Il n'y a pas si longtemps, les îles du Pacifique représentaient vraiment l'antidote de la civilisation et leur esprit d'Aloha était considéré comme l'incarnation parfaite d'une vie paisible et idyllique. Pendant des années, cela a fait partie d'un certain folklore survécu tel un mince vernis fragile mais qui demeure sous la menace de l'homogénéisation à outrance comme cela est le cas partout dans le monde. Il n'existe plus de lieux sûrs où la télévision, l'internet et le téléphone ne pénètrent plus et la civilisation moderne fini toujours par prendre le dessus comme un virus glouton et imparable. Tout ceci me tiraille; d'un coté, j'aimerai préserver toute ce qui constitue l'aspect unique d'une culture et de l'autre, j'aimerai voir notre planète ouverte à tous; offrant à chacun la même chance d'être éduqué, de mener une vie décente et de pouvoir ainsi prospérer. Cet vision laisse hélas moins de place pour les différences entre cultures et sociétés et tend à égaliser la façon dont nous vivons tous.
Le folklore peut-il jouer un rôle efficace en maintenant la culture passée dans la conscience collective quand il est essentiellement utilisé pour divertir et dépayser les touristes, ou peut-il occuper une place plus réelle en définissant la personnalité d'un lieu ou d'une région? Je ne suis pas trop sûr; si ce folklore et ces traditions ne sont pas sincèrement ancrées dans le cœur des gens qui en sont ses acteurs, son avenir semble terriblement limité et très compromis. Les jeunes générations dont c'est le rôle de transmettre toute cette tradition y voient-ils un sens auquel ils peuvent croire? Je n'en suis pas convaincu et pense que peu à peu tout ce tissus culturel finira par disparaître ...
dimanche, septembre 20, 2009
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