Gérer la patience n'a jamais été mon fort. J'y ferais beaucoup plus attention maintenant, car je manque davantage de temps que lorsque j'avais le plus besoin de cette qualité, et c'est quelque chose que je regrette de ne pas avoir développé au cours de toutes les années qui ont précédé ce moment.
À mon insu depuis longtemps, la vitesse était toujours un peu ma maîtresse ; Je voulais toujours aller vite, prendre des raccourcis quand je le pouvais et satisfaire mon esprit de compétition, mais tout cela au détriment de la patience.
Je voulais changer le monde, ma situation dans les vie, les entreprises ou les organisations pour lesquelles je travaillais, car il me semblait que leur lenteur à faire les choses n’apportait rien et était vraiment une perte de temps royale.Ce n'est que lorsque j'ai pris ma retraite et que j'ai commencé à cultiver un potager que j'ai commencé à apprécier non seulement la valeur, mais l'importance du temps dans la culture des fines herbes, des laitues et autres légumes.
Certes, vous ne tirez pas sur une feuille de laitue pour la faire pousser plus vite, comme vous ne tiriez pas sur un fax lorsque nous nous servions de cette technologie pour lire plus rapidement ce qu'il y avait dessus.
J'ai alors réalisé que de nombreuses décisions et la plupart des processus devaient mûrir ou « mariner » et reposer tranquillement pendant un bon moment afin qu'on ait bien le temps de revoir tout ça et d’améliorer ou de changer des tas de choses à ce moment.
C'est ainsi que j'ai enfin compris que j'aurais parcouru un chemin beaucoup plus long et bien plus élevé si j'avais intégré la patience à mon modus operandi et j’ai eu beaucoup de chance de bien m’en tirer malgré cette hâte maladive.
Là, je me dis en guise de consolation : « Je ferai ça dans ma prochaine vie ! »
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