Selon le New York Times, Mikaela Shiffrin aurait « seulement » amené 35 paires de skis de course avec elle pour les J.O. de PyeongChang au lieu des 70 paires qu'elle trimbale normalement lors des autres courses.
Sa mère « papillon », son technicien Kim Erlandsson, et son entraîneur Mike Day décident donc quelles planches choisir, mais franchement, quel impossible tâche !
Entre ce genre de choix schizophrénique et les pressions de toutes sortes, y compris celle des médias qui n’arrêtent pas, c'est un miracle que Shiffrin ait pu gagner tant de courses consécutives jusqu'à récemment.
De toute évidence, quelque chose cloche avec ce genre d’excès. Nous semblons faire face à une véritable « course aux armement » de la part des des fournisseurs de matériel alors qu'il n'y a pas un rond disponible pour aider les futurs talents américains que ne peuvent pas même être pris en charge par leur fédération.
Fin janvier, la légende du ski suédois, Ingemar Stenmark, qui se trouvait au salon des sports d'hiver à Munich, déclarait que, de son temps, il n’était pas si gâté : « Elan ne me donnais que quatre paires de skis pour tout l'hiver ; deux pour le slalom, et deux pour le géant ... »
Tout comme Ingemar, je n'ai que quatre paires de skis; ils ne sont pas terribles, mais ils m' emmènent là où je vais ; deux paires sont des skis à « caillasse » et les deux autres des skis en assez bon état. J'ai de la chance, je suis content et quoi qu'il arrive, je ne blâme jamais mon matériel.
jeudi, février 22, 2018
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire