Si vous avez lu mon blog d'hier, vous pourriez penser que j'ai des idées farfelues et que je suis un utopiste, mais je ne vois pourtant aucun problème avec ça.
Bien sûr, il existe de nombreux niveaux d’utopie avec des pratiquants légers et des « purs et durs ». L'utopie est peut-être la création d'une condition idéale dans laquelle fusionnent réalité et imagination.
Il y a de l’utopie chez Elon Musk, mais cela nous a quand même donné des Teslas, des fusées SpaceX et demain, l'Hyperloop pour nos besoins en matière de transports rapides. En fait, le concept dans son ensemble n’est pas si différent que la relation entre société et religion.
En comparant les deux, on pourrait même dire que l'utopie est l'équivalent du paradis, tandis que la dystopie l’équivalent de l'enfer ; restons donc sur le côté le plus agréable de l'argument !L’utopie utilise des matières premières et des réalités quotidiennes pour tisser sa proposition ; elle offre également une énorme composante de faisabilité, du moins sur le papier, tandis que la religion, depuis sa création, a toujours été « tirée par les cheveux » et n’a jamais pu être prouvée, à l'exception d'une poignée de miracles de Lourdes qui ont passés au travers des mailles du filet.
Cela dit, dites-moi pourquoi nous ne prenons jamais les utopistes au sérieux mais traitons généralement les religieux avec le plus grand respect ? Parfois, les nouvelles idées ont besoin d'un catalyse et seule l'utopie peut ouvrir la voie vers leur réalisation.
En tout cas, je suis convaincu que l’utopie bat la religion à plat de couture, en raison de son réservoir de possibilités terrestre et tangibles, par rapport à l’espace improbable ou la dimension imaginaire et discutable qu’offre la religion. C’est pourquoi, pour le moment, ma vision utopique me suffit amplement !