mardi, février 05, 2008
À ski, la vitesse est essentielle
Je me souviens que lorsque j'enseignais le ski, toutes mes démonstrations s’effectuaient dans un ralentit cinématographique parfait. Je veux simplement dire que je montrais à très petite vitesse la mécanique du virage en décomposant lentement ses différentes phases. Pour y parvenir, je devais tricher, voler un peu ça et là, et effectuer des tours de passe-passe pour que le virage puisse magiquement se manifester alors qu'il n'y avait pas l'élan nécéssaire pour qu'il s’effectue naturellement. Je montrais en fait à mes élèves un mouvement impossible à reproduire. Cela se passait il y a 35 ans ; les choses ont-elles vraiment changé depuis? Je ne le crois pas, du moins lorsque j'observe les instructeurs américains qui continuent d’« escroquer » leurs clients exactement de la même manière. Toutes ces observations et ces souvenirs m'amènent à énoncer le corollaire selon lequel la vitesse est la meilleure amie du skieur. Si je skie vite aujourd'hui, ce n'est pas parce que je suis pressé ; d’accord, tous mes virages sont désormais comptés, mais si je suis devenu un adepte de la vitesse c’est tout simplement parce que j'ai besoin de tout l'élan que je peux trouver pour compenser ma force musculaire en déclin et ainsi paraitre encore à l’aise sur les pistes. Certes, les skis courts d'aujourd'hui ont largement aidés le déclanchement des virage à faible vitesse, comparés à leurs "ancêtres" longs de 204 cm, mais il n’en reste pas moins vrai que tout est plus facile quand on va plus vite et en particulier lorsqu’on se trouve en neige très profonde, vitesse et déclivité rendent alors l’évolution du skieur plus facile et plus plaisante. Comme je le dis à qui veut l'entendre, à ski, « la vitesse est toujours une solide alliée et une fidèle amie. » Lachez les freins!
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