Il y quelques jours, nous regardions "Cowspiracy" un documentaire qui portait un regard très négatif sur l'industrie de l'élevage, et prenait clairement parti pour que toute son audience devienne végétalienne.
Certaines des revendications faites dans ce film étaient un peu tirées par les cheveux et assez difficile à croire, de sorte que j'ai immédiatement recherché le sujet. C'est ainsi que j'ai pu vérifier certains faits avancés dans le film et écarter des affirmations qui étaient nettement exagérées.
Le résultat n'en reste pas moins inquiétant. Selon un rapport publié en 2006 par l'organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations Unies, il semblerait que le secteur de l'élevage est responsable pour 18 pour cent des gaz à effet de serre, ce qui serait supérieur au secteur des transports au niveau planétaire.
Dans ces chiffres, on trouverait 65 pour cent des émissions sous forme d'oxyde nitreux (un gaz à effet de serre 300 fois plus destructeur que le CO2), de sorte que lorsqu'on additionne tout cela, l'élevage et ses sous-produits représenterait 51 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Ensuite, vient la déforestation, l’appauvrissement des sols et les demandes énormes en matière d'eau qui sont directement liées avec la croissance de l’élevage. Il est sûrement raisonnable d'affirmer que lorsque la population de la terre était la moitié de ce qu'elle est aujourd'hui, utiliser l'élevage pour l'alimentation humaine était acceptable, mais avec une population mondiale qui continue d'exploser et avec une classe moyenne en pleine expansion, la demande va continuer de croître pour la viande et les produits laitiers.
En effet, la production mondiale de viande devrait passer de 230 millions de tonnes en 2000, à 500 millions de tonnes en 2050, tandis que la production de lait devrait passer de 580 à plus de 1.000 millions de tonnes. Pas très bon pour un environnement déjà bien malade et pas non plus un sujet qui se trouve au centre des débats à la Conférence de Paris!
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