mercredi, décembre 02, 2015

Stopper Daesh là où ça fait mal

La solution la plus logique pour stopper la progression et éventuellement l'existence même de Daesh serait de couper leur source de revenu qui est tout ce pétrole qu'ils capturent et vendent ensuite au marché noir en pratiquant d’énormes rabais.
Une enquête rapide sur Internet montre que la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar semblent être les premiers clients de l’état Islamique à des prix avoisinant les 25 dollars par baril. J'ai aussi découvert qu'à l’occasion, des pays européens attirés par ces offres incroyables, auraient aussi acheté ce pétrole en seconde main !

Aujourd'hui, Poutine accuse également les Turcs d'avoir une main dans ce trafic (chose que je crois) et le gouvernement allemand accuse même Bachar al-Assad d'acheter son propre pétrole auprès de Daesh! Sachant tout cela, la première cible militaire serait de détruire tous véhicules et toute infrastructure liés à ce trafic.

Bien sûr, certains États de la Coalition continuent d'affirmer qu'ils ne veulent pas risquer une catastrophe écologique ou simplement détruire les économies locales concernées. Ce qui reste clair est que Saoudiens, Qataris, et dans une moindre mesure peut-être, les Turcs, tous sunnites, ont joué un rôle énorme en aidant Daesh à prendre pied et à se maintenir.

La Coalition occidentale semble toujours tâtonner pour trouver une solution et doit réaliser son énorme erreur en s'alliant avec ces états dévoyés que sont l'Arabie saoudite et le Qatar. Nos gouvernements voudraient sans doute sauver la face, mais ne savent guère comment reprendre le contrôle de la situation et réparer les pots cassés.

Avec toute la désinformation qui circule, le tout bien orchestré par Al Jazeera (Qatar) pour brouiller un peu plus les pistes, le monde entier est totalement confus et semble incapable de trouver une solution à tout ce gâchis, ce qui rends encore plus urgent de couper le flux de ce pétrole volé par tous les moyens possibles. ..

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