samedi, juillet 09, 2016

Moniteurs, entrepreneurs, vendeurs immobiliers ...

Cela fait longtemps que je voulais écrire ce blog sur un sujet qui m'a toujours interpellé. Cette observation est liée à la façon dont les gens se font influencer et plus précisément à la façon dont la plupart d'entre nous ont tendance à laisser certaines relations d'affaires nous impressionner un peu trop fortement, si bien que cela peut aller jusqu'à complètement transformer nos personnalités.

Si vous avez la chance de travailler directement et personnellement avec quelqu'un qui est riche, célèbre ou très influent, en leur apportant des compétences ou des connaissances qu'ils leur font défaut mais qu'ils admirent profondément, vos rapports avec eux, s'ils sont au moins décent, vous donnera l'occasion de vous élever à leur niveau.
Cela vaut pour les moniteurs de ski, les agents immobiliers, les entrepreneurs, les entraîneurs personnels, etc. Ce genre de rapport sera beaucoup, beaucoup plus rare avec une femme de chambre, un cuisinier, ou tout autre emploi un tantinet plus humble, si vous voyez ce que je veux dire.

En raison de cette relation étroite, si le prestataire de services et les compétences qu'il ou qu'elle apportent sont très appréciées par le client, celles-ci vont élever le prestataire au même niveau que le client et la relation qui suivra sera quasiment égale au profil de l'individu servi, que ce soit en termes de d'intellect, de considération ou même de classe.  Bien sûr, cela ne s'étendra quand même pas à sa fortune personnelle, mais tous les autres éléments seront « comme si … »

Lorsque toutes ces conditions sont réunies, elles vont donner naissance à une opinion de soi qui s'inspirera directement des circonstances du client. Le prestataire de service pourra ainsi développer un ego en rapport avec le calibre de celui-ci.

Donc, retour à la case départ et reprenons : Si vous connaissez un moniteur de ski ou un entrepreneur en bâtiment qui affiche une superbe dose d'auto-importance, ne soyez pas trop méchants et restez un peu compatissant; c'est n'est quand même pas leur vraie nature ; je dirai même que ça n'est pas de leur faute, c'est juste les triste symptômes de la maladie professionnelle typique qui frappent ces pauvres gens !

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