Dans une récente émission de télévision à propos de Trump, trois influences clés étaient citée comme ayant eu un impact majeur sur l'homme qui aujourd’hui siège à la Maison Blanche : son père Fred, son ancien avocat Roy Cohn et Norman Vincent Peale, un pasteur protestant et auteur, surtout connu pour son fameux livre « La puissance de la pensée positive ».
Il était pasteur à la Marble Collegiate Church, à New York, jusqu'en 1984, c’etait une congrégation de l'Église réformée d'Amérique et il c’était un ami personnel des présidents Nixon et Trump. Souvent assez simplistes, les idées et les techniques prônées par Peale étaient controversées et fréquemment critiquées par les autorités ecclésiales et la profession psychiatrique.Moi aussi, j’étais convaincu du potentiel qu’offrait la pensée positive après avoir lu et relu « Think and Grow Rich», un livre de Napoleon Hill antérieur au best-seller de Peale (dont celui-ci s’était sans doute inspiré) et basé sur les lois de l’attraction.
Cela m'a beaucoup aidé tout au long de ma vie active, mais je suis toujours resté lucide sur les limites de cette philosophie et j’ai toujours ajusté mes attentes en conséquence. Je dois ajouter que Napoleon Hill n’était, lui non plus, pas très franc du collier.Aujourd'hui, le comportement de Trump montre qu'il reste un fervent supporter de la méthode Peale et qu'il ne reculera devant rien pour transformer ses convictions personnelles en objectifs réalisables.
Le problème est que la pensée positive doit être utilisée à de bonnes fins si elle veut rester efficace. D'une manière ou d'une autre, la loi du Karma intervient si ceux qui pratiquent la pensée positive oublient cette importante limitation.
Un minimum de sens moral permet à la méthode de rester efficace, mais comme Trump est terriblement amoral, il ferait bien de se méfier car le système ne délivrera pas les résultats escomptés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire