samedi, décembre 31, 2016

Quand Park City surprends ...

Ces derniers jours auront battus tous les records d'affluence autour de Park City avec une foule de skieurs et de snowboarders sur tous nos massifs. C'est excellent pour l'économie locale et c'est une expérience parfaite pour nos visiteurs comblés par un temps idéal et une neige merveilleuse.

Bien sûr, il y avait des grosses queues sur les remontées les plus populaires (pas forcément les meilleures, du reste) et nous avons été agréablement surpris alors que nous étions sur nos planches. D'abord, quand nous nous sommes pointés au départ de la télécabine Quicksilver en rentrant sur Park City, après avoir passé l’après-midi aux Canyons, une employée s'affairait à distribuer de l'eau à tous ceux qui en voulaient. Assez impressionnant !

Même Deer Valley ne fait pas cela ... Ce jour là, j'avais déjà repéré quelques cadres de Park City qui travaillaient pour l'occasion aux remontées mécaniques et j'étais encore plus surpris quand la personne qui m'a donné mes skis à l'arrivée de la télécabine n'était autre que Bill Rock, le directeur général de Park City Mountain. Pas mal !

Quel bel exemple et quelle bonne surprise venant d'une station de ski que la plupart des habitant de Park City n'ont pas cessé de critiquer depuis qu'elle a été reprise par Vail Resorts. Cela dit, cette saison aura aussi été marquée par une attitude en grand progrès de la part de tous ses employés qui, en toute occasion, font un effort remarquable pour engager leurs usagers.

Bravo, Park City Mountain !

vendredi, décembre 30, 2016

Jupiter et Ninety-Nine-90

Si vous avez skié à Park City et êtes un très bon skieur, vous aurez sûrement entendu parler de Jupiter en tant que l'endroit où il faut aller. Le terrain est merveilleux, mais le vieux télésiège, brinquebalant,  biplace qui vous y emmène est une toute autre histoire.

Vers la fin du siècle dernier est apparu « Ninety-Nine-90 » sur le secteur des Canyons. Un télésiège débrayable avait été installé dans une zone ressemblant à Jupiter à bien des égards.

Pendant de nombreuses saisons, j'avais un peu délaissé Jupiter pour ce nouvel endroit et ce n'est guère qu'avant-hier en skiant avec ma fille que j'ai redécouvert les lieux et comprit pourquoi ils généraient tant d'enthousiasme. 
Bien sûr, cette saison nous a gâtés avec une couche de neige exceptionnellement généreuse et cela fait une énorme différence, mais la « texture » du terrain autour « Jup », comme la plupart des skieurs l'appellent, est plus raffinée, détaillée et variée, ce qui à pour effet d'amplifier la diversité et les options offertes aux skieurs.

C'est sans doute pour cela que ce coin reste unique ...

jeudi, décembre 29, 2016

Le boulot le plus difficile au monde ?

Hier matin, au petit-déjeuner, nous avons discuté si le fait d'être le président des États-Unis était le travail le plus difficile de tous.
Je ne suis pas tombé d'accord avec mon épouse et ma fille qui pensaient que notre chef d’état avait effectivement le travail le plus dur qui soit.

Je tenais l'argument opposé en disant que notre président était quand même bien isolé de tous les problèmes désagréables par l'ampleur de son administration et était également tenu à l’écart du traumatisme émotionnel direct qui ne se ressent guère que lorsqu'on est à proximité d'une situation très grave.

C'est là que j'ai affirmé que certains propriétaires de petites entreprises font souvent face à beaucoup plus de problèmes insolvables et à des situations encore plus désastreuses. Bien sûr, il était difficile pour moi de fournir sur le vif les exemples précis et détaillés que mes interlocuteurs ont exigés de moi.

J'ai simplement ajouté que certains présidents (Abraham Lincoln, Lyndon Johnson) avaient du confronter des situations ou des crises beaucoup plus difficile que certains autres (Bill Clinton, Barack Obama).

C'est alors que j'ai trouvé ce classement sur CareerOverview.com qui a validé mon argument en énumérant les vingt-cinq emplois les plus sales, difficiles et dangereux que certains sont appelés à accomplir au quotidien. Je n'énumérerai ici que les dix premiers: 
  • Mineur de charbon 
  • Président des États-Unis 
  • Pêcheur de crabe en Alaska 
  • Mercenaire 
  • Personne travaillant à son compte 
  • Nettoyeur d'égouts à Calcutta 
  • Négociateur de l'ONU 
  • Bûcheron 
  • Gardien de prison 
  • Secours en montagne 

Ce classement m'aura donc permit d’étayer mon point de vue et de confirmer mon excellent jugement, même s'il me semble que nettoyeur d'égouts à Calcutta est un poste bien pire que d'être assis à la Maison Blanche.

Maintenant, dites-moi, êtes-vous d'accord avec moi, ou allez-vous rejoindre l'opinion de ma femme et de ma fille?

mercredi, décembre 28, 2016

Mon genou, deux jours après

Ce matin, au saut du lit, mon genou gauche allait beaucoup, beaucoup mieux, pour des raisons mystérieuses et inexplicables. J'étais plutôt pessimiste la veille. Pourtant, j'ai décidé de rester à la maison et de m'abstenir de skier afin que je guérisse.

C'est alors que je me suis rappelé de toute cette tradition des guérisseurs et soi-disant « rebouteux » qui était si répandue dans mon village natal de Haute-Savoie. Avec les « coupeurs de feu », « coupeurs de zona » parmi bien d'autres, ces guérisseurs constituaient un ressource merveilleuse pour les gens peu fortunés qui devaient se faire soigner.

Je me souviens que plus d'une fois, alors que j’étais encore enfant, j'ai eu une entorse au genou et qu'un « rebouteux » est venu pour réparer tout ça. Je me souviens aussi qu'à de nombreuses reprises, ma mère s'est brûlée dans la cuisine et s’était faite « couper le feu ».

Cela dit, ma guérison semble être miraculeuse et pourrait bien avoir été causée par une paire ski que j'avais emmenés en poudreuse et qui s’étaient avérés bien difficile à contrôler, deux jours auparavant, et qui pourraient bien avoir réveillé une vieille blessure, car je n'ai pas réussi à identifier aucune autre raison pour tout cela ...

mardi, décembre 27, 2016

Mon genou gauche n'est pas content

Il y déjà 22 ans, le 18 décembre 1994, je m'étirais le ligament collatéral médian sur le genou gauche en skiant. Je rechaussais aussi sec le 1er janvier.

Depuis quelques jours, j'ai ressenti ce même ligament et aujourd'hui, alors que nous faisions de la poudreuse avec ma fille, mon genou a commencé à me faire mal. Je ne sais pas si je pourrai continuer à skier ou si je devrais prendre un peu de repos.

Peut-être devrais-je porter une genouillère ? Je ne sais pas trop quoi faire et je crains que cela empire demain. Quelqu'un a-t-il des recommandations ?

lundi, décembre 26, 2016

L'art de rester motivé

Il est impossible de rester toujours rempli d'optimisme, d'énergie et d'appétit pour la vie.

Ces éléments cycliques varient toujours en intensité et quand ils leur arrive de baisser, il est très utile de s'en rendre compte et de comprendre ce qui se passe, c'est à dire un passage à vide temporaire.

Si ces cycles servent à quelque chose, c'est à bien nous faire comprendre ce qui se passe, d'où cela vient et faire tout ce qu'il faut pour remettre les bonnes choses en place.

Juste un rappel bien utile en cette période de l’année remplie d'anticipation, de projets, de bons moments, d'exaltation, d'excès et bien entendu de tous leur effets opposés qui ne manquent jamais de se matérialiser dans les jours qui suivent ...

dimanche, décembre 25, 2016

Quel est votre Tweet?

Noël c'est la période de de l'amour du prochain, de la paix universelle et d'une foule de pensées positives ; c'est sûrement pas en tout cas le moment de lire tous ces méchants « Tweets » pour lesquels le futur président américain semble être si doué.
Aujourd'hui, alors que j’ôtais la neige autour de ma maison, je pensais que pour chaque Tweet en provenance de Trump, que nous présentent nos médias, il devrait y avoir au moins un « contre-Tweet » venant de la part de tous ceux qui n'apprécient pas cet homme et ce qu'il raconte.

Cela permettrait un flux créatif divertissant et serait une merveilleuse manière de remettre à sa place notre intimidateur en chef !

samedi, décembre 24, 2016

Joyeux Noël !

Pour célébrer cette soirée bien spéciale, mes yeux ont été attirés par cette image d'une camionnette illuminée dans un quartier de Park City,qu'avait repérée mon ami Dirk Beal avant qu'il ne la poste sur Facebook.

Cette œuvre d'art intitulée « Jésus dans son pick-up » illustre ce qui s'applique le mieux au style de véhicule autonome que nous aimerions voir partout dans nos stations de sports d'hiver.

J'espère que sous le capot se trouve une transmission à quatre roues motrices, surtout avec toute la neige qu'on nous promet pendant les fêtes, et je me sens parfaitement rassuré avec Jésus-Christ, au volant, même s'il est assis là « juste au cas où ».

Bonne route, Jésus et Bonnes Fêtes de fin d’année à tous !


vendredi, décembre 23, 2016

La bourse va-t-elle plonger ?

Après des années de croissance, bien qu'assez modestes, notre économie américaine a performé à la perfection.

Depuis l'élection présidentielle, notre marché boursier est monté en flèche. Hier, selon Morningstar, il semblait être surévalué par quelque deux pour-cent.

Quand faudra-t-il temps vendre et sauvegarder tous ces gains? Probablement plus tôt que nous le pensons. Je prévois cela pour le début Janvier 2017.

On verra si j'ai raison ...

jeudi, décembre 22, 2016

Comment décrire les queues aux remontées alpines

Souvent, les gens auxquels je parle sur le télésiège me demandent comment est le ski dans les Alpes françaises.

Je leur dis que les vallées sont beaucoup plus profondes, offrent d'avantage de dénivelé, la nourriture est divine et les queues aux remontée mécaniques, infernales.

« Infernales ? » s’étonnent-ils... Ma réponse est toute simple : « Imaginez une absence totale de corridors organisés et des centaines de personnes se comportant comme Donald Trump … »

« Comment ça ? » disent-ils. Je clarifie: « Des êtres infiniment grossiers marchant sur vos skis, de véritables mufles qui cherchent à vous intimider, vous humilier et vous pousser ».

Il ferment alors les yeux avant de dire : « On a comprit. »

mercredi, décembre 21, 2016

Neige difficile et autres excuses ...

La plupart des skieurs adorent les excuses. Leurs skis sont mal préparés, ils ne se sentent pas en forme ou la visibilité est horrible.

J’évite d'utiliser ce genre d'excuses parce que je les ai entendu trop souvent et elles me fatiguent. Mes seules excuses sont liées à la neige.

Cette saison, je trouve que notre neige, traditionnellement extraordinaire en Utah, reste jusqu'à présent bien dense et assez humide. Même avec les meilleurs skis du monde au pied, elle est difficile à skier, surtout partout où elle n'est pas damée, est irrégulière ou en traces croisées.

Les blocs restants sont si compact qu'ils dévient les skis et même en essayant de skier en douceur, tous ces éléments sont particulièrement déstabilisants.

Que faire? Être patient et attendre une chute de neige fraîche ...

mardi, décembre 20, 2016

Sommes-nous assez curieux?

... Probablement pas autant que nous le devrions. Je suis en train de lire « A Curious Mind » (Un esprit curieux: le secret d'une vie plus large) par Brian Grazer et Charles Fishman.

Ce livre n'existe malheureusement pas encore en version française mais est disponible sur Amazon.fr. J'aurais aimé avoir pu lire ses pages quand j'avais vingt ans, mais vaut mieux tard que jamais !

Cet ouvrage passe en revue ce qui se passe dans nos vies, pas seulement à travers le filtre de la curiosité, mais surtout sous forme des questions qui en sont évidemment le sous-produit, ou mieux encore, le véhicule principal de cette qualité si importante et si peu reconnue.

Nous passons notre vie à donner des ordres, à dire n'importe quoi, à faire des commentaires, à nous justifier, mais toujours sans poser assez de questions et, ce faisant, nous trop passons souvent « à coté de la plaque ».

Il est donc temps de devenir curieux  ...

lundi, décembre 19, 2016

Vieillir en skiant

Un projet qui m'intéresse beaucoup est d'observer, autant que faire se peut, comment la façon dont nous skions est affectée par l'âge. Personne n'échappe à la vieillesse, mais à ma connaissance, peu ont essayé de rapporter comment celle-ci affectait leur façon de skier.

Je présume que la plupart des skieurs sont tellement pris à essayer de compenser pour leurs capacités physiques en déclin qu'ils n'ont ni le temps, ni le cœur de mettre tout ça par écrit. Mes observations ont commencé depuis que je soupçonnais que ma façon de skier vite en prenant des risques était en train de changer, et je peux maintenant affirmer qu'au fond de la soixantaine, la tendance à la baisse est bien là.

Puis-je dire quand ma forme a atteint son zénith ? Je dirai autour de 63 ans, ce qui est un signe encourageant pour la plupart des quinquagénaires. Maintenant, comment puis-je mesurer cette baisse de performances ?

Je n'ai pas d'outils scientifiques à ma disposition, mais j'ai une assez bonne idée de ce que j’étais capable de faire quand je me sentais au « top » de ma forme, qu'il s'agisse du temps de mes descentes ou du nombre de remontées enregistrées sur certaines des pistes difficiles que j'affectionne le plus.

Bien sûr, rien n'est plus variable que les paramètres du ski, surtout en matière de qualité de neige, qui joue un rôle énorme, mais le temps ne ment jamais et il est facile de compter les remontées qu'on effectue, le dénivelé qu'on accumule et les toutes ces petites misères gênantes qui ne manquent pas de surgir, pour arriver à des mesures qui parlent.

Vous êtes maintenant avertis, si ces résultats vous intéressent, restez à l'écoute ces prochaines saisons ...

dimanche, décembre 18, 2016

Lettre au Père Noël

Cher Père Noël,

En cette année bien étrange, je n'ai qu'un seul souhait pour Noël ; Pas de jouets, pas de jeux vidéo: Pouvez-vous tout simplement nous débarrasser de M. Trump ?

Non, Père Noël, je ne veux pas qu'il arrive aucun malheur à cet homme déjà obèse, d'un blond exagéré, au vocabulaire limité mais dont la richesse est tout le contraire.

Je veux juste que notre Collège Électoral soit un peu plus créatif dans sa façon de voir les choses ; c'est ça, Père Noël, exactement comme vous le demandez à vos elfes dans votre fabrique de jouets au nord de Moscou en cette saison si bousculée.

J'ai demandé à mon père et il m'a dit qu'il faudrait juste que 38 Grands Électeurs change leurs votes et les passent à Mme Clinton pour qu'elle gagne, ce n'est donc pas grand chose que je demande.

J'avais déjà entendu que Mr. Trump avait dit que ces élections seraient « truquées ». Il avait juste oublié d'expliquer que M. Poutine s'en était chargé ...

S'il vous plaît, s'il vous plaît, Père Noël, écoutez ma requête et ne prenez pas mon prénom en ombrage !

Donald Junior.

samedi, décembre 17, 2016

De Lange à Koflach ...

Il y a trente ans, je prenais mon courage à deux mains en démissionnant d'un poste assez stable chez Lange, bien payé mais que je n'aimais guère, pour reprendre la distribution des chaussures de ski et d'alpinisme de marque Koflach sur le territoire américain.

Il fallait un sacré culot pour se lancer dans une aventure pareille ! Je m’étais pourtant un peu renseigné sur l'entreprise et, malgré sa ligne de produits assez médiocre et sa position déclinante aux États-Unis, j'avais décidé de prendre le risque, en commençant littéralement à partir de zéro, en mettant en place ma force de vente, bureau et centre de distribution à Salt Lake City.

Dès le départ je me suis concentré à fond sur la tâche afin de réussir et j'y suis parvenu. Dommage que le fournisseur autrichien n'a guère pu tenir le coup que jusqu'au début des années 90 quand l'usine de ski Atomic, déjà moribonde à cette époque, avait pris le relais, et M. Rohrmoser, son propriétaire, m'avait alors remercié pour me bons et loyaux services.

Cela dit, l’aventure aura été exaltante, totalement enrichissante et restera le point culminant de ma carrière dans la branche du ski.

vendredi, décembre 16, 2016

Après la rencontre entre Silicon Valley et Trump

Il y a quelques jours, Trump invitait les grosses têtes de Silicon Valley à sa salle de conférence, au 25ème étage de la Trump Tower à Manhattan et, en fin de la réunion, nos leaders de la haute technologie mondiales se sont tous retrouvés chez Starbucks, sur la mezzanine du deuxième niveau au dessus du lobby, pour boire un coup et faire le point.

J'étais la petite souris qui écoutait tout ce que cette équipe d’élite avait retenu de sa réunion de 90 minutes avec Donald et ses trois gamins.

Tim Cook: « Quel trouillard ce mec [Trump?]; Il n'a pas osé me demander le rapatriement des bénéfices étrangers d'Apple ! »

Satya Nadella (Microsoft): « Vous n'avez pas vu, mais je suis arrivé tôt et dès qu'il m'a aperçu, Eric [l'un des fils] a appelé un des membres du personnel de sécurité, qui est venu m'accoster en me demandant si j'avais un permis de séjour. J'ai bien cru que j'allais être déporté sur le champ ... »

Eric Schmidt: « Le Donald a murmuré à mes oreilles que mon Alphabet était formidable et qu'après l'avoir étudié, il pourrait peut se mettre à lire des trucs au lieu de simplement twitter ou ne faire que regarder la télé ! »

Jeff Bezos: « La seule question pertinente qu'on ma posé venait d'Ivanka qui voulait savoir si je pouvais lui avoir, ainsi qu'à son mari, un abonnement "Premium" gratuit pour les deux. Je lui ai dit "arrêtes tes conneries, ton papa est milliardaire, non ?" »

Sheryl Sandberg: « En fait, Donald semblait très intéressé par Facebook et m'a demandé si c'était un peu comme Twitter et si je voulais être son 'amie' ; J'ai poliment refusé en lui disant qu'il courrait droit à la crise cardiaque mortelle s'il lui arrivait de tomber sur certains de mes messages ... »

Larry Page: « Après ce que j'ai vu et entendu aujourd'hui, c'est fini, j'en sais suffisamment, j’arrête de googler les Trumps ! »

L'ultime est meilleure réaction nous est venue d'Elon Musk: « J'ai eu une révélation lors de cette réunion; Cela m'a inspiré de demander à SpaceX de me construire une capsule monoplace, construite sur mesure pour notre président élu afin de l'envoyer dans un voyage aller-simple à destination d'Europa [une des lunes gelées de Jupiter] ! »

jeudi, décembre 15, 2016

Un bonus de cinq à dix ans

Nous ne nous développons pas tous à la même vitesse.

Certains d'entre nous sont beaucoup plus précoce que d'autres et je me demande parfois si cet écart, qui peut être mesuré sur une période de cinq à dix ans, parmi nous autres humains, peut jamais être rétréci, rattrapé ou tout simplement éliminé ?

Comme le temps passe et comme je mûris finalement, je réalise de plus en plus que j'étais un de ces individus en retards sur son développement. Pas vraiment en retard partout, mais sur certaines caractéristiques comme le développement physique et certaines dispositions mentales pour n'en nommer qu'une paire.

Bien entendu, cela a été bien difficile pour moi d'accepter ce déport lorsque j’étais jeune et j'ai toujours souffert ce découplage de maturité comme un gros handicap.

Aujourd'hui, alors que je rejoins le troisième âge, il me semble que ce qui était naguère un obstacle, semble fonctionner inversement en me donnant désormais une vision beaucoup plus jeune de la vie, en me retournant un souffle énergétique et en faisant de moi une personne beaucoup moins blasé et moins cynique que la plupart des mes contemporains.

Je vois maintenant ce trait comme un « mal pour un bien », une prolongation de mon bail sur la vie et un feu ardent qui continue de brûler en moi. Une fois de plus, il y a un revers à chaque médaille !

mercredi, décembre 14, 2016

La peur de Trump

Tout le monde a peur de Donald Trump et ça se voit. Le Parti démocratique, les médias et le peuple américain.

Il est un fait que Trump n'utilise pas des moyens conventionnels de communication et à l’opposé, le reste du pays continue d’adhérer aux mêmes conventions sociales sans résultats probants.

Bien sûr, personne n'a l'habitude de confronter Trump en utilisant les mêmes armes que ce dernier. Lui y est aguerri, mais pas ses opposants.

Cela veut dire que pour l'instant Trump est bien placé pour terroriser l'Amérique, à moins bien sûr, que la majorité des Américains qui le détestent apprennent à maîtriser les même moyens que ceux utilisés par leur mufle de président.

mardi, décembre 13, 2016

Bon titre, mauvais livre

Je viens de terminer de lire "The Only Game in Town".

Comme ce bouquin avait été écrit par Mohamed El-Erian, une « célébrité » financière qui traîne sur les plateaux des émissions télévisés économiques et qui a été aussi impliqué avec le FMI et l'administration Obama, j'avais cru que j'en apprendrais un peu plus sur le rôle des banques centrales et que je comprendrais un peu mieux leur fonctionnement, leur pouvoir, leur marge de manœuvre et leurs options futures, tout comme son titre me portait à croire.

À la place de tout cela, je me suis farci un méli-mélo de phrases bien longues, dénuées de sens et d’obscures terminologies ficelées ensemble qui m'ont conduit 250 pages plus tard avec rien de compréhensible que je puisse ajouter à mon savoir. Au mieux du charabia et certainement une perte quasi totale de mon temps.

Une autre bonne leçon pour ne jamais juger un livre par sa couverture, par tous les compliments flatteurs écrits à propos de l'auteur et les étonnantes critiques trouvées sur le site Amazon et faites par des gens qui n'ont probablement pas eu l'intelligence, la ténacité, la patience et la détermination requises pour arriver au bout de cet essai stérile.

lundi, décembre 12, 2016

Qu'est-il arrivé à la croissance qualitative ?

Il y a juste deux jours, je me lamentais sur l'horreur de la croissance à tout prix, telle qu'elle nous est servie par nos gouvernements. Dans le passé, j'avais suggéré l'idée d'une « croissance qualitative » qui pourrait nous apporter meilleurs services et produits et pourrait rendre des emplois à nos pays avancés.

Entre autres avantages, un tel retour à la qualité pourrait vouloir globalement dire moins de « machins » produits, moins de consommation, moins de revenus et finalement moins de PIB ainsi qu'une chute de notre niveau de vie.

Cela pourrait aller assez bien dans ces pays qui commencent à souffrir d'une population vieillissante et envisagent d'importer de la main d’œuvre, comme c'est le cas en Allemagne ou au Japon. Un croissance qualitative pourrait adoucir le coup, mais ne réussirait pas à maintenir la richesse de ces pays.

Et puis, il y a la demande de main-d'œuvre croissante pour ces tâches que personne ne veut plus faire dans ces mêmes pays « avancés ». Bien gérer la croissance est loin d'être facile et ne peut être dissociée d'une croissance démographique incontrôlée.

Bien entendu cela pose la question si une croissance optimum est vraiment possible, mais en tout cas, cela laisse présager un serrage de ceinture incontournable...

dimanche, décembre 11, 2016

Première poudreuse de l'hiver

Comme d'habitude, les grosses quantités de neige fraîche promises par la météo ne se sont pas concrétisées, mais j'ai enfin pu me rappeler à quoi la neige naturelle ressemblait.

Vendredi matin, je suis allé à Thaynes, ma piste préférée à Park City, et en compagnie de centaines d'autres fous de la « pouf », nous avons multipliés les remontées en télésiège pour skier dans 15 cm de poudreuse, parmi les tiges de buissons qui émergeaient encore, un peu partout dans la pente.
Quel merveilleux changement que de passer d'une neige à canon « béton » à de la poudreuse tombée du ciel ... Peut-être ce pourrait-il que la saison de ski soit enfin prête à faire son apparition !

samedi, décembre 10, 2016

Donnez-moi de la croissance !

Chaque politicien promet de la « croissance ; » Trump en promet 4% par an ; il dit que cela serait bon, parce que les 2% actuels sont un « désastre ».

Les Européens en voudraient plus aussi, de même que les Chinois, les Sénégalais et 200 autres pays autour de la planète.

Sommes-nous en train de nous battre pour le même gâteau, dans un « jeu à somme nulle » où le but de la manœuvre est de voler de la part de marché au voisin, ou croyons-nous que le gâteau, c'est-à-dire la population, continuera à croître indéfiniment pour soutenir un mode de vie non-durable ? D'où viendra alors cette croissance magique ?

Y a-t-il un « économiste » dans l'audience pour m'expliquer cela ?

vendredi, décembre 09, 2016

L'humour de Charlie Hebdo passe-t-il en allemand ?

Récemment, cette publication française tragiquement célèbre qu'est Charlie Hebdo a lancé sa diffusion en Allemagne. Bien que je n'ai pas lu le magazine, j'ai seulement vu sa couverture avec Angela Merkel étalée sur un pont hydraulique, dans ce qui semble être un garage Volkswagen.

La couverture indique que « VW soutient Merkel » pendant que le mécanicien de service tient dans ses main un système d'échappement de rechange en disant: «Un nouveau pot devrait la tenir en état de marche pendant encore 4 ans ».

Je me demande quand même si l'humour acerbe de Charlie Hebdo passera aussi bien de l'autre coté du Rhin ?

jeudi, décembre 08, 2016

Prendre un mauvais ski pour un bon jour

On dit que « trop de cuisiniers gâtent la sauce » et trop de skis sur un râtelier paralysent un choix judicieux.

Pendant des années, j'ai été notoire pour pratiquer la « polyskigamy », ce qui n'est guère choquant quand on sait que je vis au pays des Mormons fondamentalistes qui restent fidèles à la polygamie ...
En ce moment j'alterne entre quatre paires de skis alpins, sans compter une autre pair qui devrait m'arriver prochainement. Parmi ces planches, j'ai une paire de ski à « caillasse » qui ont déjà 5 ans, une toute nouvelle paire de Dynastar, une paire de Scott qui ont 6 ans et des Rossignols de l’année dernière.

Sur huit jours de ski cet hiver, je les ai toutes utilisées et j'ai réussi à rayer la semelle de mes nouveaux Dynastar au lieu d'avoir prit mes skis à caillasse ce jour là. Le jour où je me suis servi de ces derniers, la piste en neige artificielle était super dure, mes carres ne tenaient pas, mais je ne suis pas passé sur un seul caillou … Allez donc y comprendre quelque chose !

Mes vieux Scott m'ont laissé sur ma faim et c'est encore mes Rossignol Experience 88, bien trop longs à 188 cm, qui m’ont donné le plus de satisfaction. Trop de choix, trop de skis , trop de raisons de se tromper.

Il faut absolument que je simplifie, en d'autres termes, que je « monogamise » mon matos de ski ...

mardi, décembre 06, 2016

Cet oiseau court-circuite l’histoire du ski

L'histoire du ski s'étend sur des siècles. D'abord, skier c’était glisser sur des terrains enneigés assez plats pour la plupart ; ensuite, la descente est arrivée, exigeant une remontée de la pente par des moyens souvent très pénibles.

Tous ces changements sont intervenus lentement et très progressivement. Finalement sont apparues les remontées mécaniques. Téléphériques, télécabines, téléskis, télésièges et funiculaires. Plus récemment, l'hélicoptère s'est imposé comme le moyen le plus rapide - bien que peu respectueux de l'environnement – d'atteindre les sommets.

Bien qu'ayant un tout petit cerveau, l'oiseau que vous voyez sur cette vidéo a fait mieux que nous en compressant ce processus d'apprentissage et en incorporant le plaisir de la glisse avec un minimum de matériel : une « planche » ronde (un couvercle de yogourt), de la bonne neige (on dirait de la poudreuse), une pente parfaitement régulière et une remontée mécanique integrée (ses propres ailes).

Maintenant, comparez cet exploit à celui de l'espèce humaine avec son gros cerveau qui a pris si longtemps pour arriver à ce niveau de sophistication !

La bonne façon d'attaquer la saison de ski

La plupart des débuts de saison de ski se ressemblent. La neige vient progressivement; les station ne peuvent guère en fabriquer que s'il fait assez froid, cela prend toujours un peu plus de temps pour enneiger les premières pistes ouvertes et tandis que les skieurs se font des illusions en imaginant deux mètres de neige le jour de l'ouverture, cela arrive rarement, sinon jamais, et surtout pas en novembre.

En réalité, les fous de la poudre sont servis au compte-gouttes, une petite chute à la fois. En fait, c'est beaucoup mieux comme ça, car cela nous permet de commencer progressivement, de retrouver nos sensations, de nous réhabituer à la vitesse, à la présence d'autres usagers tout autour de nous et de bien nous réhabituer à nos planches.

Non pas que nous ayons oublié le sport pendant la bonne saison, mais c'est toujours une bonne chose de pouvoir revenir « en douceur ». Si nous n'avions pas ce retour progressif, nous aurions la sensation d’être agressés de toute part ans y être bien préparés et cela serait aussi à la fois plus inquiétant et plus dangereux.

Merci, Mère Nature de nous retremper tout doucement dans cette nouvelle saison de ski !

lundi, décembre 05, 2016

Si le succès n'apporte pas le bonheur ...

... Le bonheur peut-il amener le succès ? Très probablement, je pense. Il y a quelques jours, je tombais sur cet aphorisme et je me suis mis à réfléchir au fameux principe du « chariot avant les bœufs ».

C'est sans doute un peu vrai que le bonheur est une prédisposition que nous avons ou que nous n'avons pas. En d'autres termes, c'est un état d'esprit que nous choisissons délibérément et qui ne représente aucun coût direct pour nous.

Juste comme d'avoir une perspective positive sur le monde, d'esquisser un sourire, d'avoir un geste amical, une capacité de toujours bien voir notre tasse à moitié pleine et d'apprécier ce que nous avons, aussi mince que cela puisse être.

Le bonheur c'est aussi la couleur et la toile de fond de nos vies. S'il celle-ci est constamment éclatante, il y a de grandes chances qu'elle attirera le bien et tout ce que nous pouvons souhaiter.

Bien sûr, tout ce qui en résultera ne sera pas nécessairement qualifiable de « succès », mais cela sera toujours réconfortant et apportera un bonne portion de ce bonheur que nous avions emprunté lorsque nous « amorcé la pompe ! »

dimanche, décembre 04, 2016

Coincé entre 2 skieurs de très haut niveau ...

Avant-hier, j'étais sur le télésiège entre deux hommes assis de chaque côté. Ils étaient tous deux dans la fin de la quarantaine, début de la cinquantaine, semblaient costauds, forts et mal rasés. L'homme assis à ma gauche avait une paire de skis Head, celui qui se trouvait à ma droite avait une paire de skis de slalom Atomic et des bâtons courbés de slalom géant.

Sans se soucier de moi, assis tranquillement et silencieusement au milieu, ils entamèrent une conversation qui dura pendant toute la montée.

Homme de gauche : « T'aimes tes Atomics ? »
Homme de droite : « Ouais, ce sont des 'skis de race-room' ... » Ce gars parlait comme Marcel Hircher.
Homme de gauche : « J'avais les même avant ces Heads, mais je le trouvaient beaucoup mieux, beaucoup plus vivaces ! »
Homme de droite : « C'est simple, tes skis sont pas fait main au 'race room' comme les Atomics ! »
Homme de gauche : "Et tes fixations, c'est quoi exactement ? » Il parlait juste comme s'il avait été Aksel Svindal.
Moi : « C'est des Look ... » Je m’étais trompé, l'homme de gauche ne m'adressait pas la parole, c’était au gars sur ma droite à qui il parlait. Moi, j'avais juste des Dynastar Power Pack bien ordinaires et j'avais l'air d'un septuagénaire qui ne pouvait pas comprendre.
Homme de droite : « C'est des 'fix' de compétition. Elles vont jusqu'à 22 ! »
Homme de gauche : « C'est un réglage dur ! »
Homme de droite : « T'as pas à les régler à fond ! »
Homme de gauche : « T'as sûrement raison ... »

Nous sommes arrivés au sommet, j'ai poussé sur mes bâtons comme un fou, et je suis parti dans la pente comme une fusée et je n'ai jamais revu ces deux cons ...

samedi, décembre 03, 2016

Mon billet pour l'Amérique a 40 ans !

C'est en décembre 1976 que notre vie a soudainement basculé. À ce moment, ma jeune épouse et moi avions décidé que Nevers, ville provinciale bien ennuyeuse en plein milieu de nulle part où se trouvaient les fixations de ski Look, ainsi que mon travail sur place, ne nous apportaient pas le genre de satisfactions que nous attendions de la vie.

En quelques semaines, nous avions mis en ventre notre petit appartement ancien acheté un peu plus d'un an auparavant en plein centre ville, récupéré juste un peu plus que ce que nous avions payé pour celui-ci, et prévu de retourner dans mon chalet qui venait juste d’être terminé à Montriond, tout près de Morzine, où j'allais reprendre l'enseignement du ski à la station d'Avoriaz.

À peu près au même moment, Look tenait à son usine sa réunion annuelle internationale d'agents et de distributeurs, et les cadres de Beconta, nos distributeurs américains, étaient présents. Quand ils nt appris que j'allais quitter Look, ils m'ont demandé si je considérerais un emploi dans leurs bureaux de New York pour assister dans la filiale que Look allait lancer en collaboration avec ce distributeur.

Kip Pitou, un des vice-présidents est l'individu qui m'a effectivement proposé le travail en pensant que mes talents compléteraient le manque de connaissances de la branche du ski dont souffrait Ed Paul, le nouveau président de leur nouvelle organisation de distribution aux États-Unis. L'offre avait reçu toute mon attention et après une négociation assez courte, j'ai dû conclure que cette occasion représentait une chance inouïe pour moi et ma carrière.

J'ai donc accepté le poste avec enthousiasme alors que mon épouse n'était pas trop sûre, ne connaissant pas l'anglais et n'ayant jamais mis les pieds outre-Atlantique. Je dois dire que j'ai un peu forcé la décision en en sautant sur l'occasion. J'enseignerais le ski à Avoriaz pendant les vacances de Noël - Nouvel An et commencerais mon nouvel emploi américain, début janvier 1977.

L'ignorance cachant beaucoup d'écueils, je n'avais aucune idée de ce que j'entreprenais, là où je m'embarquais et ne me doutais guère ce que cette décision fatidique entraînerait en matière de difficultés, de souffrance et de déceptions en tout genres, tout au long du chemin, mais celle-ci allait préparer le terrain pour une longue carrière, une riche expérience, la naissance de deux enfants américains et une nouvelle vie de l'autre côté de l'Atlantique que je continue d’apprécier énormément à ce jour !

vendredi, décembre 02, 2016

Le février glacial de 1956

J'étais encore enfant et vivais avec mes parents à l'époque ; le mois de février de 1956 avait vu le plus sévère coup de froid de mémoire d'homme dans notre village de montagne.

Cela avait duré du 7 au 29 février, avec 23 jours consécutifs de températures des plus glaciales qui soient. Récemment, j'en reparlais avec mon frère, avec qui alors, je partageais la même chambre. Il m'avait alors dit se rappeler que le mur intérieur de celle-ci était littéralement recouvert de glace. C'est bien ça, une vraie plaque de glace!

Difficile d'imaginer, la glace sur un pan de mur tout entier, pas seulement du givre sur les carreaux des fenêtres; maintenant, je m'en souviens parfaitement bien ! Notre maison en parpaings n’était pas du tout isolée et mon frère qui avait toujours eu les poumons très fragiles se trouvait dans un environnement absolument insalubre qui allait exacerber le grave emphysème dont il souffre depuis bien longtemps.

Bien sûr, nos parents n'avaient aucune idée du danger en ces temps là, et pour eux c'était tout simplement leur façon d'accepter de façon fataliste l'idée de sélection naturelle !

jeudi, décembre 01, 2016

Pourquoi les coûts de santé américains sont-ils si élevés ?

Aux États-Unis, le coût des soins de santé est de loin le plus élevé du monde par rapport au PIB du pays. La plupart des autres pays développés dépensent beaucoup moins que nous par rapport à leur propre produit intérieur brut.

Comment expliquer une telle différence ? Aujourd'hui, les Américains dépensent environ 3 000 milliards d'euros, soient 9 000 euros par personne pour des soins de santé dont les résultats ne sont pas meilleur que dans n'importe quel de ces pays et où l'espérance de vie reste à la traîne de toutes ces nations. Les chiffres ne cessent de monter au fil des années, laissant présager que vu leur prix inabordables, les soins de santé seront peut-être un jour une entité à rationner ?

Notre système serait-il être si inefficace qu'il provoque cette disparité, y a-t-il une armée de partis qui s'enrichissent en chemin, comme les hôpitaux, les médecins, les laboratoires pharmaceutiques et les compagnies d'assurances ? Probablement. Le bon sens suggérerait un moyen d'analyser ce que font les autres pays pour offrir des soins de santé à une fraction de ce que cela coûte aux Américains. Que faisons-nous des meilleures pratiques ?

Sommes nous devenu si insulaire et nous sentons nous si supérieurs que nous choisissons d'ignorer les bonnes pratiques suivies par tous ces pays qui font mieux que nous ? Ces questions demandent d'avantage de discussions et d'analyse en vue de sélectionner des solutions capables de retourner la situation !