dimanche, février 04, 2018

La chambre à gaz de Volkswagen

Après avoir triché avec les réglementations gouvernementales et trompé ses propres consommateurs, nous venons d'apprendre que Volkswagen a payé un organisme de recherche pour faire respirer des gaz d'échappement à des singes afin de prouver que ses émissions de diesel étaient sans danger.

Ce week-end, nous avons regardé le documentaire de Netflix (dans nouvelle série Dirty Money) qui mettait en lumière la fraude généralisée du fabricant allemand et retraçait tout le scandale depuis son début jusqu'aux essais sur êtres vivants.

Ce documentaire est très bien fait, surtout par rapport à la médiocre émission, début février, de « C dans l'air » avec son panel et son animatrice mal préparés et incompétents.

Ces derniers tests, menés en 2014, avaient dans un premier temps comme but d'exposer un être humain en train de pédaler sur un vélo d'appartement, à des fumées d’échappement de diesel . D'après le documentaire, les chercheurs comptaient bien examiner les effets que pouvaient avoir l'exposition à ces gaz sur la santé.

Quand les test humains ont été jugés un peu trop difficiles à avaler, les humains ont été remplacés par 10 singes, placés dans des chambres hermétiquement fermées pour y respirer des gaz d’échappement tout en regardant des dessins animés.

On leur a fait respirer les gaz d'une Coccinelle TDI 2013 ainsi que ceux d'un diesel au demeurant beaucoup plus sale, équipant une vieille camionnette Ford F250. Nous n'avons pas vu les résultat du test, mais je parie que le vieux camion Ford a obtenu de meilleurs résultats que la nouvelle Coccinelle et son « diesel propre ».

Thomas Steg, responsable des relations extérieures et du développement durable chez Volkswagen, a endossé toute la responsabilité de ressusciter les tests pratiqués du temps d'Hitler et fera sûrement partie de tous cette équipe de boucs émissaires qui se sont fait virés et se sont vu ainsi sacrifiés sur l'autel collectif d'Audi, Porsche, Seat, Skoda et Volkswagen.

De toute évidence, Angela Merkel préfère les 10 000 victimes annuelles de la pollution au diesel en Allemagne que personne ne voit, à une légère hausse du chômage.

J'espère que, tout comme moi, vous n'achèterez jamais ces véhicules maudits.

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