Ces jours, quand je skie, je pense parfois au livre d’Hemingway "Le vieil homme et la mer", et j'essaie d'imaginer un parallèle entre moi, mes skis et le vieux pêcheur et son bateau.
Je pense aux exploits auxquels je pourrais encore prétendre sur mes skis, mais la comparaison s’arrête vite. Il n'y a ni marlin malins, ni requins affamés sur nos pistes pour m'occuper ou m'inquiéter.
Il y a juste une neige qui change son apparence et son humeur, jour après jour. Ce qui est vrai cependant, c'est que ma force musculaire qui s’en va est en quelque sorte relayée par plus de six décennies d'expérience qui m'amènent encore là où je veux et dans le style qui me convient.
Donc pour l'œil pas trop critique, je semble en faire beaucoup avec très peu de moyens. Ça, je pense, c’est l'art de vieillir.
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