vendredi, janvier 22, 2010

Mauvais moniteurs de ski?

Je n'ai jamais été impressionné par la façon dont les moniteurs enseignent le ski en Amérique. Ils ne semblent pas tellement se soucier beaucoup de leurs élèves et il semble qu'ils s'assurent de toujours passer avant eux. Il faut reconnaître que contrairement à la plupart de leurs homologues européens, ils ne sont pas bien payés et n'ont pas tellement de contrôle sur leur destinée. Le problème est que le client est celui qui souffre de tout cela. Je ne parle même pas du style d'enseignement tres dogmatique que promulgue le PSIA qui est leur organisation professionnelle aux États-Unis. Je pourrais vous citer quelques exemples fâcheux, mais je préfèrerais me limiter à des observations faites quand il m'arrive de skier dans nos trois stations locales: Le moniteur de ski prend le télésiège à la tête de son cours, et pas à la fin comme il se doit, celui-ci skie avec cent mètres d'avance sur son client, ou encore tel autre est à peine capable de skier aussi bien que son client qui est loin d'être une « lumière. »

Beaucoup de ces moniteurs viennent d'Australie ou de Nouvelle-Zélande et semblent faibles à la fois techniquement et pédagogiquement. En revanche, les instructeurs, je connais en France passent par une formation rigoureuse et, en tant que travailleurs indépendants, arrivent à bien gagner leur vie. Il n'est pas hors du commun pour eux de gagner 28.000 euros en l'espace d'une saison. Plaire au client et tout faire le fidéliser devient un enjeu des plus importants! Aux États-Unis, dans les meilleures stations, ce revenu est de 15.000 euros au mieux. Bien sûr, la station qui emploie les moniteurs empoche au moins 45.000 euro auprès du consommateur et ne reverse qu'un fraction de ce montant au moniteur. Cela me rappelle les grands programmes gouvernementaux: Inefficaces, trop coûteux et incapable de plaire a celui ou celle à qui il est destiné!

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