dimanche, février 24, 2008
Visualiser l'idéal à ski
N'avons-nous pas tous soif d'exemples! Comme celui que les enfants reçoivent de leurs parent ou bien l’inspiration que peut occasionner la rencontre d’un ami, d'un acteur ou encore d'un athlète de haut niveau que nous voulons imiter. En ski, le modèle visuel d'un excellent skieur est un exemple qui peut être la source d’énormes progrès et d'immense plaisir. Jean-Claude Killy l’a du reste dit très clairement et de manière très éloquente: «Le meilleur moyen et la façon la plus rapide d’apprendre un sport, est à la fois d’observer et d'imiter un champion." C’est donc assez simple, si nous voulons progresser dans notre manière de skier il nous faut trouver quelqu'un dont le style à ski est capable de nous inspirer et représente l'image parfaite que nous nous efforçons d’adopter. Ceci reste une gageure bien difficile car il est dur de savoir ce qu’est l'idéal en matière de style sachant que celui-ci est à la merci des modes et de l’évolution technique. Peut-être pouvons nous commencer à chercher cette image chez un moniteur de ski, un fort skieur que nous connaissons et admirons ou un champion, mais de nos jours les coureurs ne sont-ils pas devenus banalisés ? Un autre moyen et de mettre en marche notre caméra interne et tenter de recréer le souvenir visuel de skieurs qui nous ont fortement impressionné. Si plusieurs exemples viennent à l’esprit, choisissons les skieurs les plus démonstratifs car cela permettra d'amplifier tous les gestes que nous voulons faire nôtres. Armés de ce guide visuel, nous pouvons désormais fixer l’image mentale de ce superbe skieur, le laisser nous précéder sur la piste et copier le mieux possible chacun de ces mouvements. Cela peut ressembler à un « cliché, » mais c'est précisément ce que je fais quand je veux m’appliquer en skiant ; je visualise et imite Léon Empereur de Val d'Isère, un ancien collègue (nous avons tous deux enseigné le ski en Australie,) et tout fonctionne à merveille. D’après l’image que j’en ai gardé, Léon était un fin skieur qui caressait la neige et que rien ne pouvait perturber. Certes, l’aide obtenue par cet exercice de visualisation s'estompe assez vite et arrivé à mi-parcours de la descente il n’en reste peut-être plus rien, mais il nous suffit alors simplement de "rafraîchir" l’image dès la piste suivante. Sur les skis, comme partout, la visualisation est un outil puissant, gardons donc bien les yeux de notre imagination grands ouverts!
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