Nous avons fait l'effort de bien regarder toute la conférence de presse que Ghosn avait mise en place pour exprimer sa version des faits au sujet de Nissan.
Il a parfaitement contrôlé tout cet événement médiatique, même si cela ressemblait d’avantage à un cirque qu'à une manifestation de relations publiques fluide. Non seulement il a agi comme le décideur qu'il est, mais comme le marchand de tapis qui a toujours habité son ADN.
Il ne m'a pas beaucoup convaincu, même si les autorités japonaises auraient probablement pu être un peu plus sympa à son égard, en particulier en ce qui concerne l'interdiction des visites de son épouse.
Cela dit, son ancien collègue Greg Kelly, également accusé de malversation, est toujours au Japon en attente d’y être jugé.Si j’étais à la place de Ghosn, je craindrais que Kelly ne « crache pas le morceau » auprès de Japonais pour s’en tirer à meilleur compte.
Il est également important de se rappeler que le 23 septembre 2019, la SEC (l'autorité des marchés financiers des États-Unis) a déposé une plainte pour actions frauduleuses contre Ghosn et Kelly pour avoir omit de transféré plus de 140 millions de dollars sur les fonds de retraite de Ghosn.
Aujourd'hui, juste après sa conférence de presse, le Liban a désormais imposé une interdiction de voyager à Carlos Ghosn. Tout cela ne sent pas vraiment bon, en tout cas pour moi ...
jeudi, janvier 09, 2020
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