En fouillant dans mes photos, j'ai remarqué que la majorité des clichés d’amis skieurs les représentaient en train de donner le maximum d'eux-mêmes, frôlant une porte de slalom avec leurs épaules, rendant ainsi la meilleure impression possible.
Pourquoi ces photos de slalom ? Parce que c'était l'activité la plus extrême, la plus représentative et la plus recherchée parmi mes pairs, moniteurs de ski.Le slalom était la clé qui ouvrait l'entrée dans la profession, y compris celle des diplômes « Auxiliaire » et « National » en France, et c’était une discipline prise très au sérieux par tous les aspirants moniteurs de ski.
Les piquets étaient en bois massif à l'époque, faisaient très mal lorsqu'un skieur les frappait violemment avec le haut du corps ou le genou, n'avaient pas encore d’articulation à leur base et encourageaient « l'effacement d’épaule » une attitude qui était souvent exagérée et définissait à parfaitement le style de l'époque.
De plus, des parcours d'entraînement de slalom étaient autant faciles que rapides à mettre en place, prenaient peu d’espace sur les pistes et étaient souvent tracés avec un seul piquet au lieu d'une porte complète. De quoi se mettre immédiatement dans la peau d’un Jean-Claude Killy ou d’une Annemarie Pröll !
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