L'Amérique est le centre universel de l'invention et des idées de pointe et pourtant, je suis consterné de voir que personne en haut lieu, qu'il s'agisse de notre gouvernement ou du milieu pétrolier, n'a pas encore prit l'initiative de faire appel aux esprits les plus brillants que compte ce pays et le reste du monde, pour apporter des solutions créatives capables d'endiguer cette fuite de pétrole dévastatrice que jusqu'ici BP a malheureusement été incapable de contenir.
Il devrait y avoir des tas de candidats pour ce genre de tâche; depuis des étudiants, des ingénieurs, des scientifiques, jusqu'à des inventeurs isolés ou même des enfants. Si une série de récompenses étaient offertes, du voyage dans l'une des dernières missions de la navette spatiale de la NASA, à un forfait de voyages aériens gratuits pendant toute une vie, d'un chèque de 200 millions de dollars, ou même d'un week-end avec George Clooney ou Angelina Jolie, nous pourrions être en mesure de mettre nos esprits les plus brillants au travail à plein pot. Si malgré ça aucune solution ne se profilait, j'admettrais alors que nous sommes devenus un pays de citoyens complètement à cours d'idées et que notre civilisation est vraiment fichue.
J'ai effectué quelques recherches rapides sur Internet et en particulier sur Youtube qui m'ont amené à découvrir un nombre impressionnant de solutions concoctées en dernière minute qui vont du plus grossier au sublime. J'ose espérer que ma maigre moisson ne serait rien en comparaison de l'inondation de solutions fantastiques et d'idées efficaces obtenues en organisant un concours dans le but de boucher cette fuite révoltante. Il y aurait il des candidats?
lundi, mai 31, 2010
dimanche, mai 30, 2010
Une autre journée, une autre page blanche ...
J'oublie très vite et tout ce qui appartient au passé ne semblent avoir beaucoup moins d'emprise sur moi que que le reste de la population. J'en suis extrêmement reconnaissant et c'est pourquoi, quand je me réveille et me prépare à vivre un jour de plus, le plus souvent je vois cette opportunité comme une seconde chance de tout refaire à neuf et de conduire ma vie vers ce qu'elle devrait être à ce moment précis. Ce point de vue un peu immature du monde et de la vie fonctionne parfaitement bien pour moi et constitue une façon d'éliminer tout mon cynisme ainsi que toutes mes vues négative et mon attachement au status quo. Appelez cela une forme de renaissance personnelle. En cette magnifique matinée alors que je regarde toute cette beauté naturelle qui filtre au travers de la fenêtre de mon bureau, j'ai vraiment envie de « repartir à zéro ... »
samedi, mai 29, 2010
La poursuite d'une priorité
Nos priorités changent en fonction du moment. Il y en a de plus agréables que d'autres, donc plus faciles à mener à terme. Certaines peuvent avoir d'énormes conséquences sur nos vies alors que beaucoup sont justes triviales et ne valent pas la peine d'en parler. Certaines sont réglées très rapidement tandis que d'autres prennent un temps fou. Enfin, des objectifs si importants pour nous peuvent souvent paraître dérisoires aux yeux des autres.
Pourtant, quelles que soient les raisons, une priorité doit rester bien en vue et la façon dont nous l'abordons doit être à la fois disciplinée et systématique pour en avoir raison. Voilà déjà un an que je me trouve aux prises avec un important projet qui m'a apporté des tas de hauts et de bas, des temps forts, des instants décevants et qui ont absorbé toute mon attention et toute mon énergie, le tout sans résultat positif pour justifier tous ces efforts. Aujourd'hui, ma priorité reste en place, ma détermination inchangée et je continue de croire que je vais y arriver tôt ou tard. C'est devenu la cause qui désormais mobilise toute mon attention. Je transfère toute mes frustrations vers cet objectif en le transformant en pari audacieux et en sommet à conquérir, ce qui est pour moi une autre façon de me surpasser ...
Pourtant, quelles que soient les raisons, une priorité doit rester bien en vue et la façon dont nous l'abordons doit être à la fois disciplinée et systématique pour en avoir raison. Voilà déjà un an que je me trouve aux prises avec un important projet qui m'a apporté des tas de hauts et de bas, des temps forts, des instants décevants et qui ont absorbé toute mon attention et toute mon énergie, le tout sans résultat positif pour justifier tous ces efforts. Aujourd'hui, ma priorité reste en place, ma détermination inchangée et je continue de croire que je vais y arriver tôt ou tard. C'est devenu la cause qui désormais mobilise toute mon attention. Je transfère toute mes frustrations vers cet objectif en le transformant en pari audacieux et en sommet à conquérir, ce qui est pour moi une autre façon de me surpasser ...
Libellés :
affaires,
développement personnel
vendredi, mai 28, 2010
Le « lumbagomètre »
Permettez-moi de présenter l'appareil que j'ai développé pour mesurer l'évolution de mon lombalgie aiguë, ou encore « lumbago, » comme nos amis italiens doivent toujours appeler ça. L'idée m'en ait venu parce que - probablement comme tout un chacun - je finis toujours par oublier l'aspect négatif des choses tout autant que mes souffrances physiques occasionnelles. Depuis que je me bats contre cette affliction, j'essaie de me remonter le moral en mesurant mes progrès quotidiens.
Le problème est que les paramètres évoluent constamment à différents rythmes et qu'il est très difficile de bien saisir le résultat d'ensemble. Comme ce mal implique la variabilité de la douleur et la mobilité, ces deux éléments ajoutés définissent mon expérience réelle, qui le premier jour se montait a quelque chose de 100% déplaisant, alors qu'un rétablissement complet devrait ramener cette même valeur à zéro. Dans cet esprit, j'ai généré un premier tableau qui vous permettra de juger de mes progrès après seulement cinq jours de galère. Une mise à jour accompagnée de commentaires philosophiques sera disponible dès que j'aurai retrouvé le nirvana physique. Promis!
Le problème est que les paramètres évoluent constamment à différents rythmes et qu'il est très difficile de bien saisir le résultat d'ensemble. Comme ce mal implique la variabilité de la douleur et la mobilité, ces deux éléments ajoutés définissent mon expérience réelle, qui le premier jour se montait a quelque chose de 100% déplaisant, alors qu'un rétablissement complet devrait ramener cette même valeur à zéro. Dans cet esprit, j'ai généré un premier tableau qui vous permettra de juger de mes progrès après seulement cinq jours de galère. Une mise à jour accompagnée de commentaires philosophiques sera disponible dès que j'aurai retrouvé le nirvana physique. Promis!
jeudi, mai 27, 2010
Garder le moral
Quand rien ne va comme on voudrait, quand la malchance s'accumule et quand nous croyons pris pour cible par quelque force obscure, il est bien difficile de rester positif et optimiste sur les choses, les personnes et la vie. Pourtant, c'est justement dans ces moments qu'il reste essentiel de bien s'accrocher au versant ensoleillé de l'existence. En être vraiment capable est plus facile à dire qu'à faire car cela oblige à surmonter une mer de ténèbres et à rester fidèle à nos meilleures valeurs. C'est précisément là que l'apitoiement sur soi n'a aucune place et que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Cela signifie aussi que lorsque les choses vont mal, il devient nécessaire d'évacuer tout contexte négatif, de bien mettre l'accent sur ce en quoi nous croyons et de maintenir obstinément le cap choisit. Souvent, cela implique un cheminement solitaire, mais qui a jamais dit que notre traversée de la vie se passerait autrement?
mercredi, mai 26, 2010
Une visite encourageante ...
Hier, nous sommes allés voir Dr. Zaman pour ma lombalgie aiguë. L'expérience fut très positive. Le spécialiste m'a d'abord bien écouté, puis m'a posé d'avantage de questions avant de procéder à une série de tests physiques pour d'évaluer ce qui n'allait pas. Ses conclusions furent très encourageantes; il m'a dit je devrais aller mieux avec un minimum de médicaments et un peu d'exercice. Cette expérience positive éclipsa ma sérance d'acupuncture assez médiocre du jour précédent, et me redonnait tout l'espoir dont j'avais besoin. Je n'ai pas sauté de joie, car je ne pouvait évidemment pas le faire, mais je me suis trouvé remonté à bloc pour affronter mes petites misères passagères. Merci, Docteur Zaman!
mardi, mai 25, 2010
Le test de la douleur ...
Ce dernier dimanche matin, un peu pour fêter notre mauvais temps hivernal persistant, je n'ai pas eu de meilleure idée que de m'offrir une lombalgie, aussi connue sous le nom de « lumbago. » Ce mal est sorti de nulle part et sans raison apparente. La sensation était tout à fait unique en ce sens que je ne pouvais plus m'asseoir, me lever ou m'allonger sans incroyables difficultés et d'horribles douleurs. Comme chacun le fait aujourd'hui, je suis précipité sur Internet pour rechercher le problème et pour aligner mes symptômes avec une condition connue.
J'ai pu ainsi trouver un diagnostic « maison » qui a réussit à me satisfaire mais ne pas débarrassé de mes souffrances aiguës. Après avoir pris rendez-vous pour ce mardi avec un « physiatre, » un docteur spécialisé dans ce genre de souffrances, je décidais, entre-temps, d'essayer l'acupuncture avec notre docteur Ding spécialiste chinois, chose que je n'avais jamais fait auparavant. Lorsque je suis entré dans son cabinet qui regorgeait de patients, je commençais pourtant à me sentir un peu mieux. Après la séance, je pensais la différence n'était qu'infime.
J'ai alors vérifié sur Wikipédia qui m'a donné une assez bonne vue d'ensemble sur cette pratique ancestrale en soulignant qu'aucun des résultats attribués à celle-ci n'étaient vraiment « prouvés. » Je ne sais pas encore si je vais annuler mon rendez-vous prévu chez le médecin traditionnel cet après-midi et ne m'en tenir qu'à une session supplémentaire avec Dr Ding. J'ai lu (et j'espère) que la lombalgie s'en va aussi mystérieusement qu'elle vient. Au moins, cette expérience m'aura fait apprécier d'avantage la chance que nous avons lorsque nous sommes en parfaite santé!
J'ai pu ainsi trouver un diagnostic « maison » qui a réussit à me satisfaire mais ne pas débarrassé de mes souffrances aiguës. Après avoir pris rendez-vous pour ce mardi avec un « physiatre, » un docteur spécialisé dans ce genre de souffrances, je décidais, entre-temps, d'essayer l'acupuncture avec notre docteur Ding spécialiste chinois, chose que je n'avais jamais fait auparavant. Lorsque je suis entré dans son cabinet qui regorgeait de patients, je commençais pourtant à me sentir un peu mieux. Après la séance, je pensais la différence n'était qu'infime.
J'ai alors vérifié sur Wikipédia qui m'a donné une assez bonne vue d'ensemble sur cette pratique ancestrale en soulignant qu'aucun des résultats attribués à celle-ci n'étaient vraiment « prouvés. » Je ne sais pas encore si je vais annuler mon rendez-vous prévu chez le médecin traditionnel cet après-midi et ne m'en tenir qu'à une session supplémentaire avec Dr Ding. J'ai lu (et j'espère) que la lombalgie s'en va aussi mystérieusement qu'elle vient. Au moins, cette expérience m'aura fait apprécier d'avantage la chance que nous avons lorsque nous sommes en parfaite santé!
lundi, mai 24, 2010
Européens, unissez-vous!
Il est clair que l'Europe avec son énorme problème d'endettement, ne sera plus en mesure de s'offrir son merveilleux « filet social » et va devoir effectuer des coupures très douloureuses en matière d'avantages sociaux, de services et de confort général offert à sa population. Comme partout ailleurs, ce qui devrait être fait est parfaitement évident, mais est à la fois très impopulaire et très délicat à mettre en place pour la classe politique au pouvoir.
Récemment, Angela Merkel a choisi de faire cavalier seul avec un certain nombre de mesures visant à lui offrir un soulagement politique temporaire auprès de ses électeurs, mais son unilatéralisme ne fait que mieux déchirer l'unité européenne, et aussi, le fait qu'elle ait porté le blâme sur les spéculateurs qui s'attaquent à l'euro ne s'adresse pas au vrai racines du mal. Pour faire ce qui doit être fait et appliquer les réductions budgétaires qui s'imposent, les dirigeants européens doivent agir de concert et montrer à leur électorat qu'il n'y a absolument aucune autre façon d'attaquer la situation d'endettement actuelle ainsi que sa future évolution, si ce n'est de faire ces sacrifices énormes qui devraient se produire de façon concertée au sein de tous les les autres pays de l'union européenne, pourquoi pas en appliquant la maxime préférée des adolescents qui déclarent que « tout les autres font ça. »
À défaut, les dirigeants européens pourrons toujours poursuivre des mesures qui arriveront trop tard et en trop faibles doses et ne feront qu'amener le le continent un peu plus près du précipice ...
Récemment, Angela Merkel a choisi de faire cavalier seul avec un certain nombre de mesures visant à lui offrir un soulagement politique temporaire auprès de ses électeurs, mais son unilatéralisme ne fait que mieux déchirer l'unité européenne, et aussi, le fait qu'elle ait porté le blâme sur les spéculateurs qui s'attaquent à l'euro ne s'adresse pas au vrai racines du mal. Pour faire ce qui doit être fait et appliquer les réductions budgétaires qui s'imposent, les dirigeants européens doivent agir de concert et montrer à leur électorat qu'il n'y a absolument aucune autre façon d'attaquer la situation d'endettement actuelle ainsi que sa future évolution, si ce n'est de faire ces sacrifices énormes qui devraient se produire de façon concertée au sein de tous les les autres pays de l'union européenne, pourquoi pas en appliquant la maxime préférée des adolescents qui déclarent que « tout les autres font ça. »
À défaut, les dirigeants européens pourrons toujours poursuivre des mesures qui arriveront trop tard et en trop faibles doses et ne feront qu'amener le le continent un peu plus près du précipice ...
dimanche, mai 23, 2010
Réflexions à propos du recensement de 2010
Compter plus de 300 millions d'Américains va nous coûter plus de 9 milliards d'Euros, si tout se passe comme prévu et si les coûts engagés restent dans le budget, ce dont je doute beaucoup. Il suffit d'écouter notre histoire pour bien apprécier la folie du projet; comme notre courrier n'est pas distribué dans la rue et que nous n'avons qu'une boîte postale, nous n'avons donc jamais reçu le formulaire (eh oui, c'était dans le « plan »). Nous avons découvert cela quand nous avons réalisé que nous n'avions toujours pas reçu le formulaire par la poste et après être tombé sur une employée du recensement campée dans notre bibliothèque municipale, celle-ci nous donnait les formulaire, plus un sac d'épicerie en toile orné du logo utilisé pour l'occasion.
Il y au moins six semaines de cela, nous remplissions le formulaire et l'envoyions par la poste. Pourquoi ne pas avoir utilise l'internet? Alors que cette option était disponible en 2000 elle ne l'était plus cette année; Non, je pense que cela aurait été trop facile, trop économique et trop en harmonie avec notre époque. Je plaisante bien sûr, car cela aurait économisé un fortune en papier, affranchissement et main-d'œuvre!
Alors que nous étions sortis, l'un des individus embauchés pour nous « compter » s'arrêtait à notre domicile cette semaine et laissait une note sur la porte avec son numéro de téléphone. Nous le rappelions en insistant bien pour souligner que nous avions déjà retourné le formulaire. « Peu importe, » avait-il répondu, « je repasserai quand même » et pris rendez-vous pour ce samedi matin.
L'homme s'est alors présenté à la maison et a rempli (une fois de plus) le formulaire que nous avions déjà complété il y a plus un mois. Il nous a dit qu'il gagnait 14 Euros de heure, plus son kilométrage, et nous a bien démontré, s'il le fallait, toute le dysfonctionnement du processus en nous disant que tout était désorganisée, mais que c'était un travail formidable pour lui. Je peux comprendre que ce projet ait donné la chance de gagner quelques sous à grand nombre de personnes sans emploi, mais il n'en reste pas moins un énorme gaspillage de l'argent des contribuables, et que de 90% du cout global aurait pu être évité et nous économiser entre 6 et 8 milliards d'Euros si tout avait été fait en ligne!
Il y au moins six semaines de cela, nous remplissions le formulaire et l'envoyions par la poste. Pourquoi ne pas avoir utilise l'internet? Alors que cette option était disponible en 2000 elle ne l'était plus cette année; Non, je pense que cela aurait été trop facile, trop économique et trop en harmonie avec notre époque. Je plaisante bien sûr, car cela aurait économisé un fortune en papier, affranchissement et main-d'œuvre!
Alors que nous étions sortis, l'un des individus embauchés pour nous « compter » s'arrêtait à notre domicile cette semaine et laissait une note sur la porte avec son numéro de téléphone. Nous le rappelions en insistant bien pour souligner que nous avions déjà retourné le formulaire. « Peu importe, » avait-il répondu, « je repasserai quand même » et pris rendez-vous pour ce samedi matin.
L'homme s'est alors présenté à la maison et a rempli (une fois de plus) le formulaire que nous avions déjà complété il y a plus un mois. Il nous a dit qu'il gagnait 14 Euros de heure, plus son kilométrage, et nous a bien démontré, s'il le fallait, toute le dysfonctionnement du processus en nous disant que tout était désorganisée, mais que c'était un travail formidable pour lui. Je peux comprendre que ce projet ait donné la chance de gagner quelques sous à grand nombre de personnes sans emploi, mais il n'en reste pas moins un énorme gaspillage de l'argent des contribuables, et que de 90% du cout global aurait pu être évité et nous économiser entre 6 et 8 milliards d'Euros si tout avait été fait en ligne!
samedi, mai 22, 2010
Le jour où j'ai viré Dieu ...
À dire vrai, je n'ai pas congédié Dieu parce que j'étais en colère ou que j'avais eu une horrible journée au travail. Dès le début, la situation entre nous n'a jamais été vraiment bonne. Je n'ai jamais été enthousiasmé ou convaincu par cet associé; Je n'arrêtais pas de me poser des questions sur cette relation, d'une part parce que ma famille me pressurai constamment et aussi parce que Dieu faisait partie de mon patrimoine culturel et a tenu une grande place dans ma vie d'enfant. J'explique aussi ma fidélité par le fait que j'étais soudoyé par toutes sortes de petits avantages de bien faible valeur. En fait, je pense que ce qui a considérablement détruit notre relation a été la masse de contradictions émanant de ce personnage, qui sont devenues une réalité quotidienne, le cycle constant de gentillesse de de violence et aussi le fait de me trouver en présence de gens particulièrement virulents dans leurs critique.
Ce qui est remarquable, c'est que cela a prit un temps considérable pour que cette situation finisse par se détériorer. Il y a environ trente ans, je suis progressivement devenu agnostique et il a fallu encore beaucoup plus longtemps pour que cette condition ambivalente devienne de l'athéisme à part entière. Je suis sûr que cette évolution a été le résultat de me retrouver à proximité de Salt Lake City, la ville sainte des Mormons; la même chose serait sans doute arrivée si j'avais vécu à Rome, Atlanta, Jérusalem ou Téhéran. Ce n'est finalement que quelques années en arrière que je me séparais complètement de Dieu, sans beaucoup d'explications, d'excuses ou d'indemnités de licenciement. J'ai été le premier surpris par cette séparation soudaine et je me suis alors dit que nous pensons toujours dans ce genre de situations « il y a longtemps que j'aurai du le faire ... »
Ce qui est remarquable, c'est que cela a prit un temps considérable pour que cette situation finisse par se détériorer. Il y a environ trente ans, je suis progressivement devenu agnostique et il a fallu encore beaucoup plus longtemps pour que cette condition ambivalente devienne de l'athéisme à part entière. Je suis sûr que cette évolution a été le résultat de me retrouver à proximité de Salt Lake City, la ville sainte des Mormons; la même chose serait sans doute arrivée si j'avais vécu à Rome, Atlanta, Jérusalem ou Téhéran. Ce n'est finalement que quelques années en arrière que je me séparais complètement de Dieu, sans beaucoup d'explications, d'excuses ou d'indemnités de licenciement. J'ai été le premier surpris par cette séparation soudaine et je me suis alors dit que nous pensons toujours dans ce genre de situations « il y a longtemps que j'aurai du le faire ... »
vendredi, mai 21, 2010
Délestage en temps réel
Il y a un peu plus d'un an, j'avais prédit que notre processus de désendettement global allait faire vraiment mal dès qu'il entrerai en scène. Au cas ou vous n'auriez pas fait attention, le monstre vient juste d'arriver. Nous autres Américains, pensions qu'après toutes les souffrances subies depuis 2008, nous aurions peut-être droit à un petit sursis, mais ce n'est pas la façon dont les choses se passent ... Une « correction » des marchés boursiers est en cours, la Grèce est en train de perdre sa chemise et, avec elle, l'Europe semble maintenant perdre tous ses moyens. L'Amérique a la trouille car elle voit son reflet dans ces nouvelles « Eurofollies » qui se déroulent devant nos yeux. Il est temps d'être réaliste; nous autres « pays développés » avons bien fait la fête pendant que nous finissions de piller le reste du monde.
Maintenant, comme il y a beaucoup moins de choses à voler, il va falloir que nous commencions à compter sur nous. En voilà une idée novatrice! Nos enfants et nos petits-enfants devront sans doute apprendre un métier manuel au lieu de devenir des « traders, » des ingénieurs ou des cosmonautes, et qui sait, retourner travailler la terre. Je ne sais pas, mais même si je reste un optimiste né, je sens que coup ci, cela risque de fait très mal. Nous allons devoir tout simplement nous délester, c'est à dire faire avec beaucoup moins et peut-être retrouver le contentement. Pas une si mauvaise idée après tout.
Maintenant, comme il y a beaucoup moins de choses à voler, il va falloir que nous commencions à compter sur nous. En voilà une idée novatrice! Nos enfants et nos petits-enfants devront sans doute apprendre un métier manuel au lieu de devenir des « traders, » des ingénieurs ou des cosmonautes, et qui sait, retourner travailler la terre. Je ne sais pas, mais même si je reste un optimiste né, je sens que coup ci, cela risque de fait très mal. Nous allons devoir tout simplement nous délester, c'est à dire faire avec beaucoup moins et peut-être retrouver le contentement. Pas une si mauvaise idée après tout.
jeudi, mai 20, 2010
Grands projets, petits morceaux
Les idées grandioses ou les projets colossaux sont beaucoup plus faciles à manipuler lorsqu'on les réduit en tout petits morceaux. La difficulté réside dans notre capacité à imaginer précisément toutes ces pièces au niveau individuel bien avant que le puzzle soit terminé. Cette démarche est certainement beaucoup plus facile quand la tâche en question est concrète. On peut alors assez facilement imaginer chaque petit élément ou, plus simplement, coucher le tout sur une feuille de papier et vérifiez que toutes ces pièces vont s'emboiter parfaitement les unes dans les autres.
Les choses sont également plus faciles lorsque le projet est un travail que nous avons déjà réalisé ou ressemble à quelque chose que nous avons vu dans le passé ou dont il est possible de s'inspirer. Tout se compliquent quand nous nous embarquons dans des concepts abstraits ou vers des idées pour lesquelles nous n'avons pas d'exemples à suivre ou pour lesquelles il n'existe aucun précédent. Nous devons alors créer de toute pièce tous les composants de cette abstraction et faire en sorte qu'au fur et à mesure que nous avançons dans le projet, chaque morceau va s'emboiter parfaitement et ne finira pas par créer un monstre à la place du résultat recherché.
C'est, justement à ce moment que tout peut devenir particulièrement intéressant, quand tous ces petits morceau s'animent et que leur personnalités explosent au grand jour, en nous montrant des fonctions inédites ou en suggérant des voies vers lesquelles nous ne serions jamais allé et qui peuvent ainsi affecter le résultat final de façon inespérée. Ce qui est garanti, c'est que - si nous nous appliquons et restons particulièrement attentifs à ce que nous faisons – nous pouvons nous retrouver avec un projet beaucoup mieux que ce à quoi nous avions rêvé au départ. Comment doit-on appeler cette transformation? De la synergie ou une forme d'abondance créative?
Les choses sont également plus faciles lorsque le projet est un travail que nous avons déjà réalisé ou ressemble à quelque chose que nous avons vu dans le passé ou dont il est possible de s'inspirer. Tout se compliquent quand nous nous embarquons dans des concepts abstraits ou vers des idées pour lesquelles nous n'avons pas d'exemples à suivre ou pour lesquelles il n'existe aucun précédent. Nous devons alors créer de toute pièce tous les composants de cette abstraction et faire en sorte qu'au fur et à mesure que nous avançons dans le projet, chaque morceau va s'emboiter parfaitement et ne finira pas par créer un monstre à la place du résultat recherché.
C'est, justement à ce moment que tout peut devenir particulièrement intéressant, quand tous ces petits morceau s'animent et que leur personnalités explosent au grand jour, en nous montrant des fonctions inédites ou en suggérant des voies vers lesquelles nous ne serions jamais allé et qui peuvent ainsi affecter le résultat final de façon inespérée. Ce qui est garanti, c'est que - si nous nous appliquons et restons particulièrement attentifs à ce que nous faisons – nous pouvons nous retrouver avec un projet beaucoup mieux que ce à quoi nous avions rêvé au départ. Comment doit-on appeler cette transformation? De la synergie ou une forme d'abondance créative?
mercredi, mai 19, 2010
Apprendre en négociant
Le processus de négociation ne manque jamais de révéler beaucoup de choses sur les personnes assises de l'autre coté de la table. En plus de leur degré d'expérience qui peut varier énormément, leur capacité à traiter le sujet et leur succès en affaires, le processus en dit également long sur leurs objectifs, leur style de travail, leur capacité à communiquer, leur fermeté ou de l'absence de cette dernière, leur ponctualité et bien sûr leur ouverture d'esprit et leur honnêteté. Il arrive qu'au fur et à mesure que les discussions progressent, ces individus offrent une image bien différente de ce que nous en avions au tout début, et qu'il vaudrait peut-être mieux ne pas du tout traiter avec eux, plutôt qu'avoir un relation fragile et frustrante avec des partenaires instables et indécis. Comme pour des tas d'autres choses, la négociation est un travail évolutif et rempli de surprises ...
mardi, mai 18, 2010
Un autre miracle!
Il semble qu'en vieillissant, on devienne de plus en plus absorbés par les histoires de santé et leur importance croissante dans notre vie quotidienne. Dans le même temps, et comme les misères physiques ne manquent jamais de faire leur apparition ça et là, il est toujours difficile de se prononcer sur toutes les douleurs et tous les maux qui nous assaillent afin déterminer s'il s'agit de graves problèmes « mécaniques » ou tout simplement des maux dut à l'age comme les rhumatismes ou d'autres souffrances indéterminées.
Cette semaine alors que je marchais, j'ai soudain ressentis de fortes douleurs dans mon genou gauche qui ont perduré pendant les deux journées suivantes. Ma femme a suggéré qu'il s'agissait là de douleurs arthritiques mais j'ai rejeté cette idée car je m'étais déjà mis en tête que je m'étais déchiré le cartilage de cette importante articulation. Quand je suis allé courir hier, la douleur avait disparu aussi mystérieusement qu'elle était apparue. Une fois de plus ma femme avait raison, j'avais tord, mais j'étais en bonne santé et en fait c'est la seule réalité qui compte.
Cette semaine alors que je marchais, j'ai soudain ressentis de fortes douleurs dans mon genou gauche qui ont perduré pendant les deux journées suivantes. Ma femme a suggéré qu'il s'agissait là de douleurs arthritiques mais j'ai rejeté cette idée car je m'étais déjà mis en tête que je m'étais déchiré le cartilage de cette importante articulation. Quand je suis allé courir hier, la douleur avait disparu aussi mystérieusement qu'elle était apparue. Une fois de plus ma femme avait raison, j'avais tord, mais j'étais en bonne santé et en fait c'est la seule réalité qui compte.
lundi, mai 17, 2010
Une vie bien difficile
Plus notre vie semble se compliquer, plus de problèmes semblent surgir à apparaître à tout moment, et comme nous vivons dans un monde qui s'étrique de plus en plus avec sa population qui ne cesse d'exploser et de notre style de vie « à flux tendus » dans la façon dont tout fonctionne et tout est construit , il semble qu'il y ait beaucoup moins de « jeu » et de souplesse dans le système pour absorber bosses et nids de poule qui, normalement, jalonnent la route de notre vie. Une crise en Grèce fait trembler Wall Street, une marée noire dans le golfe du Mexique replace la politique de l'énergie au centre de nos préoccupations et une éruption volcanique met les compagnies aériennes sur les genoux. Tout ceci semble signaler que, dans l'avenir, les débordements les plus infimes, même par les voisins les plus insignifiants seront susceptibles d'être ressentis par tous. Oui, le « bus terrestre » est surchargé et sans aucune place à revendre, tout geste malvenu d'un seul passager suffit à rendre tout le monde nerveux et à créer la panique. Certains disent que l'harmonisation mondiale des règles, des échanges et du comportement de chacun est le prochain grand changement auquel nous devons maintenant nous préparer. Est-ce que cela veut dire qu'il faut s'attendre à encore d'avantage d'homogénéisation dans notre précipitation vers un avenir de plus en plus surpeuplé et irrespirable?
dimanche, mai 16, 2010
La valeur de la persévérance
Ce qui me plait le plus dans la vie, c'est que je continue toujours à apprendre et il semble que plus je me penche sur une situation ou m'efforce de trouver une solution à un problème, la plupart du temps les choses se clarifient soudainement et je peux surmonter ces difficultés passagères. Dans le même temps, je continue ainsi d'apprendre quelque chose de nouveau. Pourtant, j'ai souvent été tenté d'abandonner face à des problèmes qui me semblaient trop difficiles à résoudre ou quand le temps requis pour y remédier n'était simplement pas disponible ou ne paraissait pas en valoir la peine. Il m'est aussi arrivé de renoncer à poursuivre une solution pour des simples raisons de paresse ou d'impatience. Je pense aussi que pour beaucoup d'entre-nous, la persistance est souvent un jeu mental qui nous pousse à aller plus loin, parce que le principe nous plait et aussi parce que nous détestons perdre ou sommes incapables de capituler devant des obstacles jamais résolus ou conquis auparavant.
La persévérance peut être apparentée à l'esprit de compétition, l'instinct de survie et le désir de toujours rechercher à améliorer nos circonstances et notre environnement. Il existe aussi un élément supplémentaire que nous pouvons pas ignorer; le plus de temps que nous passons sur quelque chose, le plus grand est l'investissement que nous accumulons, et plus notre démarche s'enrichit, plus celle-ci devient difficile à abandonner. Lorsque nous avons beaucoup donné en poursuivant un projet, nous nous l'approprions à tel point qu'il nous est très difficile de le lâcher. Cela me conduit naturellement à évoquer la dimension extrême de de la persévérance, l'entêtement pur et simple, un domaine où le rendement s'étiole et où tous les gains amassés en amont peuvent s'évaporer complètement; heureusement, nous sommes bien trop malins pour en arriver là …
La persévérance peut être apparentée à l'esprit de compétition, l'instinct de survie et le désir de toujours rechercher à améliorer nos circonstances et notre environnement. Il existe aussi un élément supplémentaire que nous pouvons pas ignorer; le plus de temps que nous passons sur quelque chose, le plus grand est l'investissement que nous accumulons, et plus notre démarche s'enrichit, plus celle-ci devient difficile à abandonner. Lorsque nous avons beaucoup donné en poursuivant un projet, nous nous l'approprions à tel point qu'il nous est très difficile de le lâcher. Cela me conduit naturellement à évoquer la dimension extrême de de la persévérance, l'entêtement pur et simple, un domaine où le rendement s'étiole et où tous les gains amassés en amont peuvent s'évaporer complètement; heureusement, nous sommes bien trop malins pour en arriver là …
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développement personnel,
psychologie
samedi, mai 15, 2010
Adopter une nation ...
Hier, j'évoquais l'idée d'adopter et d'aider Haïti, mais ce concept pourrait être étendu à une foule d'autres pays aux prises avec n'importe quelle catastrophe, un sous-développement permanent ou une pauvreté désespérée. On pourrait appeler cela de l'édification de nations, mais cela constituerai une bien meilleure façon de gérer notre planète en offrent une mutualité d'avantages pour le pays qui fourni l'assistance et celui qui reçoit l'aide. En expliquant mon idée, j'ai évidemment omit de nombreux éléments importants, comme l'éradication de la corruption, l'exploitation des citoyens pour des raisons culturelles, religieuses, d'âge, de sexe, d'orientation sexuelle ou d'origine sociale, mais la raison la plus importante et aussi la racine de la plupart de nos problèmes reste le besoin de mettre en place un planning familial efficace pour enfin répondre à tous nos problèmes environnementaux. Ça y est, maintenant que j'ai complété ma liste, j'aimerai lire vos réactions!
Libellés :
affaires étrangères,
idée,
societé
vendredi, mai 14, 2010
Une solution pour Haïti?
Je regardais hier soir une émission sur la situation en Haïti, où les progrès sont lents, la contradiction est généralisée, le gouvernement est manifestement absent et où la situation sur le terrain ne semble « contrôlée » que par les ONG, d'où le surnom donné à Haïti, de « République des ONG. » Bien que cette situation ne soit pas nouvelle, elle n'a cessé d'empirer après le Janvier dernier, jour du tremblement de terre. Certains suggèrent que l'aide fournie par les ONG perpétue une situation dans laquelle le rôle du gouvernement reste limité et les institutions s'affaiblissent. Plutôt que d'aller vers leur gouvernement pour y trouver les services publics de base, les Haïtiens se tournent vers les ONG et encore aujourd'hui, leur gouvernement reste terriblement invisible et inefficace.
Voilà comment je suis venu avec cette petite idée; pourquoi ne pas laisser un pays bien structuré et bien organisé prendre en charge la gestion (le gouvernement, si vous préférez) de ce pays aux abois? J'ai d'abord pensé au Canada, à l'Allemagne, au Japon, à la Scandinavie, et pas nécessairement dans cet ordre. Je ne donnerais pas cette tâche à l'Italie, l'Espagne ou la Grèce, pas plus que je la donnerai aux États-Unis ou au Royaume-Uni (les résultats en Irak et en Afghanistan sont là pour étayer ma position), mais il serait sans doute intéressant d'envisager un consortium de pays francophones, comme la Belgique, le Canada, la France et la Suisse qui pourrait prendre en main cette gestion.
Cet effort serait bien entendu placé sous le contrôle de l'ONU et le pays ou consortium responsable serait chargé de mettre en place des institutions fortes, une administration capable et efficace, d'éduquer les masses et d'instaurer l'état de droit. Dans le même temps, il aurait l'opportunité d'investir dans l'infrastructure du pays en reconstruisant tout ce qui est nécessaire, en mettant en place une activité industrielle durable, des écoles, des universités, des centres de recherche, des hôpitaux et un tourisme bien adapté. Après au moins trois décennies de prise en main (tout ce temps, parce que cela représente une bonne génération) la nation ou les nations « guides » seraient en mesure soit de maintenir leur présence ou progressivement se dégager en fonction du niveau de prospérité et de développement durable atteint par cette petite nation. J'aime cette idée, et vous?
Voilà comment je suis venu avec cette petite idée; pourquoi ne pas laisser un pays bien structuré et bien organisé prendre en charge la gestion (le gouvernement, si vous préférez) de ce pays aux abois? J'ai d'abord pensé au Canada, à l'Allemagne, au Japon, à la Scandinavie, et pas nécessairement dans cet ordre. Je ne donnerais pas cette tâche à l'Italie, l'Espagne ou la Grèce, pas plus que je la donnerai aux États-Unis ou au Royaume-Uni (les résultats en Irak et en Afghanistan sont là pour étayer ma position), mais il serait sans doute intéressant d'envisager un consortium de pays francophones, comme la Belgique, le Canada, la France et la Suisse qui pourrait prendre en main cette gestion.
Cet effort serait bien entendu placé sous le contrôle de l'ONU et le pays ou consortium responsable serait chargé de mettre en place des institutions fortes, une administration capable et efficace, d'éduquer les masses et d'instaurer l'état de droit. Dans le même temps, il aurait l'opportunité d'investir dans l'infrastructure du pays en reconstruisant tout ce qui est nécessaire, en mettant en place une activité industrielle durable, des écoles, des universités, des centres de recherche, des hôpitaux et un tourisme bien adapté. Après au moins trois décennies de prise en main (tout ce temps, parce que cela représente une bonne génération) la nation ou les nations « guides » seraient en mesure soit de maintenir leur présence ou progressivement se dégager en fonction du niveau de prospérité et de développement durable atteint par cette petite nation. J'aime cette idée, et vous?
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jeudi, mai 13, 2010
Que vaut mon travail?
Pour le monde extérieur, je prétends être à la retraite, mais ce n'est pas tout à fait vrai. Je travaille toujours, pas seulement autour de la maison, mais aussi à gérer mes biens, ce qui me nourrit avant de commencer à « toucher » la retraite, chose qui n'est prévu que dans quatre ans. La question qui se pose alors et de savoir combien valent mes efforts de gestion? La réponse est assez simple et se traduit par une autre question, à savoir combien devrais-je payer quelqu'un pour me remplacer et faire ce travail sporadique, assez complexe, diversifié et important? J'ai fait un petit calcul et le montant m'a tellement impressionné que ça m'a donné une nouvelle appréciation de ce que devrait être mon « amour propre ... »
mercredi, mai 12, 2010
Négocier au fil du rasoir?
Le simple fait de négocier implique souvent l'idée d'optimiser un échange entre deux partis et de se rapprocher le plus possible d'un partage parfaitement équitable. Cette approche, à mon avis est au mieux une utopie et au pire un processus difficile, long et dangereux. En voulant tellement s'approcher de la solution « optimale, » nous courrons souvent le risque de tout perdre et en particulier de frustrer et même d'exaspérer le parti opposé. Des deux côtés, les attentes en matière de répartition équitable sont souvent susceptibles d'être considérablement différentes et personne ne sera jamais vraiment content.
Il me semble que les bons négociateurs expérimentés qui rencontrent le plus grand succès sont souvent ceux qui sont capables de laisser quelque chose de plus à leur adversaire pour que celui-ci soit satisfait et en arrive à penser qu'il ou elle a en fait dominé le marché. À mon avis, il est préférable de faire une multitude de bonnes affaires que juste un ou deux coups exceptionnels, ou dans le pire des cas, de tout manquer ... Que pensez-vous de cette approche?
Il me semble que les bons négociateurs expérimentés qui rencontrent le plus grand succès sont souvent ceux qui sont capables de laisser quelque chose de plus à leur adversaire pour que celui-ci soit satisfait et en arrive à penser qu'il ou elle a en fait dominé le marché. À mon avis, il est préférable de faire une multitude de bonnes affaires que juste un ou deux coups exceptionnels, ou dans le pire des cas, de tout manquer ... Que pensez-vous de cette approche?
mardi, mai 11, 2010
Mon point de vue macro-économique
J'essaie toujours de simplifier les choses au maximum, car je trouve que cela m'aide beaucoup de voir les choses à partir de 10.000 mètres d'altitude, ou mieux encore, à partir de l'espace. Ce faisant, tout est bien mis en perspective et donc bien compréhensible. Pour aujourd'hui cette vue d'en haut porte sur l'économie mondiale et je me disait qu'après des siècles de colonialisme et de néocolonialisme au cours lesquels nous avons bien pillé les ressources naturelles de la planète, exploité le travail de ses habitants et endommagé son environnement, nous nous trouvons désormais à court d'options avec chacun de ces diverses sources de richesse. Après en avoir bien profité et fait la grande fête au cours de la deuxième partie du 20e siècle, les réjouissances sont maintenant arrivées à leur terme. Nous allons maintenant devoir nous habituer à nous serrer la ceinture. Alors quand j'entends les économistes ou des gens « intelligents » parler d'un espoir de reprise à la hauteur de ce que nous avions en 2007, je souris tristement et ne peux m'empêcher de penser: Bande de fous!
lundi, mai 10, 2010
Makaraba et protection de la tête
Si vous lisez ce blog régulièrement, vous savez que je ne suis pas (encore) vendu sur le port du casque quand je pratique le ski. J'en porte un pour le vélo, mais c'est tout. C'était jusqu'à ce que j'entende parler du makaraba, ce casque décoré de façon très créative, qui sera sur toutes les têtes lors des prochains championnats du monde de foot en Afrique du Sud. J'imagine aisément une version du produit pour le ski ou le vélo.
Avec ses multiples saillies, cavités et même ses « bois », le casque pourrait être utilisé pour accrocher appareil photo, téléphone portable, lanières de poudreuse, forfaits de ski, casse-croûte et beaucoup d'autres articles qui vont habituellement se cacher à l'intérieur de nos poches, et comme c'est toujours une situation de « loin des yeux, loin du cœur », nous ne savons jamais où se trouvent ces articles quand nous en avons besoin. Le bon coté des choses est que j'ai tout l'été pour travailler sur un design original et des couleurs flatteuses pour effectuer des test sur neige, dès que nos stations de ski ré-ouvriront en Novembre. Affaire à suivre ...
dimanche, mai 09, 2010
La force d'inspiration
Quand j'étais gamin, il m'était possible de puiser mon inspiration chez des tas d'individus bien en vue, sans préjugés et avec mes illusions toutes fraiches. Toute l'inspiration que j'ai ainsi absorbé pendant mes jeunes années allait constituer le carburant qui allait me construire et contribuer à faire de moi ce que je suis aujourd'hui. Je suis convaincu que l'inspiration est à l'homme ce qu'est la lumière à une plante et nous que pouvons tous toujours en utiliser davantage. Au fil des années, les illusions s'étiolent, le cynisme devient envahissant, et tout cette précieuse ressource qu'est l'inspiration se fait rare et au fur et à mesure que nous vieillissons, celle-ci finit par s'assécher et c'est vraiment dommage. Le mois dernier, alors que je skiais à Snowbird et que je prenais le téléphérique, j'y remarquais un vieux bonhomme, parfaitement fringué que j'ai tout de suite pu identifier comme étant Junior Bounous, le directeur de l'école de ski locale.
Cet homme est né en 1925, a grandit à Provo Canyon, et a été exposés aux sports d'hiver dès son plus jeune age. Il a enseigné le ski à Alta de 1948 à 1958, avant de passer à Sugar Bowl en Californie, puis est retourné dans l'Utah, dans la station qui s'appelle aujourd'hui Sundance avant de diriger l'école de Snowbird en 1970. Donc, ce jour-là, ce type age de 85 ans était en compagnie de ce qui semblait être un client et prêt à faire quelques virages. J'ai aussi entendu dire que Bounous a descendu le couloir « Pipeline » à Snowbird, quand il avait 80 ans, ce qui m'a quand même impressionné. Au vu de tout cela, j'ai décidé qu'en dépit de son mormonisme bien ancré, ce type des plus modeste deviendrait mon inspiration à ski pour au moins ces deux prochaines décennies, et j'en étais très content ...
Cet homme est né en 1925, a grandit à Provo Canyon, et a été exposés aux sports d'hiver dès son plus jeune age. Il a enseigné le ski à Alta de 1948 à 1958, avant de passer à Sugar Bowl en Californie, puis est retourné dans l'Utah, dans la station qui s'appelle aujourd'hui Sundance avant de diriger l'école de Snowbird en 1970. Donc, ce jour-là, ce type age de 85 ans était en compagnie de ce qui semblait être un client et prêt à faire quelques virages. J'ai aussi entendu dire que Bounous a descendu le couloir « Pipeline » à Snowbird, quand il avait 80 ans, ce qui m'a quand même impressionné. Au vu de tout cela, j'ai décidé qu'en dépit de son mormonisme bien ancré, ce type des plus modeste deviendrait mon inspiration à ski pour au moins ces deux prochaines décennies, et j'en étais très content ...
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samedi, mai 08, 2010
L'entraînement de terroristes
Il y a encore peu de temps et jusqu'au 11 Septembre 2001, l'entraînement de terroristes se traduisait par des frappes impitoyables, rapides et sans bavures. Après la chaussure piégée britannique, le bombardier de Noël né au Nigeria et celui qui vient d'abandonner son 4x4 en plein milieu de Time Square, il apparaîtrait que la formation de terroristes par le djihad, commence à laisser sérieusement à désirer car elle ne produit plus les résultats attendus et apparait aussi peu soignée que fiable par son amateurisme. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de me lamenter sur les échecs du djihadisme, mais voulais simplement constater que l'enseignement technique dans ce domaine, comme partout ailleurs du reste, commence à se détériorer.
Comme j'aime voir un aspect positif dans chaque situation, je me demande si après l'Afghanistan et le Pakistan et leurs programme d'éducation en chute libre, quel pays ou région pourrait bien prendre le relais pour former tous ces fanatiques? Je pensais qu'aux États-Unis, l'Idaho ou le Michigan avec leurs effrayantes milices aryennes constitueraient une option incontournable mais quelqu'un pourrait peut-être suggérer d'autre lieux d'entrainement en dehors de nos frontières qui offriraient des normes de contrôle de qualité encore plus strictes et efficaces. J'attends vos suggestions ...
Comme j'aime voir un aspect positif dans chaque situation, je me demande si après l'Afghanistan et le Pakistan et leurs programme d'éducation en chute libre, quel pays ou région pourrait bien prendre le relais pour former tous ces fanatiques? Je pensais qu'aux États-Unis, l'Idaho ou le Michigan avec leurs effrayantes milices aryennes constitueraient une option incontournable mais quelqu'un pourrait peut-être suggérer d'autre lieux d'entrainement en dehors de nos frontières qui offriraient des normes de contrôle de qualité encore plus strictes et efficaces. J'attends vos suggestions ...
vendredi, mai 07, 2010
La profession d'agent immobilier
Nos expériences récentes ont démontré, une fois de plus s'il le fallait vraiment, que les agents immobiliers américains sont en effet des individus bien à part. Ça nous le savions déjà, et c'est pourquoi je pose aujourd'hui la question: Est-il encore possible d'avoir du respect pour les agents immobiliers? Pas beaucoup semble t'il. Cette catégorie de gens - souvent comparée en Amérique à des prostituées – ne recule devant rien et fait « tout son possible » pour conclure une une vente et leur valeur ne semble être liée qu'aux commissions exorbitantes qu'ils perçoivent pour un travail bien mince. La blague qui circule à Park City est que du temps de la ruée vers l'argent et des mineurs qui sont à l'origine de notre petite ville, il y avait jusqu'à cinq cents dames de petite vertu qui travaillaient dans les maisons closes locales et qui aujourd'hui ont été remplacées par un millier d'agents immobiliers.
Est-ce que je sais de quoi je parle? Absolument, puisque je me suis essayé à la profession entre deux emplois et que j'ai très vite conclu que c'était - tout au moins pour moi - une impasse psychologique et un emploi cauchemardesque. Je me sentais mal dans ma peau, n'y trouvais aucun sens d'accomplissement et la seule récompense positive était l'argent que je gagnais. C'est vrai, juste des sous gagnés bien trop facilement, en fait quelque chose d'assez proche – je suppose - de ce qu'une péripatéticienne aurait pu ressentir au travail. Le sentiment de vide qui accompagne la vente immobilière est en fait assez insaisissable. À mon avis, il est un peu lié au fait qu'il n'existe aucune barrière d'entrée dans ce travail; tout le monde peut l'exercer, du clochard à l'avocat. Il y a également peu de fidélité de la part des clients et il existe des tas de conflits d'intérêt malsains entre acheteurs et vendeurs.
C'est aussi un domaine où la chance joue un rôle encore plus important que dans toute autre profession et l'argent gagné sent le faux et a peu de rapport avec des compétences réelles, des connaissances apprises sur le long terme et la satisfaction d'un travail honnête. Cette entreprise est un peu comme une coquille, pleine de vide et n'apporte guère d'enrichissement en dehors des gros sous. Pour ne rien arranger il y a tous ces collègues de travail stressés qui font tout pour apparaître creux et minables. C'est bien simple, si quelqu'un n'est pas rebuté par ce travail, il doit y avoir quelque chose qui cloche avec cet individu, mais qu'est ce que je suis en train de raconter? Ai-je fait un cauchemar de trop la nuit dernière? Ah c'est sans doute que je voulais vous avertir de ne pas essayer de faire ça à la maison!
Est-ce que je sais de quoi je parle? Absolument, puisque je me suis essayé à la profession entre deux emplois et que j'ai très vite conclu que c'était - tout au moins pour moi - une impasse psychologique et un emploi cauchemardesque. Je me sentais mal dans ma peau, n'y trouvais aucun sens d'accomplissement et la seule récompense positive était l'argent que je gagnais. C'est vrai, juste des sous gagnés bien trop facilement, en fait quelque chose d'assez proche – je suppose - de ce qu'une péripatéticienne aurait pu ressentir au travail. Le sentiment de vide qui accompagne la vente immobilière est en fait assez insaisissable. À mon avis, il est un peu lié au fait qu'il n'existe aucune barrière d'entrée dans ce travail; tout le monde peut l'exercer, du clochard à l'avocat. Il y a également peu de fidélité de la part des clients et il existe des tas de conflits d'intérêt malsains entre acheteurs et vendeurs.
C'est aussi un domaine où la chance joue un rôle encore plus important que dans toute autre profession et l'argent gagné sent le faux et a peu de rapport avec des compétences réelles, des connaissances apprises sur le long terme et la satisfaction d'un travail honnête. Cette entreprise est un peu comme une coquille, pleine de vide et n'apporte guère d'enrichissement en dehors des gros sous. Pour ne rien arranger il y a tous ces collègues de travail stressés qui font tout pour apparaître creux et minables. C'est bien simple, si quelqu'un n'est pas rebuté par ce travail, il doit y avoir quelque chose qui cloche avec cet individu, mais qu'est ce que je suis en train de raconter? Ai-je fait un cauchemar de trop la nuit dernière? Ah c'est sans doute que je voulais vous avertir de ne pas essayer de faire ça à la maison!
jeudi, mai 06, 2010
Rossignol se fourvoie t'il?
Avec le départ de Julia Mancuso (passage à Völkl) et Ted Ligety (changement pour Head,) Rossignol vient de perdre les deux athlètes les plus en vue qui lui restaient encore aux États-Unis, et de ce fait semble désormais tourner le dos à ce qui a construit la marque pendant des décennies. Que faut-il voir dans ces changements? Des contraintes budgétaires, une nouvelle orientation, une incompréhension de la culture de la marque, ou l'avance irrésistible d'Head qui s'approprie les meilleurs talents?
Mon point de vue sur la réforme de l'immigration
J'essaie d'y voir plus clair dans la manière dont l'immigration devrait être « réformée » aux États-Unis. Il est assez évident que tout d'abord, les lois mises en place devraient être enfin appliquées de façon draconienne et qu'un mécanisme de légalisation du statut des travailleurs sans papiers devraient être mis en place,
y compris au prix d'une ponction fiscale ou de frais importants à la clé. De plus, nous devrions pénaliser ce que j'appellerais « les grandes entreprises mafieuses », comme les industries de la volaille, du conditionnement des viandes ou de certains secteurs agricoles, parmi beaucoup d'autres qui tombent dans cette catégorie, pour l'embauche et l'exploitation de travailleurs immigrés sans papiers.
L'élément le plus important de ce nouveau projet de loi devrait être d'encourager ingénieurs et scientifiques à venir travailler aux États-Unis. Nos universités forment tant de gens brillants qu'il est criminel de les laisser retourner dans leur propre pays afin de nous faire concurrence et d'accélérer notre effondrement économique. Dans le même ordre d'idées, nous devrions encourager ceux qui travaillent dans le secteur de la santé, y compris les infirmières, les médecins, les médecins spécialistes et les chirurgiens à venir s'établir aux États-Unis. Ce serait là une merveilleuse façon de commencer à nous attaquer au coût astronomique des soins de santé, causé par une culture de monopole et représentant un autre facteur important contribuant à tous nos maux économiques.
y compris au prix d'une ponction fiscale ou de frais importants à la clé. De plus, nous devrions pénaliser ce que j'appellerais « les grandes entreprises mafieuses », comme les industries de la volaille, du conditionnement des viandes ou de certains secteurs agricoles, parmi beaucoup d'autres qui tombent dans cette catégorie, pour l'embauche et l'exploitation de travailleurs immigrés sans papiers.
L'élément le plus important de ce nouveau projet de loi devrait être d'encourager ingénieurs et scientifiques à venir travailler aux États-Unis. Nos universités forment tant de gens brillants qu'il est criminel de les laisser retourner dans leur propre pays afin de nous faire concurrence et d'accélérer notre effondrement économique. Dans le même ordre d'idées, nous devrions encourager ceux qui travaillent dans le secteur de la santé, y compris les infirmières, les médecins, les médecins spécialistes et les chirurgiens à venir s'établir aux États-Unis. Ce serait là une merveilleuse façon de commencer à nous attaquer au coût astronomique des soins de santé, causé par une culture de monopole et représentant un autre facteur important contribuant à tous nos maux économiques.
mercredi, mai 05, 2010
Combien de bons amis?
Voilà une question bien difficile parce qu'une réponse honnête ne manque jamais d'être une révélation. J'ai un peu moins de 1.000 noms sur mon carnet d'adresses. Certains sont des amis, des membres de ma famille, des relations de travail actuelles et anciennes ou des relations construites au fil des années. Maintenant, combien de vrais amis puis-je extraire de cette multitude? Je dirais que je pourrais les compter sur les doigts de mes deux mains? Pas si vite, une seule main suffira probablement à les compter. Je n'ai même pas inclus dans le grand total les plus de 200 « amis » Facebook amassés au cours des 18 derniers mois, mais avouons-le, ceux-ci ne sont-ils pas que des amis « virtuels? » Je n'ai pas commencé à compter mes vrais amis et je ne suis pas particulièrement pressé de le faire, mais je pense qu'au mieux, arriverai à en retenir entre 3 et 5, tout au plus. Impressionnant? Non, plutôt matière à réflexion dont il est bon de se souvenir ...
mardi, mai 04, 2010
L'offre d'emploi
J'ai en général bien du mal à me rappeler de mes propres rêves. La nuit dernière devait être une exception; je me trouvais de retour sur le marché du travail et Philippe Blime, mon ancien patron du temps où je travaillais pour les fixations de ski Look, refaisait surface et m'offrait un poste; pour quoi exactement, je ne pourrais pas le dire. Restant la personne vénale que j'ai toujours été, je me souviens lui demander quel était le salaire assortit à ce poste. Il a répondu « 112 000 dollars par an. » J'ai alors demandé: « Quel est le bonus? » Il m'a dit: « Il n'y en a pas pour ce travail. » J'étais vraiment très déçu, moi qui suis toujours en quête d'une « carotte. » Philippe a probablement lu mon expression faciale et a ajouté, « mais je vais te faire avoir une carte American Express de société, comme ça tu pourras emmener ta femme dîner de temps en temps ... » Un silence suivit. J'avais besoin du job, mais je n'était pas sûr de vouloir celui-ci en particulier. J'ai dit à Philippe: "S'il te plaît, donne-moi au moins 24 heures pour y réfléchir ..."
Le dilemme de la retraite
Même si une bonne partie de mes amis et anciens collègues d'entreprise sont déjà à la retraite, environ la moitié d'entre eux, sinon la majorité, sont encore en activité. Quand je demande à tous ceux qui continuent de bosser « quand allez-vous vous arrêter et vous mettre à profiter de la vie? » ceux-ci répondent qu'ils ne savent pas, qu'ils adorent tellement leur profession que travailler et bien plus amusant que de ne rien faire et qu'en bout de compte, ils ne se voient comment ils pourraient bien cesser leur activité.
Je suis certain que si nous voulons être brutalement honnêtes, ceux d'entre nous qui sont encore attachés à une profession envient secrètement le groupe qui est déjà à la retraite, et vice-versa. En fait, très peu d'entre nous prennent leur retraite de manière délibérée; pour beaucoup, une carrière se termine brusquement lorsqu'une entreprise change de main, un poste est éliminé, ou il y a mise à pied pour raisons économiques, des licenciements massifs, ou encore parce-que nous coûtons trop cher ou ne produisons plus assez bien. Retrouver un travail à 50 ans est difficile et, sauf pour des emplois subalternes, presque impossible, lorsque nous devenons sexagénaires.
Quelle est donc le moment idéal pour quitter cette course folle et ralentir? Est-ce que cela existe? Je serais tenté de dire que les circonstances énumérées ci-dessus sont des alibis merveilleux pour nous laisser franchir cette grande étape de la vie qu'est la retraite, mais avec cependant une réserve; nous devrions faire toutes ces choses que nous n'avons jamais eu le temps d'accomplir alors que nous étions trop occupés à gagner notre vie. Ma femme et moi restons toujours très occupés et notre monde quotidien est entièrement absorbé par nos hobbies, le sports et tout ce que nous faisons.
Il est très important d'avoir des tas d'intérêts dans d'autres domaines en dehors du boulot et de l'appât du gain. Notre vie reste très simple, mais nous faisons beaucoup de sport, mangeons très bien, lisons beaucoup et apprécions pleinement tout ce que nous faisons. Cela peut sembler une banalité, mais à la fin de chaque journée, nous ne manquons jamais de nous demander: « Comment avons nous bien fait pour prendre soin de toutes nos tâches quotidiennes du temps où il nous fallait travailler pour vivre? »
Je suis certain que si nous voulons être brutalement honnêtes, ceux d'entre nous qui sont encore attachés à une profession envient secrètement le groupe qui est déjà à la retraite, et vice-versa. En fait, très peu d'entre nous prennent leur retraite de manière délibérée; pour beaucoup, une carrière se termine brusquement lorsqu'une entreprise change de main, un poste est éliminé, ou il y a mise à pied pour raisons économiques, des licenciements massifs, ou encore parce-que nous coûtons trop cher ou ne produisons plus assez bien. Retrouver un travail à 50 ans est difficile et, sauf pour des emplois subalternes, presque impossible, lorsque nous devenons sexagénaires.
Quelle est donc le moment idéal pour quitter cette course folle et ralentir? Est-ce que cela existe? Je serais tenté de dire que les circonstances énumérées ci-dessus sont des alibis merveilleux pour nous laisser franchir cette grande étape de la vie qu'est la retraite, mais avec cependant une réserve; nous devrions faire toutes ces choses que nous n'avons jamais eu le temps d'accomplir alors que nous étions trop occupés à gagner notre vie. Ma femme et moi restons toujours très occupés et notre monde quotidien est entièrement absorbé par nos hobbies, le sports et tout ce que nous faisons.
Il est très important d'avoir des tas d'intérêts dans d'autres domaines en dehors du boulot et de l'appât du gain. Notre vie reste très simple, mais nous faisons beaucoup de sport, mangeons très bien, lisons beaucoup et apprécions pleinement tout ce que nous faisons. Cela peut sembler une banalité, mais à la fin de chaque journée, nous ne manquons jamais de nous demander: « Comment avons nous bien fait pour prendre soin de toutes nos tâches quotidiennes du temps où il nous fallait travailler pour vivre? »
lundi, mai 03, 2010
Voyage et destination
Ce dimanche matin était chargé de promesses, la neige tombait comme en plein hiver et avec mon ami Dirk Beal, nous nous mettions en route en direction à Snowbird pour ce qui semblait être une journée de ski incroyable. Les routes étaient enneigées, il nous a fallu attendre que les avalanches aient été déclanchées dans Little Cottonwood Canyon, et juste avant 10 heures nous posions enfin nos skis dans ce qui semblait être 30 à 45 centimètres de neige fraîche.
Peruvian Express était ré-ouvert comme le téléphérique était temporairement hors-service, nous traversions le tunnel à pied pour skier sur le coté de Mineral Basin et parvenions ainsi à nous frayer un chemin parmi la foule ressurgie en grand nombre pour l'occasion. Nous skiions alors jusqu'à ce que nos corps soient vidés de toute leur énergie dans une neige crémeuse, profonde et surtout très dense. La vérité est que nous avons pris le temps de prendre un repas tranquille et arrosé qui a tué le peu de jus qui restait dans nos jambes. La seule ombre au tableau fut que lorsque j'ai essayé de filmer nos exploits sur les planches, je n'avais plus de piles dans ma caméra et j'ai donc du me contenter des images de notre voyage jusqu'à Snowbird pour cette journée épique, mais je n'ai rien put capturé de ce qui s'est passé à destination, et cela était évidemment bien au-delà des mots ... et des images!
Peruvian Express était ré-ouvert comme le téléphérique était temporairement hors-service, nous traversions le tunnel à pied pour skier sur le coté de Mineral Basin et parvenions ainsi à nous frayer un chemin parmi la foule ressurgie en grand nombre pour l'occasion. Nous skiions alors jusqu'à ce que nos corps soient vidés de toute leur énergie dans une neige crémeuse, profonde et surtout très dense. La vérité est que nous avons pris le temps de prendre un repas tranquille et arrosé qui a tué le peu de jus qui restait dans nos jambes. La seule ombre au tableau fut que lorsque j'ai essayé de filmer nos exploits sur les planches, je n'avais plus de piles dans ma caméra et j'ai donc du me contenter des images de notre voyage jusqu'à Snowbird pour cette journée épique, mais je n'ai rien put capturé de ce qui s'est passé à destination, et cela était évidemment bien au-delà des mots ... et des images!
dimanche, mai 02, 2010
Prendre le temps comme il vient ...
Ce matin, je me suis levé dans un autre paysage d'hiver « magique, » avec les arbres parés de dentelle blanche délicate et grelottant dans une température bien en dessous de zéro. C'est en fait la façon dont le printemps a - la plupart du temps – de se manifester dans notre région des Montagnes Rocheuses. J'adore simplifier les choses et dire à tous ceux qui me demandent comment fonctionnent notre climat: « Nous devons juste deux saisons dans l'année, l'une sèche de mi-mai à la mi-novembre et l'autre humide (ou plutôt enneigée) le reste de l'année. » Rien n'est plus vrai que cela surtout après avoir observe notre nature depuis plus d'un quart de siècle à Park City. Alors que la saison d'automne est magnifique quand les feuilles changent de couleurs et repeignent nos paysages de montagne en septembre, le printemps n'existe pas et est victime de ce système de saison à « deux vitesses. » Les premières belles journées de mars ou même d'avril ne sont la que pour nous taquiner et même les gens du pays s'y font prendre. Vous les verrez en short et en vélo, mais leur tentatives audacieuses sont toujours de bien courte durée. Donc pour le moment, alors que la plupart des gens de Park City s'émerveillent devant cette autre scène hivernale éphémère, quelques fous que je connais très bien vont partir pour profiter de toute la poudreuse qui vient de s'accumuler dans une station de ski toute proche ...
samedi, mai 01, 2010
Cher morceau de bois
Cette semaine, j'avais besoin d'un petit morceau de bois décoratif, d'une forme carrée d'environ treize centimètres sur treize, épais de cinq centimètres, avec la partie supérieure dotée de quatre facettes, pour remplacer un élément manquant sur un bâtiment. J'ai cherché dans les pages jaunes (oui, ça m'arrive parfois) pour trouver un menuisier qui pourraient bien me fabriquer cette pièce. J'en ai trouvé quelques uns, leur ai envoyé un croquis de ce dont j'avais besoin en demandant un devis basé sure 1, 2 ou 6 pièces. Je m'attendais à devoir payer un prix raisonnable, mais après avoir reçu deux offres, je me suis vite rendu compte que la plus abordable se montait à 50 Euros et la plus chère dépassait le seuil de 200 Euros! Bien sûr, le menuisier me donnait une douzaine de pièces pour cette dernière proposition, dont je n'avais vraiment pas besoin.J'aurais pu alors rediriger mes efforts de recherche vers le Mexique et l'Indonésie et demander qu'on m'envoie la pièce en question par courrier postal aux États-Unis, mais « l'empreinte carbone » qu'une telle manœuvre m'a effrayé, si bien que j'ai prit ma voiture, suis allé au magasin de bricolage du coin, y est déniché un morceau de bois qui ne m'a couté que 1,62 Euros à partir duquel j'ai bien l'intention de façonner la pièce en question. Voilà comment on finit toujours par « soutenir » l'économie locale!
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