mardi, février 20, 2018

Le coût élevé du risque extrême

En janvier dernier, une française et un polonais se retrouvaient coincés sur le Nanga Parbat, un sommet du Cachemire située à 8 166 mètres d'altitude, avant d’être finalement sauvée par un hélicoptère pakistanais, son compagnon Tomasz Mackiewicz n'ayant pas survécu.
À son retour en Europe, Elizabeth Revol récemment interviewée par Antenne 2 dans son émission de presse « Envoyé Spécial », avait déploré la piètre réponse pakistanaise à ses appels de secours. 
Pour régler le problème, l'anglo-russe Masha Gordon, avait organisé le financement participatif en ligne de l'opération de sauvetage qui avait recueilli 157 000 euros.

Ce qui m'étonne, c'est que des pays industrialisés comme la France et la Pologne aient le culot de compter sur les pays en voie de développement, comme le Pakistan, pour payer les conséquences presque inévitables de leurs prises de risque capricieuses.

Bien que Revol ne me donne pas du tout l'impression d'avoir inventé la poudre, Catherine Destivelle, une autre célébrité française du milieu de la montagne, interviewée dans l'émission, semblait être d'accord avec Elizabeth Revol en suggérant que le Pakistan aurait pu faire mieux.

Mon opinion est toute simple: quiconque a envie de prendre des risques extrêmes, devrait avant tout être obligé de souscrire une assurance pour couvrir les frais de sauvetage, plus toutes autres dépenses associées à l’expédition, et le pays hôte ne devrait pas accorder de permis sans couverture adéquate.

Cela devrait être le comportement minimum que touts les pays du tiers-monde devraient exiger de la part des petits nantis qui décident d'aller s'amuser chez eux.

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