J'adore les biographies et particulièrement celles de personnes très motivées (mais pas forcément qui réussissent).
Dans de nombreux cas, ce que je retiens de ma lecture, c'est que l'insatisfaction est un moteur puissant pour amener les gens à accomplir d’avantage et à réaliser bien plus que ceux qui se contentent de leur position dans la vie.
Je peux dire que l'insatisfaction a joué ce rôle de moteur au départ. Enfant, j'ai été élevé dans la pauvreté, je n'aimais pas ça et je ne voulais pas que cela continue pour le reste de ma vie.
Ce sentiment désagréable m'a forcé à chercher des moyens pour y échapper et trouver des avenues qui m'offriraient plus d'opportunités et me délivreraient de l'injustice que ma situation me faisait ressentir, celle-ci étant principalement liée à une position sociale inférieure.
Je ne sais pas avec certitude, mais je ne peux pas dire que mon frère et ma sœur avaient la même aversion pour leurs conditions personnelles ou étaient plus disposés à accepter leur réalité que je ne l’étais.
Ce que je peux dire, c'est que dès le départ, mon principal moteur a été d'échapper à ma condition et d'améliorer mon statut matériel, car je refusais l'alternative. Il ne s'agissait pas de gravir l'échelle sociale, mais simplement d'améliorer ma condition économique.
Au fil du temps, des marqueurs en dehors de la pauvreté sont apparus et ont impliqué d'autres valeurs qui sont devenues désirables par rapport à mes façons de faire ou de penser, qu'elles soient culturelles ou comportementales.
Finalement, lorsque la satisfaction a remplacé la frustration, ma réussite a trouvé d'autres sources liées à des désirs d'équité, d'équilibre, d'efficacité ou encore de compétitivité.L'insatisfaction a été le déclencheur initial, mais avec le temps, elle a perdu de son importance avant de s’effacer presque complètement…
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