Au moment de l’adolescence, le ski est vite devenu ma grande obsession. Après avoir commencé à travailler comme employé aux remontées mécaniques pendant les vacances scolaires d'hiver, je n'arrivais pas à mon consoler du manque de neige quand arrivait fin de saison.
C’est alors que toute mon attention se portait sur les montagnes qui m’entouraient et qui conservaient cette précieuse neige beaucoup plus longtemps au printemps et jusqu’en été.
Je me concentrais sur tous ces névés qui semblaient éternels, je m’intéressais alors aux cartes topographiques détaillant glaciers ou champs de neige éternelles, d'abord dans ma région alpine, et très vite dans le monde entier au travers d’atlas détaillés.
En même temps, j’échafaudais dans mon esprit fertile un monde imaginaire, dans lequel, grâce à une combinaison de haute altitude et de climat plus froid, il était possible de skier toute l'année, sans avoir à se soucier d’une fonte totale du manteau neigeux et d’une morte saison sans ski bien trop longue.
Je me souviens de cet assez gros rocher, derrière le restaurant familial qui était profondément texturé, recréant pics et vallées, avec du lichen que j’interprétais comme des zones forestières, et où je pourrais créer mes stations de ski idéales où la neige ne fondait jamais et le ski ne s'arrêtait à aucun moment de l’année.J'étais devenu accro ...
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