vendredi, janvier 31, 2020
Premier hiver à Avoriaz
Tout au long de cet hiver fabuleux, l'apprentissage aura été l’élément essentiel. Apprendre à skier en toutes neiges et tous terrains, apprendre à sauter des rochers, à mal tomber, à se blesser et à réparer les dégâts, apprendre à enseigner et à utiliser mon vocabulaire anglais bien limité et assez grossier avec toutes sortes de skieurs , apprendre à devenir un skieur de slalom plus rapide et plus régulier, apprendre à m'amuser et enfin « vivre le rêve » qui m’a si longtemps habité !
Ski et mauvais temps
Pour un skieur passionné et dans la plupart du temps, le temps qu’il fait n’a que très peu d’effet sur la qualité d’une sortie a ski.
Il faudrait un épouvantable blizzard et des vents tempétueux, ou encore une trombe d’eau tropicale et une explosion nucléaire pour gâcher n'importe quelle journée de ski.
La plupart du temps, le ski est toujours bon, qu’il y du soleil ou pas du tout, du froid ou du chaud et le plus souvent, il y a toujours une bonne surprise au bout du compte pour le skieur aventureux ou optimiste.
Visibilité réduite? Skiez en foret. Il semble qu’il y ai toujours une bonne réponse à chaque situation.
Les journées enneigées avec un soleil filtrant à peine, à travers le manteau nuageux offrent par exemple la meilleure expérience que l'on puisse avoir ; une visibilité surréaliste avec une qualité de neige parfaite.
Ce qui est vrai, du moins selon mon expérience accumulée, c'est que, dans la majorité des cas, chaque sortie à ski fini toujours par être bien meilleure que prévue.
Enfin, ce qui est certain, c'est que lorsque le temps est déjà mauvais, il ne peut guère que s’améliorer, alors qu’avons-nous à perdre?
Il faudrait un épouvantable blizzard et des vents tempétueux, ou encore une trombe d’eau tropicale et une explosion nucléaire pour gâcher n'importe quelle journée de ski.
La plupart du temps, le ski est toujours bon, qu’il y du soleil ou pas du tout, du froid ou du chaud et le plus souvent, il y a toujours une bonne surprise au bout du compte pour le skieur aventureux ou optimiste.
Visibilité réduite? Skiez en foret. Il semble qu’il y ai toujours une bonne réponse à chaque situation.
Les journées enneigées avec un soleil filtrant à peine, à travers le manteau nuageux offrent par exemple la meilleure expérience que l'on puisse avoir ; une visibilité surréaliste avec une qualité de neige parfaite.
Ce qui est vrai, du moins selon mon expérience accumulée, c'est que, dans la majorité des cas, chaque sortie à ski fini toujours par être bien meilleure que prévue.
Enfin, ce qui est certain, c'est que lorsque le temps est déjà mauvais, il ne peut guère que s’améliorer, alors qu’avons-nous à perdre?
jeudi, janvier 30, 2020
Le vieil homme et le ski
Ces jours, quand je skie, je pense parfois au livre d’Hemingway "Le vieil homme et la mer", et j'essaie d'imaginer un parallèle entre moi, mes skis et le vieux pêcheur et son bateau.
Je pense aux exploits auxquels je pourrais encore prétendre sur mes skis, mais la comparaison s’arrête vite. Il n'y a ni marlin malins, ni requins affamés sur nos pistes pour m'occuper ou m'inquiéter.
Il y a juste une neige qui change son apparence et son humeur, jour après jour. Ce qui est vrai cependant, c'est que ma force musculaire qui s’en va est en quelque sorte relayée par plus de six décennies d'expérience qui m'amènent encore là où je veux et dans le style qui me convient.
Donc pour l'œil pas trop critique, je semble en faire beaucoup avec très peu de moyens. Ça, je pense, c’est l'art de vieillir.
Je pense aux exploits auxquels je pourrais encore prétendre sur mes skis, mais la comparaison s’arrête vite. Il n'y a ni marlin malins, ni requins affamés sur nos pistes pour m'occuper ou m'inquiéter.
Il y a juste une neige qui change son apparence et son humeur, jour après jour. Ce qui est vrai cependant, c'est que ma force musculaire qui s’en va est en quelque sorte relayée par plus de six décennies d'expérience qui m'amènent encore là où je veux et dans le style qui me convient.
Donc pour l'œil pas trop critique, je semble en faire beaucoup avec très peu de moyens. Ça, je pense, c’est l'art de vieillir.
mercredi, janvier 29, 2020
Où est mon âme ?
Je fais partie de ces renégats qui croient que l'âme et l'esprit sont une seule et même chose.
Ce n'est bien sûr pas ce que pensent les gens religieux ; ceux-ci prétendent que la différence entre l'âme et l'esprit chez l'homme est que l'âme est au centre des sens, des désirs, des affections et des appétits. De son coté, l'esprit, est ce qui nous lie, ou refuse de nous connecter à Dieu.
Comme on pourrait s'y attendre, le consensus scientifique est que l’âme n’existe pas. La plupart des scientifiques pensent que l'esprit est une machine complexe qui fonctionne selon les mêmes lois physiques que tous les autres éléments de l'univers.
Quant à moi, je crois fermement que l'esprit et l'âme sont la seule et même chose.
Dès le départ, notre esprit est préchargé avec un logiciel de base qui inclut par exemple la peur des serpents, l'instinct de combat ou de fuite, et que l'éducation ainsi que l'expérience de vie fonctionnent exactement comme des logiciels supplémentaires fournis par des applications ou l'intelligence artificielle, ce qui fait de nous les individus à part entière qui nous sommes.
Ce n'est bien sûr pas ce que pensent les gens religieux ; ceux-ci prétendent que la différence entre l'âme et l'esprit chez l'homme est que l'âme est au centre des sens, des désirs, des affections et des appétits. De son coté, l'esprit, est ce qui nous lie, ou refuse de nous connecter à Dieu.
Comme on pourrait s'y attendre, le consensus scientifique est que l’âme n’existe pas. La plupart des scientifiques pensent que l'esprit est une machine complexe qui fonctionne selon les mêmes lois physiques que tous les autres éléments de l'univers.
Quant à moi, je crois fermement que l'esprit et l'âme sont la seule et même chose.
Dès le départ, notre esprit est préchargé avec un logiciel de base qui inclut par exemple la peur des serpents, l'instinct de combat ou de fuite, et que l'éducation ainsi que l'expérience de vie fonctionnent exactement comme des logiciels supplémentaires fournis par des applications ou l'intelligence artificielle, ce qui fait de nous les individus à part entière qui nous sommes.
mardi, janvier 28, 2020
Trop grand, Park City Mountain ?
J'ai toujours été le premier à me plaindre des télésièges aussi vieux que lents de Park City.
Pourtant, lorsque Vail Resorts a acheté Park City Mountain en 2014, il s'est offert un énorme massif avec beaucoup de remontées mécaniques et un énorme domaine skiable, mais ne se rendait probablement pas compte que bon nombre de ses remontées mécaniques étaient vieilles (pinces fixes) et devraient être éventuellement remplacées.
Par comparaison, Whistler-Blackcomb au Canada ne compte que 37 remontées mécaniques qui accueillent plus de 2 millions de journées-skieurs,
Vail n'en a que 31 pour 1,8 million et Park City en un grand total de 42 pour seulement 1,5 million de journées-skieurs.
Les remontées mécaniques sont encore loin d’être autonomes, donc il leur faut beaucoup d’employés et toujours autant d’entretien.
Disons que Park City n’est pas aussi efficace, et certainement beaucoup plus coûteux pour Vail Resorts à exploiter, entretenir et retaper, donc ne soyons pas trop surpris d'avoir à supporter pendant longtemps, autant de vieux télésièges à faible capacité et beaucoup trop lents.
Nous devons simplement rester très patients sur tous les fronts !
Pourtant, lorsque Vail Resorts a acheté Park City Mountain en 2014, il s'est offert un énorme massif avec beaucoup de remontées mécaniques et un énorme domaine skiable, mais ne se rendait probablement pas compte que bon nombre de ses remontées mécaniques étaient vieilles (pinces fixes) et devraient être éventuellement remplacées.
Par comparaison, Whistler-Blackcomb au Canada ne compte que 37 remontées mécaniques qui accueillent plus de 2 millions de journées-skieurs,
Vail n'en a que 31 pour 1,8 million et Park City en un grand total de 42 pour seulement 1,5 million de journées-skieurs.
Les remontées mécaniques sont encore loin d’être autonomes, donc il leur faut beaucoup d’employés et toujours autant d’entretien.
Disons que Park City n’est pas aussi efficace, et certainement beaucoup plus coûteux pour Vail Resorts à exploiter, entretenir et retaper, donc ne soyons pas trop surpris d'avoir à supporter pendant longtemps, autant de vieux télésièges à faible capacité et beaucoup trop lents.
Nous devons simplement rester très patients sur tous les fronts !
lundi, janvier 27, 2020
Pourquoi ma prochaine voiture sera électrique ?
J'aime ma planète, je détesterais la voir devenir inhospitalière pour l’homme et je suis également convaincu que l'utilisation de combustibles fossiles par quelque 7,7 milliards d'humains y tue la vie telle qu’on la connaît.
Je n'aime pas non plus les religions organisées et encore moins les extrémistes religieux comme les musulmans salafistes Saoudiens.
Cette forme d'islam sunnite a ses racines dans le mouvement wahhabite du XVIIIe siècle, originaire d'Arabie saoudite, dont le plus bel exemple n'est autre que Mohammad bin Salman, dit MBS.
Ce type, non content de découper Jamal Khashoggi en petits morceaux ou de pirater le téléphone de Jeff Bezos, a également répandu ses enseignements et vues religieuses dans le monde entier et cependant, semble intouchable.
Je ne mentionne même pas les 19 Saoudiens qui ont perpétré l'attaque du 11 septembre. MBS est la principale raison pour laquelle ma prochaine voiture sera électrique.
Je n'aime pas non plus les religions organisées et encore moins les extrémistes religieux comme les musulmans salafistes Saoudiens.
Cette forme d'islam sunnite a ses racines dans le mouvement wahhabite du XVIIIe siècle, originaire d'Arabie saoudite, dont le plus bel exemple n'est autre que Mohammad bin Salman, dit MBS.
Ce type, non content de découper Jamal Khashoggi en petits morceaux ou de pirater le téléphone de Jeff Bezos, a également répandu ses enseignements et vues religieuses dans le monde entier et cependant, semble intouchable.
Je ne mentionne même pas les 19 Saoudiens qui ont perpétré l'attaque du 11 septembre. MBS est la principale raison pour laquelle ma prochaine voiture sera électrique.
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écologie
dimanche, janvier 26, 2020
Festival à faible dosage ...
Dans le passé, nous étions très impliqués et passionnés par le festival du film de Sundance, mais ces dernières années, notre intérêt a chuté et si tout se déroule comme prévu, nous ne verrons peut-être que deux films pendant les dix jours que dure cette manifestation.
Samedi, nous avons vu « Vivos » l'histoire de ces étudiants mexicains qui avaient étés brutalement attaqués par la police en septembre 2014. Six personnes avaient été tuées et 43 étudiants avaient été enlevés sans que l’on sache ce qu’il est advenu de ceux-ci.
Un bon film - quoique un peu trop long - par l'artiste et cinéaste de renom Ai Weiwei, « Vivos » adopte un style lyrique et unique pour raconter cette tragédie qui humanise chaque victime et affirme que les disparus sont toujours « vivos » (vivants) …
Samedi, nous avons vu « Vivos » l'histoire de ces étudiants mexicains qui avaient étés brutalement attaqués par la police en septembre 2014. Six personnes avaient été tuées et 43 étudiants avaient été enlevés sans que l’on sache ce qu’il est advenu de ceux-ci.
Un bon film - quoique un peu trop long - par l'artiste et cinéaste de renom Ai Weiwei, « Vivos » adopte un style lyrique et unique pour raconter cette tragédie qui humanise chaque victime et affirme que les disparus sont toujours « vivos » (vivants) …
samedi, janvier 25, 2020
Skier sans effort
N'essayez jamais d’en faire de trop quand vous skiez ! Cela vous coûte tout simplement trop cher en énergie gaspillée, en stress et en anxiété.
Au fil des années, des saisons et des virages, j'ai trouvé qu'en pensant tout à fait le contraire, tout allait soudainement beaucoup mieux. Je pense (et suis persuadé) que lorsque je part sur mes skis et me dis « Je ne vais pas faire d’efforts », cela qui me force à faire exactement cela, en exerçant un minimum de force physique et en utilisant vitesse et gravité au maximum.
Le mieux, c'est que ça marche merveilleusement bien et me fait sourire. Ne vous contentez pas d'essayer cette méthode juste par curiosité; pratiquez-la régulièrement chaque fois que vous êtes sur les planches !
Au fil des années, des saisons et des virages, j'ai trouvé qu'en pensant tout à fait le contraire, tout allait soudainement beaucoup mieux. Je pense (et suis persuadé) que lorsque je part sur mes skis et me dis « Je ne vais pas faire d’efforts », cela qui me force à faire exactement cela, en exerçant un minimum de force physique et en utilisant vitesse et gravité au maximum.
Le mieux, c'est que ça marche merveilleusement bien et me fait sourire. Ne vous contentez pas d'essayer cette méthode juste par curiosité; pratiquez-la régulièrement chaque fois que vous êtes sur les planches !
vendredi, janvier 24, 2020
Retour à la méditation
Depuis quatre jours, je me suis remis à méditer et je suis heureux d'avoir relancé cette pratique quotidienne.
Pour le moment, cela semble devenir ma vraie résolution pour la nouvelle année. Espérons que ça tiendra! Affaire à suivre ...
Pour le moment, cela semble devenir ma vraie résolution pour la nouvelle année. Espérons que ça tiendra! Affaire à suivre ...
jeudi, janvier 23, 2020
Sarkozy découvre la surpopulation !
Un de mes amis m’a envoyé une vidéo YouTube dans laquelle, l'ancien président français Nicolas Sarkozy, soulève la question de la surpopulation mondiale lors d'un symposium de chefs d'entreprise en septembre dernier.
Je ne suis pas fan de "Sarko" comme on l’appelle en France, mais il a en fait accomplit ce qu'aucun leader mondial actuel ou ancien n'aurait osé faire en s’attaquant au sujet de la surpopulation.
Bien sûr, il semble encore avoir du mal à voir le rapport entre réchauffement climatique et nos 7,7 milliards de gens qui foutent en l’air la planète, ni de comprendre l'importance des voitures électriques par rapport aux émissions de CO2, mais il a au moins eu le mérite de s’attaquer à un énorme tabou auprès d’un groupe de leaders d'opinion ...
Je ne suis pas fan de "Sarko" comme on l’appelle en France, mais il a en fait accomplit ce qu'aucun leader mondial actuel ou ancien n'aurait osé faire en s’attaquant au sujet de la surpopulation.
Bien sûr, il semble encore avoir du mal à voir le rapport entre réchauffement climatique et nos 7,7 milliards de gens qui foutent en l’air la planète, ni de comprendre l'importance des voitures électriques par rapport aux émissions de CO2, mais il a au moins eu le mérite de s’attaquer à un énorme tabou auprès d’un groupe de leaders d'opinion ...
mercredi, janvier 22, 2020
Où peut-on voir l’air pollué ?
Cela ne fait que quelque mois que j’ai entendu parler de Purple Air, une entreprise basée en Utah, à moins d'une heure de Park City.
Depuis 1999, celle-ci fabrique des détecteurs de qualité d'air et dispose d'un réseau de surveillance mondial qui fournit les niveaux de pollution en particules fines en temps réel.
Contrairement à d'autres produits intégrés dans des réseaux déjà existants, les capteurs Purple Air peuvent être achetés et installés par n'importe qui.
Ses capteurs extérieurs commencent à environs 200 euros et la société propose également un capteur intérieur pour 160 euros.
Un important réseau mondial est déjà en place et la carte de chaque implantation peut être facilement consultée en temps réel pour vérifier les pollutions occasionnées par fumées, poussières et autres particules fines.
Cela me semble être un système très utile à consulter si l’on vit dans des lieux très frappés par la pollution de l’air comme certaines régions d’Amérique du Nord, d’Europe (Vallées de l’Arve et du Po, Pays de l’Est), et d'Asie.
Depuis 1999, celle-ci fabrique des détecteurs de qualité d'air et dispose d'un réseau de surveillance mondial qui fournit les niveaux de pollution en particules fines en temps réel.
Contrairement à d'autres produits intégrés dans des réseaux déjà existants, les capteurs Purple Air peuvent être achetés et installés par n'importe qui.
Ses capteurs extérieurs commencent à environs 200 euros et la société propose également un capteur intérieur pour 160 euros.
Un important réseau mondial est déjà en place et la carte de chaque implantation peut être facilement consultée en temps réel pour vérifier les pollutions occasionnées par fumées, poussières et autres particules fines.
Cela me semble être un système très utile à consulter si l’on vit dans des lieux très frappés par la pollution de l’air comme certaines régions d’Amérique du Nord, d’Europe (Vallées de l’Arve et du Po, Pays de l’Est), et d'Asie.
mardi, janvier 21, 2020
Quand je skiais … comme un parisien !
À Paris, le grand magasin du Printemps avait installé une piste de ski artificielle, avec un file neige, sur son toit de 1964 à 1970 et il se trouve que j'étais l'un des derniers moniteurs à donner des cours de ski sur les toits de Paris.
C'était il y a tout juste 50 ans. L'école de ski d'Avoriaz avait été sélectionnée pour envoyer ses moniteurs sur le toit du magasin entre Noël et février, pendant l'hiver 69-70. Annette Richard et moi étions la dernière équipe à venir enseigner, juste avant les vacances scolaires de mi-hiver.
Nous étions logés dans le somptueux appartement de la famille Tenaille, sur l'avenue Rapp, dans le 7ème arrondissement, dont la fille, Marylise, avait travaillé à Avoriaz. C'était une nouvelle expérience pour nous de skier sur une piste en tapis-brosse plastique.
Ces brosses à poils à poils retournés vers le haut étaient fabriquées par Dendix à Chepstow, en Angleterre, et étaient utilisées sur la plupart des pistes artificielles de l’époque. Je me souviens que nous devions parfois arroser la surface pour lubrifier les brosses afin d’améliorer la glisse.
Nous avions une assez bonne sélection de skis et de chaussures que nous ajustions sur notre clientèle assez limitée et suffisamment courageuse pour se lancer sur cette drôle de piste devant les quelques badauds venus voir des skieurs évoluer au sommet des toits et sous le ciel gris de Paris ...
C'était il y a tout juste 50 ans. L'école de ski d'Avoriaz avait été sélectionnée pour envoyer ses moniteurs sur le toit du magasin entre Noël et février, pendant l'hiver 69-70. Annette Richard et moi étions la dernière équipe à venir enseigner, juste avant les vacances scolaires de mi-hiver.
Nous étions logés dans le somptueux appartement de la famille Tenaille, sur l'avenue Rapp, dans le 7ème arrondissement, dont la fille, Marylise, avait travaillé à Avoriaz. C'était une nouvelle expérience pour nous de skier sur une piste en tapis-brosse plastique.
Ces brosses à poils à poils retournés vers le haut étaient fabriquées par Dendix à Chepstow, en Angleterre, et étaient utilisées sur la plupart des pistes artificielles de l’époque. Je me souviens que nous devions parfois arroser la surface pour lubrifier les brosses afin d’améliorer la glisse.
Nous avions une assez bonne sélection de skis et de chaussures que nous ajustions sur notre clientèle assez limitée et suffisamment courageuse pour se lancer sur cette drôle de piste devant les quelques badauds venus voir des skieurs évoluer au sommet des toits et sous le ciel gris de Paris ...
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lundi, janvier 20, 2020
Le meilleur de Snowbasin !
Il y a près de 12 ans, je faisais la bonne heure de route qui sépare Park City de Snowbasin, pour skier sur le site olympique des épreuves de vitesse lors des J.O. de 2002.
J’y étais allé à deux reprises. C'était fin avril, et seule la télécabine Strawberry était encore ouverte et je ne pouvais alors pas skier sur le secteur « John Paul » de ce beau massif.
Cet endroit ainsi que la remontée qui s’y trouve ont été nommés après John Paul Jones, un natif de la ville d'Ogden toute proche.
Celui-ci avait perdu la vie lors de la bataille de Belvedere, en Italie, pendant la Seconde Guerre mondiale, où la 10e Division de Montagne avait vaincu l’ennemi et fut la première unité alliée à traverser le Po.
Jones, qui adorait sa région et était un fervent supporter de la future station de Snowbasin, était mort avant d'avoir vu son rêve se réaliser.
Hier, quand je suis revenu skier avec mon petit-fils, nous avons enfin pu skier dans cette partie de le station et avons adoré le petit téléphérique d’Allen Peak ainsi que le télésiège John Paul Express!
Nous avons trouvé que ce petit domaine était parmi les meilleurs de tout l'Utah, du moins pour le genre de ski que j'aime et pratique, et mon petit-fils qui a skié comme un champion tout l'après-midi était tout à fait d’accord ...
J’y étais allé à deux reprises. C'était fin avril, et seule la télécabine Strawberry était encore ouverte et je ne pouvais alors pas skier sur le secteur « John Paul » de ce beau massif.
Cet endroit ainsi que la remontée qui s’y trouve ont été nommés après John Paul Jones, un natif de la ville d'Ogden toute proche.
Celui-ci avait perdu la vie lors de la bataille de Belvedere, en Italie, pendant la Seconde Guerre mondiale, où la 10e Division de Montagne avait vaincu l’ennemi et fut la première unité alliée à traverser le Po.
Jones, qui adorait sa région et était un fervent supporter de la future station de Snowbasin, était mort avant d'avoir vu son rêve se réaliser.
Hier, quand je suis revenu skier avec mon petit-fils, nous avons enfin pu skier dans cette partie de le station et avons adoré le petit téléphérique d’Allen Peak ainsi que le télésiège John Paul Express!
Nous avons trouvé que ce petit domaine était parmi les meilleurs de tout l'Utah, du moins pour le genre de ski que j'aime et pratique, et mon petit-fils qui a skié comme un champion tout l'après-midi était tout à fait d’accord ...
dimanche, janvier 19, 2020
Infaillible ?
Depuis longtemps, j’ai réalisé que les échecs constituaient les ingrédients les plus important dans la recette de tout succès.
Cette vue ne semble être pas partagée par certains de nos candidats démocrates comme Amy Klobuchar et Elizabeth Warren qui, selon cette dernière, étaient « les seules personnes participant au [dernier] débat à avoir remporté toutes les élections auxquelles elles ont participé ... »
Cela a été dit dans un contexte où elles défendaient les chances des femmes à la présidence des États-Unis, mais selon moi, gagner tout le temps n'est absolument pas une garantie que la formule fonctionnera indéfiniment.
J’aurai tendance à faire d’avantage confiance à un candidat qui compte quelques échecs dans son palmarès. On apprend énormément quand on échoue, mais très peu quand on réussit. En fait, une réussite constante et d’avantage de nature à installer une certaine arrogance chez tout individu.
Ce qui est pourtant absolument garanti, c'est que l'une des deux, Warren ou Klobuchar, est certaine de ne perdre cette élection primaire.
Cette vue ne semble être pas partagée par certains de nos candidats démocrates comme Amy Klobuchar et Elizabeth Warren qui, selon cette dernière, étaient « les seules personnes participant au [dernier] débat à avoir remporté toutes les élections auxquelles elles ont participé ... »
Cela a été dit dans un contexte où elles défendaient les chances des femmes à la présidence des États-Unis, mais selon moi, gagner tout le temps n'est absolument pas une garantie que la formule fonctionnera indéfiniment.
J’aurai tendance à faire d’avantage confiance à un candidat qui compte quelques échecs dans son palmarès. On apprend énormément quand on échoue, mais très peu quand on réussit. En fait, une réussite constante et d’avantage de nature à installer une certaine arrogance chez tout individu.
Ce qui est pourtant absolument garanti, c'est que l'une des deux, Warren ou Klobuchar, est certaine de ne perdre cette élection primaire.
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samedi, janvier 18, 2020
C'est quoi un « fin skieur ? »
Mon épouse me pose souvent cette question : « C’est quoi exactement un fin skieur ? » Comme pour beaucoup de questions similaires, je réponds d’abord à celle-ci par « Ça dépend ... »
Cela dépend de la catégorie de ski dont nous voulons parler, comme par exemple du freestyle, de l'alpin ou tout simplement de la compétition, entre autres catégories, donc je voudrais m'en tenir au domaine du ski alpin qui est la forme de ski que je pratique et que j'aime.
À partir de là, je veux essayer de vous donner ma propre définition. Pour moi, le ski est le résultat de la facilité, de l'efficacité, de la fluidité, de l'adaptabilité et au final, de beaucoup de plaisir.
De mon point de vue, le ski ne se limite pas à passer des portes, à skier sur des pistes passées au peigne fin ou sous un ciel bleu parfait et sur la meilleure poudreuse qui soit. L’expérience du ski n'est limité que par l'imagination de celui ou celle qui est sur les planches.
Cela peut donc vous entraîner dans toutes sortes qualités de neige, de glace ou de zones sans neige, toutes sortes de terrains, comme dans les bois, dans des endroits où vous et vos skis vous trouvez soudainement coincés , au bord de falaises que vous ne voulez surtout pas sauter, etc.
C'est un passeport pour l'aventure avec lequel beaucoup de pratique et un grand kilométrage, font de vous un bon skieur que rien ne semble arrêter, qui ne recule devant rien et accomplit une gestuelle apparemment très difficiles comme si c'était l’exercice le plus facile au monde.
Et vous, quelle est votre définition d'un bon skieur?
Cela dépend de la catégorie de ski dont nous voulons parler, comme par exemple du freestyle, de l'alpin ou tout simplement de la compétition, entre autres catégories, donc je voudrais m'en tenir au domaine du ski alpin qui est la forme de ski que je pratique et que j'aime.
À partir de là, je veux essayer de vous donner ma propre définition. Pour moi, le ski est le résultat de la facilité, de l'efficacité, de la fluidité, de l'adaptabilité et au final, de beaucoup de plaisir.
De mon point de vue, le ski ne se limite pas à passer des portes, à skier sur des pistes passées au peigne fin ou sous un ciel bleu parfait et sur la meilleure poudreuse qui soit. L’expérience du ski n'est limité que par l'imagination de celui ou celle qui est sur les planches.
Cela peut donc vous entraîner dans toutes sortes qualités de neige, de glace ou de zones sans neige, toutes sortes de terrains, comme dans les bois, dans des endroits où vous et vos skis vous trouvez soudainement coincés , au bord de falaises que vous ne voulez surtout pas sauter, etc.
C'est un passeport pour l'aventure avec lequel beaucoup de pratique et un grand kilométrage, font de vous un bon skieur que rien ne semble arrêter, qui ne recule devant rien et accomplit une gestuelle apparemment très difficiles comme si c'était l’exercice le plus facile au monde.
Et vous, quelle est votre définition d'un bon skieur?
vendredi, janvier 17, 2020
Un raccourci miraculeux
Faire du ski à Park City Mountain (PCM) est généralement expérience très agréable, à l'exception d'un énorme point noir, surtout pendant les vacances ou la plupart des week-ends.
Cela se produit à Silverlode, un télésiège débrayable à six places qui crée une queue totalement inacceptable parce que
1) c'est un vrai cirque comme dans les queues des années 70, avec la proximité d’un immense restaurant particulièrement attrayant,
2) parce qu’il dessert un tas de pistes très appréciées,
3) parce que les gens voient les gens, sont attirés par eux, restent «collés» à ceux-ci et l'endroit tout entier est à se tirer des balles dans la tête.
Moi, je vois cela différemment car j’ai une solution toute simple pour ce qui pourrait ressembler à un dilemme insoluble pour purger la queue.
PCM n’a juste qu’à tailler au bulldozer une piste assez large entre la télécabine de SilverQueen et le restaurant Mine Camp, en tournant radicalement à gauche et en revenant vers la gare inférieure du télésiège de Motherlode.
Bien sûr, la pente entre ces deux remontées est pratiquement nulle (même altitude de 2 430 mètres), mais la gare inférieure du télésiège de Motherlode pourrait être déplacée plus bas, la ou se trouve une assez forte dépression de terrain et se retrouver ancrée de l'autre côté du vallon, et le tout devrait fonctionner à la perfection.
Juste mon petit avis de quatre sous ...
Cela se produit à Silverlode, un télésiège débrayable à six places qui crée une queue totalement inacceptable parce que
1) c'est un vrai cirque comme dans les queues des années 70, avec la proximité d’un immense restaurant particulièrement attrayant,
2) parce qu’il dessert un tas de pistes très appréciées,
3) parce que les gens voient les gens, sont attirés par eux, restent «collés» à ceux-ci et l'endroit tout entier est à se tirer des balles dans la tête.
Moi, je vois cela différemment car j’ai une solution toute simple pour ce qui pourrait ressembler à un dilemme insoluble pour purger la queue.
PCM n’a juste qu’à tailler au bulldozer une piste assez large entre la télécabine de SilverQueen et le restaurant Mine Camp, en tournant radicalement à gauche et en revenant vers la gare inférieure du télésiège de Motherlode.
Bien sûr, la pente entre ces deux remontées est pratiquement nulle (même altitude de 2 430 mètres), mais la gare inférieure du télésiège de Motherlode pourrait être déplacée plus bas, la ou se trouve une assez forte dépression de terrain et se retrouver ancrée de l'autre côté du vallon, et le tout devrait fonctionner à la perfection.
Juste mon petit avis de quatre sous ...
jeudi, janvier 16, 2020
Septième débat démocratique
Ce Mardi soir, nous nous avons regardé le 7ème débat démocratique et nous pensons avoir « fait le tour de la question ».
Pourquoi ? parce d’abord nous sommes tout simplement fatigués de ces débats répétitifs qui n'apportent rien de vraiment nouveau et d’intéressant. Nous n’attendons plus désormais que la décision finale qui sera déterminée par le vote populaire lors des prochaines primaires.
Le gagnant sera soit Biden, Sanders, Warren ou peut-être Bloomberg. Les des sont pratiquement jetés et la seule chose constructive que les anti-trompistes peuvent maintenant faire, c'est d’aller voter ...
Pourquoi ? parce d’abord nous sommes tout simplement fatigués de ces débats répétitifs qui n'apportent rien de vraiment nouveau et d’intéressant. Nous n’attendons plus désormais que la décision finale qui sera déterminée par le vote populaire lors des prochaines primaires.
Le gagnant sera soit Biden, Sanders, Warren ou peut-être Bloomberg. Les des sont pratiquement jetés et la seule chose constructive que les anti-trompistes peuvent maintenant faire, c'est d’aller voter ...
mercredi, janvier 15, 2020
À la découverte de Powder Mountain
Jusqu'à hier, des tas de gens m’avaient vanté les mérites de Powder Mountain, en Utah, mais je n'avais jusqu’alors, jamais eu l’occasion d’y skier.
Cette station de ski assez peu connue est située à l'est d'Eden, dans le nord de l’Utah, à cheval sur les comtés de Weber et de Cache et à 89 km de l'aéroport de Salt Lake City.
Ce n'est pourtant pas une petite station car elle couvre 34,3 km² de superficie et est, du moins en potentiel, la plus grande station de ski des États-Unis par sa superficie skiable.
J'ai donc découvert ce domaine skiable en compagnie du directeur général de Ski Utah (l’association des stations de ski de l’état), Nathan Rafferty, et en faisant de mon mieux pour le suivre dans une « peuf » extraordinaire, en pleine tempête de neige et j'ai passé une journée inoubliable.
J’y reviendrais !
Cette station de ski assez peu connue est située à l'est d'Eden, dans le nord de l’Utah, à cheval sur les comtés de Weber et de Cache et à 89 km de l'aéroport de Salt Lake City.
Ce n'est pourtant pas une petite station car elle couvre 34,3 km² de superficie et est, du moins en potentiel, la plus grande station de ski des États-Unis par sa superficie skiable.
J'ai donc découvert ce domaine skiable en compagnie du directeur général de Ski Utah (l’association des stations de ski de l’état), Nathan Rafferty, et en faisant de mon mieux pour le suivre dans une « peuf » extraordinaire, en pleine tempête de neige et j'ai passé une journée inoubliable.
J’y reviendrais !
mardi, janvier 14, 2020
Transit dans le Wasatch ?
Le trafic automobile est devenu un problème majeur dans toutes les stations de ski de l’Utah et en particulier dans les canyons de Little Cottonwood, Big Cottonwood et Parley’s.
Trop de skieurs dans trop peu de voitures, pas assez de voies routières, pas suffisamment d’espaces de stationnement, pas de bons moyens de transports en commun et les jours de neige, une véritable panique.
Au fil des ans, de nombreuses idées ont jaillit, mais n’a jamais semblé satisfaisantes ou assez développées pour qu’elle donnent lieu à un débat productif et des solutions satisfaisantes. Des tunnels aux trains en passant par des télécabines ou peut-être même un « hyper-loop » futuriste, toutes les solutions ont été citée mais aucune n’a jamais été bien approfondie.
Il n'y a jamais eu le processus de réflexion global qui aurait dû être fait en analysant l'origine des skieurs (arrivées à l'aéroport, différentes quartiers de l’agglomération de Salt Lake, skieurs locaux, etc.), en regardant une carte en perspective de Google Earth et en énumérant tous les options ou tous les schémas de transport possibles.
Ce travail est l’exercice de base ce qui doit être fait avant qu’une évaluation productive puisse avoir lieu.
Trop de skieurs dans trop peu de voitures, pas assez de voies routières, pas suffisamment d’espaces de stationnement, pas de bons moyens de transports en commun et les jours de neige, une véritable panique.
Au fil des ans, de nombreuses idées ont jaillit, mais n’a jamais semblé satisfaisantes ou assez développées pour qu’elle donnent lieu à un débat productif et des solutions satisfaisantes. Des tunnels aux trains en passant par des télécabines ou peut-être même un « hyper-loop » futuriste, toutes les solutions ont été citée mais aucune n’a jamais été bien approfondie.
Il n'y a jamais eu le processus de réflexion global qui aurait dû être fait en analysant l'origine des skieurs (arrivées à l'aéroport, différentes quartiers de l’agglomération de Salt Lake, skieurs locaux, etc.), en regardant une carte en perspective de Google Earth et en énumérant tous les options ou tous les schémas de transport possibles.
lundi, janvier 13, 2020
Un job au « Petit Pin »
Le premier hiver où j'ai travaillé à l'école de ski d'Avoriaz, au dessus de Morzine, il y a tout juste un demi-siècle, la neige était plutôt rare en ce début janvier, tout comme les clients potentiels et les leçons de ski, du reste.
Pour gagner deux ou trois francs, Eric Eartz, l'entrepreneur-propriétaire parisien qui avait monté un commerce jeu de mots « Petit Pain – Petit Pin », m'avait embauché temporairement pour installer de isolation thermique au niveau inférieur de son restaurant improvisé.
Le projet était assez désorganisé, il y faisait très froid et je n’aimais pas ce genre de travail. C'était juste une occupation nécessaire, mais j'ai continué jusqu’au bout.
Quand je suis parti pour aller à Paris pour y enseigner le ski pendant 2 semaines sur une petite piste de ski en plastique installée sur le toit du "Printemps", la neige s’est alors mise à tomber tellement fort que 1969-1970 allait finir par être l'hiver le plus enneigé de tout le XXe siècle dans ma région d’origine ...
Pour gagner deux ou trois francs, Eric Eartz, l'entrepreneur-propriétaire parisien qui avait monté un commerce jeu de mots « Petit Pain – Petit Pin », m'avait embauché temporairement pour installer de isolation thermique au niveau inférieur de son restaurant improvisé.
Le projet était assez désorganisé, il y faisait très froid et je n’aimais pas ce genre de travail. C'était juste une occupation nécessaire, mais j'ai continué jusqu’au bout.
Quand je suis parti pour aller à Paris pour y enseigner le ski pendant 2 semaines sur une petite piste de ski en plastique installée sur le toit du "Printemps", la neige s’est alors mise à tomber tellement fort que 1969-1970 allait finir par être l'hiver le plus enneigé de tout le XXe siècle dans ma région d’origine ...
dimanche, janvier 12, 2020
L’accident d’avion ukrainien
Comment vous réagiriez-vous si l'un de vos proches faisait partie des multiples victimes du récent accident d'avion près de Téhéran ?
Vous penseriez sans doute que les forces de défense aériennes iraniennes sont incompétentes, un peu trop rapide sur la gâchette et vous pourriez - à juste titre – leur en vouloir énormément.
Je ne peux cependant m'empêcher de penser que vous seriez encore plus en colère contre l'autre imbécile qui a « commencé la bagarre », à savoir Trump.
Sans sa décision d'assassiner Qasem Soleimani, cette tragique série d'incidents n'aurait jamais eu lieu.
Si l'un de mes proches avait péri dans cet accident d'avion, exactement de la même façon, je verrais immédiatement qui est le vrai coupable.
Vous penseriez sans doute que les forces de défense aériennes iraniennes sont incompétentes, un peu trop rapide sur la gâchette et vous pourriez - à juste titre – leur en vouloir énormément.
Je ne peux cependant m'empêcher de penser que vous seriez encore plus en colère contre l'autre imbécile qui a « commencé la bagarre », à savoir Trump.
Sans sa décision d'assassiner Qasem Soleimani, cette tragique série d'incidents n'aurait jamais eu lieu.
Si l'un de mes proches avait péri dans cet accident d'avion, exactement de la même façon, je verrais immédiatement qui est le vrai coupable.
samedi, janvier 11, 2020
Yakuza à la rescousse !
Après l'évasion rocambolesque de Ghosn du Japon, les autorités de ce pays doivent être profondément humiliées et cherchent par tous les moyens à récupérer leur fameux fugitif.
Comme nous le disons souvent, tous les moyens sont bons, et si le gouvernement de Shinzō Abe veut que le patron automobile aux abois soit ramené sous son contrôle au pays du soleil levant, il n’a qu’à s’adresser à la Yakuza.
Pour ceux qui l’ignoreraient, je parle de la mafia japonaise, bien connue pour son code de conduite très strict, sa bonne organisation et ses pratiques rituelles peu orthodoxes.
Si on ajoute à cela la nature intrigante de Beyrouth en tant qu'épicentre de l'espionnage, nous aurions là une suite merveilleuse de la saga "Carlos, le fugitif".
J'avais prédit il y a un mois que Carlos Ghosn fuirait, alors voyons si mon intuition à propos d’une intervention de la Yakuza pour ramener le célèbre évadé au Japon, va une fois de plus, se concrétiser …
Comme nous le disons souvent, tous les moyens sont bons, et si le gouvernement de Shinzō Abe veut que le patron automobile aux abois soit ramené sous son contrôle au pays du soleil levant, il n’a qu’à s’adresser à la Yakuza.
Pour ceux qui l’ignoreraient, je parle de la mafia japonaise, bien connue pour son code de conduite très strict, sa bonne organisation et ses pratiques rituelles peu orthodoxes.
Si on ajoute à cela la nature intrigante de Beyrouth en tant qu'épicentre de l'espionnage, nous aurions là une suite merveilleuse de la saga "Carlos, le fugitif".
J'avais prédit il y a un mois que Carlos Ghosn fuirait, alors voyons si mon intuition à propos d’une intervention de la Yakuza pour ramener le célèbre évadé au Japon, va une fois de plus, se concrétiser …
vendredi, janvier 10, 2020
Vivre avec les arbustes ?
Il semblerai que dans l’Ouest Américain, les stations de ski aient abandonné la guerre contre les petits arbustes qui envahissent leurs meilleurs pistes et passages, surtout en début de la saison. Ils attendent sans doute que les usagers les tranchent à coups de carres répétés.
Ces arbrisseaux gênants ne sont pas trop dangereux tant qu’il font moins de 15 mm de diamètre, mais au-dessus de cette taille, ceux-ci peuvent vraiment gâcher une journée de ski en créant un danger non négligeable. Alors, c’est ca le gros problème, me demanderez-vous?
Eh bien oui, d'une part, cela rend le ski beaucoup plus dangereux, surtout quand les stations se vantent de tous leurs « hectares skiables » en ne manquant jamais d’exagérer, mais aussi c’est un bon moyen de mieux répartir plus de skieurs hors des pistes sur-fréquentées en encourageant d’avantage d’usager à évoluer hors-piste, surtout pendant les périodes de pointe.
Comme je l'ai déjà dit, les stations devrait couper toutes ces pousses régulièrement et en rotation. Peut-être en définissant cinq ou six zones et chaque année, travailler sur l'une d'elles avec des cisailles à main ou des machines.
Pas compliqué, juste une simple question d’entretien régulièrement programmé.
Ces arbrisseaux gênants ne sont pas trop dangereux tant qu’il font moins de 15 mm de diamètre, mais au-dessus de cette taille, ceux-ci peuvent vraiment gâcher une journée de ski en créant un danger non négligeable. Alors, c’est ca le gros problème, me demanderez-vous?
Eh bien oui, d'une part, cela rend le ski beaucoup plus dangereux, surtout quand les stations se vantent de tous leurs « hectares skiables » en ne manquant jamais d’exagérer, mais aussi c’est un bon moyen de mieux répartir plus de skieurs hors des pistes sur-fréquentées en encourageant d’avantage d’usager à évoluer hors-piste, surtout pendant les périodes de pointe.
Comme je l'ai déjà dit, les stations devrait couper toutes ces pousses régulièrement et en rotation. Peut-être en définissant cinq ou six zones et chaque année, travailler sur l'une d'elles avec des cisailles à main ou des machines.
Pas compliqué, juste une simple question d’entretien régulièrement programmé.
jeudi, janvier 09, 2020
La version Carlos Ghosn
Nous avons fait l'effort de bien regarder toute la conférence de presse que Ghosn avait mise en place pour exprimer sa version des faits au sujet de Nissan.
Il a parfaitement contrôlé tout cet événement médiatique, même si cela ressemblait d’avantage à un cirque qu'à une manifestation de relations publiques fluide. Non seulement il a agi comme le décideur qu'il est, mais comme le marchand de tapis qui a toujours habité son ADN.
Il ne m'a pas beaucoup convaincu, même si les autorités japonaises auraient probablement pu être un peu plus sympa à son égard, en particulier en ce qui concerne l'interdiction des visites de son épouse.
Cela dit, son ancien collègue Greg Kelly, également accusé de malversation, est toujours au Japon en attente d’y être jugé.Si j’étais à la place de Ghosn, je craindrais que Kelly ne « crache pas le morceau » auprès de Japonais pour s’en tirer à meilleur compte.
Il est également important de se rappeler que le 23 septembre 2019, la SEC (l'autorité des marchés financiers des États-Unis) a déposé une plainte pour actions frauduleuses contre Ghosn et Kelly pour avoir omit de transféré plus de 140 millions de dollars sur les fonds de retraite de Ghosn.
Aujourd'hui, juste après sa conférence de presse, le Liban a désormais imposé une interdiction de voyager à Carlos Ghosn. Tout cela ne sent pas vraiment bon, en tout cas pour moi ...
Il a parfaitement contrôlé tout cet événement médiatique, même si cela ressemblait d’avantage à un cirque qu'à une manifestation de relations publiques fluide. Non seulement il a agi comme le décideur qu'il est, mais comme le marchand de tapis qui a toujours habité son ADN.
Il ne m'a pas beaucoup convaincu, même si les autorités japonaises auraient probablement pu être un peu plus sympa à son égard, en particulier en ce qui concerne l'interdiction des visites de son épouse.
Cela dit, son ancien collègue Greg Kelly, également accusé de malversation, est toujours au Japon en attente d’y être jugé.Si j’étais à la place de Ghosn, je craindrais que Kelly ne « crache pas le morceau » auprès de Japonais pour s’en tirer à meilleur compte.
Il est également important de se rappeler que le 23 septembre 2019, la SEC (l'autorité des marchés financiers des États-Unis) a déposé une plainte pour actions frauduleuses contre Ghosn et Kelly pour avoir omit de transféré plus de 140 millions de dollars sur les fonds de retraite de Ghosn.
Aujourd'hui, juste après sa conférence de presse, le Liban a désormais imposé une interdiction de voyager à Carlos Ghosn. Tout cela ne sent pas vraiment bon, en tout cas pour moi ...
mercredi, janvier 08, 2020
Histoire et snobisme intellectuel
Hier soir, nous avons tenté de regarder « Sils Maria », un film dramatique datant de 2014, écrit et réalisé par Olivier Assayas, avec Juliette Binoche, Kristen Stewart et Chloë Grace Moretz.
Malgré les critiques impressionnantes qu’a reçu ce film, ses nominations et ses récompenses, ce ne fut qu’une perte de temps. L'histoire était insipide, les actrices peu convaincantes et le tout revenait à mettre de la pommade sur une jambe de bois.
Ce qui m'amène - une fois de plus - à l'affirmer qu'une bonne histoire est la clé d'un bon film ou d'un bon livre, peu importe à quel niveau qualitatif le jeu d'acteur se trouve et quelle que soit le talent du réalisateur.
Il est donc souvent préférable d'avoir une excellente histoire mal jouée et dirigée, qu'une mauvaise histoire à raconter, même si celle-ci est appuyée par les plus grandes stars, la réalisation la plus créative qui soit et une cinématographie époustouflante.
Voyez simplement cela comme les ingrédients nécessaires à la cuisine. Le meilleur chef du monde, les meilleures sauces, la meilleure recette et la plus appétissante présentation, ne pourrons pas compenser la faiblesse d'ingrédients de mauvaise qualité.
Il en va de même pour toute histoire, qu’elle soit écrite ou portée à l'écran.
Malgré les critiques impressionnantes qu’a reçu ce film, ses nominations et ses récompenses, ce ne fut qu’une perte de temps. L'histoire était insipide, les actrices peu convaincantes et le tout revenait à mettre de la pommade sur une jambe de bois.
Ce qui m'amène - une fois de plus - à l'affirmer qu'une bonne histoire est la clé d'un bon film ou d'un bon livre, peu importe à quel niveau qualitatif le jeu d'acteur se trouve et quelle que soit le talent du réalisateur.
Il est donc souvent préférable d'avoir une excellente histoire mal jouée et dirigée, qu'une mauvaise histoire à raconter, même si celle-ci est appuyée par les plus grandes stars, la réalisation la plus créative qui soit et une cinématographie époustouflante.
Voyez simplement cela comme les ingrédients nécessaires à la cuisine. Le meilleur chef du monde, les meilleures sauces, la meilleure recette et la plus appétissante présentation, ne pourrons pas compenser la faiblesse d'ingrédients de mauvaise qualité.
Il en va de même pour toute histoire, qu’elle soit écrite ou portée à l'écran.
mardi, janvier 07, 2020
Gérer la « peur de passer à côté »
La peur de rater quelque chose, ou FOMO, acronyme de l'anglais fear of missing out, est défini comme « l’appréhension omniprésente que d'autres puissent avoir des expériences enrichissantes auxquelles on ne participe pas ».
Cela ce défini aussi comme une peur du regret, qui pourrait conduire à un souci compulsif de manquer des opportunités d'interaction sociale, de nouvelles expériences, de bons investissements ou d'autres situations satisfaisantes.
Dans cet esprit, comment gérer au mieux la FOMO ? D'une part, ces gens qui sont en proie à la FOMO veulent indéfiniment ménager « la chèvre et le choux » et dans cette optique ont bien du mal à prendre des décisions et à vivre avec celles-ci.
L’habitude de prendre des décisions est une fonction d’en prendre beaucoup et souvent, et la plupart des gens n’y sont pas du tout habitués parce qu’ils manquent de pratique.
Pour surmonter la FOMO, il est également important d'être patient et de prendre le temps d'étudier la situation afin qu'il soit possible de savoir quand c'est le bon moment pour aller de l'avant.
La patience est également utile pour mesurer la FOMO. Ses résultat prennent parfois beaucoup de temps à se manifester et il est souvent trop facile de tirer des conclusions prématurées. Cela aide également à être mentalement prêt à accepter pleinement, et à vivre avec, les conséquences d'une décision qui peut s'avérer mauvaise.
Enfin, cela aide beaucoup de toujours être bien reconnaissant de ce que nous avons déjà, et d’accepter que nous ne pouvons pas tout avoir. Nos besoins sont limités, mais nos désirs sont infinis.
Cela ce défini aussi comme une peur du regret, qui pourrait conduire à un souci compulsif de manquer des opportunités d'interaction sociale, de nouvelles expériences, de bons investissements ou d'autres situations satisfaisantes.
Dans cet esprit, comment gérer au mieux la FOMO ? D'une part, ces gens qui sont en proie à la FOMO veulent indéfiniment ménager « la chèvre et le choux » et dans cette optique ont bien du mal à prendre des décisions et à vivre avec celles-ci.
L’habitude de prendre des décisions est une fonction d’en prendre beaucoup et souvent, et la plupart des gens n’y sont pas du tout habitués parce qu’ils manquent de pratique.
Pour surmonter la FOMO, il est également important d'être patient et de prendre le temps d'étudier la situation afin qu'il soit possible de savoir quand c'est le bon moment pour aller de l'avant.
La patience est également utile pour mesurer la FOMO. Ses résultat prennent parfois beaucoup de temps à se manifester et il est souvent trop facile de tirer des conclusions prématurées. Cela aide également à être mentalement prêt à accepter pleinement, et à vivre avec, les conséquences d'une décision qui peut s'avérer mauvaise.
Enfin, cela aide beaucoup de toujours être bien reconnaissant de ce que nous avons déjà, et d’accepter que nous ne pouvons pas tout avoir. Nos besoins sont limités, mais nos désirs sont infinis.
lundi, janvier 06, 2020
Le (bon) sens du poil …
Ce week-end, nous avons démonté notre sapin de Noël et je l'ai ensuite amené au centre de recyclage créé spécialement par Park City à cet effet.
Dans le passé, je plaçais l'arbre sur la galerie du toit, mais ces jours, comme notre ornement saisonnier ne mesure pas plus de 1,80 m, je trouve le moyen de le placer à l’intérieur de ma voiture, mais je m’assure qu'il est orienté de telle sorte qu'il glissera facilement hors du véhicule lorsque je le déchargerai sur les lieux de recyclage.
Je veux le retirer sans que ses branches n’accrochent l'intérieur de l’auto.
Quand j'ai expliqué tout ça à ma fille qui parle couramment le français mais ne possède pas nécessairement toutes les nuances du vocabulaire de la langue maternelle de ses parents, j'ai introduis l'expression « à rebrousse-poil », qui veut bien dire ce qu’il faut dans la langue de Molière, mais n’a pas d’équivalent direct en Anglais.
Tout cela a suscité beaucoup de rires, de discussions et de recherches qui nous ont tous bien stimulés en ce début d'année !
Dans le passé, je plaçais l'arbre sur la galerie du toit, mais ces jours, comme notre ornement saisonnier ne mesure pas plus de 1,80 m, je trouve le moyen de le placer à l’intérieur de ma voiture, mais je m’assure qu'il est orienté de telle sorte qu'il glissera facilement hors du véhicule lorsque je le déchargerai sur les lieux de recyclage.
Je veux le retirer sans que ses branches n’accrochent l'intérieur de l’auto.
Quand j'ai expliqué tout ça à ma fille qui parle couramment le français mais ne possède pas nécessairement toutes les nuances du vocabulaire de la langue maternelle de ses parents, j'ai introduis l'expression « à rebrousse-poil », qui veut bien dire ce qu’il faut dans la langue de Molière, mais n’a pas d’équivalent direct en Anglais.
Tout cela a suscité beaucoup de rires, de discussions et de recherches qui nous ont tous bien stimulés en ce début d'année !
dimanche, janvier 05, 2020
Trop de skieurs sur les pistes ?
Maintenant qu’il y a plus de 7,7 milliards d’humains sur terre, il est tout à fait normal que nous commencions également à ressentir cette croissance sur les pistes de ski.
Tard dans la semaine, je skiais en compagnie de ma fille en espérant que les « touristes » commenceraient à nous quitter, mais je me faisais de belles illusions !
Je ne pourrais pas vraiment dire d'où ils sortaient, mais ils étaient tous toujours là avec nous, nous serrant les coudes, sur-peuplant les queues aux remontées mécaniques et faisant du ski un jeu de hasard quasi-mortel dans lequel agilité et capacité de lire ce que les gens devant vous vont faire devenaient des qualités essentielles pour assurer notre survie.
Dans un blog précédent, je diabolisais la vitesse, mais parfois, skier plus vite que cette foule en glissade mal contrôlée, nous protège de tous ces imbéciles en détresse qui ne peuvent guère se freiner qu’en nous rentrant dans les fesses.
En accélérant et en prenant nos distances, nous nous éloignons simplement de ce danger omniprésent.
Ce qui est étonnant, c'est qu'avec toute cette humanité sur les pistes, il nous reste encore un peu de neige !
Tard dans la semaine, je skiais en compagnie de ma fille en espérant que les « touristes » commenceraient à nous quitter, mais je me faisais de belles illusions !
Je ne pourrais pas vraiment dire d'où ils sortaient, mais ils étaient tous toujours là avec nous, nous serrant les coudes, sur-peuplant les queues aux remontées mécaniques et faisant du ski un jeu de hasard quasi-mortel dans lequel agilité et capacité de lire ce que les gens devant vous vont faire devenaient des qualités essentielles pour assurer notre survie.
Dans un blog précédent, je diabolisais la vitesse, mais parfois, skier plus vite que cette foule en glissade mal contrôlée, nous protège de tous ces imbéciles en détresse qui ne peuvent guère se freiner qu’en nous rentrant dans les fesses.
En accélérant et en prenant nos distances, nous nous éloignons simplement de ce danger omniprésent.
Ce qui est étonnant, c'est qu'avec toute cette humanité sur les pistes, il nous reste encore un peu de neige !
samedi, janvier 04, 2020
Fin skieur ou fonceur ?
L’élément primordial qui constitue l’attrait du ski est que cette activité constitue l’élément le plus proche du vol ou de la libération des forces de gravité, qui peut être obtenu facilement et par un grand nombre d’entre nous.
Bien sûr, c'est aussi une façon de se vider l'esprit, d’être contemplatif et d’apprécier une forme de dépaysement total, mais la sensation de vitesse et de liberté reste un élément essentiel de ce sport.
Il y a quelques jours, alors que nous nous dépêchions de prendre un télésiège avant qu'il ne ferme pour la journée, ma fille m’a dit que je skiais dangereusement trop vite. Elle avait tout à fait raison et en y réfléchissant, j'ai essayé de voir la différence et les limites associées au fait d'être un fin skieur et une bombe sur les planches.
J'ai alors concocté ce petit graphique pour illustrer l’idée que je vais essayer de communiquer. Quand un skieur est très bon, il peut se permettre de skier plus rapidement en relative sécurité.
Il y a bien sûr de nombreux paramètres à considérer en plus de sa maîtrise des skis. Les conditions de terrain et de neige, l’encombrement des pistes, la météo, la visibilité, un problème lié au matériel, des obstacles, des avalanches et les conditions dans lesquelles l’individu se trouve (mental et physique), entre de nombreux autres facteurs.
La plus grande sécurité commence quand on ne ski pas encore et le plus grand danger est atteint lorsque les compétences du skieur ne lui suffisent plus à évoluer en contrôle quasi total.
Nous avez donc ici une danger omniprésent sur le fil du rasoir et qui reste omniprésent tant que nous skiez, et l'essentiel est qu'il vaut toujours mieux nous concentrer sur l'acquisition de savoir-faire plutôt que de ne rechercher que la vitesse ...
Bien sûr, c'est aussi une façon de se vider l'esprit, d’être contemplatif et d’apprécier une forme de dépaysement total, mais la sensation de vitesse et de liberté reste un élément essentiel de ce sport.
Il y a quelques jours, alors que nous nous dépêchions de prendre un télésiège avant qu'il ne ferme pour la journée, ma fille m’a dit que je skiais dangereusement trop vite. Elle avait tout à fait raison et en y réfléchissant, j'ai essayé de voir la différence et les limites associées au fait d'être un fin skieur et une bombe sur les planches.
J'ai alors concocté ce petit graphique pour illustrer l’idée que je vais essayer de communiquer. Quand un skieur est très bon, il peut se permettre de skier plus rapidement en relative sécurité.
Il y a bien sûr de nombreux paramètres à considérer en plus de sa maîtrise des skis. Les conditions de terrain et de neige, l’encombrement des pistes, la météo, la visibilité, un problème lié au matériel, des obstacles, des avalanches et les conditions dans lesquelles l’individu se trouve (mental et physique), entre de nombreux autres facteurs.
La plus grande sécurité commence quand on ne ski pas encore et le plus grand danger est atteint lorsque les compétences du skieur ne lui suffisent plus à évoluer en contrôle quasi total.
Nous avez donc ici une danger omniprésent sur le fil du rasoir et qui reste omniprésent tant que nous skiez, et l'essentiel est qu'il vaut toujours mieux nous concentrer sur l'acquisition de savoir-faire plutôt que de ne rechercher que la vitesse ...
jeudi, janvier 02, 2020
Résolutions recyclées
La veille du Nouvel An, je suis tombé sur cette petite blague à propos des résolutions qu’on ne peut pas tenir et qui se retrouvent reconduites, année après année.
J'ai pensé « Qu'est-ce qui cloche avec cette forme de recyclage ? » Je me suis dit « Rien » et j'ai pensé que je pouvais joindre le mouvement. Espérons seulement qu’après des années de lutte pour permettre à nos résolutions de prendre racine et se former pour de bon, elles vont enfin se matérialiser dans toute leur splendeur.
Il n’y a rien qu'un peu d’espoir, de rêve et de persévérant ne peu accomplir, pas vrai ?
J'ai pensé « Qu'est-ce qui cloche avec cette forme de recyclage ? » Je me suis dit « Rien » et j'ai pensé que je pouvais joindre le mouvement. Espérons seulement qu’après des années de lutte pour permettre à nos résolutions de prendre racine et se former pour de bon, elles vont enfin se matérialiser dans toute leur splendeur.
Il n’y a rien qu'un peu d’espoir, de rêve et de persévérant ne peu accomplir, pas vrai ?
mercredi, janvier 01, 2020
Une autre année, quelle résolution ?
Les nouvelles années arrivent bien trop vite et ne semblent pas nous laisser suffisamment de temps pour réfléchir à des résolutions qui sont réalistes, faisables et surtout qui porteront leur fruits. Il semble que 2020 ne fasse pas exception à cette règle cruelle.
L'an passé, alors que nous dînions avec notre petit-fils, il nous avait confié son objectif pour cette nouvelle année et m'avait soudain demandé à quelle était ma résolution. Du tic au tac, je n'ai presque pas hésité et je lui ais répondu : « Apprendre l'espagnol ! »
Quand j’y repense, je ne peu que penser : « el tiempo dirá ... »
L'an passé, alors que nous dînions avec notre petit-fils, il nous avait confié son objectif pour cette nouvelle année et m'avait soudain demandé à quelle était ma résolution. Du tic au tac, je n'ai presque pas hésité et je lui ais répondu : « Apprendre l'espagnol ! »
Quand j’y repense, je ne peu que penser : « el tiempo dirá ... »
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