En France, dans les années 1950, la Citroën 2cv venait d’être introduite sur un marché affamé d’automobiles.
Tout comme aujourd'hui, la demande dépassait l'offre et le petit véhicule rustique et basique exerçait une attraction magnétique en raison de son extrême simplicité combinée à ses faibles coûts d'exploitation.
Cette auto n'était pas particulièrement bon marché et il fallait être patient entre le moment où la commande était passée et le moment où la 2cv était livrée.
En 1951, l'attente pouvait atteindre quatre ans ! Elle se réduira quand même à 3 ans vers 1954 avant que cela finisse par s’arranger.
Tout au long de la carrière de cette petite Citroën, le public est resté polarisé entre ses fans passionnés et ses détracteurs les plus véhéments.
Aujourd'hui, Tesla connaît le même destin avec ses voitures minimalistes, plutôt iconoclastes que le constructeur ne parvient pas à produire assez vite pour satisfaire une demande croissante, exacerbée par la flambée des prix des carburants !
À l'heure actuelle, il faut plus de six mois pour avoir une Tesla, du moment de la commande jusqu’à sa livraison. Tesla est également adorée par ses propriétaires et utilisateurs enthousiastes, tandis que les grandes compagnies pétrolières sont folles de rage, que toute la branche automobile meurt de jalousie et que les deux dénigrent autant que possible le nouveau-venu.
Une fois de plus, l'histoire semble se répéter.
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