À l’occasion de la prochaine élection présidentielle, le parti démocrate a enfin la chance de pouvoir choisir entre deux candidats de qualité exceptionnelle. Bien que leurs programmes respectifs soient très proches et que tous deux soient extrêmement brillants, la victoire de l'un sur l'autre dépendra peut-être en fin de compte de la différence existant entre les notions de "changement" et "d’expérience".
Pour moi, l'expérience est importante, mais elle s'accompagne aussi d’inconvénients, comme par exemple le danger de croire un peu trop en ses propres vérités au point qu'il devienne facile de se « raidir » et, ce faisant, d’être totalement incapable de changer ou de s'adapter. Disons que c’est une notion à la fois vieille et un peu sclérosée. L'expérience peut également suggérer que les éléments qui ont fait le succès de quelqu'un jusqu'à un certain point, n'auront peut-être plus la même validité demain alors que les tout continuera d’évoluer et que les objectifs présents vont eux-aussi dériver dans d’autres directions.
Par contre, je pense que le changement est remplit de fraîcheur. Il incorpore de nouveaux paysages, de nouvelles idées; bien sûr, certaines seront bonnes, d’autres moins ; mais il me semble que le changement offre au moins des options. Avec celles-ci, je n’ai pas le sentiment de me sentir bloqué. Je crois aussi que le changement constitue un terrain fertile pour la créativité. De plus, le changement est un catalyste capable de mettre une forte dose d’énergie en œuvre. En revanche, l'expérience est généralement statique et s’accompagne trop souvent d’un certain cynisme, du genre « on a déjà essayé et croyez-moi ça ne marchera pas ». Enfin, quand je regarde le monde dans le quel je vis, tout est en train de changer et ce mouvement ne fait que s’accélérer ; qu’il s’agisse de la culture, de la technologie, des communications, des connaissances et de la société. J'ai aussi accumulé suffisamment d'expérience pour avoir vu beaucoup de soit-disant "personnes expérimentées" présider à de véritable catastrophes. Je ne parle pas seulement de politiciens comme Messieurs Cheney ou Rumsfeld, mais aussi d’hommes d'affaires qui, sous le couvert de l'expérience, ont fais souvent fait des choix tout à fait stupides et ont coulés avec ceux-ci.
C’est pour tout cela que je suis désormais en faveur du changement.
jeudi, février 28, 2008
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