lundi, février 26, 2018

Contrôle du skis et des armes à feu

Selon les années, il y a jusqu'à 30 000 personnes tuées et 70 000 blessées par arme à feu aux États-Unis. À son tour, le lobby des armes à feu affirme que ce sont les gens, pas les armes, qui tuent ou mutilent mes compatriotes.

Maintenant, comparez cela avec le ski et le snowboard, où le nombre annuel de tués n'est que d'environ 50 personnes chaque année. D'accord, il y a beaucoup plus de blessures liées au ski que ces regrettables décès.

Par exemple, les blessures du genou, impliquant souvent une rupture ligamentaire, représentent environ 20% de tous les accidents survenus sur les pentes, ce qui représente plus de 25 000 ruptures de ligaments par hiver rien qu'aux États-Unis. Cela reste un nombre assez faible par rapport à une totalité de journées de ski comprises entre 50 et 60 millions chaque saison.

Le danger du ski est du reste souvent identifiée comme étant le principal obstacle à sa croissance. Étant donné que le ski est une activité ludique, tout le monde accepte le risque liée à celle-ci. Personne n'a donc aucune raison de vouloir « punir » un sport où les blessures sont dans la majorité de cas auto-infligées ; la société accepte donc volontiers cette probabilité.

Cela dit, si celle-ci voulait éliminer tout risque lié aux sports d'hiver, il faudrait alors confisquer tous les skis et autres planches à neige, et les recycler par exemple dans un « mur » coloré le long de la frontière que nous partageons avec le Mexique, ce qui plairait sans doute à Trump.

Retournez maintenant cette discussion et appliquez la même logique au sujet des armes à feu. Si nous n'aimons pas les dizaines de milliers de décès et tous les risques que posent les armes à feu, et que de surcroît nous ne trouvions rien d'amusant à avoir une arme à feu chez soi, dans son sac à main ou la boite à gants, il faudrait confisquer toutes ces armes qui ne servent pas à la chasse et les faire fondre.

Au diable le Second Amendement de notre Constitution et la brillante idée d'armer notre corps enseignant dans la salle de classe !

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