Notre propriété est bordée d'arbres sur trois de ses côtés ; alors que ma femme tolère les conifères, elle n'aime pas du tout les trembles qu'elle considère comme de véritables « mauvaises herbes » envahissantes.
Cela ne me dérange pas et de plus, j'ai horreur de couper tout arbre quel qu’il soit. Cette différence d'opinion est exactement partagée sur les lignes féminines/masculines avec Michelle et Bret, nos voisins vers l'ouest.
C'est ainsi que dimanche dernier, nous avons eu une réunion informelle entre nos deux ménages et les deux hommes ont essentiellement pliés sous les demandes de leurs compagnes respectives, acceptant de couper un grand nombre de trembles qui essayaient de survivre entre nos deux maisons.
Après que cette condamnation à mort soit tombée sur des arbres qui n'avaient fait aucun mal, j'ai commencé à être saisit tas de remords, mais ceux-ci ne m'ont pourtant pas empêché d'aller m'acheter une nouvelle scie que j'ai testé illico-presto dans l'heure qui a suivit et pendant laquelles sept arbres se sont retrouvés étendus sur notre pelouse.
J'admets que ces arbres n'étaient pas énormes, mais leur avenir était brillant, surtout tous les mois d'octobre quand ils portent leur parure d'or ! Certain trembles assez costauds ont demandé grâce, chose que je leur ai immédiatement accordé, essentiellement parce que leur tronc était trop grand et que les couper m'aurait prit trop de temps.
Après avoir évalué l’étendue de mon travail de bûcheronnage, mon épouse a semblé heureuse, mes voisins étaient impressionnés et j'espère que ce sujet ne reviendra pas sur la tapis pour une autre année ...
mardi, octobre 31, 2017
lundi, octobre 30, 2017
Notes dissonantes à Sölden
Je n'ai pas regardé le slalom géant dames et je n'ai pas pu voir les hommes non plus car la course a été annulée. Cela dit, je parle de regarder tout cela en différé, car je ne me sens plus le courage de me lever au petit matin pour suivre une compétition de ski.
La course dame était bien et sans grande surprise. Comme d'habitude, Lindsey Vonn, a fait de son mieux pour se faire remarquer, d’abord en annonçant qu'elle allait enfin participer au géant, sans trop s'attendre cependant à manquer de se qualifier.
À peu près au même moment, dans une entrevue du 24 Octobre accordée au journal Aftonbladet en Suède, elle avait évoqué le circuit féminin et avait dit: « Je pense qu'il est important que les femmes aient les mêmes droits que les hommes, la vue générale dominante et que nous sommes des citoyennes de deuxième classe en Coupe du monde. Vous savez, nous sommes l’élément accessoire du spectacle tandis que les hommes restent le centre d'attention. »
Je suis assez d'accord avec son opinion mais je crains que le ski en tant que sport est tellement petit sur le plan planétaire, qu'il n'a ni assez d'argent, ni assez de media et de fans changer les choses, aussi tristes qu'elles puissent être.
Pour ce qui est de la course messieurs, c'est un excès de vent qui a malheureusement annulé l’épreuve dimanche, mais alors dites moi pourquoi les organisateurs n'ont-ils pas reporté la course au jour suivant (les prévisions météo étaient alors au grand beau) et faire perdre un temps précieux et subir des frais de déplacements obscènes aux athlètes et à leur équipes ?
Cela me semble inexcusable et montre, s'il le fallait encore, que la Fédération Internationale de Ski est dirigée par une bande de bureaucrates incompétents et dépourvus de tout bon sens.
La course dame était bien et sans grande surprise. Comme d'habitude, Lindsey Vonn, a fait de son mieux pour se faire remarquer, d’abord en annonçant qu'elle allait enfin participer au géant, sans trop s'attendre cependant à manquer de se qualifier.
À peu près au même moment, dans une entrevue du 24 Octobre accordée au journal Aftonbladet en Suède, elle avait évoqué le circuit féminin et avait dit: « Je pense qu'il est important que les femmes aient les mêmes droits que les hommes, la vue générale dominante et que nous sommes des citoyennes de deuxième classe en Coupe du monde. Vous savez, nous sommes l’élément accessoire du spectacle tandis que les hommes restent le centre d'attention. »
Je suis assez d'accord avec son opinion mais je crains que le ski en tant que sport est tellement petit sur le plan planétaire, qu'il n'a ni assez d'argent, ni assez de media et de fans changer les choses, aussi tristes qu'elles puissent être.
Pour ce qui est de la course messieurs, c'est un excès de vent qui a malheureusement annulé l’épreuve dimanche, mais alors dites moi pourquoi les organisateurs n'ont-ils pas reporté la course au jour suivant (les prévisions météo étaient alors au grand beau) et faire perdre un temps précieux et subir des frais de déplacements obscènes aux athlètes et à leur équipes ?
Cela me semble inexcusable et montre, s'il le fallait encore, que la Fédération Internationale de Ski est dirigée par une bande de bureaucrates incompétents et dépourvus de tout bon sens.
dimanche, octobre 29, 2017
Temps de choisir un nouveau maire !
Dans un peu plus d'une semaine, les citoyens de Park City vont voter pour un nouveau maire et deux nouveaux conseillers municipaux. Le plus gros suspens est de savoir qui deviendra le maire de notre petite ville (8 000 habitants) pendant les 4 ans qui viennent.
Il s'agit principalement d'un poste honorifique où il est d'avantage question d'établir des directions générales, car la gestion quotidienne de la ville est confiée à un professionnel. Dana Williams, 62 ans, l'un des deux candidats, qui a été maire pendant trois termes ou 12 années, et après une pause de 4 ans, veut maintenant revenir, pensant qu'il est toujours le meilleur et que la ville a vraiment besoin de lui.
Andy Beerman, son adversaire, est actuellement membre du conseil municipal et n'offre pas un programme radicalement différent de celui de Williams, mais ses plus grands atouts par rapport à l'ancien maire sont son âge (48 ans) et sa réussite dans la gestion de petits commerces locaux qui à le mérite de contraster avantageusement avec le bilan professionnel plutôt médiocre de Williams.
J'ai travaillé aux côtés de Williams pendant une brève période et il ne m'avais pas du tout impressionné. Il adore s'attarder sur tout ce qu'il dit avoir fait dans le passé, parle comme un livre mais à du mal à traduire son beau discours en réalisations concrètes et, comme il l'a dit quand il s'est présenté il y a quelque mois, reprends du service essentiellement parce que le boulot paie mieux qu'auparavant (3 600 euros par mois).
Je pense que les bons jours de Dana Williams sont désormais largement derrière lui et que Park City est maintenant prêt pour de nouvelles idées, une direction innovante et un plein d'énergie !
Il s'agit principalement d'un poste honorifique où il est d'avantage question d'établir des directions générales, car la gestion quotidienne de la ville est confiée à un professionnel. Dana Williams, 62 ans, l'un des deux candidats, qui a été maire pendant trois termes ou 12 années, et après une pause de 4 ans, veut maintenant revenir, pensant qu'il est toujours le meilleur et que la ville a vraiment besoin de lui.
Andy Beerman, son adversaire, est actuellement membre du conseil municipal et n'offre pas un programme radicalement différent de celui de Williams, mais ses plus grands atouts par rapport à l'ancien maire sont son âge (48 ans) et sa réussite dans la gestion de petits commerces locaux qui à le mérite de contraster avantageusement avec le bilan professionnel plutôt médiocre de Williams.
J'ai travaillé aux côtés de Williams pendant une brève période et il ne m'avais pas du tout impressionné. Il adore s'attarder sur tout ce qu'il dit avoir fait dans le passé, parle comme un livre mais à du mal à traduire son beau discours en réalisations concrètes et, comme il l'a dit quand il s'est présenté il y a quelque mois, reprends du service essentiellement parce que le boulot paie mieux qu'auparavant (3 600 euros par mois).
Je pense que les bons jours de Dana Williams sont désormais largement derrière lui et que Park City est maintenant prêt pour de nouvelles idées, une direction innovante et un plein d'énergie !
samedi, octobre 28, 2017
Forfaits chers, salaires de misère
Au printemps dernier, j'ai été assez choqué de voir comment nos stations locales de Park City et de Deer Valley, avaient augmenté leurs tarifs de forfait saison par comparaison à l'indice des prix à la consommation.
Au cours de ces deux dernières saisons, ceux-ci ont augmenté de plus de 5 pour cent par an, soit 10 fois plus que les prix à la consommation.
Ce matin, j'entendais à la radio que ces mêmes stations de ski ont un mal fou à trouver des saisonniers, chose qu'ils pouvaient satisfaire autrefois en comptant sur une main-d’œuvre étrangère qui venait aux États-Unis grâce à des visas spéciaux « J-1 » et « H-2B ».
Aujourd'hui, ce programme est menacé par Trump et par de nombreux membres du Congrès qui critiquent ces visas, en argumentant que les stations devraient embaucher en priorité des travailleurs américains.
Bien sûr, ces emplois sont saisonniers et ne payent guère que le salaire minimum, donc il n'y pas beaucoup de locaux ou même d'autres américains qui sont intéressés.
Tout cela m'amène à calculer que cette augmentation de 5 à 6 pour cent sur les forfaits doit dégager, rien que sur Park City, un chiffre d'affaire compris entre 100 et 120 millions d'euros, dans lequel la seule hausse annuelle du prix des forfaits s'élève entre 5 et 6 millions d'euros.
Au lieu de récupérer cette augmentation sous forme de bénéfices supplémentaires, nos deux stations devraient avoir de quoi attirer beaucoup plus de travailleurs locaux et américains, en les payant mieux, en recrutant chez nous, et en comptant beaucoup moins sur une main-d'œuvre étrangère bon marché ...
Au cours de ces deux dernières saisons, ceux-ci ont augmenté de plus de 5 pour cent par an, soit 10 fois plus que les prix à la consommation.
Ce matin, j'entendais à la radio que ces mêmes stations de ski ont un mal fou à trouver des saisonniers, chose qu'ils pouvaient satisfaire autrefois en comptant sur une main-d’œuvre étrangère qui venait aux États-Unis grâce à des visas spéciaux « J-1 » et « H-2B ».
Aujourd'hui, ce programme est menacé par Trump et par de nombreux membres du Congrès qui critiquent ces visas, en argumentant que les stations devraient embaucher en priorité des travailleurs américains.
Bien sûr, ces emplois sont saisonniers et ne payent guère que le salaire minimum, donc il n'y pas beaucoup de locaux ou même d'autres américains qui sont intéressés.
Tout cela m'amène à calculer que cette augmentation de 5 à 6 pour cent sur les forfaits doit dégager, rien que sur Park City, un chiffre d'affaire compris entre 100 et 120 millions d'euros, dans lequel la seule hausse annuelle du prix des forfaits s'élève entre 5 et 6 millions d'euros.
Au lieu de récupérer cette augmentation sous forme de bénéfices supplémentaires, nos deux stations devraient avoir de quoi attirer beaucoup plus de travailleurs locaux et américains, en les payant mieux, en recrutant chez nous, et en comptant beaucoup moins sur une main-d'œuvre étrangère bon marché ...
vendredi, octobre 27, 2017
En quête d'une parcelle spéciale ...
Hier, je suis allé me renseigner sur un type de terrain assez unique. Comme Park City semble être devenu l'endroit que nous préférons, nous aimerions faire durer ce plaisir le plus longtemps possible, en souhaitant que cela aille même au delà de notre dernier souffle.
Maintenant, vous avez sans doute comprit de quoi il s'agit ! Ce n'est pas que je sois particulièrement pressé de rendre l’âme, mais un peu de planification n'est jamais une mauvaise idée, surtout en raison de la croissance qui continue d'affecter Park City ; acheter une parcelle au cimetière en ce moment pourrait bien être l'affaire de la semaine.
Comparé au reste de notre marché immobilier local, ce genre de terrain est encore assez bon marché, alors pourquoi ne pas sauter sur l'occasion tant qu'elle disponible et qu'elle est encore abordable !
Maintenant, vous avez sans doute comprit de quoi il s'agit ! Ce n'est pas que je sois particulièrement pressé de rendre l’âme, mais un peu de planification n'est jamais une mauvaise idée, surtout en raison de la croissance qui continue d'affecter Park City ; acheter une parcelle au cimetière en ce moment pourrait bien être l'affaire de la semaine.
Comparé au reste de notre marché immobilier local, ce genre de terrain est encore assez bon marché, alors pourquoi ne pas sauter sur l'occasion tant qu'elle disponible et qu'elle est encore abordable !
jeudi, octobre 26, 2017
Quand il s'agit d'impressionner …
S'il existe un forum où les gens s'en donnent à cœur joie pour impressionner, c'est bien sur les médias sociaux en général et sur Facebook en particulier.
Chacun peut montrer qu'il est beau, intelligent, bien éduqué, affluent, célèbre, qu'il voyage aux quatre coins de la planète, et ainsi de suite. Évidemment, toute l’anxiété qui transpire de notre nature humaine trouve un exutoire merveilleux et facile à mettre en œuvre dans les médias sociaux pour impressionner un maximum d'individus.
Peut-on ainsi parvenir à impressionner tout ce public ? Partiellement, je pense. Est-ce que cela marche à tous les coups ? Pas si sûr ; le plus souvent cela déchaîne beaucoup d'envie, de jalousie et une foule d'autres sentiments peu recommandables.
En fait, épater atteint rarement sa cible. Toute l’énergie s'éclabousse sous forme de ressentiment et d'autres réactions négatives.
Au bout du compte, il n'y a guère que nous-mêmes qui puissions vraiment nous impressionner et ce qui est posté sur Facebook pour étonner est souvent tellement perverti que cela ne nous toucherait guère si nous étions vraiment objectifs quant à son contenu.
Un bon point de départ serait donc de commencer par nous impressionner en oubliant la galerie de « voyeurs » qui habitent Facebook. C'est seulement à ce moment que nous risquons enfin de vraiment faire « bonne impression » …
Chacun peut montrer qu'il est beau, intelligent, bien éduqué, affluent, célèbre, qu'il voyage aux quatre coins de la planète, et ainsi de suite. Évidemment, toute l’anxiété qui transpire de notre nature humaine trouve un exutoire merveilleux et facile à mettre en œuvre dans les médias sociaux pour impressionner un maximum d'individus.
Peut-on ainsi parvenir à impressionner tout ce public ? Partiellement, je pense. Est-ce que cela marche à tous les coups ? Pas si sûr ; le plus souvent cela déchaîne beaucoup d'envie, de jalousie et une foule d'autres sentiments peu recommandables.
En fait, épater atteint rarement sa cible. Toute l’énergie s'éclabousse sous forme de ressentiment et d'autres réactions négatives.
Au bout du compte, il n'y a guère que nous-mêmes qui puissions vraiment nous impressionner et ce qui est posté sur Facebook pour étonner est souvent tellement perverti que cela ne nous toucherait guère si nous étions vraiment objectifs quant à son contenu.
Un bon point de départ serait donc de commencer par nous impressionner en oubliant la galerie de « voyeurs » qui habitent Facebook. C'est seulement à ce moment que nous risquons enfin de vraiment faire « bonne impression » …
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mercredi, octobre 25, 2017
Stations de ski en chiffres ...
Pas plus tard qu'hier, nous discutions les prix d'achat des stations de ski basées sur les journées-skieur. Le concept peut paraître nouveau, mais je le trouve particulièrement utile pour mesurer certains éléments qui nous aident à mieux comprendre la réalité économique de la branche du ski.
Si nous restons avec Vail Resorts, comme dans notre illustration d'hier, il est facile de mieux comprendre les finances internes de ce regroupement de stations. Pour 2017, Vail Resorts a annoncé 12 millions de journées-skieur pour un chiffre d'affaires de plus de 1,6 milliards d'euros.
Bien que son bénéfice avant impôts et amortissement s’élevait à plus de 500 millions d'euros, son bénéfice net s'établissait à 179 millions d'euros. Si nous nous basons sur les journées-skieur, ces chiffres se traduisent par chiffre d'affaires de 134 euros pour un bénéfice net de plus de 15 euros.
Un autre élément, le prix effectif du billet qui représente le revenu des remontées mécaniques divisé par le nombre total de journées-skieur, s'élevait autour de 58 euros, soit environ la moitié du forfait journalier haute-saison.
Ce que mes lecteurs Européens doivent savoir sont que les revenus des écoles de ski font partie intégrante de ceux de la station, de même que les revenus de restauration, d’hébergement et de location de matériel, ce qui n'est pratiquement jamais le cas en France ou ailleurs dans les Alpes.
Maintenant, vous pouvez comparer ces chiffres avec le coût d'acquisition de Whistler par Vail à 450 euro la journée-skieur dont nous parlions hier, pour arriver à un ratio rapport bénéfice-prix de 30, qui comprend également l'immobilier, l'équipement divers et d'autres actifs non liés au ski. Ce rapport bénéfice-prix est exactement celui du titre de Vail Resorts en bourse (MTN) qui est a 30.92 en 2017 et projeté à 28.73 pour 2018 ...
Si nous restons avec Vail Resorts, comme dans notre illustration d'hier, il est facile de mieux comprendre les finances internes de ce regroupement de stations. Pour 2017, Vail Resorts a annoncé 12 millions de journées-skieur pour un chiffre d'affaires de plus de 1,6 milliards d'euros.
Bien que son bénéfice avant impôts et amortissement s’élevait à plus de 500 millions d'euros, son bénéfice net s'établissait à 179 millions d'euros. Si nous nous basons sur les journées-skieur, ces chiffres se traduisent par chiffre d'affaires de 134 euros pour un bénéfice net de plus de 15 euros.
Un autre élément, le prix effectif du billet qui représente le revenu des remontées mécaniques divisé par le nombre total de journées-skieur, s'élevait autour de 58 euros, soit environ la moitié du forfait journalier haute-saison.
Ce que mes lecteurs Européens doivent savoir sont que les revenus des écoles de ski font partie intégrante de ceux de la station, de même que les revenus de restauration, d’hébergement et de location de matériel, ce qui n'est pratiquement jamais le cas en France ou ailleurs dans les Alpes.
Maintenant, vous pouvez comparer ces chiffres avec le coût d'acquisition de Whistler par Vail à 450 euro la journée-skieur dont nous parlions hier, pour arriver à un ratio rapport bénéfice-prix de 30, qui comprend également l'immobilier, l'équipement divers et d'autres actifs non liés au ski. Ce rapport bénéfice-prix est exactement celui du titre de Vail Resorts en bourse (MTN) qui est a 30.92 en 2017 et projeté à 28.73 pour 2018 ...
mardi, octobre 24, 2017
L'épidémie d'achat de stations de ski
En ces temps de réchauffement climatique, on pourrait penser que seul Trump serait assez fou pour acheter une station de ski, lui qui refuse d'accepter la réalité du changement climatique causé par l'homme, mais ce n'est pas tout à fait le cas.
Au cours de ces dernières années, certains grands groupes financiers ou regroupements de stations existantes se sont lancés dans l'achat de stations de ski sans trop se préoccuper de températures planétaires à la hausse et d'un marché du ski dont le volume refuse obstinément de croître.
Le prix d'achat de Deer Valley Resort par KSL / Crown n'a pas été divulgué, mais il a du falloir sortir les gros dollars pour convaincre ses anciens propriétaires de vendre.
Si on devait établir un barème des prix d'achats de stations de ski et s'appuyer sur le récent achat de Whistler pour près d'un milliard d'euros par Vail Resorts, sur une base de 2.100.000 journées-skieur pendant la saison 2015-2016, cela équivaudrait à environ 450 euros par journée-skieur.
S'il fallait appliquer le même barème pour Deer Valley, cela donnerai plus de 300 millions d'euros, mais j'ai l'impression que la transaction a du largement dépasser la barre des 400 millions d'euros, car Vail Resorts devait etre en lice pour faire monter les enchères, faire « fondre » les vendeurs et choquer le monde du ski.
La planète n'est pas le seul élément en surchauffe ces jours-ci !
Au cours de ces dernières années, certains grands groupes financiers ou regroupements de stations existantes se sont lancés dans l'achat de stations de ski sans trop se préoccuper de températures planétaires à la hausse et d'un marché du ski dont le volume refuse obstinément de croître.
Le prix d'achat de Deer Valley Resort par KSL / Crown n'a pas été divulgué, mais il a du falloir sortir les gros dollars pour convaincre ses anciens propriétaires de vendre.
Si on devait établir un barème des prix d'achats de stations de ski et s'appuyer sur le récent achat de Whistler pour près d'un milliard d'euros par Vail Resorts, sur une base de 2.100.000 journées-skieur pendant la saison 2015-2016, cela équivaudrait à environ 450 euros par journée-skieur.
S'il fallait appliquer le même barème pour Deer Valley, cela donnerai plus de 300 millions d'euros, mais j'ai l'impression que la transaction a du largement dépasser la barre des 400 millions d'euros, car Vail Resorts devait etre en lice pour faire monter les enchères, faire « fondre » les vendeurs et choquer le monde du ski.
La planète n'est pas le seul élément en surchauffe ces jours-ci !
lundi, octobre 23, 2017
Skis trop longs ? Pliez-les !
Depuis que les skis glissent sur la neige, ils ont largement démontré leurs avantages et leurs inconvénients.
Un de leurs principaux avantages est bien entendu de permettre au skieur de ne pas s'enfoncer dans la neige.
Parmi les inconvénients, il y a leur longueur qui les rend difficiles à manœuvrer et peu commode à transporter. Restons pour l'instant sur cette dernière idée : la facilité de transport.
Pendant des années, des inventeurs ont essayé de nous proposer des skis pliants que l'on pouvait jeter dans le sac à dos afin de gravir des sommets escarpées sans être gêné ou déséquilibré par une longue paire de planches encombrantes.
Des fabricants suisses comme Attenhoffer en 1925 et Shraner en 1934 se sont attaqués à cette idée qui n'a cependant pas réussit à s'imposer sur le marché. Plus récemment, le modeler Approche de MTN s'est attaqué à l'idée sans toutefois y trouver l’écho espéré.
C'était jusqu'à ce qu'Elan, l'inventeur du ski de carving moderne, ait décidé, lui aussi, de s'attaquer à sa propre version de ski pliant. Cela a attiré toute mon attention, mais comme je suis d'un naturel plutôt sceptique j'aurai aimé voir le produit pour y croire ; c'est pourquoi j'ai cherché un peu partout une vidéo de ce ski pliant, malheureusement sans résultat !
Pour me consoler, je me suis laissé dire qu'Elan équipe Davo Karničar, un fameux alpiniste, et qu'il est descendu de Everest avec ces fameux skis pliants, apparemment, sans se retrouver plié en deux au camp de base !
Un de leurs principaux avantages est bien entendu de permettre au skieur de ne pas s'enfoncer dans la neige.
Parmi les inconvénients, il y a leur longueur qui les rend difficiles à manœuvrer et peu commode à transporter. Restons pour l'instant sur cette dernière idée : la facilité de transport.
Pendant des années, des inventeurs ont essayé de nous proposer des skis pliants que l'on pouvait jeter dans le sac à dos afin de gravir des sommets escarpées sans être gêné ou déséquilibré par une longue paire de planches encombrantes.
Des fabricants suisses comme Attenhoffer en 1925 et Shraner en 1934 se sont attaqués à cette idée qui n'a cependant pas réussit à s'imposer sur le marché. Plus récemment, le modeler Approche de MTN s'est attaqué à l'idée sans toutefois y trouver l’écho espéré.
C'était jusqu'à ce qu'Elan, l'inventeur du ski de carving moderne, ait décidé, lui aussi, de s'attaquer à sa propre version de ski pliant. Cela a attiré toute mon attention, mais comme je suis d'un naturel plutôt sceptique j'aurai aimé voir le produit pour y croire ; c'est pourquoi j'ai cherché un peu partout une vidéo de ce ski pliant, malheureusement sans résultat !
Pour me consoler, je me suis laissé dire qu'Elan équipe Davo Karničar, un fameux alpiniste, et qu'il est descendu de Everest avec ces fameux skis pliants, apparemment, sans se retrouver plié en deux au camp de base !
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dimanche, octobre 22, 2017
Vos roues de secours sont-elles gonflées?
Ma récente crevaison et l’expérience d'une roue de secours en mauvais état m'ont conduit à vérifier la pression de la roue de secours dans Mini de mon épouse.
Il s'agissait là d'une mauvaise et d'une bonne idée. Mauvaise idée d'abord, parce que j'ai découvert que pour trouver où cette roue de secours se cachait et comment la sortir exigeait au moins un bon diplôme d'ingénieur, et bon ensuite, parce que cette sacrée roue de secours dont j'avais ignoré l'existence pendant tant d'années, était aussi plate qu'une limande.
Mon conseil à tous les lecteurs de ce blog: N'attendez pas demain, inspectez vos autos et essayez de trouver d'abord où se cachent vos roues de secours, comment les démonter et si vous y parvenez, vérifier s'il restent assez d'air à l’intérieur du pneu.
Faites-cela plus tôt que plus tard, parce que plus tard, cela pourrait se trouver en pleine la nuit, sous une pluie battante et bien entendu du mauvais côté d'une chaussée très encombrée (ne riez pas, ça m'est déjà arrivé)!
Il s'agissait là d'une mauvaise et d'une bonne idée. Mauvaise idée d'abord, parce que j'ai découvert que pour trouver où cette roue de secours se cachait et comment la sortir exigeait au moins un bon diplôme d'ingénieur, et bon ensuite, parce que cette sacrée roue de secours dont j'avais ignoré l'existence pendant tant d'années, était aussi plate qu'une limande.
Mon conseil à tous les lecteurs de ce blog: N'attendez pas demain, inspectez vos autos et essayez de trouver d'abord où se cachent vos roues de secours, comment les démonter et si vous y parvenez, vérifier s'il restent assez d'air à l’intérieur du pneu.
Faites-cela plus tôt que plus tard, parce que plus tard, cela pourrait se trouver en pleine la nuit, sous une pluie battante et bien entendu du mauvais côté d'une chaussée très encombrée (ne riez pas, ça m'est déjà arrivé)!
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samedi, octobre 21, 2017
Un autre pneu crevé !
Dans la vie, il existe certaines situations pour lesquelles nous ne sommes jamais bien préparés ; comme gagner au loto, mourir ou avoir une crevaison.
Hier, à moins de 300 mètres après avoir quitté la maison, j'ai ressenti que quelque chose n'allait pas bien avec mon auto et j'ai très vite compris que je venais de crever.
Comme j'étais en plein virage, j'ai du m’arrêter un peu plus loin, là où je pourrais réparer en toute sécurité ; j'ai donc procédé au changement de la roue qui avait une superbe vis à bois incrustée au beau milieu de sa bande de roulement.
Au même moment, deux jeunes latinos se sont arrêtés, sans doute alarmés par ma vieillesse et ma fragilité, et m'ont très gentiment demandé si nous avions besoin d'aide. J'ai refusé poliment, mais bon dieu, je ne parvenais pas à trouver tous les accessoires nécessaires pour changer la roue.
C'est la deuxième fois que cela se produit avec cette voiture et même si je savais que la manivelle du cric manquante (numéro 3 sur le dessin) était cachée quelque part, je ne pouvais plus me souvenir de l'endroit exact.
J'ai même ouvert le capot avant (?) pour la chercher en vain et alors que je feuilletais frénétiquement le manuel, je me suis tout d'un coup rappelé que l'outil en question était logé sous un panneau situé à gauche de la roue de secours.
Quand j'ai finalement enlevé la roue endommagée et installé la roue de secours, j'ai réalisée que celle ci était complètement dégonflée et il m'a alors fallu retourner à la maison, la regonfler presque entièrement avant de filer vers la station service.
C'est à ce moment-là que j'ai commencé à penser qu'une répétition régulière des procédures de changement de roue, ainsi qu'une vérification de la pression d'air de la roue de secours, ne serait peut-être pas une si mauvaise idée ...
Hier, à moins de 300 mètres après avoir quitté la maison, j'ai ressenti que quelque chose n'allait pas bien avec mon auto et j'ai très vite compris que je venais de crever.
Comme j'étais en plein virage, j'ai du m’arrêter un peu plus loin, là où je pourrais réparer en toute sécurité ; j'ai donc procédé au changement de la roue qui avait une superbe vis à bois incrustée au beau milieu de sa bande de roulement.
Au même moment, deux jeunes latinos se sont arrêtés, sans doute alarmés par ma vieillesse et ma fragilité, et m'ont très gentiment demandé si nous avions besoin d'aide. J'ai refusé poliment, mais bon dieu, je ne parvenais pas à trouver tous les accessoires nécessaires pour changer la roue.
C'est la deuxième fois que cela se produit avec cette voiture et même si je savais que la manivelle du cric manquante (numéro 3 sur le dessin) était cachée quelque part, je ne pouvais plus me souvenir de l'endroit exact.
J'ai même ouvert le capot avant (?) pour la chercher en vain et alors que je feuilletais frénétiquement le manuel, je me suis tout d'un coup rappelé que l'outil en question était logé sous un panneau situé à gauche de la roue de secours.
Quand j'ai finalement enlevé la roue endommagée et installé la roue de secours, j'ai réalisée que celle ci était complètement dégonflée et il m'a alors fallu retourner à la maison, la regonfler presque entièrement avant de filer vers la station service.
C'est à ce moment-là que j'ai commencé à penser qu'une répétition régulière des procédures de changement de roue, ainsi qu'une vérification de la pression d'air de la roue de secours, ne serait peut-être pas une si mauvaise idée ...
vendredi, octobre 20, 2017
Neige ou pas ?
Hier, le centre de prédiction climatique de l'Amérique du Nord, NOAA, nous a annoncé la couleur de l'hiver prochain. D’après ce qu'il nous raconte, la Niña devrait être de retour cette saison et jouer un rôle important sur ce qui doit nous tomber sur la tête pendant la saison blanche.
Bien entendu, ma première réaction a été de chercher à quantifier le manteau neigeux prévu pour l'Utah et ce que j'ai découvert, c'est que nos températures moyennes allaient être plus élevées (je m'y attendais et ce n'est pas bon signe) mais nos précipitations seraient plus abondantes (parfait, dans la mesure où elles seront « solides »).
Cela dit, je compte revenir à ce blog vers la mi-avril, l'an prochain, pour vérifier si ces prévision valent la peine d'être prises en considération ou si c'est de la pure foutaise. Affaire à suivre !
Bien entendu, ma première réaction a été de chercher à quantifier le manteau neigeux prévu pour l'Utah et ce que j'ai découvert, c'est que nos températures moyennes allaient être plus élevées (je m'y attendais et ce n'est pas bon signe) mais nos précipitations seraient plus abondantes (parfait, dans la mesure où elles seront « solides »).
Cela dit, je compte revenir à ce blog vers la mi-avril, l'an prochain, pour vérifier si ces prévision valent la peine d'être prises en considération ou si c'est de la pure foutaise. Affaire à suivre !
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jeudi, octobre 19, 2017
Que fera KSL & Co de Deer Valley ?
Hier, je bavardais avec un de mes potes sur la façon dont la station de ski de Deer Valley Resort risquait de changer maintenant qu'elle est sous le contrôle d'un nouveau propriétaire. Il était persuadée que que la marque Deer Valley était si forte que personne n'oserait y toucher.
Ce n'est pas du tout mon avis. En dépit de ce qu'il annonce pour rassurer les habitués des stations qui viennent d’être regroupées, le groupe financier KSL Capital Partners and Henry Crown and Company (KSL & Co) ne va pas se casser la tête à faire un tel travail de consolidation sans en attendre d'importantes économies d'échelle, sans établir de « meilleures pratiques » à travers ce nouveau réseau et sans se battre efficacement contre Vail Resorts.
Alors que Deer Valley peut-être fier de ses galons acquis grâce au classement, au demeurant douteux et peu représentatif que lui a donné Ski Magazine, la station a quand même pas mal de progrès a faire dans de nombreux domaines, ce qui est sans doute est vu comme autant d'opportunités de croissance et de progrès par son nouveaux propriétaires. Comme par exemple, d'attirer un public plus jeune, en élargissant son offre de produits et encore en innovant, chose qui n'a carrément jamais existé depuis la création de la station.
Si KSL & Co exige le succès qu'il en droit d'obtenir, attendez-vous à découvrir des changements importants affectant l'ensemble de son réseau de nouvelles stations, y compris bien sûr, Deer Valley.
Ce n'est pas du tout mon avis. En dépit de ce qu'il annonce pour rassurer les habitués des stations qui viennent d’être regroupées, le groupe financier KSL Capital Partners and Henry Crown and Company (KSL & Co) ne va pas se casser la tête à faire un tel travail de consolidation sans en attendre d'importantes économies d'échelle, sans établir de « meilleures pratiques » à travers ce nouveau réseau et sans se battre efficacement contre Vail Resorts.
Alors que Deer Valley peut-être fier de ses galons acquis grâce au classement, au demeurant douteux et peu représentatif que lui a donné Ski Magazine, la station a quand même pas mal de progrès a faire dans de nombreux domaines, ce qui est sans doute est vu comme autant d'opportunités de croissance et de progrès par son nouveaux propriétaires. Comme par exemple, d'attirer un public plus jeune, en élargissant son offre de produits et encore en innovant, chose qui n'a carrément jamais existé depuis la création de la station.
Si KSL & Co exige le succès qu'il en droit d'obtenir, attendez-vous à découvrir des changements importants affectant l'ensemble de son réseau de nouvelles stations, y compris bien sûr, Deer Valley.
mercredi, octobre 18, 2017
Avantages fiscaux surévaluées ?
Amazon est à la recherche d'une ville pour établir ses deuxièmes quartiers généraux, en plus de Seattle, et sollicite en ce moment des centres urbain à travers l'Amérique du Nord dans ce but bien précis.
L'entreprise a promit d'investir 5 milliards de dollars et de créer 50 000 emplois.
Idéalement, ces nouvelles facilités devraient être établies dans une ville d'au moins 1 million d'habitants, offrant un aéroport international et un « environnement stable et favorable aux entreprises ».
Pour attirer le champion de la vente au détail en ligne, les villes candidates déroulent un tapis rouge bourré d'avantages fiscaux en tous genres. La question, bien sûr, est de savoir si ces trucs vont marcher, ou vont même s’avérer rentables à long-terme, car les entreprises intelligentes et visionnaires voient bien au-delà de quelques avantages fiscaux pour y asseoir leurs stratégies.
C'était le sujet de conversation ce matin, sur NPR, notre radio nationale, à savoir si les incitations fiscales motivent vraiment les entreprises. La journaliste, Alina Selyukh, a cadré la réponse à cette question en citant Paul O'Neill, ancien PDG d'Alcoa, le géant de l'aluminium, qui avait déclaré au Congrès lors de sa confirmation en tant que ministre du commerce en 2001 :
« Je n'ai jamais pris de décision d'investissement basée sur les avantages fiscaux ; si vous me donnez de l'argent, je le prends. Si vous voulez me donnez d'autres avantages pour prendre une décision, j'en profiterai, mais les bons hommes d'affaires n'agissent jamais sur des des incitations de ce genre. »
Pour moi, cela a beaucoup de sens et confirme bien s'il le fallait, que les réduction de l'impôt sur les sociétés n'ont jamais réussi à stimuler l'économie. Les objectifs commerciaux et les opportunités économiques sont les vrai moteurs qui font que les BONNES entreprises vont de l'avant, pas les abattement fiscaux.
L'entreprise a promit d'investir 5 milliards de dollars et de créer 50 000 emplois.
Idéalement, ces nouvelles facilités devraient être établies dans une ville d'au moins 1 million d'habitants, offrant un aéroport international et un « environnement stable et favorable aux entreprises ».
Pour attirer le champion de la vente au détail en ligne, les villes candidates déroulent un tapis rouge bourré d'avantages fiscaux en tous genres. La question, bien sûr, est de savoir si ces trucs vont marcher, ou vont même s’avérer rentables à long-terme, car les entreprises intelligentes et visionnaires voient bien au-delà de quelques avantages fiscaux pour y asseoir leurs stratégies.
C'était le sujet de conversation ce matin, sur NPR, notre radio nationale, à savoir si les incitations fiscales motivent vraiment les entreprises. La journaliste, Alina Selyukh, a cadré la réponse à cette question en citant Paul O'Neill, ancien PDG d'Alcoa, le géant de l'aluminium, qui avait déclaré au Congrès lors de sa confirmation en tant que ministre du commerce en 2001 :
« Je n'ai jamais pris de décision d'investissement basée sur les avantages fiscaux ; si vous me donnez de l'argent, je le prends. Si vous voulez me donnez d'autres avantages pour prendre une décision, j'en profiterai, mais les bons hommes d'affaires n'agissent jamais sur des des incitations de ce genre. »
Pour moi, cela a beaucoup de sens et confirme bien s'il le fallait, que les réduction de l'impôt sur les sociétés n'ont jamais réussi à stimuler l'économie. Les objectifs commerciaux et les opportunités économiques sont les vrai moteurs qui font que les BONNES entreprises vont de l'avant, pas les abattement fiscaux.
mardi, octobre 17, 2017
Vieux os et décalage horaire
J'ai voyagé énormément au court de ma carrière professionnelle et à travers les années, j'avais développé ma propre technique pour minimiser les effets du décalage horaire.
Dans la mesure du possible, je m'attachais à suivre la procédure suivante :
Bien évidemment, les vols vers l'ouest étaient un peu moins stressants, pour ces mêmes raisons. Assis sans bouger pendant des heures en respirant de l'air vicié, recirculé, n'arrangeait rien non plus.
Aujourd'hui, alors que je m'approche des 70 balais, la plupart de ces éléments négatifs semblent s’être amplifiés et souffrir d'un grand décalage horaire ne m'amuse plus beaucoup.
La morale de toute cette histoire: N'attendez surtout pas d’être octogénaires pour voyager !
Dans la mesure du possible, je m'attachais à suivre la procédure suivante :
- Je faisais de mon mieux pour dormir autant que possible pendant le vol.
- J'allais courir ou je faisais de l'exercice dès que j'arrivais à destination.
- Je me persuadais que la nouvelle heure locale était la vraie et je ne cherchais jamais à « traduire » celle-ci dans l'heure qu'il pouvait être à la maison.
Bien évidemment, les vols vers l'ouest étaient un peu moins stressants, pour ces mêmes raisons. Assis sans bouger pendant des heures en respirant de l'air vicié, recirculé, n'arrangeait rien non plus.
Aujourd'hui, alors que je m'approche des 70 balais, la plupart de ces éléments négatifs semblent s’être amplifiés et souffrir d'un grand décalage horaire ne m'amuse plus beaucoup.
La morale de toute cette histoire: N'attendez surtout pas d’être octogénaires pour voyager !
lundi, octobre 16, 2017
Corvée d’après-vacances
Quel plaisir de retrouver sa maison après les vacances ! Il n'y a rien de mieux que de revoir son logement et retrouver son lit.
D'accord, il y a alors beaucoup à faire, comme trier le courrier, payer les factures et régler les urgences. En plus, il y aussi ce qui résulte de tout ce temps libre, comme les photos et les films vidéos, entre autres choses.
C'est du reste ce qui me rend un peu fou car aujourd'hui, nous semblons accumuler toutes ces données en très grande quantités, surtout à l'âge du « smart-phone », où notre caméra, pire encore, notre petit caméscope, est toujours à portée de main, au fond de la poche.
Comment alors traiter cette avalanche de souvenirs ? Moi, je laisse habituellement tout cela pour la fin. Je mets d'abord mon blog quotidien à jour, et puis quand tout est publié, je m'attaque aux images. C'est justement ce que je viens de commencer aujourd'hui.
C'est un sacré boulot car il faut faire le tri, c'est-à-dire choisir et se casser la tête pour y arriver.
Encouragez-moi !
D'accord, il y a alors beaucoup à faire, comme trier le courrier, payer les factures et régler les urgences. En plus, il y aussi ce qui résulte de tout ce temps libre, comme les photos et les films vidéos, entre autres choses.
C'est du reste ce qui me rend un peu fou car aujourd'hui, nous semblons accumuler toutes ces données en très grande quantités, surtout à l'âge du « smart-phone », où notre caméra, pire encore, notre petit caméscope, est toujours à portée de main, au fond de la poche.
Comment alors traiter cette avalanche de souvenirs ? Moi, je laisse habituellement tout cela pour la fin. Je mets d'abord mon blog quotidien à jour, et puis quand tout est publié, je m'attaque aux images. C'est justement ce que je viens de commencer aujourd'hui.
C'est un sacré boulot car il faut faire le tri, c'est-à-dire choisir et se casser la tête pour y arriver.
Encouragez-moi !
dimanche, octobre 15, 2017
Visite d'un ancien collègue ...
Mon compatriote Patrick et moi avons travaillé pendant quelques saisons à la même école de ski, à Avoriaz, au dessus de Morzine, avant d’éventuellement nous installer, lui au Canada et moi aux États-Unis.
Hier, nous avons enfin eu l'occasion de nous revoir quand, avec sa femme Vicky, il est venu nous rendre visite ici, à Park City. Comme l’école de ski d'Avoriaz avait « oublié » de nous convier à fêter son 50ème anniversaire, nous avons décidé de marquer à notre tour ce cinquantenaire en bonne et due forme, ici même à Park City !
Nous avons eu alors de nombreuses choses à nous rappeler et des tas de vieux souvenirs à dépoussiérer.
Une superbe journée pour nous quatre !
Hier, nous avons enfin eu l'occasion de nous revoir quand, avec sa femme Vicky, il est venu nous rendre visite ici, à Park City. Comme l’école de ski d'Avoriaz avait « oublié » de nous convier à fêter son 50ème anniversaire, nous avons décidé de marquer à notre tour ce cinquantenaire en bonne et due forme, ici même à Park City !
Nous avons eu alors de nombreuses choses à nous rappeler et des tas de vieux souvenirs à dépoussiérer.
Une superbe journée pour nous quatre !
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samedi, octobre 14, 2017
Malbouffe chez KLM
Au cas où vous ne le sauriez pas, l'acronyme « KLM » signifie Koninklijke Luchtvaart Maatschappij, qui se traduit par « Lignes aériennes royales hollandaises ». Parfait, sauf que la nourriture qu'ils servent sur certains de leurs vols peut-être carrément toxique.
Quand nous avons volé KLM de Nice à Amsterdam pour rentrer en Amérique, la compagnie aérienne des Pays-Bas nous a servi des sandwichs pour le petit déjeuner qui n'étaient pas des plus attirants. Méfiante, mon femme en a pris une bouchée et a arrêté sur le champ.
Comme j'avais assez faim, j'ai tout mangé, sans me douter qu'un peu plus tard, cette friandise hollandaise allait me torturer. On pourrait penser que la fusion de KLM avec Air France aurait pu avoir une influence positive sur la qualité culinaire de la compagnie, mais apparemment pas.
De retour à la maison, j'ai eu une intoxication alimentaire si grave que j'ai vraiment cru que j'allais y passer. Comme j'écris tout cela, j'ai donc survécu, mais assez pour bien me rappeler d’éviter de voler sur KLM et manger leur nourriture avariée.
Mieux encore, lors de notre prochain vol, et quelle que soit la compagnie aérienne, nous allons embarquer notre propre nourriture avant de monter à bord. Encore une fois, on apprends quelque chose de nouveau tous les jours !
Quand nous avons volé KLM de Nice à Amsterdam pour rentrer en Amérique, la compagnie aérienne des Pays-Bas nous a servi des sandwichs pour le petit déjeuner qui n'étaient pas des plus attirants. Méfiante, mon femme en a pris une bouchée et a arrêté sur le champ.
Comme j'avais assez faim, j'ai tout mangé, sans me douter qu'un peu plus tard, cette friandise hollandaise allait me torturer. On pourrait penser que la fusion de KLM avec Air France aurait pu avoir une influence positive sur la qualité culinaire de la compagnie, mais apparemment pas.
De retour à la maison, j'ai eu une intoxication alimentaire si grave que j'ai vraiment cru que j'allais y passer. Comme j'écris tout cela, j'ai donc survécu, mais assez pour bien me rappeler d’éviter de voler sur KLM et manger leur nourriture avariée.
Mieux encore, lors de notre prochain vol, et quelle que soit la compagnie aérienne, nous allons embarquer notre propre nourriture avant de monter à bord. Encore une fois, on apprends quelque chose de nouveau tous les jours !
vendredi, octobre 13, 2017
Qu'améliorer à Deer Valley?
Être la « première station d'Amérique du Nord » pourrait suggérer une perfection évidente, mais nous savons tous que cette qualité n'est pas de ce monde ; en tout cas, pour ceux qui connaissent bien la station de Deer Valley, il y a beaucoup de choses qui pourraient encore être améliorées.
Les suggestions personnelles qui suivent sont le fruit de saisons d'expérience et d'observations. Commençons au début, avec le parc à voiture. En ce moment, les skieurs peuvent décharger leur matériel au pied de la station et ensuite le chauffeur, ou tous les skieurs, s'ils ne veulent pas attendre le service de déchargement vont devoir retourner au pied des pistes à pied, ou attendre et sauter dans le petit train-navette.
Pourquoi n'aurait-on pas une série de tapis roulants couverts, tout comme les escalators à Beaver Creek, près de Vail ? Ensuite, il y a les forfaits en papier antiques qu'il faut encore attacher à l'anorak ou le forfait saison qui doit être placé en bonne vue. Il est grand temps de passer de passer à un système électronique et de savoir enfin combien de skieurs se baladent sur les pistes.
Sur celles-ci, et particulièrement au sommet de Bald Mountain, les skieurs n'ont le choix qu'entre les pistes super raides et gelées du sommet et la serpentine raplapla pour débutants de Homeward Bound.
Il faudrait aussi élargir tous les goulots d’étranglement comme l'Ontario par exemple; juste un peu de créativite devrait avoir raison de ces gros problèmes ! De plus, la station devrait penser un peu plus à ses clients et retarder les heures de fermeture d'Empire et Lady Morgan, sans oublier de faire démarrer Carpenter un peu plus tôt le matin pour dégorger la foule de skieurs qui attendent à Snow Park.
Exiger que tous les moniteurs de ski portent un casque signalerait que la sécurité des skieurs est d'avantage prise au sérieux, et enfin ne serait-il pas enfin temps de laisser tous les usager (skieurs et snowboardeurs) profiter de la montagne ensemble?
Bien sûr, Deer Valley ne rajeunit pas et attirer d'avantage de jeunes ne serait pas une si mauvaise idée en apportant des activités reflétant d'avantage les goûts de leur génération.
En désignant une zone où pourrait être construits des « snow parks » pour ces tous ces jeunes et pendant qu'on y est, se débarrasser des Cadillacs qui sont les voitures officielles de la station et qui font vraiment gériatriques ?
Enfin, les goûts changent et évoluent tout le temps et il me semble aussi que les services de restauration de la station sont un peu trop figés dans le passé et devraient maintenir leur leadership en innovant leur menus, leur service et leurs prestations.
Dois-je mentionner aussi la création d'un bon site web et d'une appli qui sert à quelque chose, mais maintenant vous voyez où je veux en venir …
Les suggestions personnelles qui suivent sont le fruit de saisons d'expérience et d'observations. Commençons au début, avec le parc à voiture. En ce moment, les skieurs peuvent décharger leur matériel au pied de la station et ensuite le chauffeur, ou tous les skieurs, s'ils ne veulent pas attendre le service de déchargement vont devoir retourner au pied des pistes à pied, ou attendre et sauter dans le petit train-navette.
Pourquoi n'aurait-on pas une série de tapis roulants couverts, tout comme les escalators à Beaver Creek, près de Vail ? Ensuite, il y a les forfaits en papier antiques qu'il faut encore attacher à l'anorak ou le forfait saison qui doit être placé en bonne vue. Il est grand temps de passer de passer à un système électronique et de savoir enfin combien de skieurs se baladent sur les pistes.
Sur celles-ci, et particulièrement au sommet de Bald Mountain, les skieurs n'ont le choix qu'entre les pistes super raides et gelées du sommet et la serpentine raplapla pour débutants de Homeward Bound.
Il faudrait aussi élargir tous les goulots d’étranglement comme l'Ontario par exemple; juste un peu de créativite devrait avoir raison de ces gros problèmes ! De plus, la station devrait penser un peu plus à ses clients et retarder les heures de fermeture d'Empire et Lady Morgan, sans oublier de faire démarrer Carpenter un peu plus tôt le matin pour dégorger la foule de skieurs qui attendent à Snow Park.
Exiger que tous les moniteurs de ski portent un casque signalerait que la sécurité des skieurs est d'avantage prise au sérieux, et enfin ne serait-il pas enfin temps de laisser tous les usager (skieurs et snowboardeurs) profiter de la montagne ensemble?
Bien sûr, Deer Valley ne rajeunit pas et attirer d'avantage de jeunes ne serait pas une si mauvaise idée en apportant des activités reflétant d'avantage les goûts de leur génération.
En désignant une zone où pourrait être construits des « snow parks » pour ces tous ces jeunes et pendant qu'on y est, se débarrasser des Cadillacs qui sont les voitures officielles de la station et qui font vraiment gériatriques ?
Enfin, les goûts changent et évoluent tout le temps et il me semble aussi que les services de restauration de la station sont un peu trop figés dans le passé et devraient maintenir leur leadership en innovant leur menus, leur service et leurs prestations.
Dois-je mentionner aussi la création d'un bon site web et d'une appli qui sert à quelque chose, mais maintenant vous voyez où je veux en venir …
jeudi, octobre 12, 2017
Jean Ferrat, la montagne, l'artiste
Quand nous nous sommes passés en Ardèche, j'ai voulu absolument visiter le village que le chanteur français Jean Ferrat avait littéralement « adopté » en abandonnant délibérément Paris, ses strass et ses paillettes.
Après avoir pris le temps d'en prendre la mesure, le village d'Antraigue sur Volane va donc comme un gant à mon chanteur français préféré et bien que je n'aie jamais aimé les opinions politiques de Ferrat, j'ai toujours été un fan inconditionnel de toutes ses autres chansons.
En découvrant le genre de lieu et le style de vie qu'il avait choisi en Ardèche, tout cela m'a bien semblé logique et parfaitement à l'image que j'avais de l'homme et du poète.
Après avoir pris le temps d'en prendre la mesure, le village d'Antraigue sur Volane va donc comme un gant à mon chanteur français préféré et bien que je n'aie jamais aimé les opinions politiques de Ferrat, j'ai toujours été un fan inconditionnel de toutes ses autres chansons.
En découvrant le genre de lieu et le style de vie qu'il avait choisi en Ardèche, tout cela m'a bien semblé logique et parfaitement à l'image que j'avais de l'homme et du poète.
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mercredi, octobre 11, 2017
La grosse question : Morzine ou Park City ?
Comme c'est toujours le cas à chaque retour de France, mon épouse me demande quels sont mes sentiments à propos de mon village natal de Haute-Savoie et comment je le compare à notre Park City quotidien.
Ma réponse reste à peu près toujours la même. Le style de vie à la française est amusant mais aussi assez compliqué. La vie à Park City's est beaucoup plus simple et facile. La météo à Morzine c'est 250 jours de précipitations par an contre 250 jours de soleil en Utah. À Park City le temps est toujours sec et au grand beau.
Le ski y est incroyablement bon alors que la neige n'est pas si bonne et qu'il y a beaucoup plus de monde sur les pistes françaises.
Bien évidement, il reste la nourriture. Nous mangeons comme des rois en France, alors qu'en Amérique, les gens ont plutôt tendance à manger comme ... Trump !
Heureusement - et cela fait déjà 40 ans que la tendance est en place – le fossé se comble dans ce domaine, et ma femme et moi sommes restés plutôt sveltes !
Ma réponse reste à peu près toujours la même. Le style de vie à la française est amusant mais aussi assez compliqué. La vie à Park City's est beaucoup plus simple et facile. La météo à Morzine c'est 250 jours de précipitations par an contre 250 jours de soleil en Utah. À Park City le temps est toujours sec et au grand beau.
Le ski y est incroyablement bon alors que la neige n'est pas si bonne et qu'il y a beaucoup plus de monde sur les pistes françaises.
Bien évidement, il reste la nourriture. Nous mangeons comme des rois en France, alors qu'en Amérique, les gens ont plutôt tendance à manger comme ... Trump !
Heureusement - et cela fait déjà 40 ans que la tendance est en place – le fossé se comble dans ce domaine, et ma femme et moi sommes restés plutôt sveltes !
mardi, octobre 10, 2017
Où est le vol supersonique ?
Des qu'elle est apparue, j'ai tout de suite adoré l'information GPS désormais devenue omniprésente sur tous les vols long-courriers.
D'abord, je suis une personne qui réagit parfaitement bien à toute forme d'information graphique, j'aime ensuite la géographie et je ne peux pas supporter d’être incapable de voir où je me trouve quand je me balade, surtout quand je suis prisonnier d'une carlingue volante.
C'est pourquoi, au lieu de regarder des films et des séries télévisées abêtissants, je laisse le relevé GPS en permanence sur mon écran et, tout en lisant, de temps à autre, je peux lever le nez et faire le point sur nos progrès.
Ma femme est à mes cotés pour me rappeler que « ça n'avance pas vite » et je suis tout à fait d'accord avec elle, mais regrette simplement qu'elle me le rappelle à haute voix. En fait, je regrette surtout la mort des vols aériens supersoniques !
D'abord, je suis une personne qui réagit parfaitement bien à toute forme d'information graphique, j'aime ensuite la géographie et je ne peux pas supporter d’être incapable de voir où je me trouve quand je me balade, surtout quand je suis prisonnier d'une carlingue volante.
C'est pourquoi, au lieu de regarder des films et des séries télévisées abêtissants, je laisse le relevé GPS en permanence sur mon écran et, tout en lisant, de temps à autre, je peux lever le nez et faire le point sur nos progrès.
Ma femme est à mes cotés pour me rappeler que « ça n'avance pas vite » et je suis tout à fait d'accord avec elle, mais regrette simplement qu'elle me le rappelle à haute voix. En fait, je regrette surtout la mort des vols aériens supersoniques !
lundi, octobre 09, 2017
Je n'ai plus faim ; ciao Club Med!
Le Club Med souffre du problème qu'ont tous les systèmes de restauration où le client se sert à volonté.
Même si la qualité de la nourriture est très au-dessus de celle servie par les restaurants typiques américains, et est, tout au contraire, absolument délicieuse, le convive fini toujours par trop manger et va ajouter des centimètres à son tour de taille.
Après quatre jours de « remplissage » nos corps qui ne sont plus tout jeunes en ont vite assez et se mettent à nous signaler qu'il est temps de quitter les lieu est de retourner à une alimentation plus mesurée.
Nous ne pouvons pas attendre pour faire fondre ces puces supplémentaires!
Même si la qualité de la nourriture est très au-dessus de celle servie par les restaurants typiques américains, et est, tout au contraire, absolument délicieuse, le convive fini toujours par trop manger et va ajouter des centimètres à son tour de taille.
Après quatre jours de « remplissage » nos corps qui ne sont plus tout jeunes en ont vite assez et se mettent à nous signaler qu'il est temps de quitter les lieu est de retourner à une alimentation plus mesurée.
Nous ne pouvons pas attendre pour faire fondre ces puces supplémentaires!
dimanche, octobre 08, 2017
Le principe pernicieux du Club Med
Le Club Med compte énormément sur ses jeunes GO (gentil organisateurs) pour divertir, amuser et guider ses clients dans ses nombreuses activités.
Ils ne sont pas très bien payés, mais l'organisation couvre tous leurs frais, les emmène dans des lieux lointains et exotiques, et tous savent trop bien que cette prise en charge totale est très difficile à quitter.
Le Club Med dit aussi à ses GO qu'ils peuvent économiser la majeure partie de leur revenus puisqu'ils ne paient que 20% de ceux-ci pour leur logement et leur nourriture, qu'ils apprennent beaucoup aux contact des Gentils Membres et que leur travail est un tremplin vers de bonnes carrières éventuelles. Leur formation semble être minimale et limitée à ce qu'ils doivent savoir.
De plus, les employés n'ont pas de latitude décisionnelle au Club Med. Pour moi, le système engendre la dépendance et rend encore plus difficile la séparation entre cet organisme paternaliste et les aspirations normales que jeune pourrait avoir.
Ils ne sont pas très bien payés, mais l'organisation couvre tous leurs frais, les emmène dans des lieux lointains et exotiques, et tous savent trop bien que cette prise en charge totale est très difficile à quitter.
Le Club Med dit aussi à ses GO qu'ils peuvent économiser la majeure partie de leur revenus puisqu'ils ne paient que 20% de ceux-ci pour leur logement et leur nourriture, qu'ils apprennent beaucoup aux contact des Gentils Membres et que leur travail est un tremplin vers de bonnes carrières éventuelles. Leur formation semble être minimale et limitée à ce qu'ils doivent savoir.
De plus, les employés n'ont pas de latitude décisionnelle au Club Med. Pour moi, le système engendre la dépendance et rend encore plus difficile la séparation entre cet organisme paternaliste et les aspirations normales que jeune pourrait avoir.
samedi, octobre 07, 2017
Internet, style Club Med
La connexion Internet c'est comme la liberté; c'est pour moi un droit inaliénable; point barre.
Eh bien, pas si vite; lorsque nous sommes arrivés au Club Med, comme nous l'avons fait dans n'importe quel hôtel ou complexe, nous nous sommes immédiatement connecté au système Wifi avec de mauvais résultats.
Mon épouse a eu du mal à utiliser son iPad (l'image sautait, le chargement prenait une éternité) et je ne suis pas parvenu à faire fonctionner mon ordinateur portable ainsi que mon « smartphone » avec ce qui devait s'avérer être un Internet inutilisable (style 1995).
Au début, j'ai d'abord mis cela sur le compte de mon ordinateur portable et et des navigateurs que j'utilise habituellement. Il m'a fallu 2 jours pour réaliser que le problème venait du Club Med, pas de mon matériel.
Le Club Med d'Opio sachant pertinemment que son Wifi ordinaire est parfaitement inutilisable, avait quand même le culot de proposer un soit-disant « haut débit » pour un prix supplémentaire ; pourquoi n'avons-nous pas étés alertés de ce problème à l'enregistrement ?
Certains « GO » se sont permit de me dire que « au Club Med il faut déconnecter » ou encore « Vous êtes à la retraite, vous n'avez pas besoin d'Internet », ce qui est totalement inacceptable. Nous avons voyagé extensivement dans le sud-est de la France avant notre séjour à Opio et partout où nous sommes restés nous avons reçu un excellent signal internet dans des hôtels qui coûtaient moins que 100 euros la nuit.
Comment alors ne pas recevoir la même prestation au Club Med qui coûte deux à quatre fois plus que ça ? De plus nous n'aurions jamais décidé de venir au Club Med si nous avions su que le service Wifi ne fonctionnait pas. Enfin, les GO que nous avons contacté à ce sujet ont tous avoué que tous les GM se plaignaient du mauvais Internet.
Après avoir lutté pendant une journée et avoir dû être méchant et menaçant, j'ai finalement obtenu accès à un Wifi utilisable que l’établissement à les nerfs de vendre en supplément. Oh oui, juste pour notre dernier jour de séjour!
Eh bien, pas si vite; lorsque nous sommes arrivés au Club Med, comme nous l'avons fait dans n'importe quel hôtel ou complexe, nous nous sommes immédiatement connecté au système Wifi avec de mauvais résultats.
Mon épouse a eu du mal à utiliser son iPad (l'image sautait, le chargement prenait une éternité) et je ne suis pas parvenu à faire fonctionner mon ordinateur portable ainsi que mon « smartphone » avec ce qui devait s'avérer être un Internet inutilisable (style 1995).
Au début, j'ai d'abord mis cela sur le compte de mon ordinateur portable et et des navigateurs que j'utilise habituellement. Il m'a fallu 2 jours pour réaliser que le problème venait du Club Med, pas de mon matériel.
Le Club Med d'Opio sachant pertinemment que son Wifi ordinaire est parfaitement inutilisable, avait quand même le culot de proposer un soit-disant « haut débit » pour un prix supplémentaire ; pourquoi n'avons-nous pas étés alertés de ce problème à l'enregistrement ?
Certains « GO » se sont permit de me dire que « au Club Med il faut déconnecter » ou encore « Vous êtes à la retraite, vous n'avez pas besoin d'Internet », ce qui est totalement inacceptable. Nous avons voyagé extensivement dans le sud-est de la France avant notre séjour à Opio et partout où nous sommes restés nous avons reçu un excellent signal internet dans des hôtels qui coûtaient moins que 100 euros la nuit.
Comment alors ne pas recevoir la même prestation au Club Med qui coûte deux à quatre fois plus que ça ? De plus nous n'aurions jamais décidé de venir au Club Med si nous avions su que le service Wifi ne fonctionnait pas. Enfin, les GO que nous avons contacté à ce sujet ont tous avoué que tous les GM se plaignaient du mauvais Internet.
Après avoir lutté pendant une journée et avoir dû être méchant et menaçant, j'ai finalement obtenu accès à un Wifi utilisable que l’établissement à les nerfs de vendre en supplément. Oh oui, juste pour notre dernier jour de séjour!
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vendredi, octobre 06, 2017
Un hôtel par jour ...
Pendant ces cinq dernières nuits, nous sommes passés d'un hôtel à un autre sans avoir le temps de crier ouf !
D'accord nos yeux ont fait le plein de beaux villages, de superbes panoramas et d'un ciel d'azur et d'une mer calme, mais tout ça, au prix de défaire et de refaire sa valise au quotidien.
Quand ce genre de routine dure trop longtemps, cela cesse vite d’être amusant et nous sommes maintenant prêts à poser nos sacs dans un endroit où nous n'aurons plus à les toucher pendant au moins quatre jours !
D'accord nos yeux ont fait le plein de beaux villages, de superbes panoramas et d'un ciel d'azur et d'une mer calme, mais tout ça, au prix de défaire et de refaire sa valise au quotidien.
Quand ce genre de routine dure trop longtemps, cela cesse vite d’être amusant et nous sommes maintenant prêts à poser nos sacs dans un endroit où nous n'aurons plus à les toucher pendant au moins quatre jours !
jeudi, octobre 05, 2017
Le prix de la beauté méditerranéenne
J'ai toujours pensé que la Côte d'Azur était un peu comme la Côte Californienne: Beau temps, merveilleux littoral, superbe reliefs et magnifiques demeures. La végétation luxuriante est bien entendu aussi de la partie.
Dans les deux cas, un paradis convoité par tous et du même coup, trop de monde, trop de voitures et de trop petites routes pour écouler tous ces véhicules et leurs passagers. Ai-je mentionné le coût exorbitant de l'immobilier ?
Eh oui, la beauté coûte cher, et même si nous avons souvent pensé à nous acheter un pied-à-terre dans l'un de ces deux endroits, nous avons décidé qu'en fin de compte il était beaucoup plus sage de se contenter de simplement visiter ces endroits de rêve ...
mercredi, octobre 04, 2017
Marseille et ses Calanques
En arrivant sur Marseille depuis le nord, l'autoroute offre une vue panoramique et assez spectaculaire sur la seconde ville de France, et de là, il est assez facile d'arriver sur la Canebière et de se faire une bonne idée de ce que représente ce complexe urbain et portuaire.
Pourtant, à seulement quelques minutes, en bord de mer se trouvent ces fameuses « calanques », ces formations géologique assez uniques qui s’étendent sur sur 20 km de long et sur une largeur de 4 km le long de la côte entre Marseille et Cassis, avec comme points culminants Marseilleveyre (432 m) et le Mont Puget (565 m).
Ces sites exceptionnels attirent autant les touristes que les locaux, offrant des vues spectaculaires et des paysages vraiment sauvages. Un grand nombre de randonneurs fréquentent la région, en suivant les nombreux sentiers balisés qui la parcourent.
Les falaises sont également populaires pour la pratique de la varappe. La plupart des criques sont fermées au public pendant l'été (généralement de Juillet à Septembre) du au danger d'incendie qui augmente pendant la saison sèche.
Nous sommes passés là juste à temps !
Pourtant, à seulement quelques minutes, en bord de mer se trouvent ces fameuses « calanques », ces formations géologique assez uniques qui s’étendent sur sur 20 km de long et sur une largeur de 4 km le long de la côte entre Marseille et Cassis, avec comme points culminants Marseilleveyre (432 m) et le Mont Puget (565 m).
Ces sites exceptionnels attirent autant les touristes que les locaux, offrant des vues spectaculaires et des paysages vraiment sauvages. Un grand nombre de randonneurs fréquentent la région, en suivant les nombreux sentiers balisés qui la parcourent.
Les falaises sont également populaires pour la pratique de la varappe. La plupart des criques sont fermées au public pendant l'été (généralement de Juillet à Septembre) du au danger d'incendie qui augmente pendant la saison sèche.
Nous sommes passés là juste à temps !
mardi, octobre 03, 2017
Authentique Ardèche
J'avais toujours voulu visiter l'Ardèche, ce département français à la foi pauvre et rural, qui est aussi truffé de magnifiques villages en pierre, encadrés dans de superbes paysages qui regorgent caractère tant ils sont si peu développés.
Tout comme en Corse, cet endroit n'est pas le lieu préféré des promoteurs immobiliers et a échappé à la commercialisation excessive que l'on retrouve désormais un pue partout de par le monde.
Cependant, contrairement à la Corse, où la dynamite chasse les promoteurs, c'est plutôt la pauvreté qui les éloignent de l'Ardèche.
Alors que les trois-quarts de la population française est désormais devenue urbaine, ce petit département de 325 000 habitants a encore la moitié de sa population dispersée dans ses campagnes.
C'est authentique, simple et beau. Venez visiter l’Ardèche avant que la commercialisation gâte tout cela.
Tout comme en Corse, cet endroit n'est pas le lieu préféré des promoteurs immobiliers et a échappé à la commercialisation excessive que l'on retrouve désormais un pue partout de par le monde.
Cependant, contrairement à la Corse, où la dynamite chasse les promoteurs, c'est plutôt la pauvreté qui les éloignent de l'Ardèche.
Alors que les trois-quarts de la population française est désormais devenue urbaine, ce petit département de 325 000 habitants a encore la moitié de sa population dispersée dans ses campagnes.
C'est authentique, simple et beau. Venez visiter l’Ardèche avant que la commercialisation gâte tout cela.
lundi, octobre 02, 2017
Le temps nous transforme ...
Je n'avais pas revu mon frère, ma sœur et leurs familles depuis quatre ans et pendant que nous sommes souvent au téléphone, se voir en personne est une experience complètement différente.
Nous sommes alors forcés de réaliser le passage du temps et le fait que nous ne devenons pas plus jeunes. Cela va bien sûr dans les deux sens, de moi à eux et de retour à moi.
Dieu merci, je suis très content d'avoir passé de bons moments avec eux !
Nous sommes alors forcés de réaliser le passage du temps et le fait que nous ne devenons pas plus jeunes. Cela va bien sûr dans les deux sens, de moi à eux et de retour à moi.
Dieu merci, je suis très content d'avoir passé de bons moments avec eux !
dimanche, octobre 01, 2017
Se souvenir de la route
Notre mémoire est assez incroyable.
Chaque fois que je me retrouve dans ma Haute-Savoie natale, cela me prend très peu de temps pour se souvenir de tout, y compris de chaque virage et de chaque particularité des routes de montagne que j'empruntais quand j'étais jeune, il y a déjà plus de quarante ans.
Si rien n'a changé de façon importante sur mon itinéraire, tout revient si naturellement que je me demande souvent si j'ai jamais quitté cet endroit.
Eh bien, c'est sûrement encourageant quand je dois me bagarrer pour me souvenir d'un nom ou d'un événement au jour le jour ...
Chaque fois que je me retrouve dans ma Haute-Savoie natale, cela me prend très peu de temps pour se souvenir de tout, y compris de chaque virage et de chaque particularité des routes de montagne que j'empruntais quand j'étais jeune, il y a déjà plus de quarante ans.
Si rien n'a changé de façon importante sur mon itinéraire, tout revient si naturellement que je me demande souvent si j'ai jamais quitté cet endroit.
Eh bien, c'est sûrement encourageant quand je dois me bagarrer pour me souvenir d'un nom ou d'un événement au jour le jour ...
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