Cette fin de semaine, la station de ski de Deer Valley va organiser la première coupe du monde de skicross en Utah ; cette nouvelle discipline fera désormais partie de la coupe du monde de freestyle organisée chaque année par cette station parmi les trois que compte Park City. Depuis des années, j’ai toujours pensé que le ski de compétition manquait de piment et qu’en particulier les épreuves de ski alpin étaient devenues trop ennuyeuses pour attirer des foules de spectateurs américains. Me voici donc satisfait car le skicross est précisément ce que « Docteur Fun » a prescrit...
Un mélange entre les anciennes courses parallèles du ski « pro, » les activités de « parc à terrain » et le motocross, le skicross, également appelé skier X ou skier cross, puise ses racines aux États-Unis à la fin des années 1990 au moment où ont été créé les premiers X-Games d’hiver. Le principe est simple ; il consiste en une course sur un parcours d'environ 600 mètres et de 33% d'inclinaison, composé de divers éléments naturels ou artificiels comme des bosses, des courbes relevées ou des sauts. Une fois les qualifications terminées, les 16 skieuses et les 32 skieurs (selon qu’il s’agisse de l’épreuve féminine ou masculine) ayant réalisé les meilleurs temps aux épreuves individuelles prennent part à la compétition finale en suivant un tableau à élimination directe. Quatre par quatre, les skieurs s’affrontent et dévalent la piste le plus rapidement possible. Seuls les deux premiers de chaque descente sont qualifiés pour l’étape suivante. A la fin, grande et petite finales déterminent respectivement les première, seconde, quatrième, cinquième et huitième places. Les concurrents n’ont le droit ni de se tirer ni de se pousser pendant les manches en groupe où tout contact intentionnel avec un autre skieur est pénalisé par disqualification ou exclusion de la manche suivante. Le tout peut sembler très désordonné, mais cela est très captivant et tout à fait nouveau, il n’y a donc pas de quoi se plaindre !
vendredi, février 01, 2008
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