samedi, février 23, 2008
Micro-climat printanier
Là où se situe notre maison, l'hiver rigoureux ne dure vraiment que de novembre à février, alors que mars et avril sont souvent les mois de l'année les plus chargés en précipitations et que les chutes neige peut s'attarder jusqu’en mai. A partir du mois de mars, les chutes de neige les plus importantes sont concentrées sur les plus hautes altitudes, et à l’endroit où nous vivons - à 2050 mètres - la neige qui tombe ne s’accumule plus en forte quantité et dure aussi moins longtemps. C'est une bonne nouvelle en ce qui concerne le travail de déneigement. Les routes et les entrées ne sont plus verglacées car elle absorbent déjà beaucoup de cette chaleur printanière et la neige fraîche a beaucoup plus de mal à s’accrocher. Ce qui est frappant à partir de mars et d’avril, c’est que la plupart des masses nuageuses s’accrochent aux grands massifs qui nous entourent, et même si nous ne sommes qu’entre 3 et 5 kilomètres de Jupiter Peak, le point culminant de Park City a 3050 mètres d’altitude, ce sommet et les arêtes avoisinantes sont toujours prises dans les nuages alors qu’autour de notre maison tout reste bien dégagé. À titre d’exemple, il a neigé hier toute la journée au bas de Park City sans qu’il y ait eu d’accumulation notable ; par contre en altitude, 30 cm de neige fraîche faisaient le bonheur des skieurs.En observant bien, il est assez facile de voir que dès le début du printemps, les nuages ne restent guère que dans les zones boisées de sapins. Les conifères ne poussent pas de façon naturelle là où se trouve notre maison ; c’est endroit fait déjà partie du désert de haute altitude où la végétation dominante est une espèce de garrigue, ce qui en dit long sur le peu de précipitations que nous recevons le reste de l’année ...
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