de tout démolir, il n'était guère possible d'avoir accès au conduit principal de la cheminée et à l'espace entourant l'élément du bruleur. En plus, la cheminée en située à 10 mètres en dessous de la cheminée.
Je suis alors monté sur le toit et me suis rendu compte que lorsque cette cheminée avait été mise en place en 2005, l'installateur avait pratiqué trois incisions dans la grille de protection pour descendre du matériel et ne les avait jamais refermées, laissant ainsi le passage ouvert aux oiseaux et autres créatures qui pouvaient aisément tomber dans l'orifice principal. J'ai réparé tout cela en quatrième vitesse, interdisant l'accès à tout animal volant ou grimpant. Hier, l'odeur avait quasiment disparu. L'oiseau devait être cuit à point ...

mercredi, novembre 10, 2010

Bush, Seifert et Oprah ...

J'ai trouvé certains éléments de l'actualité d'hier assez choquants. J'ai d'abord entendu à la radio que Michael Seifert, un gardien de prison nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, surnommé «  la Bête de Bolzano, » était décédé récemment dans un hôpital italien. Bon débarras! Plus tard dans l'après-midi, la célèbre Oprah Winfrey avait eu la mauvaise idée d'inviter George Bush sur son plateau pour qu'il puisse promouvoir son livre. Vous voyez, la différence entre Bush et Seifert est que le premier a causé la mort de centaines de milliers de personnes en déclarant la guerre à l'Irak depuis le confort de la Maison-Blanche, tandis que l'horrible Seifert à torturé et tué entre 11 et 17 personnes de ses propres mains, en tant que caporal SS. Il semble évident que des centaines ou des milliers d'Irakiens aient subit un sort similaire à celui des détenus de Bolzano. Bien entendu, au cours de l'entrevue, M. Bush a encore affirmé qu'avoir envahit l'Irak était parfaitement justifié. Oprah, comment pouvez vous être aussi ignorante ou corrompue pour oser inviter un type pareil dans votre émission? Quelle honte!

mardi, novembre 09, 2010

Cette chance tant sous-estimée

Le milliardaire Warren Buffet dit tout le temps que la chance commence des l'instant où nous sommes né d'une bonne mère dans un bel endroit et cela est bien vrai. Si l'on est né en Suisse, au lieu d'être né à Haïti, tout sera probablement beaucoup plus agréable et tout ira certainement beaucoup mieux. Ensuite, il y a cette chance qui semble distribuée par le destin. Je ne crois pas particulièrement à la prédestination, mais parfois les événements se produisent de façon tellement bizarre qu'on finit par croire qu'ils ont été écrit sous forme d'un script prescient et qu'ils attendent que les protagonistes se trouvent tous au bon endroit et au bon moment avant que cette manne magique se mette à tomber.
Appelez ça une coïncidence mystérieuse, j'appelle ça de la chance. Alors qu'il était assez facile de devenir les Rolling Stones dans les années 60 et Microsoft dans les années 80, ces deux exploits seraient quasiment impossible de ré-éditer aujourd'hui. Une fois de plus, cette parfaite synchronisation de période et d'opportunité est un autre exemple de ce que nous offre « Lady Luck. »

En dehors des circonstances externes et du moment parfait, la chance continue d'influencer d'autres domaines importants comme la santé. Certains d'entre nous sont nés avec des gènes merveilleux, d'autres n'ont pas cette chance. Mon frère fait partie de ceux-là. Non seulement a-t-il commencé à devenir sourd à l'adolescence, mais de graves problèmes de vision on suivit et aujourd'hui, il est aux prises avec une maladie pulmonaire qui ne le lâche pas. Un de mes meilleurs amis quand à lui a presque passé trois décennies à s'occuper de sa femme qui souffre de sclérose en plaque. Nous ne donnons jamais assez de crédit et ne remercions jamais assez la chance quand celle ci nous comble en nous donnant plus que notre part de bonne fortune ...

lundi, novembre 08, 2010

Choisir et garder un bon état d'esprit

Il y a deux ans, j'évoquais le livre Fish! et combien il était important de choisir une (bonne) disposition. Plus récemment, je préconisais qu'il était souhaitable d'avoir la peau « dure. » Aujourd'hui, je crois enfin avoir trouvé une solution à ma quête de cette forme de force intérieure qui soit en quelque sorte un compromis entre les deux et qui prendrait pour forme le choix délibéré d'adopter et et de garder un bonne, et pourquoi pas, excellente disposition d'esprit, du lever jusqu'au coucher. Cela me paraît assez simple mais comme toute vérité de base, celle-ci peut-être terriblement difficile à mettre en œuvre.

Quoi qu'il en soit, cela me semble une alternative raisonnable et sans douleur au développement d'une « armure » physique à toute épreuve. Il y a de nombreux éléments taoïstes dans cette démarche, et si vous me connaissez un peu, c'est là ma philosophie préférée. C'est donc parti; à partir d'aujourd'hui, je ne vais pas simplement opter pour un bon état d'esprit journalier, mais je ne vais pas cesser de me rappeler au fur et à mesure que la journée avance, que les événements me tirent vers le bas et que mon humeur se détériore, que si quelqu'un a l'intention de me pousser dans mes derniers retranchements , ma bonne - et bientôt merveilleuse – disposition sera maintenue quoi qu'il arrive …

dimanche, novembre 07, 2010

Ces hauts et ces bas qui marquent nos vies

Pour moi, ceci n'est pas nouveau. Même quand j'avais un emploi et que je coûtais fort cher à mon patron, j'avais des jours où je ne produisais quasiment rien du tout. Le « jus créatif ou productif, » comme on pourrait appeler ce mystérieux fluide, ne passait pas. Ces jours là, je finissais ma journée sans aucun résultat tangible et non seulement cela, je me sentais aussi terriblement déprimé et profondément épuisé. Je n'aimais pas ça, mais cela m'arrivait assez souvent. D'un autre côté, il y avait bien évidemment tous ces jours extrêmement productifs, souvent juste avant un un évènement important, comme un salon professionnel ou une présentation dont l'enjeu était vital. L'adrénaline coulait à flot, la créativité était débordante et la fatigue absolument inexistante ...

Ces situations totalement opposées illustrent parfaitement la nature cyclique de nos vies. Nous ne pouvons pas tout le temps être efficaces, créatifs et enthousiastes.
Il faut savoir faire de la place pour les hauts, les bas et les situations entre les deux. Il nous faut venir à terme avec cette réalité et apprendre à chérir et apprécier le fond du baril autant que nous savourons les sommets du succès. L'un ne manque jamais de précéder l'autre ...

samedi, novembre 06, 2010

Fou de la planche à billets ...

Ben Bernanke adore tellement son imprimante que, cette semaine, il n'a pas su résister à générer encore plus de liquidité. Je n'aime pas tellement cette idée, car il me semble que plus on imprime de billets de banque, plus grand est le danger d'inflation, ce que du reste le président de la Fed reconnaît bien lui-même; il n'est du reste pas trop sûr que son initiative va marcher, mais il le fait pour avoir bonne conscience et pour s'assurer que sa presse d'imprimerie fonctionne bien. Il a donc répété sa « formule magique » d'assouplissement quantitatif aussi connu sous abréviation QE qui avait évité la catastrophe financière mondiale en 2008. De nombreux experts financiers doutent que cette répétition de la formule, malicieusement surnommée QE2 par certains, marchera aussi bien que précédemment.

Mais il n'y a pas que cela; cette mesure amène pas mal de problèmes, comme de pousser les prix vers le haut et le dollar vers le bas, de lancer les prix des denrées industrielles dans la stratosphère, et tout cela pourrait bien attiser une inflation qui serait alors à son tour bien difficile à maitriser. Tous les pilotes d'avions aguerris savent que parfois, ne rien faire vaut mieux que de tripoter le manche à balais, mais de toute évidence, M. Bernanke aime tellement sa planche à billets qu'il ne parvient pas à la laisser tranquille ...

vendredi, novembre 05, 2010

Le fil du rasoir entre optimisme et pragmatisme

Un état d'esprit optimisme est l'ingrédient essentiel pour faire tourner le monde. Il a aussi l'inconvénient d'apporter un grand nombre de mauvaises surprises qu'un état d'esprit positif a tendance à masquer, tels que tous ces crocs-en-jambes, ces problèmes imprévus et ces scénarios négatifs qui ne manquent jamais de surgir au cours du déroulement des plans les mieux préparés.

C'est vrai, chaque fois que nous nous attelons à bâtir un projet alimenté par un enthousiasme sincère, les obstacles de toutes sortes ne tardent jamais à se manifester et se mettent à compromettre tout ce que nous voulons créer. C'est pourquoi je tempère toujours mon optimisme par une bonne dose de pragmatisme et ne manque jamais de bien garder à l'esprit un « scénario du pire. » Je m'assure aussi de positionner celui-ci bien assez bas pour qu'au bout du compte je finisse toujours bien au dessus de ce niveau catastrophique. De cette façon, je ne déprime jamais, mon objectif est atteint et mon optimisme inébranlable reste validé ....

jeudi, novembre 04, 2010

Histoire de deux champions

Il y a champions et champions. Dans le monde du ski, deux d'entre sortent du lot. Tous deux ont gagné des descentes sur la Streif, cette piste terrifiante à Kitzbühel, en Autriche. Dévaler ce monstre exige un courage exemplaire, une technique parfaite et une forme sans faille. Mais ces deux ne sont pas seulement des athlètes hors-pairs, ils sont aussi des êtres extraordinaires qui savent prendre du temps précieux sur leur emplois du temps chargés, faire un détour, voyager des heures, tout cela pour rendre visite à un de leurs bons copains qui en retour leur en est immensément reconnaissant. Cet homme qui est aussi un de mes copains est en train de se refaire une santé en travaillant particulierement dur sur sa rééducation dans un hôpital depuis maintenant neuf mois. Ces individus exceptionnels sont Jean-Claude Killy et Didier Cuche; merci à tous les deux pour rendre visite et encourager François, notre ami commun!

mercredi, novembre 03, 2010

Ras-le-bol électoral

Je suis enfin heureux que toutes ces histoires d'élection soient terminées et que dans un sens, les républicains aient reconquis la chambre des représentants. Cela va les remettre au travail avec je l'espère, pour mission la génération de solutions constructives.
Le président Obama devra aussi se remettre en question de manière spectaculaire pour définir des directions à la fois utiles et réalisables. Je pense en particulier à une réforme du code fiscal s'articulant autour du débat sur l'extension des réductions d'impôts promulguée par Bush. Il y a aussi notre politique énergétique et celle de l'immigration qui vont exiger un travail sérieux. Notre président ne devrait donc pas avoir à s'ennuyer, surtout si la vie à Washington lui plait et si il veut voir son contrat renouvelé dans deux ans.

Ce qui est clair dans cette saga électorale, c'est que l'électorat américain a très peu de patience et que quiconque est en charge doit pouvoir sortir un troupeau de lapins de son chapeau en un temps record. Un an est un horizon acceptable pour des résultats, mais surement pas quatre! Quant à moi, je vais continuer de faire mon petit travail de citoyen sans trop m'inquiéter des impôts supplémentaires qui pourraient bien me tomber sur le dos. Sur les deux certitudes de la vie telle que nous les définissons en Amérique (les impôts et la mort,) une seule me suffit amplement ...

mardi, novembre 02, 2010

Georges Joubert, 1923-2010

Georges Joubert est décédé ce 1er Novembre dans sa maison de retraite de La Tronche, près de Grenoble; il avait 87 ans.

Le ski a toujours été quelque chose d'important dans ma vie, j'ai donc plongé à fond dans ce sport et avant de finalement devenir moniteur diplômé, j'ai toujours été profondément attiré par la recherche et l'esprit analytique de Joubert sur la technique du ski. Par rapport à l'évangile du ski français preché par l'ENSA (l'École Nationale de Ski et d'Alpinisme,) l'approche de l'ancien patron du GUC était basée sur l'observation et l'analyse des gestes de champions comme Russel, Thoeni ou Stenmark, et était fondée sur la fonctionnalité plutôt que sur la forme. Toute l'orthodoxie du ski français était elle basée sur la recherche du geste parfait et l'exécution de certain mouvements bien définis, tandis que Joubert essayait de comprendre la fonctionnalité de certains gestes et les bonnes raisons d'imiter les meilleurs skieurs. J'ai passé plus de temps à essayer de comprendre ses livres qu'à mémoriser le « Memento du Ski Français » qui était la bible de l'ENSA, et, ce faisant, j'ai acquis une bonne compréhension du ski; J'ai aussi utilisé les versions anglaise et allemande de ses livres pour apprendre la terminologie du ski et les utiliser avec mes clients étrangers.

Bien avant que certaines techniques soient vulgarisées, ce théoricien avait disséqué la technique de la trace large, du ski de bosses et des virages coupés ou « carving. » Joubert a également développé des méthodes pour tester le matériel de ski lors de sa longue association avec « Ski, » un magazine de ski français. Cela dit, Georges Joubert n'a jamais été quelqu'un de très populaire et il était bien connu pour tous ses affrontements avec les grands pontes du Ski Français. Alors qu'il vient de nous quitter, on ne se rappelle guère aujourd'hui que de son bref passage en compagnie de Jean Vuarnet à la tête des équipes de France de ski dans le début des années 70, et du licenciement massif de ses « vedettes » qui n'avaient guère apprécié l'approche iconoclaste de leur nouveaux entraineurs. Cela dit, Joubert restera le héros méconnu, mais aussi l'un des piliers les plus solides du ski français ...

Le tour des républicains?

Si l'élection d'aujourd'hui tourne de la façon dont la plupart des experts et des sondages le prédisent, la Chambre des Représentants va devenir républicaine et l'on pourra alors découvrir ce qu'est l'interprétation de la nouvelle majorité en matière de création d'emplois. J'espère que ce sera quelque chose d'un peu plus original que le simple maintien en place des allégements fiscaux passés par George Bush, et ce jusqu'à la fin des temps, mais je ne me fais guère d'illusions.
J'ai toujours trouvé que les conservateurs américains ont très peu d'imagination, peu d'idées qui tiennent la route et sont rarement en mesure de nous surprendre positivement. Regardez, même nos économistes les plus libéraux, armés de prix Nobel ont déjà des tas de difficulté à penser de manière innovante.

Comme la création d'emplois est la mission essentielle, tous ces experts ne semblent toujours pas vouloir admettre qu'il y a maintenant une concurrence mondiale féroce qui va mettre une pression intense sur les salaires, exiger une mobilité tant au niveau géographique qu'à celui de connaissances, et que tout cela laissera malgré tout beaucoup de trop de jeunes et la plupart des travailleurs âgés sur le carreau. C'est le nouvel ordre mondial. De la Malaisie à la Chine et jusqu'au Brésil, tout le monde veut devenir les « États-Unis du 21ème siècle, » ce qui va signifier encore plus de concurrence et l'acceptation que nous autres, Américains, Japonais et Européens ne soient plus seuls qui guident le monde de l'industrie et du commerce. C'est pourquoi, cette fois ci je prédis que les républicains, en plein dans leurs efforts de « création d'emplois, » se mettront vite à réaliser que le monde a radicalement changé pendant ces deux courtes années au cours desquelles ils étaient juste bon à dire « Non » au président Obama.

lundi, novembre 01, 2010

Devenir dur à cuire ...

Un sujet qui devrait être enseigné dans les écoles est la façon de cultiver, ou de développer, une faculté à être un dur à cuir. C'est un peu comme de pouvoir former un épiderme qui ressemble d'avantage à l'armure d'un rhinocéros que celui d'un bébé. La vie est remplie de moments difficiles, et rester costaud tout en absorbant méchancetés et critiques nous permet de traverser l'existence en beaucoup plus grand confort et sans avoir a se ronger l'âme. L'idée est que nous ne sommes pas tous nés avec une carapace toujours bien dure et qu'il est nécessaire de renforcer celle-ci pour bien se protéger contre les mauvais traitements et en particulier contre tous les propos humiliants et critiques. Je dirais que le principal obstacle à surmonter pour être au-dessus de tout ces problèmes est le besoin de plaire que beaucoup trop d'entre nous portent en eux depuis la tendre enfance et qui nous a permit de nous assurer de cette approbation parentale dont nous avions tant besoin.

Tout ceci ne résout cependant pas la question fondamentale de savoir comment il est possible de devenir « blindé. » Je n'ai malheureusement pas de recette toute faite, sauf qu'il me semble que chaque fois que nous sommes maltraités, avili et que l'on se moque de nous, il faut carrément retourner la situation et bien réaliser que ces blessures ne sont pas physiques, et ne sont que des mots qui ne changent rien à la façon dont nous sommes profondément et bien sûr, à la nature de nos valeurs intrinsèques. Il nous faut simplement transmuter ces insultes et tous ces mots qui font mal en force pure. C'est ça, accrochez-vous, serrez les dents et devenez un vrai « dur à cuire! »

Halloween: Le point annuel

Tout comme pour notre économie, je peux maintenant confirmer que, d'après le nombre de groupes et de visiteurs qui sont venus chez nous le soir d'Halloween pour récupérer des bonbons et autres sucreries, la récession est officiellement terminée. C'est tout à fait exact, nous avons constaté une légère hausse dans la fréquentation qui augure bien pour l'avenir. Il me faut également noter que les costumes étaient, dans leur ensemble, un peu plus créatifs. Halloween n'est donc pas encore en voie de disparition et au contraire semble bien sur le chemin de la résurrection. Bravo à vous les fantômes, maintenez bien la pression!