Je ne sais pas si les choses sont claires dans vos esprits, mais les 40.000 personnes venant de plus de 190 pays pour participer à la Conférence sur le changement climatique à Paris, devraient rapporter gros aux hôtels et restaurants locaux.
Cela représente une moyenne de 200 bureaucrates et scientifiques par pays ; J'espère seulement qu'ils ont tous de la suite dans les idées, mais je ne fais absolument aucune illusion sur le résultat final !
Bien sûr, je crois que le réchauffement climatique est bien réel, et met notre planète en grave danger, mais je ne suis pas sûr que toute cette armée sache vraiment comment régler le problème.
L'accord international de 2010 avait officialisé 2 ° C comme la hausse maximum de la température mondiale visée pour 2100, un niveau que la plupart des scientifiques jugeait capable d'atténuer les effets catastrophiques du réchauffement climatique.
Par comparaison, les températures d'aujourd'hui ont déjà augmenté d'environ 1 ° C au-dessus des niveaux pré-industriels, et si on ne fait rien, celles-ci vont dépasser les 5 ° C, au lieu de l'objectif de 2 ° fixés par cet accord de 2010.
Cela dit, la réalité reste que les engagements présentés jusqu'ici par la plupart des pays, y compris les États-Unis et la Chine, sont loin de ce seuil. Alors ne vous attendez pas à des miracles venant de cette sortie parisienne !
Si vous lisez tous les rapports sur cette conférence, vous trouverez un ensemble de mesure, mais rien sur un sujet, « gros comme une maison », qui est en fait la cause de tout les problèmes écologiques dans lesquelles nous somme bien empêtrés : la surpopulation.
Bien évidemment, le projet d'accord de la conférence ne traite pas du tout du contrôle de la population. Une fois de plus, nous appliquons un pansement adhésif sur la plaie purulente. À juste titre, les écologistes purs et les malthusiens se plaignent des moyens insuffisants injectés dans les pays les plus fertiles afin de leur permettre de « dégraisser » leur population.
Enfin, même si l’Église Catholique soutient que des mesures soient prises pour lutter contre le changement climatique, le pape, dans son encyclique, rejette encore ouvertement tout contrôle de la population.
Alors garçons et filles, toutes ces contradictions nous laissent peu d'options ; la vie humaine sur cette planète est désormais mal barrée avant qu'elle ne finisse par disparaître. J'espère seulement que les 40.000 délégués vont bien s'amuser pendant une semaine à Paris aux frais de leurs contribuables ...
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